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par Sadhou Sundar Singh
Bienne, à l’Eglise
française, le 28 février 1922.
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Matthieu
11.28 : « Venez à moi vous tous qui êtes
fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. »
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Ce monde ne donne pas la paix
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Quand
je suis arrivé, hier, dans votre pays, la beauté de ses paysages a
provoqué
mon admiration ? Mais les choses belles et les pays magnifiques ne peuvent
satisfaire nos âmes ; elles peuvent satisfaire nos yeux jusqu’à un certain
point, mais pas nos âmes. Sans doute, c’est la création de Dieu et à travers la création, nous
pouvons voir quelque chose du Créateur, mais l’homme et l’âme de l’homme ne
peuvent être satisfaits que par le Créateur lui-même.
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Les
hommes cherchent toute espèce de moyens pour trouver le repos et la paix de
leur coeur, mais l’expérience prouve que les choses de ce monde ne peuvent les
donner. Notre faim et notre soif peuvent être apaisées, mais non pas nos âmes.
J’ai vu des millionnaires et leur ai demandé: « Sans doute, vous êtes contents
de votre sort; votre richesse vous satisfait ? » Ils ont répondu: « Non,
absolument pas ! » J’ai rencontré des personnages haut placés, des rajas et des
rois, et je leur ai demandé : « Etes-vous satisfaits ? » Ils m’ont répondu «
Non ».
Ils
m’ont fait cette confession : « Notre âme a des besoins, mais nous ne trouvons
rien qui la satisfasse. » Beaucoup se sont efforcés de trouver ce repos de leur
âme, mais ils se sont peu à peu lassés de cette recherche et ils sont tombés
dans le désespoir.
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Sâdhou Sundar Sin a fait l’expérience
que Christ donne la paix
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C’est
aussi mon expérience personnelle : j’ai essayé, dans la maison de mon père, de
satisfaire mon âme par les jouissances du luxe et du confort. Rien n’a pu la
satisfaire. Puis j’ai essayé de chercher le repos par les moyens qu’offrent les
religions de l’Inde : Hindouisme, Bouddhisme, Mahométisme... Là non plus, je
n’ai rien trouvé. Je pris l’habitude de passer des heures dans la prière et la
méditation, mais cela non plus ne me servit à rien. Il n’y avait pas de secours
dans ces religions- là . Puis j’ai lu dans l’Evangile : « Venez et je vous
donnerai le repos de vos âmes ». Je n’ai pu le croire; je me suis écrié: «
Comment, notre religion, l’hindouisme, qui est la plus belle religion du mon
de, ne me donne pas la paix! Et une autre religion pourrait me la donner ! » Et cependant, le Christ seul peut prononcer
ces paroles; aucun autre ne peut dire « Venez a Moi et je vous donnerai le
repos... »
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Dans
ce temps-la, je haïssais les chrétiens Quand je voyais la Bible, je me disais «
Il est possible qu’il y ait de très bonnesÂ
choses dans ce livre-la, mais il est contre notre religion » C’est
pourquoi je l’ai déchirée Quand je voyais les missionnaires venir prêcher
l’Evangile, je me disais « Ces gens là font du mal, ils sont venus tout gâter
chez nous » Quand ils passaient dans mon village je prenais des pierres pour
les leur jeter et ordonnais à nos serviteurs de leur en jeter aussi. Je disais
« Le Christ n’a pas pu se sauver Lui-même, commet pourrait-il sauver les autres
? » J’étais aveuglé. Je ne pouvais pas
voir sa gloire. Je me rappelle le jour le 16 décembre 1904 où j’ai jeté au feu
une Bible arrosée de pétrole, et l’ai brûlée. Je pensais faire mon devoir en
obéissant à ma religion hindouiste, mais cela ne me fit aucun bien à moi-même.
Finalement je devins tellement angoissé et tourmenté que je résolus de mettre
fin à ma vie; cependant, avant de commettre le suicide que je méditais, je
voulus passer un moment en prière. Après une heure et demie de prière, tout Ã
coup il m’apparut quelque chose de merveilleux. C’était le 18 décembre; il y
avait deux jours que j’avais brûlé la Bible.
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Je
vis apparaître la face glorieuse du Christ vivant. Il me dit: « Jusqu’à quand
continueras-tu à me persécuter ? Je suis mort pour toi, je suis le Sauveur du
monde ». Je restai stupéfait. J’avais l’habitude de penser qu’il était mort, et
voici, Il était devant moi, c’était sa voix, et je le sentais me pénétrant de
part en part comme un courant divin. Et je Lui consacrai ma vie.
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C’est
là que se trouve la paix, la joie vivante. Quand j’allai vers mon père, il
était encore nuit; c’était de grand
matin. Je lui déclarai que j‘étais chrétien. Il me dit: « Ce n’est pas
possible, avant hier tu brûlais la Bible ». Je lui répondis : « J’ai vu le
Christ; il est vivant. Il m’a donné cette paix que nul autre n’a pu me donner
». Mes parents et mes amis vinrent me trouver et me posèrent la même question.
« Je persécutais le Christ, dis-je, parce que je ne le connaissais pas.
Maintenant je Le connais; je ne vous prêche pas quelqu’un qui me soit étranger. » Je leur disais
encore: « Autrefois j’avais entendu parler de Lui, mais je ne le connaissais
pas Lui-même. »
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Pour avoir la paix il faut connaître
Christ personnellement
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Beaucoup
de chrétiens sont dans le même cas. Ils ne connaissent pas Jésus Lui-même.
Voici la différence qu’il y a entre « savoir quelque chose de Jésus-Christ » et
« Le connaître lui-même » quand je connaissais quelque chose de lui, je le
haïssais, mais maintenant, je Le connais, lui, et je l’aime. Beaucoup d’hommes
prétendent être chrétiens et vivre une vie chrétienne mais ils n’ont pas la
paix, le repos, et ils les cherchent ailleurs, même dans le péché. C’est parce
qu’ils ne connaissent pas Jésus-Christ. Connaître les choses qui concernent
Jésus-Christ, cela ne sert à rien, il faut Le connaître Lui-même Nous pouvons
comprendre ce qu’on dit de Lui en lisant des livres, mais Lui, nous ne pouvons Le connaître que par la
prière. Je connaissais les choses qui concernent Jésus-Christ Cela ne me
servait à rien. Mais j’ai commencé à prier, il s’est révélé à moi, et dès lors
j’ai pu dire aux autres « Connaissez-Le il vivra en vous, et vous donnera
véritablement le repos de vos âmes »
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La paix de Christ subsiste dans les
jours mauvais
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Cette
paix, nous ne l’avons pas seulement lors que tout va bien, mais c’est au milieu
de la persécution et des souffrances qu’elle nous inonde.Â
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Au
Thibet, je fus jeté une fois dans une citerne où je restai trois jours sans
nourriture et sans rien à boire. La porte était scellée et il faisait
complètement nuit; il y avait à côté de moi des cadavres. J’eus l’impression
d’être en enfer ! Alors monta dans mon coeur une tentation: « Où donc est ton
Christ ? Tu vois qu’il ne te sert à rien; il n’a pas pu t’aider, il ne vient
pas à ton secours... » Mais, pendant ces trois journées de souffrances passées
au fond de ce puits, avec mon bras
brisé, dans la puanteur dégagée par les cadavres, je me souviens aussi de la
joie de mon coeur que rien ne pouvait me ravir... Et j’ai fait la comparaison:
« Dans la maison de mon père, je n’avais ni repos, ni calme, et maintenant,
dans cet enfer, j’ai la paix. Cet enfer devient le ciel ! »
VoilÃ
réalisée la promesse de Jésus d’être toujours avec nous. Jamais je n’aurais pu
me figurer d’avance que la paix du Seigneur pourrait inonder un coeur dans des
conditions si difficiles; c’était la paix « qui surpasse toute intelligence...
»
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Je
fis ensuite une autre expérience merveilleuse au moment où je croyais passer
dans l’autre monde, j’entendis la porte s’ouvrir, une main me lança une corde,
mais lorsque j’arrivai à l’air libre, il n’avait plus personne ! Alors je compris qu’il est
toujours là pour nous tirer de la détresse. Non, le temps des miracles n’est
pas passé, mais le temps de la foi est en train de s’en aller. Vous direz
peut-être que c’était un rêve et que
c’était un être humain qui a ouvert la porte de la citerne et m’a délivré...
Les hommes ne peuvent pas remettre un bras cassé en le touchant simplement...
et une main me toucha le bras et le guérit. Ce ne sont pas les mains des hommes
qui font cela, mais la main du Seigneur. Je peux prêcher le Christ, non parce
qu’il est parle de lui dans la Bible, mais parce que j’ai connu qu’il est le
Christ vivant.
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S’il
n’était pas le Christ vivant je ne prêcherais pas l’Evangile que j’ai brûlé il
y a quelques années seulement. Je ne serais pas disposé à souffrir pour Lui,
quand même il a souffert pour moi…
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La paix du ciel commence ici-bas
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Il
y a de malheureux chrétiens qui se réjouissent d’être dans le ciel après leur
mort, mais ils ne se rendent pas compte que le ciel doit commencer sur la
terre.
Je
ne crois pas à cette religion qui promet un ciel pour plus tard. Si nous nous
donnons à Christ, nous reconnaîtrons que le ciel commence ici même.
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Bien
des gens sont fiers de leurs belles maisons, de leurs beaux ornements ou de
leur beau pays. Mais vous ne serez pas toujours dans cette maison, ce pays;
dans dix ans, dans vingt ans, il vous faudra les quitter. Votre maison n’est
pas ici, votre véritable home est là -haut Avant d’être là -haut, il faut que
vous commenciez à y vivre dès ici-bas. Si cesÂ
chrétiens qui s’attendent à être admis dans le ciel après leur mort et
qui n’en font pas l’expérience dès ici-bas, sont en effet reçus dans cette
maison céleste ils s’y sentiront de places, mal a leur aise ils souffriront
d’être la où ils ne sont pas accoutumés à vivre.
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Cherchez ce Christ qui donne la paix
et vous la trouverez
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Je
ne suis pas le seul qui ait fait l’expérience du Christ vivant. Je me souviens
avoir rencontré un homme qui me raconta son histoire merveilleuse lui aussi
avait cherché dans le bouddhisme et l’hindouisme la paix, sans la trouver. Un jour, il ferma
sa porte, prit un couteau bien aiguisé, résolu à se tuer. Il se disait : « Il
n’y a point de Dieu. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour le trouver et il ne m’a
pas répondu ».
Au
moment même où il saisissait le couteau pour se couper la gorge, il vit un
homme qui se tenait près de la porte, un homme d’apparence quelconque qui lui
dit: « Je sais que tu as fait tout ce que tu as pu pour trouver le repos de ton
âme.
Viens
avec moi ». Il le mena à la frontière du Thibet; ayant rencontré une rivière,
il lui demanda de l’attendre près de celle-ci. A dix kilomètres de là vivait un
simple chrétien que l’inconnu allaÂ
chercher... Le chrétien se dit : « Cet homme est sans doute un ami de ce
chercheur de vérité, auprès duquel il me conduit: ce dernier aura entendu parler de
moi et aura désiré me voir... » Le bouddhiste pensait de son côté: « L’homme
qui m’a conduit ici est un ami de ce chrétien... » Mais ni l’un, ni l’autre ne
savaient qui était cet intermédiaire mystérieux. Alors le chrétien commença Ã
parler de l’Evangile au bouddhiste. Soudain, une émotion saisit celui-ci, car le
Saint-Esprit était à l’oeuvre dans son âme. Une paix toute nouvelle entra en
lui et il ne put s’empêcher de le confesser. Lorsqu’il fut un peu plus avancé
dans la connaissance de l’Evangile, le chrétien lui dit : « Il faut maintenant
que tu sois baptisé, descendons à la rivière; mais auparavant allons chercher celui qui m’a
amené après de toi ». Ils partirent à sa recherche, mais l’homme avait
disparu...
Alors
ils reconnurent la merveilleuse réalité des promesses du Seigneur: en effet,
cet homme avait cherché la vérité, et le Seigneur l’y avait conduit.
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Voyez
comme ceux qui cherchent sont amenés trouver.
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Mais
combien grande est la misère de tous ces hommes qui s’intitulent eux-mêmes «
chrétiens » et qui n’ont aucune expérience personnelle de leur Sauveur !
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Misère des chrétiens qui n’ont pas la
paix et qui ne connaissent pas le Christ
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Je
pensais autrefois: « Que je suis malheureux d’être né dans un pays païen, et
qu’ils sont heureux ceux qui connaissentÂ
Jésus-Christ! » Mais après avoir visité d’autres pays, je dus changer
d’opinion et je bénis Dieu de m’avoir fait naître dans une contrée païenne,
parce qu’alors je n’étais pas satisfait, tandis que les habitants des pays
chrétiens s’imaginent avoir trouvé n’avoir rien à chercher. Beaucoup préfèrent
aller au théâtre plutôt qu’à l’église; beaucoup s’adonnent à la boisson au lieu
de chercher autre chose. Beaucoup se contentent de savoir ce qui a été dit au
sujet de Jésus- Christ.., mais, au dernier jour, Jésus-Christ leur dira « Je ne
vous connais pas Vous connaissez ce que l’on a raconté de moi, vous saviez que
je suis né en Palestine, que j’y suis mort, et moi, je sais où vous êtes nés et
où vous avez vécu, mais je ne vous connais pas, parce que vous ne m’avez pas
connu ». Alors ils resteront tristes et confus, et constateront que cela ne
leur a servi à rien du tout de savoir qui est Jésus-Christ, au lieu de le
connaître Lui-même, et de l’entendre leur dire: « Oui, je te connais, j’ai vécu
avec toi et nous al ions vivre ensemble dans le ciel ».
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Jésus
l’a dit: « Il en viendra beaucoup du Nord et du Sud, de l’est et de l’ouest...
mais les enfants du Royaume seront jetés dehors ». Qui sont ces « enfants du
Royaume? » Ce sont les chrétiens de nom. Ils se croient sauvés, mais ils ne le
sont pas. C’est une occasion pour nous d’y réfléchir: Sommes-nous des chrétiens
de nom ou bien connaissons-nous Christ personnellement ?
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Lorsque
nous le connaîtrons personnellement, nous recevrons cette paix si merveilleuse
que je ne sais pas de mots pour la décrire...
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En
un sens, vous avez plus de bonheur que moi, parce que vous n’avez pas, comme
moi, déchiré et jeté au feu la Bible, et jamais haï Jésus-Christ comme je l’ai
haï. Mais si un grand pécheur comme moi peut être sauvé, comment tous les
autres ne pourraient-ils pas l’être ? D’autre part, il y a beau coup d’hommes,
dans les pays chrétiens, qui seront
punis, parce que, devant eux, se lèveront les représentants des pays païens qui
leur diront: « Vous avez perdu la vérité que vous connaissiez depuis votre
enfance ».
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Pour
nous, aux Indes, qui avons reçu Jésus Christ, nous sommes reconnaissants aux
chrétiens d’occident de nous avoir envoyé des missionnaires, leurs propres fils
et dépensé leur propre argent pour nous. Autrefois donc, je pensais : « Qu’ils
doivent être de bons chrétiens et des gens merveilleux, ceux qui font ces
sacrifices pour nous envoyer l » Mais lorsque j’ai visité certains pays
chrétiens, j’ai été profondément désappointé de ce que beaucoup ne sont pas de
véritables chrétiens et j’ai dû constater qu’il n’y a point de pays chrétien.
Il y a les individus chrétiens.
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Je
ne suis pas venu ici pour prêcher, mais simplement pour rendre mon témoignage.
Ce que Jésus-Christ a fait moi, il peut le faire pour l’autres. Plus nous
savons de choses à son sujet, mieux nous sommes préparés à le connaître
Lui-même. Pour le connaître personnellement, il faut consacrer quelques minutes
au moins chaque jour à lire sa parole et à prier. C’est alors qu’il se révèlera
à nous comme le Sauveur vivant et ensuite nous pourrons, à notre tour, rendre
notre témoignage et proclamer que nous avons trouvé la paix auprès de Celui qui
a dit « Venez à moi, vous tous qui êtes travaillés et chargés, et vous
trouverez le repos de vos âmes ». J’ai une grande joie à rencontrer des frères ici. Nous nous
rencontrons pour un instant, mais le temps vient, et il sera bientôt là , où
tous, ceux du Nord et du Sud, ceux de l’Est et de l’Ouest, se rencontreront
pour ne plus jamais se quitter. Alors nous ne dirons plus : « Ma patrie, c’est
la Suisse, l’Inde », mais « Ma patrie, c’est le Ciel ».
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Source :
http://voxdei2.free.fr
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