«
Il essayait toujours de me persuader
d’avorter » mais « le bébé qui avait 0 % de chance de survie est ici et en
bonne santé »
Son
bébé a une anomalie, les médecins lui répètent sans relâche d’avorter, mais une
infirmière l’encourage à garder la foi parce que « rien
n’est trop grand pour Dieu ».
Depuis l’adoption par le Sénat américain d’un projet de loi
permettant l’avortement jusqu’à la
naissance, les témoignages se multiplient sur les réseaux sociaux.
C’est le cas de Kate McKinney,
maman de 4 enfants. Alors qu’elle dit ne pas partager grand chose sur Facebook,
elle affirme ne pas pouvoir se taire face « à tout ce que [le] pays
traverse ». Kate veut que son histoire aide une personne qui serait face
au choix qu’elle a dû faire.
C’est en mars qu’elle et son mari
Bobby découvrent la grossesse. Quelques mois auparavant, elle vient de subir
une fausse couche. Ils décident de ne rien dire avant la fin du premier
trimestre. Quand ils se rendent à l’échographie du quatrième mois, une question
les taraude : fille ou garçon ? Il faut dire que ce quatrième bébé arrive après
3 filles…
« Ce jour-là , non seulement nous avons découvert qu’on
allait avoir un garçon, mais nous avons aussi découvert que notre bébé avait
une anomalie, et nous avions besoin de voir un spécialiste tout de
suite. »
L’échographe décèle une poche de
liquide dans le cou. Les hypothèses possibles sont toutes négatives. Bobby et
Kate sortent du cabinet brisés. Deux semaines plus tard, alors qu’ils ont
rendez-vous avec le spécialiste, le liquide a augmenté. On leur apprend que
leur bébé ne pourra pas survivre.
« Il avait un hygroma kystique. Cela signifie qu’il
pourrait avoir un certain nombre de trisomies, un défaut structurel, ou un de
ses organes pourrait ne pas se développer correctement. »
Le corps médical lui parle
immédiatement d’avortement :
« En fait, ils pouvaient même le faire le jour même. Ce
n’était rien pour eux. »
Cette douleur la replonge face Ă une
précédente grossesse. Là encore, les médecins lui avaient conseillé d’avorter,
il y a 10 ans.
« Je n’arrivais pas à croire que j’étais encore là . Quand
il est revenu, je lui ai dit qu’il n’y avait pas moyen que j’arrête la
grossesse. Il m’a ensuite parlé des risques de poursuite de la grossesse et de
ce qui se passerait pour un enfant mort-né. Il essayait toujours de me
persuader d’avorter. »
Kate demande une prise de sang pour
pousser plus loin les investigations. Alors une infirmière arrive. Elles
échangent quelques mots, mais Kate est en larmes. Alors l’infirmière prononce
ces mots :
« Ayez la foi. Rien n’est trop grand pour Dieu. »
Kate l’affirme, alors qu’elle était
dans ce bureau « où l’on distribuait un avortement comme si c’était une
sucette », cette infirmière a été un « ange ».
« Je sais que Dieu l’a mise là -bas ce jour-là pour me le
dire. J’avais besoin de l’entendre. Elle s’appelait Whitney, et je ne l’ai
jamais revue dans le bureau du docteur dans les 20 fois où je suis allée
là -bas. »
Chaque semaine, pendant ses
rendez-vous, les médecins lui parlaient de l’avortement.
« Nous avons prié. Beaucoup. J’ai demandé à Dieu un miracle
la nuit avant mon rendez-vous de 26 semaines. «
Nouveau rendez-vous, nouveau médecin.
Kate décrit une personne douce et agréable. Elle lui demande pourquoi personne
ne prenait les mesures du liquide.
« Elle m’a donné ce doux sourire et m’a dit qu’il n’y avait
rien à mesurer. Il n’était plus là . Je ne suis pas sûre de savoir qui avait
l’air le plus choqué. Je lui ai fait répéter la nouvelle plusieurs fois parce
que je n’arrivais pas à croire ce qui sortait de sa bouche. »
Le 5 novembre, le bébé est né. Il
Ă©tait parfait.
« 10 doigts, 10 orteils et une tête pleine de cheveux ! Les
médecins étaient choqués. À tel point qu’ils ont fait tous les tests possibles
pour essayer de trouver quelque chose qui n’allait pas chez lui. Ils sont tous
revenus négatifs et clairs. Il a un petit souffle au coeur très commun qui
devrait se fermer tout seul. C’est tout. Le bébé qui a reçu 0 % de chance de
survie est ici et en bonne santé. »
Kate sait que Dieu a mis sa foi Ă
l’épreuve pendant cette grossesse. Elle est heureuse d’être restée ferme dans
la confiance qu’elle a en Dieu.
« Je choisis la vie. Hier, aujourd’hui et demain. Je
prierai pour New York et les dirigeants qui ont pris cette décision. Comme je
le sais trop bien, rien n’est trop grand pour Dieu. »
M.C.