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EgoĂŻsme, fausse religion
de CHARLES FINNEY
JĂ©sus-Christ n'a point cherchĂ© son propre intĂ©rĂȘt, ni sa propre gloire, ni son propre bonheur. Il vint par pur amour chercher la gloire de son PĂšre et le bien de l'Univers dans le salut des hommes. C'Ă©tait lĂ  « la joie qui Ă©tait mise devant lui » et pour laquelle « il endura la croix et mĂ©prisa l'ignominie. »


 

« L'amour ne cherche pas son propre intĂ©rĂȘt. » 1 Cor 13 :5. L'apĂŽtre parle ici de l'amour chrĂ©tien. La vĂ©ritĂ© que je dĂ©sire Ă©tablir maintenant est celle-ci :

LA RELIGION VRAIE NE NOUS PERMET PAS D'AVOIR POUR PRÉOCCUPATION DOMINANTE NOTRE PROPRE BONHEUR.


Cette vĂ©ritĂ© est la premiĂšre de celles que je dois vous prĂ©senter dans cette nouvelle sĂ©rie de discours, (1) et c'est la premiĂšre que j'aurais exposĂ©e dans la sĂ©rie prĂ©cĂ©dente si j'avais pu imaginer qu'elle fĂ»t sĂ©rieusement mise en question par un nombre considĂ©rable de chrĂ©tiens de profession. Quand je commençai ces discours, je regardais comme accordĂ© Ă  peu prĂšs par tous qu'une religion Ă©goĂŻste n'est pas la vraie religion, aussi passai-je sur ce point sans guĂšre penser Ă  le prouver. Depuis lors j'ai constatĂ© qu'un grand. nombre de ceux qui font profession d'ĂȘtre chrĂ©tiens maintiennent qu'on possĂšde la vraie religion alors qu'on fait de son propre bonheur sa prĂ©occupation dominante. Je vais donc examiner ce sujet avec plus de soin que je ne l'ai fait jusqu'ici.

(1) Les treize premiers discours avaient été prononcés un an auparavant. (Trad.)

 

 

I. Je dĂ©sire tout d'abord Ă©carter diffĂ©rentes interprĂ©tations qu'il ne faut pas donner Ă  ma thĂšse fondamentale, Ă  savoir que NOTRE PROPRE BONHEUR NE DOIT POINT FAIRE NOTRE PRÉOCCUPATION DOMINANTE.

 

1. Je ne mets pas en doute que nous ne puissions légitimement prendre plus ou moins en considération notre propre bonheur.

Car je maintiens que c'est MĂȘme notre devoir de le faire, en tenant compte de l'importance relative de ce bonheur. Dieu nous a commandĂ© d'aimer notre prochain comme nous-mĂȘmes, ce qui nous fait Ă©videmment un devoir de nous aimer nous-mĂȘmes et de regarder Ă  notre propre bonheur comme Ă  celui des autres.

 

2. Je ne dis pas que nous ne devions point tenir compte des promesses et des menaces de Dieu.

Il faut Ă©videmment en tenir compte; mais qui ne voit que les menaces contre un individu n'ont pas la mĂȘme importance que les menaces contre plusieurs ? Vous ne penseriez pas qu'une menace faite contre votre seule personne eĂ»t autant d'importance qu'une menace adressĂ©e Ă  toute votre famille; et que sera-ce si cette menace s'adresse Ă  toute votre Ă©glise, Ă  toute votre nation, Ă  tout le monde?

Il est aisé de voir que, bien que d'une grande importance, le bonheur d'un seul individu ne doit pas nous préoccuper plus que le bonheur d'un grand nombre.

Supposez que Dieu me dise Ă  moi, ministre : « Si tu ne fais pas ton devoir, tu seras envoyĂ© en enfer. » Ce danger m'apparaĂźtra Ă  juste titre comme un grand mal et mon devoir sera de l'Ă©viter. Mais si Dieu me dit : « Tes auditeurs sont tous sur le chemin de l'enfer; mais si tu fais ton devoir fidĂšlement, tu les sauveras probablement tous; » serait-ce bien Ă  moi d'ĂȘtre autant influencĂ© par la crainte du chĂątiment qui pourrait m'atteindre que par la crainte de voir tous mes auditeurs pĂ©rir Ă©ternellement ? Évidemment non.

 

3. Je ne mets pas en question que nos intĂ©rĂȘts Ă©ternels ne doivent ĂȘtre recherchĂ©s de prĂ©fĂ©rence Ă  nos intĂ©rĂȘts temporels.

C'est une vĂ©ritĂ© que j'ai toujours maintenue, et chacun sait que la Bible nous fait un devoir de nous prĂ©occuper infiniment plus de nos intĂ©rĂȘts Ă©ternels que de nos intĂ©rĂȘts temporels. JĂ©sus-Christ nous dit: « Ne travaillez pas pour la nourriture qui pĂ©rit, mais pour celle qui demeure dans la vie Ă©ternelle. »

 

« Ne vous amassez pas des trĂ©sors sur la terre, oĂč le ver et la rouille dĂ©truisent, et oĂč les voleurs percent et dĂ©robent; mais amassez-vous des trĂ©sors dans le ciel, oĂč ni le ver ni la rouille ne dĂ©truisent, et oĂč les voleurs ne percent ni ne dĂ©robent. »

 

Quand le Seigneur envoya ses disciples deux Ă  deux pour prĂȘcher et opĂ©rer des miracles, ils revinrent, pleins de joie et d'allĂ©gresse parce que, disaient-ils, les dĂ©mons mĂȘmes leur avaient Ă©tĂ© soumis. Mais JĂ©sus leur rĂ©pondit: « Ne vous rĂ©jouissez pas de ce que les dĂ©mons vous sont soumis, mais rĂ©jouissez-vous plutĂŽt de ce que vos noms sont Ă©crits dans les cieux. »

 

La Bible nous enseigne donc que nous devons constamment faire infiniment plus de cas de notre salut Ă©ternel que de tous les biens de la terre; mais cela ne veut pas dire que nous devions nous proposer nos propres intĂ©rĂȘts Ă©ternels comme but suprĂȘme.

 

4. Je ne veux pas dire que l'espĂ©rance et la crainte ne doivent influencer en rien notre conduite. Je veux dire seulement que si elles l'influencent, les choses que nous espĂ©rons, ainsi que celles que nous craignons, ne doivent agir sur nous qu'en raison de leur importance relative dans l'ensemble des intĂ©rĂȘts du royaume de Dieu.

 

5. Je suis donc loin de contester que les saints personnages dont parle la Bible aient bien fait de se laisser influencer en quelque mesure par l'espérance et la crainte, « ayant eu égard à la rémunération » ou à « la joie qui leur était proposée. »

« NoĂ© poussĂ© par la crainte construisit l'arche. » Mais Ă©tait-ce simplement la peur d'ĂȘtre noyĂ© lui-mĂȘme ? Il craignait sans doute pour la vie de toute sa famille; mais il y avait bien plus, il tremblait Ă  la pensĂ©e de la destruction de toute la race humaine. Nulle part la Bible ne nous dit rien qui permette de penser que l'espĂ©rance et la crainte relatives Ă  leurs intĂ©rĂȘts personnels aient Ă©tĂ© la prĂ©occupation dominante des hommes de Dieu; et c'est ce qu'il nous importe de constater.

 

 

II. Je dois maintenant montrer le sens de la proposition que j'ai formulĂ©e en ces termes : LA RELIGION VRAIE NE VOUS PERMET PAS D'AVOIR POUR PRÉOCCUPATION DOMINANTE NOTRE PROPRE BONHEUR.

 

Cette proposition nie qu'il y ait de lĂ  religion Ă  faire de notre bonheur notre but suprĂȘme. Elle nie que nous devions craindre notre propre perdition plus que la perdition de toits les autres hommes jointe au dĂ©shonneur de Dieu. Elle nie que nous devions rechercher notre propre bonheur plus que la gloire de Dieu et le bonheur de tous les autres hommes et elle affirme que si nous faisons cela, nous allons directement Ă  l'encontre de la loi de Dieu et de toute vraie religion. Maintenant je vous prie de ne pas perdre de vue un seul instant le vrai sens de la question qui nous occupe ; il ne faut plus que les interprĂ©tations que nous avons repoussĂ©es viennent entraver notre marche.

 

 

III. Voyons maintenant quelles sont les preuves de ce que nous avançons.

Remarquons d'abord que toute vraie religion consiste Ă  ressembler Ă  Dieu, Ă  agir suivant les mĂȘmes principes, par les mĂȘmes motifs et dans les mĂȘmes sentiments que lui. Je ne pense pas que jamais personne me contredise sur ce point; en vĂ©ritĂ©, aucun esprit raisonnable ne pourrait le faire.

 

1. Celui qui fait de son propre bonheur  sa prĂ©occupation dominante n'agit pas selon l'exemple que Dieu nous donne.

 

Il agit au contraire d'une façon directement  opposĂ©e. « Dieu est amour, » la bienveillance rĂ©sume tous les traits de son caractĂšre; tous ses attributs, sa justice, sa misĂ©ricorde, sa fidĂ©litĂ©, etc., ne sont que des modifications de sa bienveillance. Son amour se manifeste sous deux formes : la bienveillance qui dĂ©sire le bonheur des autres et l'amour de communion qui est une approbation donnĂ©e Ă  ceux qui sont saints. Il s'exerce sous la premiĂšre forme envers tous les ĂȘtres capables de bonheur ; il est alors un amour universel. Sous la seconde forme, il ne s'exerce qu'envers les saints.

 

Dieu se conforme Ă  la rĂšgle qu'il nous a donnĂ©e : « Aimer son prochain comme soi-mĂȘme, » en ce qu'il tient compte des intĂ©rĂȘts de chaque ĂȘtre (y compris lui-mĂȘme) Ă  proportion de sa valeur rĂ©elle. Il cherche son propre bonheur ou sa gloire comme le bien suprĂȘme ; non -parce que c'est son propre bonheur, mais parce que c'est le bien suprĂȘme. Le bonheur d'un ĂȘtre infini est chose infiniment plus grande que la somme de tous les autres bonheurs.

 

Supposez qu'un homme aimant beaucoup les animaux tombe avec son cheval dans une riviĂšre. La vraie bienveillance demandera-t-elle que cet homme se noie lui-mĂȘme afin de sauver son cheval ? Non. La bienveillance vĂ©ritable et dĂ©sintĂ©ressĂ©e demandera qu'il sauve sa personne, et que pour cela il sacrifie son cheval si cela est nĂ©cessaire. Il doit en ĂȘtre ainsi parce que le bonheur d'un homme a une valeur incomparablement plus grande que le bonheur d'un cheval. Il n'y a personne qui n'en juge ainsi. ConsidĂ©rez maintenant que la diffĂ©rence entre Dieu et toutes les crĂ©atures est infiniment plus grande que la diffĂ©rence entre un homme et un cheval; elle dĂ©passe mĂȘme infiniment celle qui existe entre le plus Ă©levĂ© des archanges et le dernier des insectes.

 

Si nous sommes semblables Ă  Dieu, nous envisagerons son bonheur et- sa gloire de la mĂȘme maniĂšre qu'il les envisage lui-mĂȘme ; c'est-Ă -dire que nous y verrons le bien, suprĂȘme de l'Univers. Celui qui dĂ©sire son propre bonheur plus que la gloire de Dieu, est infiniment dissemblable Ă  Dieu.

 

2. Avoir pour but suprĂȘme notre propre bonheur est contraire Ă  la vraie religion, puisque c'est contraire Ă  l'esprit de JĂ©sus-Christ.

Il nous est dit que si quelqu'un n'a pas l'esprit de Christ, il n'est point Ă  lui. Or JĂ©sus-Christ n'a point cherchĂ© son propre intĂ©rĂȘt, ni sa propre gloire, ni son propre bonheur. Il vint par pur amour chercher la gloire de son PĂšre et le bien de l'Univers dans le salut des hommes. C'Ă©tait lĂ  « la joie qui Ă©tait mise devant lui » et pour laquelle « il endura la croix et mĂ©prisa l'ignominie. »

 

3. Faire de notre propre bonheur notre but suprĂȘme est contraire Ă  la loi de Dieu.

Je le rĂ©pĂšte pour que ma dĂ©monstration soit complĂšte, toute la loi est comprise dans ce commandement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton Ăąme, de toute ta pensĂ©e et de toute ta force ; et tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme. »

 

La grande chose requise de nous est donc de dĂ©sirer le bonheur et la gloire de Dieu par-dessus toutes choses, parce que ce bonheur et cette gloire sont infiniment dĂ©sirables, n'Ă©tant autres que le bien suprĂȘme. On a objectĂ© que notre devoir n'Ă©tait pas de rechercher le bonheur de Dieu parce que ce bonheur ; dit-on, est dĂ©jĂ  assurĂ©.

Le président de notre république est tout à fait indépendant de moi, et son bonheur, supposons-le, est assuré indépendamment de tout ce que je puis faire; s'en suit-il que je sois moins tenu de vouloir son bonheur et sa gloire et de me réjouir de tous les biens dont- il jouit? Et nous ne serions pas tenus d'aimer le bonheur et la gloire de Dieu, de les rechercher et d'en faire notre joie !

 

La loi nous ordonne encore d'avoir pour Dieu l'amour d'adoration, parce que Dieu est infiniment saint.

Elle requiert aussi que nous ayons pour les autres la mĂȘme bonne volontĂ©, le mĂȘme amour de bienveillance que pour nous-mĂȘmes ; c'est-Ă -dire que nous recherchions leurs intĂ©rĂȘts aussi bien que les nĂŽtres, Ă  proportion de leur valeur relative. (Qui d'entre vous pratique ce commandement ?)

La loi veut enfin que nous ayons l'amour de sympathie pour ceux qui sont bons et saints.

 

En rĂ©sumĂ©, le sommaire de la loi veut que nous ayons pour Dieu et pour tous les ĂȘtres, l'amour de bienveillance ; pour Dieu et pour tous les saints, l'amour de sympathie; et cela en ayant Ă©gard Ă  la valeur relative des objets de notre affection. Il est donc manifeste que faire de notre propre bonheur notre but suprĂȘme est contraire Ă  la lettre Ă  l'esprit de la loi.  

 

4. Cela est contraire Ă  l'Evangile comme Ă  la loi.

Dans notre contexte, l'apĂŽtre Paul nous dit ; « Quand je parlerais la langue des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis un airain qui rĂ©sonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophĂ©tie, la science de tous les mystĂšres et toute la connaissance, quand j'aurais mĂȘme toute la foi jusqu'Ă  transporter des montagnes, si je n'ai pas l'amour je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais mĂȘme mon corps pour ĂȘtre brillĂ©, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert de rien. »

 

Il n'Ă©tait pas possible d'exprimer plus fortement la pensĂ©e que l'amour est essentiel Ă  la vraie religion. Et quel est-il, cet amour? Le voici : « L'amour est patient, il est plein de bontĂ©; l'amour n'est point envieux; l'amour ne se vante point; il ne s'enfle point d'orgueil, il ne fait rien de malhonnĂȘte, il ne cherche point son intĂ©rĂȘt, il ne s'irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se rĂ©jouit point de l'injustice, mais il se rĂ©jouit de la vĂ©ritĂ© ; il excuse tout, il croit tout, espĂšre tout, il supporte tout. »

 

Vous le voyez, un des caractĂšres du vrai amour c'est qu'il ne cherche point son intĂ©rĂȘt. Ceux d'entre vous qui ont des Bibles avec rĂ©fĂ©rences peuvent trouver immĂ©diatement, en allant d'une rĂ©fĂ©rence Ă  l'autre, une multitude de passages qui enseignent clairement la mĂȘme vĂ©ritĂ©. Rappelez-vous, par exemple, les citations de notre derniĂšre confĂ©rence, entre autres cette parole : « Quiconque veut sauver sa vie, la perdra » Ces mots formulent une des lois fondamentales du royaume de Dieu, Ă  savoir que quiconque fait de son propre intĂ©rĂȘt son but suprĂȘme, va contre son propre intĂ©rĂȘt. L'apĂŽtre Paul rappelle aux Corinthiens cette mĂȘme loi sous une autre forme : « Que personne, leur dit-il, ne cherche son propre intĂ©rĂȘt, mais que chacun cherche celui d'autrui. » (1 Cor X :24). Et peu aprĂšs, il ajoute : « Moi aussi je m'efforce en toutes choses de complaire Ă  tous, cherchant non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu'ils soient sauvĂ©s. »

Il est donc parfaitement Ă©vident que celui qui fait de son propre avantage son principal but, se conduit d'une maniĂšre aussi contraire Ă  l'Evangile qu'Ă  la loi.

 

5. Cette conduite est Ă©galement contraire Ă  la conscience.

C'est l'arrĂȘt universel de la conscience humaine elle-mĂȘme. L'homme sait que son Ă©goĂŻsme est vil et mĂ©prisable, aussi prend-il beaucoup de peine pour le cacher et paraĂźtre bienveillant.

Prenez le premier venu, et à moins que sa conscience ne soit tout-à-fait obscurcie par le péché ou pervertie par de fausses instructions, il saura tout ce que je vous dis là.

 

6. Cette conduite est contraire aussi Ă  la saine raison.

La raison veut, en effet, que nous nous préoccupions des. choses en proportion de leur valeur réelle. Cette faculté nous a été donnée de Dieu pour peser, comparer les choses et donner à chacune son importance relative; et c'est l'outrager que de nier la thÚse que nous soutenons.

 

7. C'est encore aller Ă  l'encontre du sens commun.

Voyez comment juge le sens commun quand il s'agit de patriotisme, par exemple. Le soldat qui n'a cherchĂ© que ses propres intĂ©rĂȘts n'est jamais regardĂ© comme un vrai patriote. Il  n'a pensĂ© qu'Ă  parvenir lui-mĂȘme au pouvoir, aussi ne voit-on en lui qu'un Ă©goĂŻste et un ambitieux. Qu'un soldat, au contraire, n'ait d'autre pensĂ©e, en combattant, que le bien de son pays, comme Washington, par exemple, et tout le monde sera d'accord pour voir en lui un bon citoyen, un vrai patriote.

 

8. L'Ă©goĂŻsme, que nous rĂ©prouvons, est contraire Ă  la constitution mĂȘme de notre ĂȘtre.

Je veux dire que nous sommes constituĂ©s de telle façon qu'il nous est impossible d'arriver au bonheur si nous faisons du bonheur notre but suprĂȘme.

Le devoir de la bienveillance dĂ©sintĂ©ressĂ©e est Ă©crit dans la constitution mĂȘme de notre ĂȘtre, puisque c'est seulement dans la mesure oĂč nous l'accomplissons que nous pouvons ĂȘtre heureux. Nier ce devoir, ce serait dĂ©nier Ă  Dieu la sagesse, car se serait prĂ©tendre qu'il n'a pas su nous crĂ©er tels que le bonheur fĂ»t pour nous dans l'obĂ©issance Ă  ses lois.

 

9. Il est donc contraire Ă  notre propre bonheur que nous fassions de ce bonheur notre but suprĂȘme.

Celui qui agit ainsi peut recueillir une sorte de plaisir, mais le vrai bonheur. Tout plaisir, en effet, qui n'est pas la satisfaction d’un dĂ©sir vertueux ne peut ĂȘtre qu'une illusion dĂ©cevante; il est impossible qu'il en soit autrement.

La raison pour laquelle les hommes ne trouvent point le bonheur, alors qu'ils en sont si avides, c'est qu'ils le cherchent. Que chacun cherche la gloire de Dieu et le bien de tous comme le but de son existence, et le bonheur le poursuivra et s'attachera Ă  lui.

 

10. L'erreur que nous combattons est contraire au bonheur général.

Si chacun prend pour but son propre bonheur, la collision des intĂ©rĂȘts est inĂ©vitable ; on aura la guerre et la confusion universelles dans l'Ă©goĂŻsme universel.

 

11. Elle est condamnée par l'expérience de tous les vrais chrétiens.

J'affirme que tout vrai chrĂ©tien sait que le bonheur suprĂȘme consiste Ă  sortir de soi-mĂȘme et Ă  regarder Ă  la gloire de Dieu et au bien des autres. Si quelqu'un ne sait pas cela, il n'est point un chrĂ©tien.

 

12. Elle est condamnée par l'expérience de tous ceux qui ont eu une religion égoïste et qui, ayant découvert leur erreur, sont parvenus à la vraie religion.

Ce cas n'est pas rare ; j'en ai connu plus de cent exemples. Ici mĂȘme, au sein de l'Ă©glise qui nous reçoit, plusieurs personnes ont rĂ©cemment reconnu qu'elles avaient fait fausse route jusqu'alors, n'ayant eu d’autre religion qu'un christianisme Ă©goĂŻste; et maintenant elles peuvent attester qu'elles savent par expĂ©rience qu'il n'y a de vraie religion que dans la bienveillance dĂ©sintĂ©ressĂ©e.

 

13. Elle est condamnée par l'expérience de tous les impénitents.

Tout pĂ©cheur inconverti sait qu'il a pour but suprĂȘme son propre intĂ©rĂȘt; il sait qu'il n'a pas la vraie religion ; et ce que sa conscience lui reproche surtout, c'est qu'il recherche son propre intĂ©rĂȘt au lieu de rechercher la gloire de Dieu.

Retournons maintenant la question ; admettons pour un instant que la vraie religion consiste Ă  rechercher avant tout notre propre bonheur, et voyez alors ce qui s'en suivra :

 

1° Dieu ne sera plus saint Dieu recherche sa gloire, son bonheur, non parce que c'est sa propre gloire et son propre bonheur, mais parce que c'est le bien suprĂȘme, le plus grand bien de l'Univers. Il est amour, c'est-Ă -dire bienveillance dĂ©sintĂ©ressĂ©e ; si donc la bienveillance dĂ©sintĂ©ressĂ©e n'est pas la vraie religion, la nature mĂȘme de Dieu doit ĂȘtre changĂ©e.

 

2° La loi de Dieu doit ĂȘtre changĂ©e aussi. Il faut y lire : « Tu t'aimeras toi-mĂȘme de tout ton cƓur, de toute ton Ăąme, de toute ta pensĂ©e et de toute ta force ; et tu aimeras Dieu et ton prochain moins que toi-mĂȘme. »

 

3° L'Evangile aussi doit ĂȘtre changĂ©. Au lieu de ce prĂ©cepte : Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu; » il faut lire celui-ci « Faites tout en vue de votre propre bonheur. » Au lieu de : « Celui qui veut sauver sa vie la perdra ; » il faut lire : « Celui qui s'angoisse et se tourmente pour sauver sa propre vie, la sauvera ; mais celui qui est rempli d'une bienveillance dĂ©sintĂ©ressĂ©e, heureux de perdre sa vie pour le bien des autres, la perdra. »

 

4° La conscience doit ĂȘtre changĂ©e aussi ; il faut qu'elle tĂ©moigne en faveur de l'Ă©goĂŻsme.

 

5° De mĂȘme pour notre raison, il faut qu'elle change et qu'elle avoue que notre petit intĂ©rĂȘt personnel a plus de valeur que les grands intĂ©rĂȘts de Dieu et de l'univers.

 

6° De mĂȘme pour le sens commun ; il faut qu'il dise que le plus grand patriote est celui qui est le plus habile Ă  mettre son intĂ©rĂȘt privĂ© au-dessus du bien de tous.

 

7° La constitution mĂȘme de notre ĂȘtre doit ĂȘtre renversĂ©e de fond en comble. Elle est telle que l'homme ne peut ĂȘtre heureux qu'en Ă©tant amour, bienveillance dĂ©sintĂ©ressĂ©e; or si l'Ă©goĂŻsme devient, vertu, si la religion consiste Ă  prendre notre, propre bonheur pour but suprĂȘme, plus nous aurons de vertu et de religion, plus nous serons malheureux.

 

8° Les sciences sociales sont bouleversĂ©es. On avait cru jusqu'ici que chacun devait rechercher avant tout le bien gĂ©nĂ©ral ; mais il se trouve que ce bien gĂ©nĂ©ral sera d'autant plus grand que chacun se cramponnera plus obstinĂ©ment Ă  intĂ©rĂȘt privĂ©, au mĂ©pris de l'intĂ©rĂȘt des autres.

 

9° L'expĂ©rience des saints sera proclamĂ©e nulle et non avenue. Ils ont expĂ©rimentĂ© jusqu'ici que plus ils avaient de bienveillance dĂ©sintĂ©ressĂ©e, plus ils avaient de religion et de bonheur ; il faut changer tout cela, ils doivent dire maintenant que plus ils s'occupent de leur propre personne et recherchent leurs propres intĂ©rĂȘts, plus ils ont de religion et ils jouissent de la faveur de Dieu.

 

Je ne poursuis pas cette dĂ©monstration, cela paraĂźtrait puĂ©ril. Je pense que s'il y a une chose qui soit pleinement dĂ©montrĂ©e, c'est cette vĂ©ritĂ© que la recherche de notre propre bonheur comme but suprĂȘme est contraire Ă  toute vraie religion.

 

 

REMARQUES

 

1. Nous dĂ©couvrons ici la raison pour laquelle, tous les hommes dĂ©sirant le bonheur, si peu de gens le trouvent : Le fait est sous nos yeux. La raison est celle-ci : La plupart des hommes ne savent pas en quoi consiste le vrai bonheur, et le demandent Ă  ce qui ne pourra jamais le leur donner. C'est parce qu'ils le cherchent qu'ils ne le trouvent pas. S'ils voulaient changer de direction et chercher la saintetĂ©, ils rencontreraient le bonheur par surcroit. S'ils devenaient dĂ©sintĂ©ressĂ©s, s'ils s'employaient Ă  faire le bien, ils ne pourraient pas autrement que d'ĂȘtre heureux. La seule classe de gens qui ne trouvent jamais bonheur, ni dans ce monde, ni dans celui qui est Ă  venir, sont ceux qui le poursuivent comme fin suprĂȘme.

 

2. Nous voyons ici éclater la sagesse de Dieu dans la maniÚre dont il a constitué l'ùme humaine.

Supposons que chacun puisse ĂȘtre heureux en poursuivant son propre bonheur. En ce cas, chacun n'aura que bonheur qu'il aura acquis ; et la somme totale du bonheur dans l'univers ne sera que la somme des bonheurs des individus, dĂ©duction faite de toutes les peines et de toutes les souffrances rĂ©sultant du conflit des intĂ©rĂȘts. Mais Dieu a constituĂ© les choses de façon Ă  ce que si chacun s'adonne Ă  la recherche du bonheur des autres, son propre bonheur sera rĂ©alisĂ© et rendu parfait. De cette façon, la somme totale du bonheur qui est dans l'univers est infiniment plus grande  que la somme de tous les misĂ©rables plaisirs que l'Ă©goĂŻsme eĂ»t pu produire.

 

Beaucoup de gens disent : «Qui pourvoira Ă  mon bonheur, si je n'en prends pas soin moi-mĂȘme? Si chacun ne s'occupe que de son voisin, nĂ©gligeant ses propres, affaires, personne ne sera heureux. » Ce serait vrai si le soin de bonheur d'autrui nuisait au nĂŽtre ; mais si notre bonheur consiste justement Ă  travailler au bonheur d'autrui, plus nous ferons pour les autres, plus nous serons heureux.

 

3. Quand j'annonçai le sujet de mon discours de ce soir, j'Ă©vitai de me servir du terme d'Ă©goĂŻsme, craignant ce qu'il avait d'irritant ; mais maintenant je dois l'affirmer : la conduite de celui qui prend son propre bonheur pour but suprĂȘme, n'est pas autre chose que de l'Ă©goĂŻsme. Et quiconque soutient que la vraie religion consiste Ă  rechercher par-dessus tout notre propre bonheur, soutient que l'Ă©goĂŻsme est la vraie religion.

 

4. Si l'Ă©goĂŻsme est vertu, l'amour dĂ©sintĂ©ressĂ© est pĂ©chĂ© ; l'un est directement opposĂ© Ă  l'autre, ils ne peuvent ĂȘtre vertu l'un et l'autre. Qui oserait dire que JĂ©sus-Christ ait pĂ©chĂ© en ne recherchant que le bien de l'humanitĂ© ?

 

5. Les chrĂ©tiens qui ont pour objet suprĂȘme leur propre bonheur et qui pensent avoir la vraie religion, sont dans l'illusion. Je le dis solennellement, parce que je sais que c'est la vĂ©ritĂ©, et je le dirais quand ce serait le dernier mot que je devrais prononcer avant de comparaĂźtre devant le tribunal de Dieu.

 

Chers auditeurs, qui que vous soyez, si votre propre, bonheur est votre but suprĂȘme, vous n'ĂȘtes pas chrĂ©tiens.

Ne dites pas que j'ai un esprit de jugement, je ne veux juger personne ; mais je dois vous dire la vérité ; aussi certainement que Dieu est vrai et que votre ùme doit comparaßtre en jugement, cette religion égoïste n'est pas celle de la Bible.

 

6. Quelques-uns d'entre vous me diront : « PrĂ©tendez-vous que nous n'ayons aucun souci de notre propre bonheur? Et si ce souci doit exister chez nous, commuent saurons-nous s'il est ou non dominant? » J'ai dĂ©jĂ  dit que vous pouvez  et devez avoir Ă©gard Ă  votre bonheur personnel Ă  proportion de sa valeur relative. Quant Ă  la seconde question que vous me posez, elle n'offre aucune difficultĂ© pratique. Je fais appel Ă  vos consciences. Si vous ĂȘtes sincĂšres, vous ne pouvez pas ignorer quelle est votre suprĂȘme prĂ©occupation. PrĂ©tendrez-vous que, dans votre esprit, d'un cĂŽtĂ© la considĂ©ration de votre intĂ©rĂȘt personnel, d'un autre cĂŽtĂ© celle de la gloire de Dieu et du bien gĂ©nĂ©ral de l'Univers; se fassent si exactement Ă©quilibre ; qu'il vous est impossible de dire de quel cĂŽtĂ© penche la balance ? Cela ne se peut. Si vous n'ĂȘtes pas aussi sĂ»rs de prĂ©fĂ©rer la gloire de Dieu Ă  votre intĂ©rĂȘt personnel que vous l'ĂȘtes de votre propre existence, tenez pour certain que votre Ă©tat moral est des plus fĂącheux.

 

7.  Vous dĂ©couvrez ici le secret des hauts et des bas de tant de chrĂ©tiens de profession. Leur joie s'accroĂźt ou diminue en raison des signes de la grĂące qu'ils croient apercevoir ou qu'ils n'aperçoivent plus chez eux. Ils sont toujours Ă  la recherche de ces signes. Or il est clair que s'ils regardaient vraiment Ă  la gloire de Dieu  et au bien de l'humanitĂ©, leur joie ne dĂ©pendrait pas de ces fluctuations

de leur sentiment personnel. Les Ă©goĂŻstes peuvent, Ă  leur maniĂšre, jouir beaucoup de leur religion, mais ce n'est que par anticipation ; l'idĂ©e d'aller au ciel leur plaĂźt beaucoup. Mais quant Ă  ceux qui sortent d'eux-mĂȘmes et qui sont pleins d'une affection vraie et dĂ©sintĂ©ressĂ©e, le ciel est prĂ©sentement dans leurs cƓurs.

 

8. Vous voyez maintenant votre erreur, vous dont la paix et la joie dĂ©rivent uniquement de vos espĂ©rances personnelles. Peut-ĂȘtre puis-je retracer Ă  grands traits l'expĂ©rience que vous avez faite Vous avez Ă©tĂ© rĂ©veillĂ©s, puis angoissĂ©s, Ă  juste titre, Ă  la pensĂ©e de l'enfer que vous mĂ©ritiez. Et, peu Ă  peu, pendant que vous Ă©tiez en priĂšre, ou pendant  que quelqu'un vous exhortait; votre angoisse s'est dissipĂ©e, et vous avez pensĂ© que vos pĂ©chĂ©s Ă©taient pardonnĂ©s. Une lueur d'espĂ©rance et de joie traversa vĂŽtre esprit et rĂ©chauffa votre coeur ; vous la prĂźtes pour une preuve de votre pardon et votre joie s'en accrut Mais combien est diffĂ©rente l'expĂ©rience du vrai chrĂ©tien ! Sa paix et sa joie ne dĂ©pendent pas de ses espĂ©rances ; elles sont un fruit de la vraie soumission Ă  Dieu et de l'amour dĂ©sintĂ©ressĂ© qui remplit son cƓur.

 

Supposez le cas d'un homme en prison, condamnĂ© Ă  ĂȘtre pendu le lendemain. Il est  dans la plus grande dĂ©tresse ; mais voici un messager qui lui apporte un papier qu'il dit ĂȘtre sa grĂące, Le condamnĂ© saisit le papier, le tourne et retourne Ă  la faible lueur qui lui vient de la petite grille pratiquĂ©e au haut du mur, et soudain il dĂ©couvre le mot de PARDON. Il  bondit de joie. Il croit, en effet, le papier authentique et vrai.

 

Mais supposons qu'aprĂšs l'avoir bien examinĂ©, il s'aperçoive que c'est une contrefaçon; sa joie disparaĂźt soudain. Tel est le cas du chrĂ©tien qui se sĂ©duit lui-mĂȘme. Il a Ă©tĂ© fort effrayĂ© Ă  la pensĂ©e d'aller en enfer, aussi sa joie a-t-elle Ă©tĂ© grande quand il a cru qu'il Ă©tait pardonnĂ©. Que ce soit Satan qui le lui dise, sa joie n'en est pas moindre, aussi longtemps qu'il tient la chose pour rĂ©elle. Mais la joie de vrai chrĂ©tien ne dĂ©pend pas des preuves qu'il a d'ĂȘtre sauvĂ© de l'enfer. Il s'abandonne entre les mains de Dieu avec une telle confiance que cet acte mĂȘme le remplit de paix : « Tout ce que Dieu fait est bien, se dit-il, la volontĂ© de Dieu soit faite ! » Il prie, il obĂ©it, son coeur « se fond » devant Dieu et se remplit d'une joie douce, calme et cĂ©leste ; sans que peut-ĂȘtre il ait seulement pensĂ© Ă  ses espĂ©rances Ă  venir. Il peut passer ainsi des heures, et mĂȘme des journĂ©es entiĂšres, sans penser Ă  son salut. Sa joie vient de ce qu'il acquiesce de toute son Ăąme aux lois du gouvernement de Dieu.

 

Si vous avez la vraie religion, vous pourrez dire que la pensĂ©e mĂȘme d'aller en enfer ne vous Ă©pouvanterait pas, Ă  condition de pouvoir toujours aimer Dieu de tout votre coeur et votre prochain comme vous-mĂȘme.

Les chercheurs d'espérances seront toujours déçus ; mais ceux qui cherchent la sainteté seront remplis de paix et de joie.

Mes bien-aimés, votre religion est-elle amour de la sainteté, amour de Dieu et des ùmes, ou n'est-elle qu'une espérance ?

 

9. Vous voyez pourquoi les pécheurs angoissés ne trouvent pas la paix.

Ils regardent toujours à leur culpabilité et au danger qu'ils courent. Ils ne voient en Dieu qu'un Dieu vengeur dont il faut fuir la colÚre ; aussi leur est-il impossible de l'aimer.

 

S'il y a des pécheurs impénitents ici, je les conjure de ne pas continuer à considérer Dieu de cette façon, ce qui ne pourrait les conduire qu'au désespoir. Qu'ils considÚrent le caractÚre de Dieu dans son ensemble, qu'ils voient les raisons qu'ils ont de l'aimer et qu'ils se jettent à ses pieds sans défiance, s'abandonnant à lui sans réserve. Qu'ils lui disent : «O PÚre, qui es dans les cieux, tu n'es pas inexorable, tu es souverain, tu es bon ; je me soumets à ton gouvernement, je me donne à toi avec tout ce que j'ai et tout ce que je suis, corps et ùme, pour l'éternité. »

 

La question qui nous a occupés dans ce discours est de la plus grande importance. Nous devons considérer avec le plus grand soin les arguments qui nous sont présentés et conclure dans le sens de la Parole de Dieu.

BientĂŽt nous comparaĂźtrons tous devant le tribunal de Dieu. Prenez maintenant un parti : voulez-vous y comparaĂźtre avec l'Ă©goĂŻsme dans le cƓur ou avec cette charitĂ© dĂ©sintĂ©ressĂ©e qui ne cherche point son propre intĂ©rĂȘt ? RĂ©pondez avec une entiĂšre sincĂ©ritĂ©. Aussi certain que Dieu est vrai, aussi certain est-il que, si vous cherchez votre propre intĂ©rĂȘt, vous serez bientĂŽt en enfer, Ă  moins que vous ne vous repentiez. Oh ! Soyez droits devant Dieu ! Laissez de cĂŽtĂ© tout prĂ©jugĂ© et agissez en vue de sa gloire, ainsi que -votre conscience vous ordonne de le faire.

 

Source : www.bible-foi.org

 

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