par Jean Jr Landry
« …si vous ne vous repentez, vous périrez tous…
» (Luc 13.3)
De qui vient cette citation? D’un curé fielleux
qui use de terrorisme spirituel pour garder ses ouailles clouées sur les bancs
d’église? D’un fanatique religieux qui brandit la menace de l’enfer pour
imposer sa petite doctrine personnelle?
Non. Ces paroles sont sorties il y a 2000 ans de
la bouche de Jésus. De ce Jésus que notre culture moderne essaie de
dépeindre simplement comme un maître penseur, un philosophe qui prêchait
l’amour en mâchant des pissenlits avec son groupuscule de juifs hippies.Â
Mais vous conviendrez que sur ce coup-là , Jésus ne paraît pas aussi
sympathique. Il n’est pas question ici d’amour et d’eau de rose. Il
est question de vie et de mort. Il est question d’éternité. Si vous
ne vous repentez pas, vous périrez tous.
Il y a une chose que j’ai apprise au fil des années, et
c’est que la Parole de Dieu n’est pas à prendre à la légère comme la parole des
hommes.  Chaque mot est pesé. Chaque parole est filtrée par la
providence divine afin que, qu’elle sorte de la bouche d’un prophète, d’un
apôtre ou de Christ lui-même, elle peut être reçue, acceptée et vécue en pleine
confiance. Si vous en êtes arrivé à la même conviction, vous serez
d’accord avec moi pour dire que Luc 13.3 ne peut être survolé comme on survole
un commentaire dans le journal ou sur Facebook. Car il est question ici
de ce qui peut nous mener à la mort. Si j’allais en excursion dans la
forêt et que je devais y survivre pendant des semaines, j’accueillerais avec
énormément d’attention et de gratitude toute recommandation venant d’un maître
de la survie.  « Ne touche pas à cette plante. Ne mange
pas ce champignon. N’essaie pas ceci. Fais absolument cela. »Â
Je prendrais des notes et m’y attacherais minutieusement. Alors à combien
plus forte raison devons-nous ouvrir l’oreille à un conseil d’une telle
gravité: « Si vous ne vous repentez, vous périrez
TOUS », surtout lorsque ce conseil vient de la bouche du
Maître de la vie, de celui qui est l’auteur-même de cette existence que nous
vivons pour un court moment sur terre!
Nous voulons donc savoir ce qu’est la repentance.Â
Nous voulons savoir ce qu’est cette chose sans laquelle nous mourrons. Si
le sujet nous laisse indifférent, c’est que nous sommes spirituellement morts
et ne cherchons pas la lumière de la vie. Nous DEVONS comprendre la
repentance et l’expérimenter. Sinon, à quoi bon prétendre avoir la foi et
s’appliquer à une multitude de pratiques religieuses si nous n’avons même pas
au départ l’espérance de vivre la félicité au-delà de notre dernier
souffle? À quoi bon entreprendre toute excursion que nous savons vouĂ©e Ă
l’échec? Jésus a dit que sans la repentance, nous mourrons. Et il a
eu la grâce d’ajouter que nous mourrons TOUS, juste au cas où certains d’entre
nous avaient le sentiment secret d’être un privilégié qui, d’une manière
inexplicable, pourrait échapper à la mort tout en passant à côté de la
repentance. Non, en vérité la repentance est un prérequis fondamental de
la vie chrĂ©tienne. Évitez la repentance et vous perdrez tout.Â
Accueillez-la et vous recevez la vie. L’équation est aussi simple que
cela. Comme toute vérité de l’Évangile, d’ailleurs.
Ce que la repentance n’est pas
Il y a une fausse conception de la repentance qui
prévaut et qui, à elle seule, peut bloquer l’accès à toute véritable
repentance. Il s’agit de croire que la repentance est un regret. Si
c’était le cas, le monde entier serait en ce moment sauvé et sur le chemin du
Ciel. Car tout le monde éprouve des regrets. Et plus le temps
avance, et plus le monde s’obscurcit… et plus les regrets, les remords et la
honte submergent le cĹ“ur de l’homme. Et pourtant, cela ne semble mener Ă
aucune conversion. Au contraire, cette honte généralisée accable le cœur
des hommes au point de la défaillance. Pourtant, le chrétien a souvent le
sentiment que cette honte et ces regrets qui résultent du péché constituent en
eux-mêmes un remède. On se dit alors que si nous éprouvons un regret
assez profond, un remord suffisamment poignant, une honte suffisamment
ressentie, nous goûterons peut-être à la libération tant attendue. Nous
lisons la parabole de l’enfant prodigue qui court en larmes vers son père après
une vie de dissolution et nous nous disons:« Oui!Â
Voilà ! C’est ça qu’il me faut! » Alors nous menons
le combat, puis rechutons… et nous fondons en larmes, promettant de ne plus
jamais recommencer, convaincus que cette fois est la bonne car nous sommes
intérieurement démolis et prêts à promettre la lune au Seigneur. Mais 30
minutes plus tard, une occasion de chute se prĂ©sente Ă nouveau et nous voilĂ
asservis comme si nous n’avions jamais éprouvé le moindre regret, comme si cet
épisode de larmes n’était qu’un mirage sans substance et incapable de nous
garder du mal. Pourquoi en est-il ainsi? Pourquoi notre histoire
n’est-elle pas comme celle du fils prodigue? Pourquoi ne finit-elle pas
comme un conte de fée, avec le mal qui est défait et le bien qui
triomphe? Pourquoi nos prières et nos larmes semblent n’être que de
vulgaires flèches de papier jetées contre un monstre implacable qui nous jette
par terre et nous déchire coup sur coup?
Les nobles sentiments qui mènent à la
vraie repentance
Le problème est que nous ne prêtons pas attention aux préalables
de la repentance. Nous observons seulement sa manifestation
extérieure. Nous pensons que nos larmes ont du pouvoir alors qu’elles
n’en ont aucun. Elles n’ont aucune vertu expiatrice. Elles
n’émeuvent ni Dieu ni ses saints anges (du moins, pas les larmes de crocodile
que nous avons l’habitude de verser du simple fait que nous nous sentons
honteux et humiliés). La repentance est beaucoup plus profonde que
cela. Elle naît dans la profondeur de l’esprit. Considérez
attentivement ce passage de la parabole qui relate ce moment bénit où le fils
ingrat réalise l’ampleur de sa bêtise, alors qu’il est descendu si bas dans la
déchéance et la pauvreté que même les pourceaux sont mieux nourris que lui :
« Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires
chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! Je me
lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le
ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi
comme l’un de tes mercenaires. (Luc 15.17-19)
La première chose qu’il fait est de rentrer en
lui-mĂŞme. Il prend alors pleinement conscience de la vie abondante Ă
laquelle il a renoncé afin de poursuivre des plaisirs qui n’ont mené qu’à sa
plus grande misère et qui lui font sentir maintenant l’étreinte poisseuse de la
mort. Et à ce moment, comme le révèlera la suite du récit, il ne
considère pas seulement sa propre perte, mais le déshonneur qu’il a fait subir
Ă son père. Et c’est Ă ce niveau que nous commençons vraiment Ă toucher Ă
la véritable repentance. Car il ne s’agit pas seulement de nous et de nos
petites blessures que nous avons l’habitude de gratter en sanglotant. Il
s’agit d’une réalité beaucoup plus grande et terrible, qui rend la faute beaucoup
plus affreuse. Le fils prodigue réalise que son père lui offrait une vie
noble et digne, une vie de travail assidu récompensée par la sécurité et la
paix. Il réalise que son père l’aimait. Il réalise que la part de
richesse qui lui avait été donné était l’expression de cet amour. Et il
réalise qu’il a utilisé cette part-même pour salir le nom de son père, pour
ridiculiser l’honneur familial Ă travers une vie de dĂ©bauche peu commune.Â
Oh, frères, vous croyez que votre dernier péché vous a fait du mal? C’est
que vous n’avez pas réalisé le tort que vous avez fait à plus grande
échelle. Vous n’avez pas réalisé que votre vie a un impact
universel et éternel. Vous n’avez pas réalisé que vos choix ont salit
plus d’une fois le nom glorieux de Dieu. Vous n’avez pas saisi la
tragédie de ces spectateurs qui ont vu votre vie creuse et vide et se sont dit: « Est-ce
lĂ ce que la foi apporte? Je prĂ©fère de loin ma vie… »Â
Vous n’avez pas compris que la conversion d’un pécheur soulève la réjouissance
du Ciel et que la chute d’un saint apporte l’agonie dans les lieux
célestes. Vos yeux, trop aveuglés par une vie charnelle, n’ont pas même
commencé à sonder la profondeur et la portée de chacun de vos choix. Vous
n’avez pas appréhendé cette vérité biblique selon laquelle votre vie mènera
ceux qui vous observent soit au salut, soit à la damnation. Vous n’avez
pas pesé le poids de votre responsabilité et la confiance que Dieu vous a
témoigné en vous accordant un tel pouvoir. C’est l’ensemble de ces
choses, et le fardeau immense et insupportable qu’elles représentent, qui mène
le fils prodigue au point du brisement intérieur. Il ne s’agit plus
seulement d’une vague d’émotions comme il en avait souvent expérimenté
auparavant. Il s’agit de l’homme qui réalise son état d’absolue dépravation
devant la face d’un Dieu parfaitement saint.
Une fois la conviction du péché atteinte, le fils prend
aussitôt une décision formelle. Il ne la repousse pas comme nous l’avons
peut-être fait dans notre histoire personnelle: « À
partir de lundi prochain, plus de porno! » Ou « Je
termine l’abonnement à ce site pornographique puis je ne le renouvelle
plus! » ou« C’est
mon dernier 200$… alors je me paie une dernière prostituée et puis c’est
fini » ou « Je
vois une dernière fois cette femme avec laquelle j’ai une relation secrète,
puis je coupe les ponts. » Vous plaisantez? Votre
coeur pourrait cesser de battre dans la prochaine minute, vous faisant basculer
aussitôt dans l’éternité avec ce coeur compromis et tiède qui décide
outrageusement de poursuivre sa désobéissance à Dieu jusqu’à une date butoir
que vous jugez symboliquement attrayante ou appropriée? Sortez de cette
torpeur! Le jour du salut est ICI et MAINTENANT. Méprisez-vous la
volonté de Dieu au point de vouloir différer votre soumission? Jugez-vous
votre vie, vos désirs et vos inclinations plus importantes que la Parole qui
vous a Ă©tĂ© adressĂ©e dans les profondeurs de votre conscience meurtrie?Â
Non, de grâce, répondez à ce moment bénit promptement. Profitez de cette
fenĂŞtre ouverte dans le ciel, de cette Ă©chelle qui se dresse devant vous pour
échapper aux tourments du péché et de la damnation. Ne différez
pas! Votre vie est en jeu. Car sans la repentance, nous périrons
tous sans la moindre exception. C’est ce que Jésus nous a promit
formellement. Ne croyez pas que vous êtes un cas particulier. Ne
croyez pas que vous ĂŞtes Ă part des autres, que Dieu ne pourra se rĂ©soudre Ă
vous damner parce qu’à quelque part, vous avez un petit quelque chose qui lui
plait. Oh, la seule chose en vous qui peut lui plaire est un coeur brisé
qui est prêt à recevoir son salut!  Tout le reste est corrompu.
Le fils prodigue, reconnaissant sa dépravation,
reconnaît qu’il n’est plus digne de ce père bon et aimant qui l’a suffisamment
aimé pour le laisser partir avec sa part de richesse. Il réalise que rien
ne pourrait excuser ou justifier l’opprobre qu’il a jetĂ© sur sa maison.Â
Il ne s’attend donc pas à revenir à son père de façon glorieuse. Et il
n’a surtout pas ce sentiment abject de faire une faveur à son père en revenant
à Lui, alors que nous chrétiens, avons parfois cultivé ce sentiment
pitoyable. Il sait qu’il n’a rien à offrir, qu’il est déchu de sa
position originelle, qu’il ne mérite plus d’être appelé fils. Avons-nous
atteint cet état essentiel à la repentance? Avons-nous pleinement compris
que nos bonnes oeuvres, que nos pratiques religieuses, que nos bons sentiments
et que notre spiritualité de pacotille ne soulèvent pas l’admiration de Dieu
mais lui donnent la nausée? Si vous ne croyez pas cela, alors vous avez
besoin de prendre sur vous ces paroles que le prophète Ésaïe adressa à peuple
qui se satisfaisait de sa religiosité pharisaïque tout en vivant dans le péché:
« Qu’ai-je affaire de la
multitude de vos sacrifices? dit l’Éternel. Je suis rassasié des holocaustes de
béliers et de la graisse des veaux; Je ne prends point plaisir au sang des
taureaux, des brebis et des boucs. Quand vous venez vous présenter devant moi,
qui vous demande de souiller mes parvis? Cessez d’apporter de vaines offrandes:
J’ai en horreur l’encens, les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées;
Je ne puis voir le crime s’associer aux solennités. Mon âme hait vos nouvelles
lunes et vos fĂŞtes; Elles me sont Ă charge; je suis las de les supporter. Quand
vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux; Quand vous multipliez les
prières, je n’écoute pas: Vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous,
purifiez-vous, ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions; cessez de
faire le mal. (Ésaïe 1.11-16)
La repentance nécessite de déchirer le voile de la
religiosité et d’atteindre les profondeurs de l’esprit avec un regard honnête
et humble. Elle nécessite de rencontrer cette faille, cet abîme sans fond
qui nous sépare d’un Dieu parfait et Saint. Non pour nous complaire dans
ce moment douloureux, mais pour en arriver au mĂŞme brisement et au mĂŞme
renoncement que le fils prodigue. Car ce dernier n’est pas retourné vers
son père en se disant qu’un tel geste ne pourrait que lui attirer sa sympathie
et son approbation. Il est retourné à la maison complètement vidé de
lui-même, dépourvu de toute prétention ou aspiration, convaincu de ne mériter
que la plus petite place dans le domaine familial: « Traite-moi comme l’un de tes
mercenaires! »  Tant et aussi longtemps que nous
n’envisageons pas cette humiliation, nous reviendrons à Dieu avec une part
d’arrogance, avec un sentiment inavoué d’être vertueux et de mériter quelque
chose.   Nous reviendrons avec le mĂŞme cĹ“ur qui nous a menĂ© Ă
notre ruine, un cœur hautain qui ne peut renoncer à sa propre volonté pour
embrasser pleinement et définitivement la volonté du Père.
De la couronne d’épine naît la couronne de gloire, de la
croix naît la vie, de la souffrance d’un cœur brisé vient la bénédiction d’un
Père qui n’attend de nous que cette disposition d’humilité. Tant et aussi
longtemps que vous croyez en vos propres forces pour vaincre le péché, vous
vous priverez de ces bienheureuses retrouvailles. Vous errez, loin du
Père, convaincu que votre prochaine résolution ou que votre prochaine thérapie
sera la clé, alors que ce dont vous avez besoin est de la pleine conviction de
votre impuissance à vous sauver vous-même. Le fils prodigue a
probablement tenté à maintes reprises de remonter la pente. Allait-il
revenir à la maison pour ainsi avouer son inaptitude à gérer les richesses qui
lui avaient été confiées? Allait-il s’abaisser devant son frère aîné et
demander un morceau de pain alors qu’il était parti de la maison dans la plus
grande abondance? Non, il devait y avoir une voie.  « Je vais y arriver. Je vais me refaire« .Â
Mais ses efforts ne le menaient que plus profondément dans la misère. De
la même façon, nos efforts humains n’arriveront jamais à nous redonner
l’héritage perdu. Nos péchés nous séparent de Dieu et la seule voie pour
restaurer cette relation brisĂ©e est celle d’un coeur brisĂ© et contrit.Â
Dieu n’acceptera jamais autre chose:
« Si tu eusses voulu des sacrifices, je t’en aurais offert;
Mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes. Les sacrifices qui sont
agréables à Dieu, c’est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un coeur
brisé et contrit. » (Psaumes 51.16-17)
Il n’existe aucune substitut religieux à cela. Il
n’existe pas de succédané de la repentance. On ne peut présenter à Dieu
quelques larmes en sacrifice, tout en gardant nos cœurs rebelles et
insensibles. Les larmes doivent être le produit d’un élan profond d’un
cœur qui réalise sa faillite absolue et qui se jette totalement dans les bras
miséricordieux du Père. Et c’est à ce moment que le ciel s’ouvre, que la
grâce de vaincre nous remplit, que l’Éternel des armées révèle son bras
puissant contre nos pires ennemis et qu’il nous accorde une victoire définitive
qui non seulement nous apporte la bonheur et la paix tant convoités, mais qui glorifie
le saint nom de Dieu et contribue à l’avancement réel de son Royaume sur
terre. C’est par la repentance que Dieu vient habiter en nous:
« Car ainsi parle le Très Haut,
dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint: J’habite dans les lieux
élevés et dans la sainteté; Mais je suis avec l’homme contrit et humilié, afin
de ranimer les esprits humiliés, afin de ranimer les coeurs contrits. Je ne
veux pas contester à toujours, ni garder une éternelle colère, quand devant moi
tombent en défaillance les esprits, les âmes que j’ai faites. A cause de son
avidité coupable, je me suis irrité et je l’ai frappé, je me suis caché dans
mon indignation; et le rebelle a suivi le chemin de son coeur. J’ai vu ses
voies, et je le guérirai; je lui servirai de guide, et je le consolerai, lui et
ceux qui pleurent avec lui. Je mettrai la louange sur les lèvres. Paix, paix Ă
celui qui est loin et à celui qui est près! dit l’Éternel. Je les
guérirai. » (Ésaïe 57.15-19)
Cette promesse n’est pas que pour un peuple et une époque
lointaine. Elle est pour chacun de nous. Un moment d’abandon absolu
et inconditionnel et le Roi de gloire descend du ciel et Ă©tablit son trĂ´ne sur
notre vie afin d’y régner et de nous transformer par la puissance de son
Esprit. Si vous n’avez pas expérimenté cette repentance encore, si vous
n’êtes toujours revenu à Dieu qu’avec un coeur à moitié consacré, envisageant
déjà une prochaine rechute et de plates excuses pour y donner suite, alors il
est plus que temps de tout laisser derrière vous et de cherchez cette
repentance. Plaidez auprès de Dieu jour et nuit s’il le faut, mais ne
permettez pas au péché de poursuivre ce cycle aliénant en vous et autour de
vous. Recherchez ce brisement intérieur, cette repentance sans laquelle
nous périssons tous. Si vous avez encore en vous la lueur de la vie
divine, si le diable ne vous a pas ravi jusqu’au désir de vivre éternellement
auprès de Dieu, saisissez le peu de forces qu’il vous reste… non pas pour
articuler une vaine résolution que vous briserez la semaine prochaine… mais
pour dire à Dieu: « Je m’en remets complètement à toi. Je
suis indigne d’être considéré comme ton fils, indigne d’être appelé enfant de
Dieu, de porter le nom de Christ. Fais de moi ce que tu voudras.Â
Fais de moi le dernier de tes serviteurs. Mais de grâce, accueille-moi
dans ton sein et restaure notre amitié. Donne-moi la force de vaincre
définitivement. Car de moi-même, je ne puis rien. Mais en Christ,
je peux TOUT. «  AMEN!
Source : http://parsagrace.net/
Â