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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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L'arbre de la connaissance du bien et du mal
de DIVERS AUTEURS
C’est Jésus-Christ, lui le dernier Adam, venu pour restaurer en l’homme l’image divine, qui nous rouvre les portes du paradis, qui nous donne l’occasion de quitter le cercle infernal de la connaissance du bien et du mal pour retrouver l’expérience primitive du bien à l’état pur, l'arbre de la Vie.


«Le Seigneur Dieu planta un jardin en Eden, Ă  l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait modelĂ©. Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toute espèce d’arbres sĂ©duisants Ă  voir et bons Ă  manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal» (Genèse 2, 8-9).

«Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu mourras» (Gn 2, 16-17).

le Seigneur ordonne Ă  l’homme de ne pas toucher Ă  l’arbre de la connaissance du bien et du mal. C’est le tout premier commandement divin dont il est question dans la Bible ; sa transgression a rendu l’homme mortel et corruptible. Vous comprenez donc l’importance d’étudier le sens de ce prĂ©cepte divin et de scruter la signification de l’image de cet arbre. Vous devinez sans doute que cet arbre, dont il est question dans la Genèse, est bien une image, un type, qui, dans des notions accessibles Ă  l’esprit humain, dĂ©crit des idĂ©es non pas matĂ©rielles, mais Ă©minemment spirituelles et intemporelles. Il convient donc de chercher ce qui se cache derrière cette image, quelle rĂ©alitĂ© spirituelle est derrière ce symbole biblique.


Nous constatons que l'homme "terrestre" (dont le type est Adam) entretient un rapport paradoxal avec le bien et le mal.

Ici, le mot connaissance ne signifie pas "science" ou "pur savoir". C'est plutĂ´t une disposition intĂ©rieure vis-Ă -vis de ce qui nous est agrĂ©able. Ici, connaĂ®tre ne signifie pas discerner, mais Ă©prouver ou subir. A partir de lĂ , on peut affirmer que l’arbre de la connaissance du bien et du mal est ce qui produit une connaissance mĂ©langĂ©e, une connaissance oĂą le bien et le mal sont confondus. Le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal est donc, de ce point de vue, un acte oĂą une dose de bien est mĂ©langĂ©e Ă  une dose du mal. C’est une chose qui est bonne et mauvaise en mĂŞme temps. On pourrait dire que c’est la forme courante du pĂ©chĂ© oĂą le mal est souvent dissimulĂ© sous une couche superficielle du bien.

L'homme terrestre subit donc une loi qui l'entraĂ®ne dans le mĂ©lange du bien et du mal en mĂŞme temps : exemple d'un mĂ©decin qui fait du bien Ă  son patient atteint d'un cancer en dĂ©truisant des cellules malignes Ă  l'aide de rayons ; en mĂŞme temps, les rayons vont dĂ©truire aussi des cellules saines situĂ©es Ă  proximitĂ©. Ce monde, issu de la connaissance du bien et du mal est un monde de dualitĂ© et de complexitĂ©, en contradiction avec le monde divin oĂą le bien est simple et indivisible.

Dans le monde atteint par la corruption, il n’y a pas de mal absolu, comme il n’y a pas de bien Ă  l’état pur, les choses ne sont pas blanches ou noires : elles sont grises. Dans ce que nous faisons, il y a une proportion de bien, comme il y a une proportion de mal : tout est gris, mĂ©langĂ©, confus, compliquĂ©. Vous l’avez sans doute observĂ©, la mĂŞme personne peut ĂŞtre capable de faire quelque chose de très beau et de commettre la plus monstrueuse des choses, dans un monde de la connaissance du bien et du mal. Il s’agit du monde intĂ©rieur de l’homme, pas du cosmos en tant qu’œuvre parfaite, harmonieuse du CrĂ©ateur. Dans ce monde, il n'y a pas de mal absolu puisque la bontĂ© fleurit tout autour, Il n'y a pas non plus un bien sans mĂ©lange, puisque le mal s’y cache, mais il y a un mĂ©lange des deux, tel est le fruit de l’arbre dĂ©fendu. selon l’Ecriture, le bien rĂ©el est par nature sans composition, sa forme est simple et il est Ă©tranger Ă  toute duplicitĂ© et Ă  toute union avec son contraire, tandis que le mal est bigarrĂ© et se prĂ©sente de telle sorte qu’on le tient pour une chose et qu’à l’expĂ©rience il se rĂ©vèle tout autre : sa connaissance, c’est-Ă -dire la prise de contact avec lui dans l’expĂ©rience, est le commencement et le fondement de la mort et de la corruption.

GoĂ»ter Ă  l’arbre dĂ©fendu, c’est goĂ»ter un mets empoisonnĂ©, c’est faire du bien, mais en faisant l’expĂ©rience du mal, c’est se tromper sur le rĂ©sultat de nos actions. Nous l’avons tous expĂ©rimentĂ© : quand nous faisons quelque chose qui ne colle pas avec notre dignitĂ© d’êtres crĂ©Ă©s Ă  l’image de Dieu, cela nous arrive de ressentir du plaisir au dĂ©but, plaisir dont la force est Ă©gale Ă  celle de la dĂ©ception et de l’aigreur qui succèdent Ă  l’action. Nous nous engageons dans le mal par cette expĂ©rience qui est l’apparence du bien ou du plaisir, nous en ressortons divisĂ©s intĂ©rieurement, corrompus. C’est dĂ©crit dans le livre de la Genèse, dans l’histoire d’Adam et d’Eve, avec le serpent. C’est de notre expĂ©rience intĂ©rieure, de notre monde intime que parle la Bible.

Le jardin d’Eden dont nous sommes bannis par la participation Ă  la connaissance confuse et mĂ©langĂ©e du bien et du mal, le paradis que Dieu a crĂ©Ă© pour nous, est aussi l’état de notre ĂŞtre, avant d’être un lieu. C’est un Ă©tat dont nous ressentons tous la nostalgie et dont nous ne retrouvons pas seuls la route, Ă  moins d’être conduits par le Christ, dernier Adam, esprit vivifiant, qui, Ă©tant vrai homme, a vaincu, par la force de sa divinitĂ© la logique de la confusion et de la corruption dans laquelle l'homme terrestre est engagĂ©.

C’est Jésus-Christ, lui le dernier Adam, venu pour restaurer en l’homme l’image divine, qui nous rouvre les portes du paradis, qui nous donne l’occasion de quitter le cercle infernal de la connaissance du bien et du mal pour retrouver l’expérience primitive du bien à l’état pur, l'arbre de la Vie.

Source : www.discernerlesondushofar.com


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