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La Colombe et l'Agneau
de ROY HESSION
La colombe est l'emblème de la paix. Si donc le sang de Jésus nous a purifiés et que nous marchions humblement avec l'Agneau, le signe de la présence et de la plénitude de l'Esprit en nous est la paix.







Par Roy Hessein

V- LA COLOMBE ET L’AGNEAU

 

 

Vivre une vie de victoire et gagner des âmes, ce n'est pas lĂ  le produit d'un «moi» sanctifiĂ© ou de durs efforts. Non, c'est le fruit de l'Esprit. Nous ne sommes pas appelĂ©s Ă  produire des fruits, mais Ă  en porter. Ce n'est pas notre fruit, mais le Sien. Il est donc d'une importance vitale que nous soyons continuellement remplis du Saint-Esprit, «comme des arbres pleins de sève», de Sa sève :

« Les arbres de l'Eternel se rassasient, Les cèdres du Liban, qu'il a plantĂ©s Â» Psaumes 104:16.

 

Dans le premier chapitre de l'Evangile de Jean, nous voyons de quelle manière le Saint-Esprit est descendu sur JĂ©sus. Jean-Baptiste avait vu JĂ©sus venir Ă  lui et avait dit : « Voici l'Agneau  de Dieu qui Ă´te le pĂ©chĂ© du monde Â». Puis, tandis qu'il Le baptisait, il vit les cieux s'ouvrir, l'Esprit de Dieu descendre sous la forme d'une colombe et s'arrĂŞter sur Lui.

 

L'humilité de Dieu

Quelle image suggestive que cette colombe descendant et se posant sur l'agneau ! Certes, la  colombe et l'agneau sont parmi les plus douces crĂ©atures de Dieu. L'agneau nous parle de douceur et de soumission, et la colombe nous parle de paix. Cela ne suggère-t-il pas qu'au coeur mĂŞme de la DivinitĂ© se trouve l'humilitĂ© ? Lorsque le Dieu Ă©ternel conçut le plan de se rĂ©vĂ©ler dans son Fils, il le nomma l'Agneau ; et lorsque le Saint-Esprit dut venir dans le monde, il vint sous l'emblème d'une colombe. Ainsi, ce n'est pas seulement parce que Dieu est si grand et nous si petits que nous devons ĂŞtre humbles, mais encore parce que Dieu lui-mĂŞme, rĂ©vĂ©lĂ© par JĂ©sus, est doux et humble de coeur.

 

VoilĂ  donc, sous une forme imagĂ©e, la condition qui peut permettre au Saint-Esprit de venir et de demeurer en nous. La colombe ne peut se poser et demeurer sur nous si nous ne revĂŞtons le caractère de l'agneau, si notre moi n'est pas brisĂ©. Les manifestations du moi non brisĂ© sont l'opposĂ© des caractĂ©ristiques de la colombe. Relisez, dans Galates 5, l'Ă©numĂ©ration des neuf fruits de l'Esprit (l'amour, la joie, la paix, la patience, la bontĂ©, la bĂ©nignitĂ©, la fidĂ©litĂ©, la douceur, la tempĂ©rance), dont la colombe aspire Ă  nous remplir ! Puis, comparez-les aux oeuvres viles de la chair dans le mĂŞme chapitre (la chair est le terme par lequel le Nouveau Testament dĂ©signe le moi non crucifiĂ©) La diffĂ©rence est aussi grande qu'entre le loup avide et la douce colombe.

 

Le caractère de l'Agneau

Il est clair dĂ©sormais que le Saint-Esprit ne pourra venir et demeurer en nous que si nous acceptons de devenir semblables Ă  des agneaux, et cela sur chacun des points oĂą il nous le montrera. Rien ne nous sonde et ne nous humilie davantage que de contempler l'Agneau  gravissant le Calvaire pour nous. C'est lĂ  que nous reconnaissons combien de fois nous n'avons pas voulu devenir des agneaux pour lui.

 

Oui, il fut un agneau, la plus simple des crĂ©atures, qui ne connaĂ®t aucun moyen de se sauver elle-mĂŞme, totalement sans dĂ©fense. JĂ©sus s'est anĂ©anti pour nous en devenant l'Agneau. Point de force ou de sagesse propre, aucun moyen auquel recourir pour se dĂ©fendre ; -non, Il fut tout simplement et constamment dĂ©pendant du Père. « Le Fils ne fait rien de lui-mĂŞme, sinon ce qu'Il voit faire au Père » Mais, nous, combien nous sommes compliquĂ©s ! Que de plans Ă©laborĂ©s, que de tentatives pour nous secourir nous-mĂŞmes ! Que d'efforts propres pour vivre la vie chrĂ©tienne et pour accomplir les oeuvres de Dieu, comme si nous Ă©tions ou pouvions faire quelque chose ! Nous n'avons pas voulu ĂŞtre de simples agneaux et la colombe a dĂ» s'envoler (du moins en ce qui concerne sa prĂ©sence sensible).

 

PrĂŞt Ă  ĂŞtre tondu

JĂ©sus fut aussi l'Agneau qui se laisse tondre, dĂ©pouillĂ© de ses droits, de sa rĂ©putation, de toute libertĂ© lĂ©gitime, tel l'agneau qu'on dĂ©pouille de sa laine. Il ne rĂ©sista jamais : un agneau   ne rĂ©siste pas. OutragĂ© par amour pour nous, Il n'a pas rĂ©pondu ; maltraitĂ©, Il n'a pas profĂ©rĂ© de menaces. Il n'a jamais dit : « Ne savez-vous pas que je suis le Fils de Dieu et que vous n'avez pas le droit de me traiter ainsi! » Mais, nous, combien de fois nous avons rĂ©sistĂ©, refusant d'ĂŞtre dĂ©pouillĂ© de nos droits ! Nous n'avons pas su perdre ce que nous possĂ©dions par amour pour JĂ©sus. Nous avons exigĂ© le respect dĂ» Ă  notre position. Nous avons rĂ©sistĂ©, combattu. Alors, la colombe est partie, emportant la paix et laissant notre coeur endurci.

 

Il n'a point ouvert la bouche

En outre, JĂ©sus fut l'Agneau silencieux ; « semblable Ă  une brebis muette devant ceux qui la tondent, Il n'a pas ouvert la bouche Â». Il ne s'est jamais dĂ©fendu, ni expliquĂ©. Mais, nous, avons-nous Ă©tĂ© silencieux lorsqu'on nous traitait avec malveillance ou nous accusait injustement ? Nous avons Ă©levĂ© la voix pour nous dĂ©fendre et nous venger. Nous nous sommes excusĂ©s alors que nous aurions dĂ» admettre franchement nos torts. Et, chaque fois, la colombe  a dĂ» fuir et nous retirer sa paix et sa bĂ©nĂ©diction.

 

Pas de ressentiment

Il fut Ă©galement l'Agneau sans tache. Non seulement aucune parole ne sortit de ses lèvres, mais il n'y avait dans son cĹ“ur rien d'autre que de l'amour pour ceux qui l'avaient envoyĂ© Ă  la Croix, point de rancune, aucune amertume. MĂŞme lorsqu'on lui clouait les mains, Il murmura : « Je vous pardonne », et demanda Ă  son Père de pardonner Ă©galement. Mais, nous, quel ressentiment n'avons-nous pas Ă©prouvĂ© contre celui-ci ou celui-lĂ , et pour des choses tellement plus minimes que celles qu'il supporta ! Chacune de ces rĂ©actions a laissĂ© une tache dans notre coeur et, une fois de plus, la colombe a dĂ» s'enfuir, parce que nous n'avons pas su supporter et pardonner pour l'amour de JĂ©sus.

 

Reviens, Ă´ Colombe !

Tels sont les dispositions et les actes qui Ă©loignent le Saint-Esprit de notre vie, et tout cela est pĂ©chĂ©. Le pĂ©chĂ© est le seul obstacle au RĂ©veil de l'Église. Une question s'impose donc : Comment la colombe peut-elle revenir Ă  nous avec sa paix et sa puissance ? Et voici la rĂ©ponse : «l'Agneau de Dieu». En effet, JĂ©sus n'est pas seulement l'Agneau simple, dĂ©pouillĂ©, silencieux et sans tache, mais Il est avant tout l'Agneau rĂ©dempteur, notre substitut.

 

Pour le Juif, l'agneau qu'il offrait Ă  Dieu Ă©tait toujours un substitut. Sa douceur et sa soumission n'Ă©taient que des traits secondaires Ă  cĂ´tĂ© de son rĂ´le expiatoire, qui consistait Ă  ĂŞtre immolĂ© pour son pĂ©chĂ©, après quoi son sang Ă©tait rĂ©pandu sur l'autel. L'humilitĂ© de JĂ©sus-Agneau  n'Ă©tait nĂ©cessaire que pour qu'Il devĂ®nt notre substitut sur la Croix, notre bouc Ă©missaire, pour porter nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois, afin de pourvoir au pardon et Ă  la purification de nos pĂ©chĂ©s, si nous nous en repentons. De plus, Dieu veut nous ramener Ă  la Croix pour que nous y voyions notre pĂ©chĂ© blessant et meurtrissant l'Agneau. Et nous l'avons, nous aussi, crucifiĂ©, en tant que nous n'avons pas acceptĂ© d'ĂŞtre brisĂ©s.

 

L'Agneau plein de douceur a tout endurĂ©, afin que le sang soit lĂ  pour nous accorder pardon et purification, lorsque enfin nous nous repentirions.

 

Que cette pensĂ©e solennelle brise notre orgueil et courbe notre coeur dans la repentance ! Car ce n'est que lorsque nous aurons vu nos pĂ©chĂ©s dĂ©chirer le coeur de JĂ©sus que nous serons brisĂ©s et prĂŞts Ă  nous en repentir, Ă  les abandonner, afin que le sang de l'Agneau nous en purifie. Alors, la colombe reviendra sur nous, avec sa paix et sa bĂ©nĂ©diction.

 

JĂ©sus s'humilia pour moi, jusqu'Ă  la crèche.

Et pour moi descendit le chemin de la Croix. 
Oui, pour moi !...CrĂ©ature orgueilleuse et revĂŞche, 
Qui longtemps refusa de servir l'humble Roi.

Sa volontĂ© cĂ©da devant celle du Père, 
Il avança toujours dans la pleine clartĂ©. 
Je prĂ©fĂ©rais l'effort au repos salutaire, 
Prétendant vivre seul, sans Christ, la sainteté.

O Seigneur, brise, lave et remplis ce coeur vide. 
Tiens-moi toujours blotti sous ton sang prĂ©cieux. 
Que de ta communion je sois toujours avide, 
Et que mon coeur brisé loue ton nom merveilleux.

Un chrétien d'Afrique, homme de Dieu, raconta un jour dans une réunion que, tandis qu'il montait une colline pour se rendre au culte, il entendit des pas derrière lui. Se retournant, il vit un homme qui montait, portant un très lourd fardeau. Puis il vit que ses mains étaient percées et le reconnut pour le Seigneur Jésus. Il lui dit alors : « Seigneur, est-ce le péché du monde que tu portes ? -Non, répondit Jésus, non pas le péché du monde, mais le tien ». Tandis que ce frère racontait la vision que Dieu venait de lui accorder, le coeur de ceux qui l'écoutaient et le sien furent brisés en voyant leurs péchés sur la Croix. Il faut qu'il en soit de même pour nous ; alors seulement nous serons prêts à faire les confessions, les excuses, les réconciliations et les restitutions qui font partie de la vraie repentance.

Reviens, ô céleste colombe,

Douce messagère de paix.

Je hais mes péchés en grand nombre

Qui t’avaient chassée de leurs traits.

 

Le règne de la Colombe

La colombe est l'emblème de la paix. Si donc le sang de JĂ©sus nous a purifiĂ©s et que nous marchions humblement avec l'Agneau, le signe de la prĂ©sence et de la plĂ©nitude de l'Esprit en nous est la paix. C'est lĂ  le critère de notre marche tout au long de la journĂ©e :

« Et que la paix de Christ, Ă  laquelle vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s pour former un seul corps, règne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants. Â» Colossiens 3:15.

 

Si la colombe cesse de chanter dans notre coeur, ce ne peut ĂŞtre qu'Ă  cause du pĂ©chĂ© : d'une manière ou d'une autre, nous avons abandonnĂ© l'humilitĂ© de l'Agneau. Demandons alors Ă  Dieu de nous montrer ce pĂ©chĂ© et hâtons-nous de nous en repentir et de l'apporter Ă  la Croix ; et, une fois de plus, la colombe pourra s'installer dans notre coeur. De cette manière, nous connaĂ®trons la prĂ©sence continuelle de l'Esprit, offerte Ă  tout homme dĂ©chu, par l'application immĂ©diate et constante du sang prĂ©cieux de JĂ©sus.

 

Ne voulons-nous pas, dès aujourd'hui, soumettre notre vie au règne de la colombe, de la paix de Dieu, pour qu'il en devienne l'arbitre tout au long de la journĂ©e ? Nous serons constamment convaincus de pĂ©chĂ© et humiliĂ©s, mais nous parviendrons ainsi Ă  une conformitĂ© rĂ©elle avec l'Agneau de Dieu ; nous connaĂ®trons la seule victoire qui vaille la peine d'ĂŞtre remportĂ©e : la conquĂŞte du moi.

 

Chapitre 5 du livre « Le Chemin du Calvaire Â» par Roy Hessein

 

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