Pour moi, m'approcher de Dieu, c'est mon bien: Je place mon refuge dans le Seigneur, l'Eternel, afin de raconter toutes tes oeuvres. Psaume 73:28
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L’essentiel, c’est la grâce de Dieu
de CHARLES SPURGEON
Qu’est-ce que la foi ? Elle se compose de trois éléments : connaître, croire, et faire confiance.


« Car c’est par la grâce que vous ĂŞtes sauvĂ©s, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les Ĺ“uvres, afin que personne ne se glorifie Â» (EphĂ©siens 2 :8-9).

Je pense qu’il est bon que j’exhorte le lecteur Ă  se tourner avec adoration vers la source vĂ©ritable de notre salut, c’est-Ă -dire vers la grâce de Dieu. « Car c’est par grâce que vous ĂŞtes sauvĂ©s Â». Dieu est plein de grâce. C’est pour cela que les hommes sont pardonnĂ©s, transformĂ©s, purifiĂ©s, et sauvĂ©s. Ce n’est pas parce qu’ils ont, ou qu’ils pourront avoir, quoi que ce soit de bon en eux, qu’ils sont sauvĂ©s. Mais c’est par l’amour infini de Dieu, par Sa bontĂ©, Sa compassion, Sa misĂ©ricorde et Sa grâce ! Restez donc un moment auprès de cette source ! Contemplez cette pure rivière d’eau de la vie, qui sort du trĂ´ne de Dieu et de l’Agneau !

 

Qui peut mesurer la profondeur de cette grâce de Dieu ? Qui peut Ă©valuer sa largeur ? Comme tous les autres attributs de Dieu, Sa grâce est infinie. Dieu est rempli d’amour, car Dieu est amour ! Dieu est rempli de bontĂ© ! La bontĂ© et l’amour infinis de Dieu sont au cĹ“ur mĂŞme de sa nature. C’est parce que « Sa misĂ©ricorde dure Ă  jamais Â» que les hommes ne sont pas dĂ©truits. C’est parce que « Ses compassions ne sont pas Ă  leur terme Â» que les pĂ©cheurs peuvent ĂŞtre attirĂ©s Ă  Lui et pardonnĂ©s !

 

Rappelez-vous bien cela ! Sinon vous pourriez tomber dans l’erreur de ne vous occuper que de la foi qui vous est nĂ©cessaire pour ĂŞtre sauvĂ©, au point d’oublier que la grâce est la source mĂŞme de la foi. La foi rĂ©sulte de l’œuvre de la grâce de Dieu en nous ! Personne ne peut confesser que JĂ©sus est le Christ, si ce n’est par l’Esprit de Dieu. « Nul ne vient Ă  moi, a dit JĂ©sus, Ă  moins que le Père ne l’attire Â». Il en est de mĂŞme de la foi, qui est le fait de s’approcher de JĂ©sus avec confiance. C’est Dieu Lui-mĂŞme qui nous attire Ă  JĂ©sus. Le commencement et la fin du salut, c’est encore la grâce ! La foi, pour essentielle qu’elle soit, n’est qu’un aspect important de l’œuvre de la grâce.

 

Nous sommes sauvĂ©s « par la foi Â« mais le salut nous est donnĂ© « par grâce Â«  Faites rĂ©sonner ces paroles comme la trompette de l’archange : « C’est par grâce que vous ĂŞtes sauvĂ©s ! Â» Quelle bonne nouvelle pour ceux qui ne mĂ©ritaient rien !

 

La foi peut ĂŞtre comparĂ©e Ă  un canal, ou Ă  un tuyau. La grâce est la fontaine et le courant d’eau. La foi est l’aqueduc qui conduit jusqu’à nous le flot de la misĂ©ricorde divine, afin d’étancher la soif des hommes. Quelle tristesse, lorsque cet aqueduc est rompu ! Quel triste spectacle que de voir, dans tous environs de Rome, ces beaux aqueducs qui ne peuvent plus conduire l’eau dans la ville, parce que leurs arches sont brisĂ©es, et que leurs merveilleuses structures sont en ruine ! Un aqueduc doit ĂŞtre maintenu en bon Ă©tat pour pouvoir laisser passer le courant d’eau. De mĂŞme, notre foi doit ĂŞtre ferme et en bon Ă©tat, pour permettre au courant de la grâce divine de nous atteindre !

 

Il faut toujours vous rappeler que la foi n’est que le canal ou l’aqueduc. Elle n’est pas la source d’eau ! Nous devons donc veiller Ă  ne pas exalter la foi, au point de la mettre au-dessus de la source divine de toutes les bĂ©nĂ©dictions, c’est-Ă -dire la grâce de Dieu. N’idolâtrez jamais votre foi, ne la mettez pas Ă  la place de Christ, et ne pensez jamais qu’elle est la seule source de votre salut ! C’est en regardant Ă  JĂ©sus que nous pouvons recevoir la vie, pas en regardant Ă  notre propre foi ! Certes, c’est par la foi que toutes choses nous sont possibles. Mais la vraie puissance ne rĂ©side pas dans la foi. C’est la grâce qui possède la vraie puissance. C’est elle qui est le vrai moteur. La foi n’est qu’un moyen de transmission, qui fait bĂ©nĂ©ficier le vĂ©hicule de la puissance de ce moteur. La justice de la foi n’est pas l’excellence morale de la foi, mais simplement la justice de JĂ©sus-Christ Lui-mĂŞme, dont nous pouvons nous saisir et nous approprier par la foi. La paix que nous pouvons recevoir dans notre âme ne vient pas du fait que nous contemplons les qualitĂ©s de notre propre foi. Mais elle vient de Celui qui est notre paix. C’est par la foi que nous pouvons toucher le bord de Son vĂŞtement. C’est alors que la puissance de JĂ©sus peut pĂ©nĂ©trer dans notre âme !

 

Comprenez donc bien, cher ami ChrĂ©tien, que ce n’est pas la faiblesse de votre foi qui va vous dĂ©truire. Une main tremblante peut toujours recevoir un cadeau royal ! Pour que le salut de notre Seigneur puisse vous atteindre, il vous suffit d’avoir une foi pas plus grosse qu’un grain de sĂ©nevĂ© ! La vraie puissance rĂ©side dans la grâce de Dieu, pas dans votre foi. De minces fils tĂ©lĂ©phoniques peuvent transmettre de grands messages ! Le tĂ©moignage profond du Saint-Esprit peut remplir un cĹ“ur de paix, en passant simplement par une foi mince comme un fil, un fil si mince qu’il semblerait ne pas pouvoir rĂ©sister Ă  son propre poids ! Pensez donc plutĂ´t Ă  Celui que vous regardez, au lieu de vous prĂ©occuper autant de votre vue ! Vous devez oublier le fait mĂŞme que vous ĂŞtes en train de regarder, pour ne contempler que le Seigneur JĂ©sus, et la grâce de Dieu rĂ©vĂ©lĂ©e en Lui !

 

Qu’est-ce donc que la foi ?

 

Qu’est-ce donc que cette foi, dont il est dit : « C’est par la grâce que vous ĂŞtes sauvĂ©s, par le moyen de la foi«  ? On a fait de nombreuses descriptions de la foi. Mais presque toutes les dĂ©finitions que j’ai pu lire n’ont abouti qu’à me rendre les choses plus confuses. Nous pouvons donner beaucoup d’explications de la foi, au point que plus personne n’y comprenne plus rien. J’espère que je ne serai pas moi-mĂŞme coupable de cette faute ! La foi est la chose la plus simple au monde. C’est peut-ĂŞtre Ă  cause de cette simplicitĂ© qu’elle est si difficile Ă  expliquer !

 

Qu’est-ce que la foi ? Elle se compose de trois Ă©lĂ©ments : connaĂ®tre, croire, et faire confiance.

 

Il faut d’abord connaître.

 

« Comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Â» (Romains 10 :14).

 

Avant de croire en quelque chose, je dois d’abord ĂŞtre informĂ© de son existence ! « La foi vient de ce que l’on entend Â». Il nous faut donc entendre, afin que nous sachions en quoi nous devons croire. « Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi Â» (Psaume 9 :10). Une certaine mesure de connaissance est donc essentielle Ă  la foi. D’oĂą l’importance d’avoir accès Ă  la connaissance. « Il m’instruisait alors, et il me disait : Que ton cĹ“ur retienne mes paroles ; observe mes prĂ©ceptes, et tu vivras Â» (Proverbes 4 :4). Telles Ă©taient les paroles des anciens prophètes. Telles sont toujours les paroles de l’Evangile. Sondez les Ecritures et apprenez ce que le Saint-Esprit nous enseigne en ce qui concerne Christ et Son salut. Cherchez Ă  connaĂ®tre Dieu ! « Car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rĂ©munĂ©rateur de ceux qui le cherchent Â» (HĂ©breux 11 :6).

 

Que le Saint-Esprit vous donne un esprit de connaissance et de crainte de l’Eternel ! Connaissez l’Evangile, connaissez la Bonne Nouvelle, sachez que l’Evangile nous parle de pardon gratuit, de changement de cĹ“ur, d’adoption dans la famille de Dieu, et de bien d’autres bĂ©nĂ©dictions. Connaissez tout particulièrement JĂ©sus-Christ, le Fils de Dieu, le Sauveur des hommes, uni Ă  nous par Sa nature humaine, et pourtant Un avec Dieu, capable donc d’être le MĂ©diateur entre Dieu et les hommes, capable d’étendre Ses mains Ă  la fois vers Dieu et vers les hommes, et d’être le lien nĂ©cessaire entre le pĂ©cheur et le Juge de toute la terre !

 

Efforcez-vous de connaĂ®tre toujours plus le Seigneur JĂ©sus ! Efforcez-vous tout spĂ©cialement de connaĂ®tre toujours mieux la doctrine du sacrifice de Christ. Car le point principal sur lequel peut se fixer notre foi est le suivant : Â« Dieu Ă©tait en Christ, rĂ©conciliant le monde avec lui-mĂŞme, en n’imputant point aux hommes leurs offenses Â» (2 Cor. 5 :19). Sachez que JĂ©sus « a Ă©tĂ© fait malĂ©diction pour nous, car il est Ă©crit : Maudit est quiconque est pendu au bois Â» (Galates 3 :13). MĂ©ditez profondĂ©ment sur la doctrine de l’œuvre expiatrice de Christ. Car elle est la source de notre rĂ©confort le plus doux, nous qui sommes des hommes coupables. Car « Celui qui n’a point connu le pĂ©chĂ©, il l’a fait devenir pĂ©chĂ© pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu (2 Cor 5 :21). La foi vient par la connaissance.

 

Il nous faut ensuite croire que ces choses sont vraies.

 

Notre âme croit en l’existence de Dieu, croit qu’Il entend le cri des cœurs sincères. Elle croit que l’Evangile vient de Dieu, que la justification par la foi est la grande vérité que Dieu nous a révélée dans ces derniers jours par Son Esprit, beaucoup plus clairement que jamais auparavant. Puis notre cœur croit que Jésus est véritablement notre Dieu et notre Sauveur, le Rédempteur des hommes, le Prophète, le Sacrificateur, et le Roi de Son peuple.

 

Nous acceptons tout cela comme une vĂ©ritĂ© sĂ»re, qui ne peut ĂŞtre remise en question. Je prie que vous puissiez croire cela sans aucun dĂ©lai ! Croyez fermement que « le sang de JĂ©sus, le Fils de Dieu, nous purifie de tout pĂ©chĂ© Â» (1 Jean 1 :7). Croyez que Son sacrifice est parfait, et a Ă©tĂ© pleinement acceptĂ© par Dieu pour notre bĂ©nĂ©fice, afin que celui qui croit en JĂ©sus ne soit pas condamnĂ©. Croyez en ces vĂ©ritĂ©s, de la mĂŞme manière que vous croyez en toutes les autres. Car la diffĂ©rence entre la foi qui sauve, et la foi ordinaire, ne concerne que le type de vĂ©ritĂ© concernĂ©e. Croyez au tĂ©moignage de Dieu, de la mĂŞme manière que vous croiriez au tĂ©moignage de votre père ou de votre ami ! « Si nous recevons le tĂ©moignage des hommes, le tĂ©moignage de Dieu est plus grand ; car le tĂ©moignage de Dieu consiste en ce qu’il a rendu tĂ©moignage Ă  son Fils Â» (1 Jean 5 :9).

 

Vous savez déjà un peu mieux ce qu’est la foi. Il ne vous manque plus qu’un ingrédient pour en avoir une définition complète.

 

Il s’agit de la confiance.

 

Livrez-vous entre les mains d’un Dieu misĂ©ricordieux ! Mettez votre espĂ©rance tranquille dans l’Evangile de la grâce ! Confiez-vous en un Sauveur mort et ressuscitĂ© pour vous ! Lavez vos pĂ©chĂ©s dans le sang se Son sacrifice expiatoire ! Acceptez Sa justice parfaite, et tout ira bien ! La confiance est la vie de la foi ! Sans cela, il n’y a point de foi qui sauve !

 

Les Puritains avaient l’habitude de dĂ©finir la foi comme « quelque chose sur laquelle on s’appuie Â». Appuyez-vous de toutes vos forces sur Christ ! Pour employer une meilleure illustration, je dirai : Tombez de tout votre long sur le Rocher des siècles, allongez-vous complètement sur JĂ©sus ! Reposez-vous en Lui, livrez-vous entièrement Ă  Lui ! Quand vous aurez fait cela, vous aurez mis en Ĺ“uvre la foi qui sauve ! La foi n’est pas quelque chose d’aveugle, car elle commence par la connaissance. Ce n’est pas non plus une spĂ©culation, car elle croit en des choses dont elle est sĂ»re. La foi n’est pas quelque chose de thĂ©orique et de nĂ©buleux. Car la foi fait confiance, elle confie son destin Ă  la vĂ©ritĂ© de la rĂ©vĂ©lation. C’est une première manière de dĂ©crire la foi.

 

Je vais Ă  prĂ©sent le dire d’une autre manière : La foi, c’est croire que Christ est vraiment ce qu’Il a dit qu’Il Ă©tait, c’est croire qu’Il fera ce qu’il a promis qu’Il ferait, et c’est attendre tout cela avec confiance.

 

La Bible nous dit que JĂ©sus-Christ est Dieu, Dieu incarnĂ© dans la chair ; qu’Il est parfait dans Son caractère ; qu’Il a Ă©tĂ© offert en sacrifice pour le pĂ©chĂ© en notre faveur ; qu’Il a portĂ© nos pĂ©chĂ©s dans Son corps sur le bois. Les Ecritures nous Le prĂ©sentent comme ayant annulĂ© nos transgressions, comme ayant dĂ©truit le pĂ©chĂ©, et comme nous ayant offert une justice Ă©ternelle. La Parole sacrĂ©e nous dit aussi qu’Il est ressuscitĂ© d’entre les morts, qu’Il vit Ă©ternellement pour intercĂ©der pour nous, qu’Il est montĂ© au Ciel dans la gloire, qu’Il a pris possession du Ciel en faveur de Son peuple, et qu’Il reviendra bientĂ´t pour juger le monde avec justice, et Son peuple avec Ă©quitĂ©.

 

Nous devons croire fermement qu’il en est ainsi. Car tel est le tĂ©moignage de Dieu le Père, quand Il a dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimĂ©, en qui j’ai mis toute mon affection : Ă©coutez-le ! Â» (Matthieu 17 :5). Ce tĂ©moignage est aussi attestĂ© par Dieu le Saint-Esprit. Car l’Esprit a rendu tĂ©moignage de Christ, dans la Parole inspirĂ©e, mais aussi par divers miracles, ainsi que par Son Ĺ“uvre dans le cĹ“ur des hommes. Nous devons croire que ce tĂ©moignage est vrai.

 

La foi, c’est aussi croire que Christ fera ce qu’Il a promis. Il a promis qu’Il ne mettrait pas dehors tous ceux qui s’approchent de Lui. Il l’a dit, et il est donc certain qu’Il ne nous rejettera pas si nous nous approchons de Lui. La foi, c’est croire que JĂ©sus a dit : « L’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie Ă©ternelle Â» (Jean 4 :14). S’Il l’a dit, c’est donc vrai. Si nous recevons de Christ cette eau vive, elle demeurera en nous, et jaillira de nous comme des fleuves d’eau vive. Christ accomplira tout ce qu’Il a promis d’accomplir, et nous devons le croire. Ainsi, si nous recherchons auprès de Lui le pardon, la justification, la protection et la gloire Ă©ternelle, selon ce qu’Il a promis Ă  ceux qui croiraient en Lui, Il nous l’accordera !

 

Mais nous devons encore franchir une troisième Ă©tape, indispensable. JĂ©sus est bien ce qu’Il a dit qu’Il Ă©tait. Il fera ce qu’Il a dit qu’Il ferait. C’est pourquoi chacun de nous doit Lui faire confiance !

 

Nous aussi nous devons dire : « Il sera pour moi ce qu’Il a dit qu’Il serait ! Il fera pour moi ce qu’Il a dit qu’Il ferait ! Je m’abandonne entre les mains de Celui qui a Ă©tĂ© envoyĂ© pour sauver, pour me sauver ! Je me repose sur Sa promesse, qu’Il fera tout ce qu’Il a dit qu’Il ferait ! Â»

 

C’est cela la foi qui sauve ! Celui qui a cette foi possède la vie Ă©ternelle ! Quels que soient les dangers et les difficultĂ©s que nous pouvons traverser, quels que soient les dĂ©couragements et les tĂ©nèbres que nous pouvons connaĂ®tre, quels que soient nos pĂ©chĂ©s et nos infirmitĂ©s, si nous croyons ainsi en JĂ©sus-Christ, nous ne serons pas condamnĂ©s, nous ne recevrons jamais aucune condamnation !

 

Que ces quelques explications puissent vous ĂŞtre utiles ! Je crois qu’elles seront utilisĂ©es par le Saint-Esprit pour donner Ă  mes lecteurs une paix immĂ©diate ! Â« Ne crains rien, crois seulement ! Â» Ayez confiance, et soyez tranquilles !

 

Ma crainte, c’est qu’un lecteur se contente de ce qu’il a compris intellectuellement de la foi, sans jamais le mettre en pratique ! Il vaut mieux une petite foi, mais rĂ©elle, qu’une grande foi thĂ©orique qui reste au niveau de la spĂ©culation ! L’essentiel, c’est de croire au Seigneur JĂ©sus-Christ immĂ©diatement ! Ne vous occupez pas des dĂ©finitions et des explications compliquĂ©es ! Un homme affamĂ© va manger, mĂŞme s’il ne connaĂ®t pas la composition de sa nourriture, l’anatomie de sa bouche, ou le processus de la digestion ! Il sait que le fait de manger lui donnera la vie ! Quelqu’un de bien plus intelligent connaĂ®tra peut-ĂŞtre toute la science de la nutrition. Mais s’il ne mange pas, il mourra, malgrĂ© toute sa connaissance ! Il ne fait aucun doute que beaucoup de gens ont très bien compris la doctrine de la foi, mais sans croire. En revanche, aucun de ceux qui ont rĂ©ellement fait confiance au Seigneur JĂ©sus n’a jamais Ă©tĂ© rejetĂ©, mĂŞme s’il n’a jamais Ă©tĂ© capable de bien dĂ©finir ce qu’est la nature de la foi ! Oh, cher lecteur, reçois le Seigneur JĂ©sus dans ton âme, et tu vivras Ă©ternellement ! « Celui qui croit en Lui a la vie Ă©ternelle Â» !

 

Comment illustrer la foi ?

 

Pour expliquer ce qu’est la foi, d’une manière encore plus claire, je vais employer quelques illustrations concrètes. Je sais que seul le Saint-Esprit peut Ă©clairer mes lecteurs. Mais c’est mon devoir et ma joie de fournir toute la lumière que je peux fournir, et de prier notre divin Seigneur d’ouvrir les yeux des aveugles. Oh, que mes lecteurs puissent faire la mĂŞme prière pour eux-mĂŞmes !

 

La foi qui sauve présente beaucoup d’analogies avec la foi ordinaire que nous pouvons trouver dans la vie des hommes.

 

La foi, c’est l’œil qui voit. Notre Ĺ“il transmet Ă  notre cerveau la vision de tout ce qui nous entoure. C’est l’œil qui peut instantanĂ©ment transmettre au cerveau la vision des Ă©toiles les plus distantes ! De la mĂŞme manière, par la foi, nous pouvons instantanĂ©ment rapprocher de nous le Seigneur JĂ©sus. Bien qu’Il soit bien loin, dans le Ciel, Il entre dans nos cĹ“urs par la foi. Il nous suffit de regarder Ă  JĂ©sus ! Comme le dit si justement ce cantique :

 

Regarder au divin CrucifiĂ©, c’est la vie !

En cet instant, pour toi, regarder c’est la vie !

 

La foi, c’est la main qui saisit. Quand la main se saisit d’une chose quelconque, elle fait exactement ce que fait la foi quand elle s’approprie Christ et les bĂ©nĂ©dictions attachĂ©es Ă  Sa rĂ©demption. La foi dit : « JĂ©sus m’appartient ! Â» La foi entend parler du sang qui pardonne, et s’écrie : « J’accepte ce pardon pour moi ! Â» La foi proclame que l’hĂ©ritage de Christ mourant lui appartient. Et cet hĂ©ritage lui appartient effectivement, car la foi est l’hĂ©ritage de Christ. Il S’est donnĂ© Lui-mĂŞme Ă  la foi, avec tout ce qu’Il possède. Prends, mon ami, tout ce que la grâce te donne. Tu ne seras pas un voleur en prenant tout cela, car c’est Dieu qui te permet de le prendre ! « Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie,gratuitement Â» (Apoc. 22 :17). Celui qui pourrait obtenir un trĂ©sor, simplement en Ă©tendant la main pour s’en saisir, serait bien insensĂ© s’il restait pauvre !

 

La foi, c’est la bouche qui se nourrit de Christ. Avant que la nourriture puisse nous profiter, nous devons la saisir et la mettre dans notre bouche. C’est une chose toute simple que de manger et de boire. C’est volontairement que nous mettons dans notre bouche notre nourriture. Ce n’est pas sans notre consentement que nous avalons tout ce qui passe ensuite dans nos organes digestifs, pour y ĂŞtre transformĂ© et assimilĂ© par le corps. Dans l’épĂ®tre aux Romains, Paul Ă©crit, au chapitre 10 : « La parole est près de toi, dans ta bouche Â» ! Tout ce que nous devons faire, c’est l’avaler, et la faire descendre dans notre âme.

 

Oh, si les hommes pouvaient avoir de l’appĂ©tit pour la Parole de Dieu !

 

Car celui qui a faim et qui voit un bon plat devant lui n’a pas besoin d’être enseignĂ© pour apprendre Ă  manger ! Il lui suffit de dire : « Donne-moi un couteau et une fourchette, et donne-moi ma chance ! Â» Il est pleinement prĂ©parĂ© Ă  faire le reste ! Un cĹ“ur qui a faim et soif de Christ n’a besoin que de connaĂ®tre ce qui lui est donnĂ© gratuitement, et il Le recevra aussitĂ´t ! Si mes lecteurs sont dans ce cas, qu’ils n’hĂ©sitent pas Ă  recevoir JĂ©sus ! Ils peuvent ĂŞtre assurĂ©s qu’ils ne le regretteront jamais. Car « Ă  tous ceux qui l’ont reçu, il a donnĂ© le pouvoir de devenir enfants de Dieu Â» (Jean 1 :12). Il ne rejette jamais personne, mais Il permet Ă  tous ceux qui viennent Ă  Lui d’être Ses enfants pour toujours.

 

La vie courante permet d’illustrer la foi de nombreuses manières. Le fermier plante sa bonne semence dans la terre, puis il attend non seulement qu’elle vive, mais aussi qu’elle se multiplie. Il a la foi en cette promesse de Dieu, selon laquelle « les semailles et les moissons ne cesseront jamais Â», et il est rĂ©compensĂ© pour sa foi.

 

Le négociant confie son argent aux bons soins de son banquier, et se confie dans l’honnêteté et la bonne gestion de sa banque. Il confie son capital à quelqu’un d’autre, et sent que ce capital est bien plus en sécurité que s’il gardait chez lui, dans son coffre, un lingot d’or.

 

Le nageur se lance sur les flots. Quand il plonge dans la mer, il nage lĂ  oĂą il n’a plus pied, tranquille sur l’ocĂ©an agitĂ©. Il ne pourrait pas nager s’il ne se lançait pas avec confiance dans l’eau !

 

Le joaillier met son précieux métal dans le feu, qui semble prompt à le dévorer, mais il le sort du four, purifié dans la fournaise.

 

Vous ne pouvez vous tourner nulle part dans la vie sans voir la foi en œuvre, que ce soit dans les relations entre les hommes entre eux, ou dans les relations des hommes avec les lois naturelles. Nous avons constamment l’habitude de faire confiance à quelqu’un ou à quelque chose dans notre vie de tous les jours. De même, nous devons faire confiance à Dieu, tel qu’Il nous est révélé en Jésus-Christ.

 

Nous avons tous une mesure de foi variable, en fonction de la connaissance que nous avons, ou de notre croissance dans la grâce. Parfois, notre foi n’est pas plus grande que celle de celui qui ne fait que s’accrocher faiblement Ă  Christ. Elle n’est que le simple sentiment de dĂ©pendance de celui qui veut se confier au Seigneur.

 

Par exemple, vous vous promenez le long d’un rivage, et vous apercevez certains mollusques sur des rochers. Vous vous approchez doucement du rocher, et vous frappez rapidement le mollusque avec un bâton. Il se dĂ©tache facilement. Mais essayez Ă  prĂ©sent de dĂ©crocher un autre mollusque proche, de la mĂŞme manière. Il est averti ! Il a entendu le coup de votre bâton qui a fait sauter son voisin, et il s’accroche au rocher de toutes ses forces. Ce n’est pas vous qui le dĂ©tacherez ! Frappez, frappez fort, vous n’arriverez qu’à faire sauter le rocher ! Notre petit ami le mollusque n’a peut-ĂŞtre pas beaucoup d’intelligence, mais il sait s’accrocher ! Il ne sait rien de la formation gĂ©ologique du rocher, mais il s’accroche. Il peut s’accrocher, et il a trouvĂ© un support pour s’accrocher. C’est tout ce qu’il sait faire, mais il le fait pour sa sĂ©curitĂ© et son salut. Il y va de la vie du mollusque, de savoir s’accrocher Ă  un rocher. Il y va aussi de la vie du pĂ©cheur de savoir s’accrocher Ă  JĂ©sus !

 

Des milliers de ChrĂ©tiens n’ont pas une foi plus grande que celle-ci ! Ils en savent assez pour s’accrocher Ă  JĂ©sus de tout leur cĹ“ur et de toute leur âme, et cela leur suffit pour avoir la paix pour le prĂ©sent, et la sĂ©curitĂ© pour l’éternitĂ©. JĂ©sus-Christ est pour eux un Sauveur fort et puissant, un Rocher inamovible et indĂ©racinable. Ils s’accrochent Ă  Lui en sachant qu’il y va de leur prĂ©cieuse vie. C’est cela qui les sauve ! Cher lecteur, ne pouvez-vous pas vous accrocher aussi ? Faites-le immĂ©diatement, sans tarder !

 

On peut voir la foi à l’œuvre, quand un homme fait confiance à un autre homme, parce qu’il sait que cet homme possède une connaissance supérieure à la sienne. C’est déjà une foi plus grande, une foi qui connaît la raison de sa dépendance, et qui agit en conséquence. Je ne crois pas que le mollusque dont nous parlions ait une connaissance quelconque de la nature du rocher sur lequel il s’accroche. Mais, à mesure que nous devenons plus intelligents, notre foi grandit. Un aveugle peut faire confiance en un ami qui le guide, parce qu’il sait que ce dernier peut voir. Et c’est avec confiance qu’il suit son guide qui le conduit. Si ce pauvre homme est né aveugle, il ne sait pas ce que c’est que voir. Mais il sait que la vue existe, et que son ami peut voir. C’est pour cela qu’il consent à mettre sa main dans la main de son ami, pour en faire son guide.

 

Nous, « nous marchons par la foi, et non par la vue Â». « Heureux ceux qui n’ont pas vu, mais qui ont cru ! Â»

C’est une excellente image de la foi. Nous savons que JĂ©sus possède l’amour, la puissance, et des bĂ©nĂ©dictions que nous ne possĂ©dons pas. C’est pour cela que nous Lui faisons joyeusement confiance, afin qu’Il fasse pour nous ce que nous ne pouvons pas faire nous-mĂŞmes ! Nous Lui faisons confiance de la mĂŞme manière que l’aveugle fait confiance Ă  son guide. JĂ©sus ne trahira jamais notre confiance, car « Il a Ă©tĂ© fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rĂ©demption Â».

Tout Ă©colier doit Ă©galement exercer la foi pour Ă©tudier ce qu’on lui enseigne. Son maĂ®tre lui enseigne la gĂ©ographie, lui montre quelle est la forme de la terre, lui parle de l’existence de certaines grandes villes et d’immenses empires. L’écolier ne sait pas si toutes ces choses sont vraies, mais il croit ce que lui dit son maĂ®tre, ainsi que le livre qu’il tient entre ses mains. C’est exactement ce que vous devez faire avec Christ, si vous voulez ĂŞtre sauvĂ©. Vous devez croire, simplement parce qu’Il vous le dit, et parce qu’Il vous assure qu’il en est ainsi. Vous pouvez Lui faire confiance, parce qu’Il vous promet que vous recevrez le salut comme prix de votre confiance. 

Presque tout ce que nous savons, vous et moi, nous l’avons reçu par la foi. Par exemple, on vient de faire une certaine dĂ©couverte scientifique, et vous le croyez. Pour quelle raison le croyez-vous ? En raison de l’autoritĂ© de certains scientifiques renommĂ©s, dont la rĂ©putation est incontestable. Vous n’avez jamais fait la moindre expĂ©rience pour vĂ©rifier leur dĂ©couverte, mais vous avez cru en leur tĂ©moignage. Vous devez faire de mĂŞme en ce qui concerne JĂ©sus ! Il vous enseigne certaines vĂ©ritĂ©s, et vous devez ĂŞtre Son disciple. Vous devez croire Ă  Ses paroles. Il a accompli une certaine Ĺ“uvre, et vous devez ĂŞtre son « client Â», en Lui faisant entièrement confiance. Il est infiniment supĂ©rieur Ă  vous, et Il Se prĂ©sente Lui-mĂŞme Ă  vous comme votre MaĂ®tre et Seigneur, pour que vous Lui fassiez confiance. Si vous Le recevez, et si vous recevez Ses paroles, vous serez sauvĂ© !

 

Il existe une autre forme de foi, encore supĂ©rieure. C’est la foi qui rĂ©sulte de l’amour.

Pourquoi un enfant fait-il confiance Ă  son père ? L’enfant fait confiance Ă  son père parce qu’il l’aime. BĂ©nis et heureux ceux qui ont cette foi en JĂ©sus, une foi qui naĂ®t d’un profond amour pour le Seigneur. C’est la clef d’une confiance paisible. Ceux qui aiment JĂ©sus sont Ă©merveillĂ©s par Son caractère, enthousiasmĂ©s de savoir pourquoi JĂ©sus est venu sur la terre ! Ils sont transportĂ©s de joie en connaissant l’amour que JĂ©sus a manifestĂ© dans Sa vie. Ils ne peuvent donc s’empĂŞcher de Lui faire confiance, parce qu’ils L’admirent tant, Le respectent tant, et L’aiment tant !

Je pourrais illustrer de la manière suivante cette confiance qui naît de l’amour. Supposons qu’une certaine femme soit l’épouse d’un éminent médecin. Elle est soudain la victime d’une dangereuse maladie qui la terrasse. Mais elle reste merveilleusement tranquille et paisible, car cette maladie est justement la spécialité de son mari. Il en a fait le sujet de ses études, et il a déjà guéri des milliers de personnes qui avaient la même maladie. Cette femme n’est donc absolument pas troublée, car elle se sent parfaitement en sécurité entre les mains de cet homme qui lui est si cher, et qui lui manifeste des preuves si évidentes d’amour et de compétence. Sa foi est donc raisonnable et naturelle, et son mari, de toutes manières, mérite que sa femme lui fasse confiance.

C’est cette foi que les plus heureux d’entre les ChrĂ©tiens ont en leur Seigneur. Il n’y a aucun autre mĂ©decin semblable Ă  Lui, aucun qui puisse sauver comme Lui ! Nous L’aimons, et Il nous aime. Nous pouvons donc nous livrer entre Ses mains, accepter tout ce qu’Il nous prescrira, et faire tout ce qu’Il nous demandera ! Nous savons qu’Il ne pourra rien nous prescrire de mauvais tant que nous serons entre Ses mains. Car Il nous aime trop pour nous laisser pĂ©rir, ou nous laisser passer par la moindre souffrance inutile.

 

La foi est la racine de l’obéissance.

On peut aussi le voir clairement dans notre vie courante. Quand le capitaine d’un navire fait confiance Ă  un pilote qui le guide pour entrer dans un port, il le laisse diriger son navire. Quand un voyageur fait confiance Ă  son guide pour le conduire Ă  travers un passage difficile, il se contente de suivre soigneusement les indications de son guide. Quand un patient croit en son mĂ©decin, il obĂ©it soigneusement Ă  ses prescriptions et se conforme Ă  ses ordonnances. Une foi qui refuserait d’obĂ©ir aux commandements de notre Sauveur n’est qu’une vaine prĂ©somption. Elle ne sauvera jamais notre âme. Nous faisons confiance Ă  JĂ©sus pour qu’Il nous sauve. C’est Lui qui nous montre le chemin du salut. Nous suivons Ses directives, et nous sommes sauvĂ©s. Que mes lecteurs n’oublient jamais cela ! Faites confiance Ă  JĂ©sus, et montrez votre confiance en faisant tout ce qu’Il vous demande !

 

Une forme remarquable de la foi est celle qui rĂ©sulte d’une connaissance certaine. Cette foi vient de notre croissance dans la grâce. C’est la foi de quelqu’un qui croit en Christ parce qu’il Le connaĂ®t, qui Lui fait confiance parce qu’il a pu vĂ©rifier que le Seigneur lui avait Ă©tĂ© invariablement fidèle. Une sĹ“ur, qui Ă©tait chrĂ©tienne depuis longtemps, avait pris l’habitude d’écrire en marge de sa Bible un « V Â» et un « P Â», chaque fois qu’elle avait pu vĂ©rifier et prouver qu’une promesse s’était vĂ©rifiĂ©e dans sa vie. Combien il nous est facile de croire en un Sauveur dont nous avons pu maintes fois vĂ©rifier et Ă©prouver la fidĂ©litĂ© ! Peut-ĂŞtre que vous n’en ĂŞtes pas encore lĂ , mais vous y parviendrez bientĂ´t ! Toute chose a son commencement. Votre foi deviendra forte en son temps ! Quand votre foi sera mĂ»re, vous n’aurez plus besoin de demander des signes et des preuves, mais vous vous contenterez de croire !

 

ConsidĂ©rez la foi d’un capitaine de vaisseau ! Cette foi m’a toujours Ă©tonnĂ©. Il dĂ©tache les amarres, et s’éloigne du rivage. Pendant des jours, des semaines, et parfois des mois, il peut rester en mer sans voir la moindre cĂ´te. Il continue pourtant d’avancer sans crainte. Un beau matin, il se retrouve exactement Ă  l’endroit dĂ©sirĂ© ! Comment a-t-il pu tracer son chemin sur cette immensitĂ© profonde ? Il s’est confiĂ© en son compas, en ses cartes nautiques, en ses instruments, et aussi dans la position des Ă©toiles. Il a obĂ©i Ă  toutes ces indications qui le guidaient, sans jamais voir une terre. Il a pu se diriger avec tellement de prĂ©cision qu’il n’a mĂŞme pas eu Ă  changer de direction pour entrer dans le port. C’est quelque chose de merveilleux, cette navigation qui ne se fait pas Ă  la vue !

Sur le plan spirituel, c’est aussi quelque chose de merveilleux, quand nous acceptons de quitter les rivages de la vue et des sens, de dire « au revoir Â» aux sensations intĂ©rieures, aux signes, aux coups de pouce de la providence, etc… Il est glorieux de nous retrouver au milieu de l’ocĂ©an de l’amour divin, de croire en Dieu, et de mettre le cap vers le Ciel, guidĂ© seulement par la Parole de Dieu ! « BĂ©nis soient ceux qui n’ont pas vu, mais qui ont cru Â» ! C’est Ă  eux que sera assurĂ©e une pleine entrĂ©e dans le Ciel, après une traversĂ©e en toute sĂ©curitĂ© ! Cher lecteur, ne veux-tu pas placer ta confiance en Dieu et en JĂ©sus-Christ ? C’est lĂ  que je demeure moi-mĂŞme, dans le repos de la foi, et dans une joyeuse confiance. Mon frère, ma sĹ“ur, viens avec moi, et crois en notre Père et en notre Sauveur ! Crois sans tarder, maintenant mĂŞme !

Source : www.ccel.org 


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