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L’amour de la vérité
de JEROME PREKEL
Le véritable amour de la Vérité consiste à aimer que cette vérité développe ses effets en nous-mêmes. Afin que la vérité s’installe – s’inscrive – dans l’homme intérieur.




par JĂ©rĂ´me Prekel

 

Beaucoup confondent l’amour de la vérité avec la traque de l’erreur et la condamnation du mensonge.

 

Adopter une posture qui sanctionne tout ce qui est faux ou approximatif est à la portée de tout le monde. Il suffit de connaître la Bible, d’absorber le fruit de la connaissance du bien et du mal, et n’importe qui peut s’asseoir au siège du jugement. C’est presque une question de mécanique. Wesley disait que le diable connaît parfaitement la vérité, mais qu’il ne l’aime pas. Il peut invoquer tous les versets imaginables mais lui-même s’en tient éloigné. Notre christianisme doit impérativement dépasser cette dimension.

 

L’amour de la VĂ©ritĂ© est un fardeau. On entend dire parfois que la VĂ©ritĂ© est une personne, et que cette personne est Christ : celui qui aime la vĂ©ritĂ© ne serait donc pas celui qui maĂ®trise un concept, mais qui s’inscrit dans une relation personnelle et vivante, dans laquelle on ne permet pas Ă  ses propres pensĂ©es d’aller au-delĂ  de ce qui est Ă©crit. On ne devrait pas se battre pour la vĂ©ritĂ©, mais pour Christ. C’est la ligne directrice qui parcourt l’ensemble du livre des Actes des apĂ´tres.

 

Certains chrétiens manient la vérité comme une faux. La Vérité ne se manie pas, elle n’est pas un instrument à notre service, mais c’est nous qui sommes l’instrument de Christ. Et pour devenir un instrument fidèle, il nous faudra venir à une soumission librement consentie — souvent par le chemin du brisement de la volonté propre — afin que la chair ne vienne pas empiéter dans le service, et ne se crée son propre ministère de la justice.

 

C’est Christ que nous sommes appelĂ©s Ă  manifester, pas la vĂ©ritĂ©. C’est Christ que nous avons vocation d’incarner en premier, pas la Justice ou la puissance, comme les ouvriers d’iniquitĂ© en dĂ©couvriront l’amère dimension[1]. ConnaĂ®tre la vĂ©ritĂ© est une chose, mais la Bible dĂ©montre que connaĂ®tre Christ est un appel plus Ă©levĂ©. Parce que connaĂ®tre Christ, c’est non seulement ĂŞtre en contact avec la VĂ©ritĂ©, mais Ă©galement avec la Grâce, et la Justice. La vraie Justice.

 

Nous voyons dans les lettres aux églises de l’Apocalypse que l’aboutissement des choses, c’est d’être un vainqueur … mais de quoi ? C’est Christ qui a tout surmonté et tout vaincu. Peut-être l’appel à être vainqueur est-il cet état où nous déployons notre zèle et notre énergie pour nous approprier Christ, de saisir Christ, de demeurer en Christ, dans sa vie, toute la dimension de la vérité, pour vivre toutes choses avec, par Lui et pour Lui. C’est le contraire de la religion, qui consiste à amener, à faire descendre Dieu dans l’humain, pour élever ce dernier à la hauteur du divin : c’est le péché de la divinisation de la créature, qu’on retrouve dans la chute de satan[2]. Telle est la finalité que le Saint-Esprit ne permettra pas : Il ne donnera pas sa gloire à un autre que Christ. C’est lui qui est l’oméga, et non ma personne, fut-elle remplie de l’Esprit. Le temple n’est pas plus grand que Celui à qui il est dédié.

 

Le vĂ©ritable amour de la VĂ©ritĂ© consiste Ă  aimer que cette vĂ©ritĂ© dĂ©veloppe ses effets en nous-mĂŞmes. Afin que la vĂ©ritĂ© s’installe – s’inscrive – dans l’homme intĂ©rieur[3]. Parfois la vĂ©ritĂ© a des exigences auxquelles nous savons ne pouvoir satisfaire : elle va trop loin, descend trop profond, projette une lumière trop pure. C’est que nous sommes entrĂ©s dans la dimension divine de l’œuvre de sanctification, Ă  un niveau oĂą nous ne pouvons rien accomplir, sinon de dire « Viens, Seigneur JĂ©sus », prends cette place que je t’abandonne, que ton règne vienne dans toute ma vie, sois souverain sur toutes choses, le Seigneur de ma libertĂ©.

Il est nécessaire d’entrer dans ces réalités douloureuses, coûteuses, et que la lumière soit partout chez elle en nous.

 

Personne en effet ne pourra combattre le mensonge (des autres) s’il n’est pas au clair sur le sien, sa propre capacité de se mentir à soi-même, sa propre corruption. Personne ne peut dénoncer les illusions des autres si les siennes ne lui sont pas apparues dans toute leur vanité. Personne ne peut véritablement contester contre le péché des autres s’il n’est passé par le brisement à cause du sien propre. C’est sans doute la raison pour laquelle on trouve beaucoup d’enseignants, mais peu de la présence de la puissance de l’Esprit de Vérité, Celui qui était avec Jean et qui amenait les foules à la repentance.

 

Qui connaît la véritable nature du cœur humain, et sa déchéance absolue et définitive ? Son besoin de Christ (et donc de salut) à chaque instant ? Qui connaît la corruption de la chair, l’irrecevabilité des œuvres mortes ? Qui, enfin, est entré dans la révélation que sa propre personne ne vaut pas mieux qu’une autre, n’est élevée au-dessus de quiconque ?

 

C’est celui-là qui sera qualifié par le Saint-Esprit pour entrer dans le combat pour l’amour de la Vérité.

 

 

JĂ©rĂ´me Prekel

Source: www.lesarment.com

 

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