Constantin, le Père du bâtiment
d'église (2ème partie)
par Franck Viola
L'histoire de Constantin
(285-337) remplit une page ténébreuse dans l'histoire du christianisme. Les
bâtiments d'église ont commencé avec lui.[67] L'histoire est étonnante.
Avant que Constantin
émerge sur la scène, l'atmosphère était mûre pour que les chrétiens s’échappent
de leur statut minoritaire et de rejet. La tentation d'être accepté était
simplement trop grande pour résister au roulement de la boule de neige de
Constantin.
En A.D. 312,
Constantin est devenu César de l'empire occidental.[68] Vers
324, il est devenu empereur de l'empire romain entier. Peu après, il a commandé
la construction de bâtiments d'église, favorisant ainsi la popularité et
l'acceptation du christianisme. Si les chrétiens arboraient leurs propres édifices
sacrés, comme les juifs et la foi païenne—leur foi serait considérée comme
légitime.
Il est important de
comprendre la pensée de Constantin qui était l'utérus qui donna naissance au
bâtiment d'église. La pensée de Constantin était dominée par la superstition et
la magie païennes. Même après qu'il soit devenu empereur, il a permis aux
établissements païens de demeurer ce qu'ils étaient.[69]
Après sa conversion
au christianisme, Constantin n'a jamais abandonné le culte du soleil. Il a
gardé le soleil sur ses pièces de monnaie,[70][ et a érigé une statue du
dieu-soleil figurant sa propre image dans le forum de Constantinople (sa
nouvelle capitale).[71]Constantin
a également construit une statue de la déesse mère Cybèle. (Bien qu'il la
présenta dans une position de prière chrétienne.) [72]
(Les historiens
continuent à discuter sur la véracité de la foi de Constantin. Le fait qu'on
rapporte qu'il a fait exécuter son fils plus âgé, son neveu, et son frère n’est
pas en faveur de sa conversion.[73] Mais nous ne sonderons pas ce sujet
épineux trop profondément ici.)
En A.D. 321,
Constantin a décrété que le dimanche serait un jour d’exception, un congé
férié.[74] Il s'avère que l'intention de
Constantin derrière ce décret était d'honorer le dieu Mithra, le Soleil
Invincible.[75] (Il
a décrit le dimanche comme « jour du soleil. » [76]Pour
démontrer davantage son affinité avec le culte du soleil, des excavations de la
rue Peter à Rome ont mis à jour une mosaïque du Christ comme soleil Invincible.[77]
Jusqu’au jour de sa
mort, Constantin « a fonctionné comme grand prêtre du paganisme. » [78] En fait,
il a maintenu le titre païen de Pontifex Maximus, (Souverain Pontife) qui
signifie « chef des prêtres païens ! »[79] (au 15ième siècle, ce même titre est devenu le
titre honorifique pour le pape catholique !)[80]
Constantin a employé
des rituels païens aussi bien que chrétiens comme décorations pour la
consécration de sa nouvelle capitale, Constantinople.[81] Il avait l'habitude des formules
magiques païennes pour protéger les récoltes et pour guérir les maladies.[82]
De plus, toute
l'évidence historique indique que Constantin était un egocentrique. Il a
construit des monuments aux 12 apôtres sur sa nouvelle « église des
apôtres. » Ces 12 monuments entouraient un seul tombeau, qui se tenait au
centre. Ce tombeau était réservé pour lui-même se faisant le 13ième et l'apôtre en chef ![83] Ainsi Constantin a non seulement
continué la pratique païenne d'honorer les morts, [84] il a également cherché à en être un
des plus importants ![85]
Constantin a
également renforcé la notion païenne du caractère sacré des objets et des
endroits.[86] En grande partie en raison de
son influence, le trafic de reliques est devenu commun dans l’Église.[87] Vers
le quatrième siècle, la hantise des reliques était devenue si grande que
quelques dirigeants chrétiens s’érigeaient contre elle en disant,« une observance
païenne présentée dans les églises sous le manteau de la religion… le travail
des idolâtres. » [88]
Constantin est
également reconnu pour avoir ajouté à la foi chrétienne l'idée « de lieux
saints » qui était basée sur le modèle du tombeau païen.[89] En raison de l'aura de
« caractère sacré » attribué à la Palestine par les chrétiens du
quatrième siècle, elle a été reconnue comme « la terre sainte » vers
le sixième siècle.[90]
Encore plus
surprenant, après sa mort, Constantin a été déclaré « être divin. »
(La coutume pour tous les empereurs païens morts avant lui.)[91] Le sénat l'a déclaré dieu païen au
jour de sa mort.[92] Et personne ne les a empêchés de
le faire.
En ce moment, un mot
devrait être dit au sujet de la mère de Constantin, Helena. Cette femme était
reconnue pour sa hantise avec les reliques. Vers A.D. 326, Helena a fait un
pèlerinage en terre sainte.[93] En
A.D. 327 à Jérusalem, elle a censément trouvé la croix et les clous employés
pour crucifier Jésus.[94] On signale que
Constantin a promu l'idée que les morceaux de bois venus de la croix du Christ
possédaient des pouvoirs spirituels ![95] Vraiment, un esprit magique
païen travaillait dans l'empereur Constantin. Voyez, le Père du bâtiment
d'église!
Programme de construction de
Constantin
Après le voyage d’Helena vers
Jérusalem en A.D. 327, Constantin érigea les premiers bâtiments d'églises
dans tout l'empire romain.[96] Il imita les païens en
construisant des temples en l’honneur de Dieu.[97]
Fait intéressant,
c’est qu’il a donné à ses bâtiments d'église le nom des saints tout comme les
païens qui appelaient leurs temples du nom de leurs dieux. Constantin a
construit ses premiers bâtiments d'église sur les cimetières où les chrétiens
tenaient des repas pour les saints morts,[98]c'est-à-dire,
sur le corps des saints morts.[99] Pourquoi ? Parce que depuis au moins
un siècle auparavant, les endroits d'enterrement des saints étaient considérés
comme « des lieux saints. » [100]
Plusieurs des plus grands
bâtiments ont été construits par-dessus les tombeaux des martyres.[101] Cette pratique était basée sur l'idée
que les martyres possédaient les mêmes pouvoirs autrefois attribués aux dieux
du paganisme.[102] Bien que païen, les chrétiens
ont adopté le crochet, la ligne, et l’appât.
« Les lieux
saints » chrétiens les plus célèbres étaient : Saint-Pierre sur la colline
du Vatican (là où reposait le supposé tombeau de Pierre),[103] Saint-Paul Hors des Murs (là où
reposait le supposé tombeau de Paul), [104] la brillante et étonnante église du
Saint-Sépulcre à Jérusalem (reposant sur le tombeau supposé du Christ), [105] et l’Église de la
Nativité à Bethléem (reposant sur la caverne supposée de la naissance de
Jésus).[106]Constantin
a construit neuf églises à Rome et beaucoup d'autres à Jérusalem, à Bethléem,
et à Constantinople.[107]
Voyez les racines du
bâtiment « sacré » d'église, cher chrétien. C'est complètement païen.
Il a été inventé par un ancien païen qui avait toujours un esprit païen. Et il
a été construit sur l'idée païenne que les morts créent un lieu sacré.
Veillez-vous en rappeler la prochaine fois que vous entendez parler d’un
bâtiment d'église désigné sous le nom de la maison « sainte » et
« sacrée » de Dieu !
Explorons les premiers bâtiments d'église
Puisque le bâtiment d'église
était considéré comme sacré, les membres d'une congrégation devaient subir un
rituel de purification avant d'y entrer. Ainsi au quatrième siècle, des
fontaines étaient érigées dans la cour où les chrétiens pouvaient se purifier
avant d’entrer dans le bâtiment.[108]
Les bâtiments
d’Église de Constantin s’élevaient spacieux et magnifiques ; on les
qualifiait de « dignes d'un empereur. » Leur splendeur faisait dire à
ses contemporains païens que ces « bâtiments énormes imitaient » la
structure des temples païens ![109] Pas surprenant. Constantin a
profusément décoré les nouveaux bâtiments d'église avec l'art païen ![110]
Les édifices
d'églises de Constantin ont été modelés exactement d’après le modèle de la
basilique.[111] La basilique était le bâtiment commun
du gouvernement [112] et conçue d’après les temples païens
grecs.[113]
Les basiliques
remplissaient la même fonction que les salles de lycées aujourd’hui. Elles
accueillaient merveilleusement les foules passives et dociles pour observer une
exécution. C'est l'une des raisons pour lesquelles Constantin a choisi le modèle
de la basilique.[114]
Il l'a également
favorisée en raison de sa fascination pour le culte du soleil. Les basiliques
étaient conçues de façon que le soleil tombe sur le prédicateur pendant qu'il
fait face au rassemblement.[115] Comme les temples Grecs et
Romains, la façade des basiliques chrétiennes pointait vers l'est.[116]
Explorons
l'intérieur de la basilique chrétienne. Elle présente une reproduction exacte
de la basilique romaine employée pour les magistrats et les dirigeants romains.
Les basiliques chrétiennes possédaient une plateforme élevée par plusieurs
marches où le clergé exerçait son service.[117] Une balustrade ou un écran
séparait également le clergé des laïcs.[118]
L'autel, une table
ou un coffre avec un couvercle se trouvait au centre du bâtiment.[119]
Pour deux raisons on le considérait comme l'endroit le plus saint dans le
bâtiment. D'abord, il contenait souvent les reliques des martyres.[120] (après le cinquième siècle, la
présence d'une relique dans l'autel de l'église était essentielle pour rendre l’église
légitime.)[121] en second lieu, sur l'autel reposait
l'eucharistie (le pain et la coupe).
L’eucharistie,
maintenant considérée comme un sacrifice sacré, était offerte sur l'autel.[122] Puisqu'ils étaient considérés
comme « des hommes saints, » personne sauf le clergé ne pouvait
recevoir l'eucharistie à l’intérieur des balustrades de l'autel ![123]
Devant l'autel se
tenait la chaise de l'évêque appelée la cathedra.[124] Le
terme ex cathedra dérive de cette chaise. Ex cathedra veut dire « depuis le
trône. » [125] La chaise de l'évêque, ou
« le trône » comme on l’appelait, était le siège le plus grand et le
plus raffiné du bâtiment. Il remplaçait le siège du juge dans la basilique
romaine[126] et était
entouré par deux rangées de chaises réservées pour les anciens.[127]
Le sermon était
prêché de la chaise de l'évêque.[128] La puissance et l'autorité
reposaient sur la chaise. Un tissu de toile blanc recouvrait la chaise. Les
aînés et les diacres s’assoyaient de chaque côté en demi-cercle.[129] La distinction hiérarchique
incluse dans l'architecture de la basilique était indubitable.
Ce qui est
intéressant, c’est que la plupart des bâtiments modernes d'églises contiennent
des chaises particulières pour le pasteur et son personnel situés sur la
plateforme derrière la chaire. (Comme le trône de l'évêque, la chaise du
pasteur se dresse habituellement plus grande de toutes !) Tout ceci est
véritablement une transposition de la basilique païenne.
De plus, Constantin
n'a pas détruit à grande échelle les temples païens. Non plus les a-t-il
fermés.[130] À quelques endroits, des temples
païens existants ont été vidés de leurs idoles et convertis en édifices
chrétiens.[131] Les chrétiens ont utilisé des
matériaux dépouillés des temples païens pour construire de nouveaux bâtiments
d'églises sur les emplacements mêmes des temples païens.[132]
Influences importantes
sur le culte
Le bâtiment d'église a apporté
des changements cruciaux au culte chrétien. Puisque l'empereur occupait le
« trône ecclésiastique » dans l’Église, une cérémonie simple n'était
pas suffisante. Afin de l'honorer, on ajouta à la liturgie chrétienne le faste
et le rituel de la cour impériale.[133]
Il était d'usage aux
empereurs romains d’avoir des lumières accompagnées d'un bassin de feu rempli
d'épices aromatiques défilées devant eux chaque fois qu'ils paraissaient en
public.[134] Tirant son origine de cette
coutume, Constantin a introduit les bougies et l'encens en tant qu'éléments du
culte. Ils apparaissaient quand le clergé entrait dans la salle ![135]
Sous le règne de
Constantin, le clergé, qui avait porté jusque-là des vêtements
journaliers, commença à s'habiller en vêtements particuliers. Quels
étaient ces vêtements particuliers ? C’étaient les vêtements des fonctionnaires
romains. De plus, diverses manières de respect comparables aux gestes employés
pour honorer les fonctionnaires romains ont été introduites dans l’Église pour
honorer le clergé.[136]
La coutume romaine
de commencer un service par la musique processionnelle fut aussi bien adoptée.
À cette fin, des chœurs furent développés et introduits dans l’Église
chrétienne.[137] Le culte devint plus
professionnel, dramatique, et cérémonial.
Tous ces dispositifs
furent empruntés à la culture Gréco-romaine et directement apportée dans
l’Église chrétienne.[138] Le christianisme du
Quatrième-siècle était profondément transformé par le paganisme grec et
l'impérialisme romain.[139] Tous ces apports eurent pour
résultat une perte immédiate d'intimité et de participation ouverte pendant les
assemblées. Le clergé professionnel exécutait les actes du culte tandis
que les laïcs regardaient comme spectateurs.[140]
Ainsi qu’un érudit
catholique l’admet aisément, avec l’avènement de Constantin les« diverses coutumes
de la culture romaine antique ont coulé dans la liturgie
chrétienne… même les cérémonies impliquées dans le culte antique de l'empereur
en tant que déité réussissait à pénétrer le culte de l’Église, seulement dans
leur forme sécularisée. »[141]
Constantin apporta
la paix pour tous les chrétiens.[142] Sous son règne, la foi chrétienne est
devenue légitime. En fait, elle s'est élevée à un statut supérieur au judaïsme
et au paganisme.[143]
Pour ces raisons,
les chrétiens perçurent l'avènement de l’empereur Constantin comme un acte de
Dieu. Voici l'instrument de Dieu qui venait à leur délivrance. Le christianisme
et la culture romaine se confondaient maintenant ensemble.[144]
Le bâtiment chrétien
démontre que l’Église, qu'elle l'ait voulu ou non, était entrée dans une
alliance étroite avec la culture païenne.[145]Comme
Will Durant l'a dit, « les îles païennes
se sont propagées dans la mer chrétienne. » [146] L’Église de Jésus-Christ
connaissait ainsi un décalage tragique de la simplicité primitive du début.
Les chrétiens du
premier siècle se voyaient comme confrontant le monde et évitaient tout contact
avec le paganisme. Tout cela a changé pendant le quatrième siècle quand
l’Église émergea en tant qu'établissement public dans le monde où elle « absorba et christianisa les idées et
pratiques religieuses païennes. » [147] Comme un historien l'a
dit, « les bâtiments d'églises ont remplacé
les temples ; les dotations d'églises ont remplacé les terres et les fonds du
temple. »[148] Sous Constantin, on
accorda le statut d’exemption d'impôts pour toute propriété d'églises.[149]
En conséquence,
l'histoire du bâtiment d'église est la triste saga de l'emprunt du
christianisme à la culture païenne. Un emprunt qui a radicalement transformé le
visage de notre foi.[150] À dire franchement, les
bâtiments d'église de l'ère Constantinien et post-Constantinien sont
essentiellement devenus de saints tombeaux.[151] Les
chrétiens ont embrassé le concept du temple. Ils ont bu l'idée païenne qu’il
existe un endroit particulier où Dieu demeure d'une manière particulière. Et
cet endroit est fait « par des mains d’hommes. »[152]
Comme avec d'autres
coutumes païennes absorbées dans la foi chrétienne (la liturgie, le sermon, les
vêtements de cérémonie du clergé, la structure hiérarchique, etc.), les
chrétiens des troisième et quatrième siècles ont inexactement attribué
l'origine du bâtiment d’Église à l’Ancien Testament.[153] Mais c'était une pensée désorientée.
Le bâtiment d'église
a été emprunté directement à la culture païenne comme nous l’avons vu. « Le rituel dignitaire et sacramentel avait
envahi le culte par l’entremise des mystères [les cultes païens], et était
justifié, comme tant d'autres choses, en se référant à l’Ancien
Testament. » [154]
Il est non seulement
imprécis d'employer l’Ancien Testament comme justification pour le bâtiment
d'église, mais condamnable. La vieille économie mosaïque des prêtres consacrés,
des bâtiments sacrés, des rituels sacrés, et des objets sacrés a été détruite
pour toujours par la croix du Christ. En outre, elle a été remplacée par une
organisation non hiérarchique, non-ritualiste, non liturgique appelée l'ekklesia (église).[155]
L'Évolution de
l'Architecture d'Église
Après l'ère Constantinien, les
bâtiments d'églises traversèrent différentes étapes. (Elles sont trop complexes
pour les détailler ici.) Pour citer un érudit, « les changements dans l'architecture d'église sont le
résultat d’une mutation plutôt que d'une ligne régulière d'évolution. » [156] Ces mutations ont fait peu pour
changer les éléments architecturaux dominants qui stimulaient un clergé
monopolisant et une assemblée inerte.[157]
Rapidement examinons
l'évolution de l'architecture d'église :
C Après Constantin, l'architecture
chrétienne est passée de la phase de basilique à la phase byzantine.[158] Les églises byzantines avaient
les dômes centraux larges et des icônes et des mosaïques décoratives.[159]
X L'architecture byzantine a été suivie
par l'architecture romanesque.[160] Les bâtiments romans
étaient caractérisés par une altitude de trois-étages, des piliers massifs
soutenant des voûtes circulaires, et un intérieur coloré.[161] Cette forme de bâtiment a surgi
peu de temps après Charlemagne qui est devenu empereur du saint empire romain
le jour de Noël A.D. 800.
C Après la période romanesque, est
venue l'ère gothique du 12ième siècle. L'architecture gothique
a ouvert la voie aux cathédrales gothiques envoûtantes avec leurs voûtes en
croix à nervures, leurs arches aiguës, et leurs contreforts volants.[162] Le terme
« cathédrale » est dérivé de la chaise.
C'est le bâtiment qui loge lachaise, la
chaise de l'évêque.[163] C'est
l’Église qui contient le « trône » de l'évêque ![164]
Le vitrail fut
introduit la première fois dans les bâtiments d'église au sixième siècle par
Grégoire de La Tour (538-593).[165] Le verre était placé dans
les fenêtres étroites de quelques églises romanes. Suger (1081-1151), abbé de
St-Denis, a élevé le vitrail à un autre niveau. Il a orné le verre de peintures
sacrées.[166] Il est ainsi devenu le premier à
employer des vitraux dans des bâtiments d'église, en les plaçant dans ses
cathédrales gothiques.[167]
Les grands vitraux
sont venus remplir les murs des églises gothiques pour permettre une lumière
colorée brillante et lumineuse.[168][168] Des
couleurs riches et foncées étaient également utilisées pour créer l'effet de la
Nouvelle Jérusalem. Les vitraux des 12ième et 13ième siècles ont
rarement été égalés dans leur beauté et leur qualité. Avec leurs couleurs
éblouissantes, les vitraux ont efficacement créé un sens émotionnel de majesté
et de splendeur. Elles induisent des sentiments liés au culte du Dieu puissant
et redoutable.[169][169]
Comme c’est le cas
pour les basiliques de Constantin, l’origine de la cathédrale gothique est
complètement païenne. Les architectes gothiques se sont fortement inspirés des
enseignements du philosophe grec païen Platon. Platon enseignait que le bruit,
la couleur, et la lumière ont des significations mystiques élevées. Elles
peuvent induire des ambiances et aider au rapprochement « du Bien
Éternel. » [170][170] Les concepteurs gothiques ont
pris les enseignements de Platon et les ont façonnés à la brique et à la
pierre. Ils ont créé un éclairage intimidant et inspirant pour obtenir un sens
de splendeur accablante et d’ adoration.[171][171]
La couleur est l'un
des facteurs émotifs disponibles les plus puissants. Ainsi les vitraux
gothiques ont été utilisés habilement pour créer un sens de mystère et de
transcendance. S’inspirant de dessins de statues et des tours grandioses de
l'Égypte antique, l’architecture gothique a cherché à reprendre le sens de la
sublimation par ses dimensions exagérées.[172][172]
Il est dit de la
structure gothique que « le bâtiment
entier semble enchaîné à la terre dans un envol fixe…. Il se lève du sol comme
une exhalation … aucune architecture ne spiritualise, ne raffine et ne
moule autant la substance céleste qu'elle manipule. » [173][173] C'était
le symbole final du ciel mariant la terre.[174][174]
Ainsi avec son
utilisation adroite de lumière, de couleur, et de taille excessive, la
cathédrale gothique a stimulé un sens de mystère, de transcendance, et de
crainte.[175][175] Tous ses dispositifs
ont été empruntés à Platon et se sont fait passer pour chrétiens.[176][176]
Les bâtiments
d'église basiliques, romans et gothiques sont une tentative humaine de
reproduire ce qui est merveilleux, céleste et spirituel.[177][177] D'une manière véritable,
le bâtiment d'église reflète à travers l'histoire le besoin mal orienté de
l'homme de ressentir le divin avec ses mains et ses yeux humains. Il exprime le
fait que, vers le quatrième siècle, la communauté chrétienne avait perdu le
contact avec ces réalités merveilleuses qui ne peuvent être perçues par les
sens, mais seulement reçues par l'esprit humain.[178][178]
Encore pire, le
message principal de l'architecture gothique est : « Dieu est transcendant
et inatteignable, soyez intimidés par sa majesté. » Mais un tel message
contredit le message de l'Évangile qui nous expose un Dieu très accessible.
Tellement qu'Il réside en nous !
Le Bâtiment d'Église Protestante
Au 16ème siècle, les
réformateurs ont hérité de la tradition de bâtiment mentionnée ci-dessus. Dans
une courte période, les milliers de cathédrales médiévales sont devenus leur
propriété.[179][179]
La plupart des
réformateurs étaient d'anciens prêtres. Par conséquent, ils avaient été
inconsciemment conditionnés par les modèles de pensée du catholicisme médiéval.[180][180] Ainsi quoique les
réformateurs aient remodelé leurs bâtiments d'église nouvellement acquis, ils
firent peu de changement fonctionnel à l'architecture.[181][181]
Même si les
réformateurs voulaient apporter des changements radicaux à la pratique de
l’Église, les masses n'étaient pas prêtes pour eux.[182][182] Martin Luther était bien
certain que l’Église n'était pas un bâtiment ou un établissement.[183][183] Pourtant il était
impossible qu’il déterre plus d'un millénaire de confusion sur le sujet.[184][184]
Le principal changement
architectural des réformateurs reflétait leur théologie. Ils firent de la
chaire le centre dominant du bâtiment plutôt que l'autel.[185][185] La vérité fondamentale de
la Réforme était l'idée que les gens ne pouvaient connaître Dieu ni se
développer spirituellement à moins d’entendre la prédication. Ainsi quand les
réformateurs héritèrent des bâtiments d'église existants, ils les adaptèrent à
cette fin.[186][186]
Le Clocher
Depuis que les habitants de
Babel ont érigé une tour « pour atteindre les cieux, » les
civilisations ont suivi le mouvement des structures à sommets profilés.[187][187] Les Babyloniens et les
Égyptiens ont construit les obélisques et les pyramides qui reflétaient leur
croyance de progression vers l'immortalité.[188][188] Lorsque apparurent la
philosophie et la culture grecques, la direction de l’architecture ascendante
et verticale passa à l’horizontale du haut vers le bas, reflétant ainsi la
croyance grecque en la démocratie, l'égalité humaine, et des dieux attachés à
la terre.[189][189]
Cependant, avec
l’avènement de l’Église catholique, la pratique d’ériger des couronnes pointues
aux bâtiments d’églises réapparut. Vers la fin de la période byzantine, les
papes catholiques s’inspirèrent des obélisques de l'Égypte antique.[190][190] Comme l'architecture
religieuse entrait dans la période romane, les pointes commencèrent à
apparaître sur les surfaces et les coins de chaque cathédrale construite dans
l'empire romain. Cette tendance atteignit son pinacle pendant l'ère de
l'architecture gothique avec la construction par l’abbé Suger de la cathédrale
de Saint-Denis.
À la différence de
l'architecture grecque, la ligne caractéristique de l'architecture gothique
était verticale, ce qui suggérait une aspiration vers le haut. Pendant cette
période, partout en Italie, des tours ont commencé à apparaître près des
entrées des bâtiments d'église. Ces tours logeaient des cloches pour appeler le
peuple à l’adoration.[191][191] Elles
représentaient la communion entre le ciel et la terre.[192][192]
Pendant que les
années passaient, les architectes gothiques (friands du vertical) cherchaient à
ajouter une grande flèche à chaque tour.[193][193] Les flèches (également
appelées clochers) [194][194] étaient un symbole de
l'aspiration de l'homme à s’unir à son créateur.[195][195] Pendant
les siècles qui suivirent, les tours s’élevèrent plus hautes et plus profilées.
Elles sont par la suite devenues un point focal pour l'architecture et ont
également été réduites en nombre, de la « double-tour » à la flèche
singulière qui a ainsi caractérisé les églises de la Normandie et de la
Grande-Bretagne.
En l'an 1666,
quelque chose s'est produit qui a changé le cours de l'architecture de la tour.
Un feu a envahi la ville de Londres endommageant la plupart de ses 97 édifices
d'église.[196][196] Monsieur
Christopher Wren (1632-1723) fut alors commissionné de remodeler toutes les
églises de Londres. En utilisant ses propres innovations stylistiques pour
modifier les flèches gothiques de la France et de l'Allemagne, Wren a créé le
clocher moderne.[197][197] En résumé, le clocher
moderne est une invention médiévale trouvant ses racines dans les flèches et
les tours gothiques.[198][198] Il a été amélioré et
popularisé par le programme de construction de monsieur Christopher Wren à
Londres à la suite du grand feu de 1666. À partir de ce moment, le clocher est
devenu un élément dominant de l'architecture anglo-saxonne.
Lorsque les
puritains sont arrivés, ils construisirent leurs bâtiments d'église de manière
bien plus simples que leurs prédécesseurs catholiques et Anglicans. Mais ils
ont gardé le clocher et l'ont introduit dans le nouveau monde des Amériques.[199][199] Ainsi la plupart des
églises américaines portent une structure de clocher qui est enracinée dans
l’architecture et la philosophie primitives des Babyloniens et des Egyptiens !
Le message du
clocher en est un qui contredit le message du NT. Les chrétiens ne doivent pas
atteindre les cieux pour trouver Dieu. Il est ici ! Avec la venue d'Emmanuel,
Dieu est avec nous.[200][200] Et avec sa résurrection,
nous avons un Seigneur qui habite en nous. Le clocher défie ces réalités.
La chaire
Les anciens livraient leurs sermons de
la chaise de l'évêque, ou de la chaise, qui était placée derrière l'autel.[201][201] Plus tard l'ambo,[202][202] un bureau surélevé du côté du
chœur duquel on lisait des leçons de bible, est devenu l'endroit d’où on
livrait les sermons.[203][203] L'ambo a été extirpé de la synagogue juive.[204][204]
] Cependant, il a des
racines plus anciennes dans les bureaux de lecture et les plateformes de
l'antiquité Gréco-romaine. Jean Chrysostome (347-407) a été reconnu pour avoir
fait du l'ambo un endroit pour la prédication.[205][205]
Dès A.D. 250, l'ambo a été remplacé par la chaire. Cyprian
(200-258) parle de placer le chef de l’Église dans le bureau public sur le pulpitum.[206][206] Notre mot
« chaire » est dérivé du Latin pulpitum qui désigne « un plateau ! » [207][207]Le pulpitum, ou la chaire, a été installé dans
l'endroit le plus élevé de la congrégation.[208][208]
Avec le temps,
l'expression « monter en chaire » (ad pulpitum venire) est devenue une partie du
vocabulaire religieux du clergé.[209][209] Vers
A.D. 252, Cyprien fait référence au plateau surélevé qui isole le clergé des
laïcs comme « le congestum sacré et vénéré du clergé ! »[210][210]
Vers la fin du Moyen
Âge, la chaire est devenue commune dans les églises de paroisse.[211][211] Avec la Réforme, la chaire
est devenue l’élément central du bâtiment d'église.[212][212] La chaire a symbolisé le
remplacement de la centralité de l'action ritualiste (la messe) par
l'instruction verbale du clergé (le sermon).[213][213]
Dans les églises
luthériennes, la chaire a été déplacée à l'avant de l'autel.[214][214] Dans les églises reformées la chaire a
dominé jusqu'à ce que l'autel disparaisse finalement et soit remplacée par la
« table de communion. » [215][215] Aujourd'hui il est
impensable d'avoir un office protestant sans la présence « du plateau
sacré ! »
La chaire est la
pièce maîtresse de l’Église protestante. De sorte qu'un pasteur bien connu qui
parlait pendant une conférence commandité par l'Association Évangélique de
Billy Graham revendiquait : « Si l’Église est
vivante, c’est parce que la chaire est vivante et si l’Église est morte, c’est
parce que la chaire est morte. » [216][216]
La chaire est
nuisible parce qu’elle élève le clergé dans une position de proéminence. Fidèle
à sa signification, elle met le prédicateur « sur un plateau » le
séparant et le plaçant au-dessus du peuple de Dieu.
Le siège et
le balcon
Prenez maintenant votre siège,
le grand inhibiteur de toute communion colective. Le siège, le grand symbole de
la léthargie et de la passivité dans l’Église moderne.[217][217] Le
siège qui a fait du culte corporatif un objet de spectacle.
Le mot
« siège » est dérivé du podium latin. Il signifie un siège élevé au-dessus
du niveau du plancher ou d'un « balcon. » [218][218] Les sièges étaient
inconnus au bâtiment d'église pendant les mille premières années de l'histoire
chrétienne. Au début dans les basiliques, le rassemblement se tenait debout
pendant le service entier.[219][219] (C'est
toujours cette manière aujourd'hui parmi beaucoup d'orthodoxes orientaux.) [220][220]
Vers le 13ème
siècle, des bancs sans dossier ont été graduellement
introduits dans les bâtiments de paroisses anglaises.[221][221] Ces bancs étaient faits en
pierre et placés contre les murs. Ils ont alors été installés dans le corps du
bâtiment (le secteur appelé la nef).[222][222]Au
début, les bancs étaient arrangés dans un demi-cercle autour de la chaire. Plus
tard ils ont été fixés au plancher.[223][223]
Le
« siège » moderne a été présenté au 14ème siècle.[224][224] Mais il est
seulement devenu commun au 15ème siècle.[225][225] À ce moment-là, les bancs en bois ont supplanté les sièges en
pierre.[226][226] Vers
le 18ème siècle, les sièges emboités sont devenus populaires.[227][227]
Les sièges emboités
ont une histoire comique. Ils étaient coussinés et venaient avec les tapis et
d'autres accessoires. Ils étaient vendus aux familles et considérés comme
propriété privée.[228][228] Les propriétaires de siège
emboités se sont mis à les rendre aussi confortables que possible.
Certains les
décoraient avec des rideaux, des coussins, des fauteuils capitonnés, des
cheminées, et des compartiments particuliers pour les chiens et animaux de
compagnie ! Il n'était pas rare que les propriétaires maintenaient leurs sièges
scellés avec la serrure et la clef ![229][229] Après
beaucoup de critiques du clergé, ces sièges embellis ont été remplacés par des
sièges ouverts.[230][230]
Puisque les sièges
emboités avaient souvent les côtés élevés, les chaires devaient être élevées
afin d’être vus par le peuple. Ainsi la chaire « verre à vin » a vu
le jour pendant la période coloniale.[231][231] La chaire verre à vin
permettait au pasteur d’être « haut et élevé» comme dans la vision
du temple d'Ésaïe. Les sièges emboités familiaux du 18ème siècle ont été
remplacés par des sièges à glissade de sorte que toutes les personnes puissent
faire face à la plateforme élevée nouvellement érigée où le pasteur conduisait
le service.[232][232]
Alors, qu’est-ce que
le siège ? La signification du mot l'indique et dit tout. C'est un
« balcon » plus bas, une place isolée de laquelle on observe des
exécutions sur une scène (la chaire). Il immobilise le rassemblement des saints
et fait d’eux des spectateurs muets. Il empêche la communion et l'interaction
face à face.
Les galeries (ou
balcons d'église) ont été inventés par les Allemands au 16ème siècle.[233][233] Elles ont été popularisées
par les puritains au 18ème siècle.[234][234] Depuis lors les
balcons sont devenus la marque déposée du bâtiment d'église protestante.[235][235] Leur but est de rapprocher
le rassemblement plus près du chaire.[236][236] De plus, écouter le
prédicateur a toujours été la considération principale dans la conception
d'églises protestantes.[237][237]
Architecture Moderne d'Église
Depuis les 200 dernières années, les
deux modèles architecturaux dominants utilisés par les églises protestantes
sont la forme divisée de chœur (utilisée dans les églises liturgiques) et la
forme scène de concert (utilisée dans les églises évangéliques).[238][238]Le
chœur est le secteur où le clergé (et parfois le chœur) conduisent le service.[239][239] Dans
l’Église modèle de chœur, il existe toujours une balustrade ou une ligne de
démarcation qui sépare le clergé des laïcs.
Le bâtiment d'église
de modèle concert a été profondément influencé par le revivalisme du 19ème
siècle.[240][240] C'est
essentiellement un auditorium. Le bâtiment de modèle concert est structuré de
façon à souligner l'exécution dramatique du prédicateur et du chœur.[241][241] Sa
structure suggère implicitement que le chœur (ou l'équipe du culte) s’exécute
pour le rassemblement afin de stimuler son culte ou pour les amuser.[242][242] Elle
attire également une attention excessive sur le prédicateur qu’il soit debout
ou assis.
Dans le bâtiment de
modèle concert, une petite table de communion apparaît habituellement sur le
plancher au-dessous de la chaire. La table de communion est typiquement décorée
de chandeliers en laiton, d'une croix, et de fleurs.[243][243] Deux bougies sur la table
de communion sont devenues le signe de l'orthodoxie dans la plupart des églises
protestantes d’aujourd'hui.[244][244] Comme beaucoup d’autres
parties de l'office du culte, la présence des bougies a été empruntée à la cour
cérémonielle de l'empire romain.[245][245]
Pourtant en dépit de
ces variations, toute l'architecture protestante produit les mêmes effets
stériles présents dans les basiliques de Constantin. Ils perpétuent le clivage
non biblique entre le clergé et les laïcs, et ils encouragent le rassemblement
à assumer un rôle de spectateurs.[246][246] L'arrangement et
l’ambiance du bâtiment conditionnent le rassemblement à la passivité.[247][247] La plateforme de la chaire
agit comme une scène, et le rassemblement occupe le théâtre.[248][248]
En résumé, l'architecture chrétienne est dans l’impasse depuis sa naissance au
quatrième siècle.
L’Exégèse du Bâtiment
À ce point, vous devez penser en
vous-même, « qu’est-ce que
cette affaire ? Qui s'inquiète si les chrétiens du premier siècle n'avaient pas
de bâtiments ? Ou si les bâtiments d'église étaient construits sur la croyance
et les pratiques païennes. Ou si les catholiques médiévaux basaient leur
architecture sur la philosophie païenne. Qu’est-ce que cela a à faire
avec nous aujourd'hui ? »
Dans Rethinking the Wineskin, j'explique que
l'endroit social de la réunion d'église exprime et influence le caractère de
l’Église.[249][249] Si
vous supposez que le lieu des rassemblements d'église est simplement une
question de convenance, vous êtes tragiquement dans l’erreur. Vous oubliez une
réalité essentielle de l'humanité. Tout bâtiment où nous entrons nous fait
réagir. Par son intérieur et extérieur, il nous montre explicitement ce qu'est
l’Église et comment elle fonctionne.
Pour mettre tout
cela dans les mots de Henri Lefebvre, « l’espace n'est
jamais vide ; il incarne toujours une signification. » [250][250] Ce
principe est incarné dans la devise architecturale « la forme découle de
la fonction. » La forme du bâtiment reflète sa fonction particulière.[251][251]
L'arrangement social
de l’endroit de réunion d'une église est un bon indice de la compréhension de
cette église sur le but de Dieu pour son Corps. La location d'une église nous
enseigne comment nous réunir. Elle nous enseigne sur ce qui est important et ce
qui ne l'est pas. Elle nous enseigne aussi ce qui est acceptable de dire et ce
qui ne l'est pas.
Nous apprenons ces
leçons de l'arrangement dans lequel nous nous assemblons, que ce soit un
édifice d'église ou une maison privée. Ces leçons ne sont nullement
« neutres. » Entrez dans n'importe quel bâtiment et examinez-en
l'architecture. Demandez-vous ce qui est élevé et ce qui est inférieur.
Demandez-vous ce qui est à l'avant et ce qui est au fond. Demandez-vous de
quelles manières il serait possible « de réagir » à ce qui arrive sur
le moment. Demandez-vous si c’est facile ou dur pour qu'un membre d'église
puisse parler d’où il est assis de sorte que tous puissent le voir et
l’entendre.
Si vous regardez
l'arrangement des bâtiments d'église et vous demandez ces questions (et
d'autres comme elles), vous comprendrez pourquoi l’Église moderne a le
caractère qu'elle a. Si vous posez le même ensemble de questions au sujet d’une
salle de séjour, vous obtiendrez un ensemble de réponses très différent. Vous
comprendrez pourquoi avoir l’église dans un environnement domestique (comme les
premiers chrétiens) a le caractère qu'il a.
L'emplacement social
de l’Église est un élément crucial dans la vie d'église. On ne peut pas le
considérer simplement comme « vérité accidentelle de l'histoire. » [252][252] Un endroit social peut
enseigner à de bonnes et pieuses personnes de mauvaises leçons et obstruer
leurs vies d’ensemble. Attirer l'attention sur l'importance de l'endroit social
de l’Église (édifice de maison ou d'église) nous aide à comprendre la puissance
énorme de notre environnement social.
Pour souligner le
tout, disons que le bâtiment d'église est basé sur l'idée ignorante que le
culte est un genre qualitativement différent des choses de la vie quotidienne.
Les opinions des gens diffèrent, naturellement, sur la profondeur dont ils
apprécient cette différence. Quelques groupes sont allés jusqu’à insister sur
le fait que le culte ne pouvait se dérouler qu’à l’intérieur d’espaces
spécifiquement propres à procurer une sensation différente de celles que vous
éprouvez dans la vie quotidienne.
La différence entre
le culte et la vie quotidienne caractérise le christianisme occidental. Le
culte est perçu comme quelque chose de détaché du tissu entier de la vie et
emballé pour la consommation en groupe. Des siècles d'architecture gothique
nous ont mal enseignés au sujet de ce qu’est le vrai culte. Peu de gens peuvent
marcher dans une sublime cathédrale sans être dans l’étonnement et l’admiration
de son espace.
L'éclairage est
indirect et tamis. Les plafonds sont outrageusement élevés. Les couleurs sont
terreuses et riches. Le son voyage d'une manière spécifique. Toutes ces choses
collaborent ensemble pour nous donner un sens de crainte et d’émerveillement.
Elles sont conçues pour manipuler les sens et pour créer « une atmosphère
d’adoration. »[253][253]
Quelques traditions
ajoutent des odeurs au mélange. Mais l'effet demeure toujours identique : Nos
sens interagissent l'un sur l'autre avec notre environnement pour nous porter à
un état d'âme particulier. Un état d’émerveillement, de mystère, et de
transcendance qui vous arrache du tourbillon de la vie quotidienne.[254][254]
Nous, les
Protestants, nous sommes débarrassés de certains de ces éléments et les avons
remplacés par une utilisation spécifique de la musique nous permettant d'atteindre
le même but. En conséquence, dans les cercles protestants, les
« bons » dirigeants du culte sont ceux qui peuvent employer la
musique pour évoquer ce que d'autres traditions évoquent par la transformation
de l'environnement. Ce qu'ils évoquent est un sens d’adoration émotionnel.[255][255] Mais tout ceci est loin de la vie
quotidienne. Pour ne pas dire irréel. Jonathan Edwards a légitimement précisé
que les émotions sont passagères et ne peuvent être employées pour mesurer la
relation avec Dieu.[256][256]
Cette différence
entre séculaire et le religieux est accentuée par le fait que le bâtiment
typique d'église exige de vous « de procéder » en montant des
escaliers ou en traversant un vestibule. La raison en est que vous passez de la
vie quotidienne à une autre vie. Ainsi une transition est exigée. Tout ceci
échoue à l’examen de lundi. Peu importe la splendeur du dimanche, le lundi
matin vient toujours mettre à l’épreuve la réalité de notre culte.[257][257]
Observez les membres
d’un chœur avant l'office. Ils sourient, rient, et même plaisantent. Mais une
fois que le service commence, ils deviennent des personnes différentes. Vous ne
les attraperez pas souriant ou riant. Cette fausse séparation du séculaire et
du sacré… cette « mystique de vitrail » du dimanche matin fait
volte-face à la vérité et à la réalité.
En outre, le
bâtiment d'église n'est pas un endroit amical. Il est froid, inconfortable, et
impersonnel.[258][258] Il n'est pas conçu pour
l'intimité ni la communion. Dans la plupart des bâtiments d'église,
l'allocation des places se compose de sièges en bois boulonnés au plancher. Les
sièges (ou les chaises) sont en rangées, tournés vers la chaire. La chaire
repose sur une plateforme élevée où le clergé s'assied (vestiges de la
basilique romaine).
Encore,
l'architecture protestante du bâtiment d'église dirige toutes ses flèches dans
la direction de la personne qui livre le sermon. Le bâtiment est approprié à
une domination de la chaire. Il soumet également le rassemblement à des
contraintes sur le fonctionnement.[259][259]
Cet arrangement rend
presque impossible tout regard d'un adorateur vers le visage des autres. Au
lieu de cela, il crée une forme de culte « assieds-toi et tais-toi »
qui transforme tout chrétien fonctionnel en « pommes de terre! »
Autrement dit, l'architecture même empêche la communion entre Dieu et son
peuple exceptée par l'intermédiaire du pasteur ! Mais en dépit de ces faits,
nous, chrétiens, croyons toujours que le bâtiment est sacré.
D’accord, quelqu’un
peut s’objecter à l'idée que le bâtiment d'église est sacré. Mais (pour la
plupart d'entre vous) vos actions vous trahissent. Écoutez-vous parler du
bâtiment d'église. Vous l'appelez toujours « église » et vous vous y
référez parfois en tant que « maison de Dieu. » Le consensus général
parmi les chrétiens de toutes les dénominations est que « une église est essentiellement un endroit
réservé pour le culte. »[260][260] Cela a prévalu pendant les
1700 dernières années. Constantin est toujours vivant et respire dans l’esprit
de la plupart des chrétiens d’aujourd'hui.
Le coût de frais généraux outrageusement
élevé
La plupart des chrétiens voient de
manière erronée le bâtiment d'église comme partie intégrante au culte. Par
conséquent, la question financière du bâtiment et de l'entretien devient
obsolète.
L'édifice d'église
exige un vaste gaspillage d'argent. Aux États-Unis seulement, l’immobilier
possédé par les églises institutionnelles s'élève aujourd'hui à plus de 230
milliards de dollars.[261][261] La dette, le service, et
l'entretien du bâtiment d'église consomme environ 18% des 11 milliards de
dollars amassés par la dîme des églises annuellement.[262][262] Point important :
Les chrétiens modernes gaspillent un montant astronomique d'argent sur des
édifices inutiles !
Il n'y a aucune
bonne raison de posséder un bâtiment d'église. En fait, toutes les raisons
traditionnelles mises en avant pour « en avoir besoin » s’effondrent
sous un examen minutieux et soigneux.[263][263] Nous oublions tellement
facilement que les premiers chrétiens ont tourné le monde à l'envers sans eux.[264][264] Ils se sont développés
rapidement pendant 300 années sans l’aide (ou obstacle) des bâtiments d'église.
Dans le monde des
affaires, les frais généraux tuent. Les frais généraux sont tout ce qui
s’ajoute sur le « vrai » travail que les entreprises effectuent pour
leurs clients. Les frais généraux payent le bâtiment, les crayons, et le
personnel de comptabilité. Les frais généraux tuent parce qu'ils dévaluent les
marchés sans ajouter à la valeur « réelle » que les ouvriers livrent
à leurs clients.
Ceux qui choisissent
de se réunir en maisons plutôt que dans les édifices d'église ont coupé deux
très gros comptes payables : Pasteurs salariés et bâtiments d'église.
Contrastez ceci avec les frais généraux d'une église de maison. Plutôt que de
payer le personnel et le bâtiment qui siphonnent 50-85% des dons monétaire de
l’Église de maison, ses frais véritables se résument à un petit pourcentage de
leur budget. Une église de maison peut employer plus de 95% de son argent de
partage pour fournir de vrais services comme le ministère, la mission, et
l’œuvre dans le monde.[265][265]
Les bâtiments
d'église (aussi bien que les pasteurs salariés) représentent des dépenses
élevées et courantes plutôt que ponctuelles. Ces crève-budget prennent leur
part monétaire des dons d'une église non simplement aujourd'hui, mais le mois
prochain, l'année prochaine, et ainsi de suite. En enlevant ces deux comptes
récurrents de la charge financière d'une église, celle-ci parviendra à ramener
ses frais généraux à quelques centaines de dollars par an. Le reste des
finances partagées de l’Église peut être employé pour fournir à la mission de
l’Église (un autre sujet entièrement).
A
SUIVRE (3ème partie)
Source : http://www.actes2-42.net/viola.ch3.htm
Notes
[67] A Historical Approach to
Evangelical Worship, p.
103; History of the Christian Church: Volume 3, P. 542. Les mots de l’introduction de
Schaff indiquent : « Après que le christianisme a été reconnu par l'état
et autorisé à la propriété, il a élevé des maisons de culte dans toutes les
parties de l'empire romain. Il y avait probablement plus de bâtiment de cette
sorte au quatrième siècle qu'il y a eu lieu dans n'importe quelle période,
excepté peut-être le dix-neuvième siècle aux États-Unis… » voir également ToPreach or Not to Preach?P. 29.
Norrington précise que les évêques des quatrièmes et cinquièmes siècles
grandirent dans la richesse, ils dirigaient des programmes de construction
raffinés d'église. Everett Ferguson écrit, « pas avant l'âge de Constantin
trouvent-nous des bâtiments particulièrement construits, les halls au début
simples et puis les basiliques de Constantin. » Avant Constantin, toutes
les structures utilisées pour des rassemblements d'église étaient des
« maisons ou des bâtiments commerciaux modifiés pour l'usage
d'église » (Early Christians Speak,
P. 74).
[68] En A.D.
312, Constantin a défait l'empereur occidental Maxence à la bataille du pont
Milvien. Constantin a clamé que la veille de la bataille, il a vu un signe de
la croix dans les cieux et a été converti en Christ (Ken Connolly, The Indestructible Book,Grand Rapids:
Baker Books, 1996, pp. 39-40)
[69] Ceci
inclut les temples, les bureaux sacerdotaux, l'université des pontifes, les
vierges vestales, et le titre (réservé) PontifexMaximus (chef des prêtres païens). Monsignor Louis Duchesne, histoire des débuts de l'église
chrétienne : De sa base à la fin ducinquième siècle (Monsignor Louis Duchesne, Early History of the
Christian Church: From Its Foundation to the End of the Fifth Century (London: John Murray, 1912), pp.
49-50; M.A. Smith, From Christ to
Constantine (Downer’s
Grove: InterVarsity Press, 1973), p. 172.
[70] Paul Johnson, A History of Christianity (New Your: Simon & Schuster,
1976), p. 68.
[71] Ibid., 68.
[72] Ibid.
[73] Il est
également chargé de la mort de sa deuxième épouse, bien que quelques historiens
croient que c'est une rumeur. Joan E. Taylor, Christians and the Holy Places: The Myth of
Jewish-Christian Origins (Oxford:
Clarendon Press, 1993), p. 297; History of the Christian
Church: Volume 3, pp.
16-17; Ramsay MacMullen, Christianizing the Roman Empire: A.D. 100-400 (London: Yale University Press, 1984),
pp. 44-58.
[74]
Il est également chargé de la mort de sa deuxième épouse, bien que quelques
historiens croient que c'est une rumeur. Joan E. Taylor, Christians and the Holy
Places: The Myth of Jewish-Christian Origins (Oxford: Clarendon Press, 1993), p.
297; History of the Christian Church: Volume 3, pp. 16-17; Ramsay MacMullen, Christianizing the Roman Empire: A.D. 100-400 (London: Yale University Press, 1984),
pp. 44-58.
[75] Constantin
semble avoir pensé que le soleil inconquis (un dieu païen) et le Christ étaient
de façon ou d'autre compatible (Justo L. Gonzalez, The Story of Christianity, Peabody:
Prince Press, 1999, pp. 122-123).
[76] Christian History,
Volume XII, No. 1, Issue 37, p. 20.
[77] Ibid.; The Early Liturgy,
p. 136.
[78] The Story of
Christianity (Gonzalez),
p. 123.
[79] Pagans and Christians,
p. 666; Caesar to Christ,
pp. 63,656.
[80] The Oxford Dictionary of the Christian Church,
Third Edition, p. 1307.
[81] Constantin
a consacré la nouvelle ville le 11 mai 330. Il l'a orné avec des trésors pris
des temples païens dans tout l'est.Robert M. Grant, Early Christianity and Society(San
Francisco: Harper and Row Publishers, 1977), p. 155.
[82] Caesar to Christ,
p. 656.
[83] A History of
Christianity, p. 69; Early History of the
Christian Church, p. P. 69. Dans l'église orientale, Constantin est
appelé le 13ème apôtre et est réellement vénéré en tant que saint (The Oxford Dictionary of
the Christian Church, Third Edition, p. 405;Christians and the Holy Places, p. 303).
[84] Christians and the Holy
Places, p. 316.
[85] Ante Pacem,
p. 93.
[86] Christians and the Holy
Places, p. 308; The Secular Use of Buildings, pp.
222-237.
[87] La notion
que les reliques avaient une puissance magique ne peut pas être accréditée aux
juifs, parce qu’eux croyaient que tout contact avec un corps mort était une
pollution. Cette idée était complètement
païenne (The
Christian Saga, P. 210).
[88] A History of
Christianity, p. 106. This is a quote from Vigilantius.
[89] Christians and the Holy
Places, pp. 317,
339-341
[90] Ibid., p. 341.
[91] The Christian Saga, p. 202.
[92] The Story of
Christianity (Gonzalez),
p. 123.
[93] The Oxford Dictionary of the Christian Church,
Third Edition, p. 1379. Helena a fait son pèlerinage à la terre sainte juste après
l'exécution du fils de Constantin et du « suicide » de son épouse (Pagans and Christians, pp. 670-671,
674).
[94] Oscar Hardman, A History of Christian Worship (Tennessee: Parthenon Press, 1937).). Helena a
donné à Constantindeux de ces clous : Un pour son diadème et l'autre pour son
cheval (A
History of Christianity, p. 106; Early History of the Christian Church,
pp. 64-65). « On a dit que la croix avait des puissances miraculeuses, et
des morceaux de bois qu’on prétendait lui appartenir ont été trouvés partout
dans l'empire » (The Story of Christianity, Gonzalez, p. 126). La légende de la découverte
de la croix par Helena a pris son origine à Jérusalem dans la deuxième moitié
du quatrième siècle et s’est rapidement réparti dans l'empire entier.
[95] Christians and the Holy
Places, p. 308; The Christian Saga, pp. 206-207.
[96] Certains
de ces bâtiments d'église ont été érigés à un coût public (Pagans and Christians, pp. 667-668).
[97] Christians and the Holy
Places, p. 309.
[98] Ante Pacem, P. 65. Ces endroits étaient
désignés sous le nom du martyria.
[99] Ibid., P.
92 ; Histoire chrétienne, volume
XII, non 1, issue 37, P. 35.
[100] Christians and the Holy
Places, pp. 340-341. Comme J.G.
Davies indique, « Comme les premiers chrétiens n'avaient aucune crypte
sainte, le besoin de consécration n'a pas surgi. Ce n’est qu’au quatrième
siècle, avec la paix de l'église, que la pratique de consacrer des bâtiments a
commencée (The
Secular Use of Buildings, pp.
9, 250).
[101] A History of Religious
Architecture, p. 62.
[102] A History of
Christianity, p. 209.
[103] Ante Pacem,
P. 109. La rue Pierre avait 835 pieds de long (Christian History, Volume XII,
No. 1, Issue 37, p. 35).
[104] The Oxford Dictionary of the Christian Church, Third Edition, p. 1442.
[105] Edward Norman, The House of God: Church
Architecture, Style, and History(London: Thames and Hudson, 1990),
pp. 38-39.
[106] Ibid., P. 31.
[107] Protestant Worship and
Christian Architecture, p. 56; Building God’s House in
the Roman World, p.
150; Early Christianity and Society, pp 152-155.
[108] From Temple to Meeting House, p. 185.
[109] C'est une citation du
Porphyre, auteur anti-Chrétien (The Secular Use of Church Buildings, p.
8). Porphyre a indiqué que les chrétiens étaient contradictoires parce qu'ils
ont critiqué le culte païen, pourtant ont érigé les bâtiments qui ont imité les
temples païens ! (Building God’s House in the Roman World, P. 129).
[110] The Story of
Christianity (Gonzalez),
P. 122. Selon le professeur Harvey Yoder, Constantin a construit l'église
originale de Hagia Sophia (l'église de la sagesse) sur l'emplacement d'un
temple païen et a importé 427 statues païennes de l'autre côté de l'empire pour
le décorer (“From House Churches to Holy Cathedrals,” Lecture given in
Harrisburg, VA, Oct., 1993).
[111] The Founders of the
Western World, P.
209. La première basilique était l'église St-Jean Lateran construite à
partir d’un palais impérial donné en A.D. 314 (Building God’s House in the Roman World,,
P. 18). « Constantin, en décidant ce que l'église pionnière St-Jean
Lateran devait être, a choisi la basilique comme modèle, l'établissant de ce
fait en tant que norme pour les endroits du culte chrétien de Rome»
(Lionel Casson, EverydayLife in Ancient
Rome, Baltimore: The Johns Hopkins UniversityPress, 1998, p. 133).
[112] Christian History,
Volume XII, No. 1, Issue 37, p. 19; The House of God,
p. 24; The Early Liturgy,
p. 123 Le motbasilique vient du basileus grec qui veut dire « roi. » « Les
architectes chrétiens ont adapté le plan païen, installant un autel près de la
grande apside arrondie à une extrémité de l'édifice, où le roi ou le juge était
assis ; l'évêque devait maintenant remplacer l'honorable païen. » Father Michael Collins and Matthew A. Price,The Story of
Christianity (DK
Publishing, 1999), p. 64.
[113] Protestant Worship and
Christian Architecture, p. 56. Un érudit catholique dit,
« longtemps avant l'époque chrétienne, les diverses sectes païennes et les
associations avaient adapté le type de basilique au culte » (The Early Liturgy, p. 123; FromTemple to Meeting House, pp. 162-163. En outre, Gregory Dix
précise que les églises de Constantin à Jérusalem et à Bethlehem, construites
entre A.D. 320 et 330, ont été modelées sur les sanctuaires païens syriens (The Shape of the Liturgy,
New York: TheSeabury Press, 1982, p. 26).
[114] Michael Gough, The Early Christians (London: Thames and Hudson, 1961), p.
134.
[115] The Early Christians, p. 134.
[116] The Early Liturgy,
p. 137.
[117] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 57.
[118] Ibid., pp 57, 73-74.
« Le bâtiment d'église n'était plus la maison du peuple de Dieu pour leur
culte commun, mais la Maison de Dieu dans laquelle il était permis d'entrer
avec toute vénération. Ils doivent rester dans la nef (où les membres de la
congrégation s'assoient et se tiennent) et s'abstenir d’entrer dans le choeur
(la plateforme du clergé) qui était pour le choeur ou le sanctuaire réservé
pour le sacerdoce » (From Temple to Meeting House,
p 244; The Growth of Church
Institutions, pp.
219-220).
[119] Les autels étaient
faits de bois au début. Alors, au début du sixième siècle, ils étaient faits de
marbre, de pierre, d’argent ou d’or. The History of Christianity: Volume 3,p. 550
[120] Ante Pacem, p. 93; Protestant Worship and Church Architecture,
p. 58; William D. Maxwell, An Outline of Christian
Worship: Its Developments and Forms (New York: Oxford University Press,
1936), p. 59.
[121] The History of
Christianity: p.204
[122] The History of
Christianity: p.204
[123] Ibid., p. 551
[124] A History of Religious
Architecture, p. 64.
[125] The Oxford Dictionary of the Christian Church, Third Edition, p. 302.
[126] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 57.
[127] The Secular Use of
Church Buildings, p. 11; The Shape of the Liturgy,
p. 28.
[128] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 59.
[129] The Shape of the
Liturgy, p. 28.
[130] The House of God, pp. 23-24.
[131] Christian History,
Volume XII, No. 1, Issue 37, p. 19. Grégoire le Grand (540-604) est le
premier pour prescrire l'utilisation l'eau et les reliques saintes de chrétien
pour épurer les temples païens à l'usage chrétien. Bede, A History of the
Christian Church and People (New
York: Dorset Press, 1985), pp. 86-87 (livre I, chapitre 30). Ces pages
contiennent des instructions de Grégoire le Grand jusqu’à quel point les
temples païens devaient être sanctifiés pour l'usage chrétien. Voir également John Mark Terry,Evangelism: A Concise
History (Nashville:
Broadman & Holman Publishers, 1994), pp. 48-50; The Secular Use of Church Buildings, p.
251.
[132] Ibid., p. 20; Protestant Worship and
Church Architecture, p. 56.
[133] Ibid., p. 20; Protestant Worship and
Church Architecture, p. 56
[134] The Early Liturgy, p. 132
[135] Richard Krautheimer, Early Christian and Byzantine Architecture (Middlesex: Penguin Books, 1986), pp.
40-41.Krautheimer donne une description vive des parallèles entre le service
impérial romain et la liturgie chrétienne sous Constantin.
[136] The Early Liturgy, pp. 129-133.
[137] Voir chapitre 6 pour une pleine discussion.
[138] The Story of
Christianity (Gonzalez), p. 125
[139] Kenneth Scott
Latourette retrace l'influence forte du paganisme Greco-Romain dans la foi
chrétienne en son livre AHistory of Christianity (New York: Harper and Brothers, 1953),
pp. 201-218.
[140] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 56
[141] The Early Liturgy, pp. 130, 133.
[142] Les historiens
appellent la période du règne de Constantin « la paix. » La paix est
venue réellement avec l'édit de Galérien en A.D. 311. Elle a été alors
popularisée par l'édit de Milan dans A.D. 313. Ces édits ont arrêté la
persécution méchante de Dioclétien débutée en A.D. 303. Juste 11 ans après
l'édit de Milan, Constantin, le premier empereur chrétien, ces règles sont
devenus règle unique de l'empire romain (The Story of Christianity (Gonzalez), pp. 106-107; Caesar to Christ, p. 655).
[143] Adolf Von Harnack
estime qu'il y avait trois à quatre millions de chrétiens dans l'empire au
début du règne de Constantin.The Mission and Expansion of Christianity in the First Three Centuries, Volume 2 (New York: G.P. Putnam’s Sons, 1908),
p. 325.), D'autres l'estiment à seulement quatre ou cinq pour cent de la
population de l'empire (Christians and the Holy Places,
p. 298).
[144] A History of
Christianity, p. 126; Christian History, Volume XII, No. 1,
Issue 37, p. 19.
[145] The Early Liturgy, p. 123.
[146] Will Durant, The Age of Faith (New York: Simon & Schuster,
1950), p. 8.
[147] The Search for the
Origins of Christian Worship, p. 65.
[148] Early Christianity and
Society, p. 163
[149] Constantin avait accordé l’exemption de taxes en AD.
323 Caesar and Christ, p. 656
[150] Christian History,
Volume XII, No. 1, Issue 37, p. 20.
[151] From Temple to Meeting House, pp. 167, 180. Constantin
construisit des cryptes sur les sites d’histoire biblique. (Pagans and Christians, p. 674).
[152] Contrastez ceci avec
la marque 14:58, actes 7:48, le cor 2. 5:1, Heb. 9:11, et Heb. 9:24.
[153] To Preach or Not to Preach?, p. 29 J.D.
Davies écrit, « quand les chrétiens ont commencé à construire leurs
grandes basiliques, ils ont cherché des conseils de leur Bible et bientôt
appliquaient tout ce qui a été dit au sujet du temple de Jérusalem à leurs
nouveaux édifices, apparemment ignorant du fait que ce faisant ils se
comportaient contrairement aux perspectives du NT. » Davies continue pour
dire que le culte des saints [vénérant les saints morts] et son intégration
régulière dans les bâtiments d'église a finalement placé son sceau sur les
perspectives de l'église comme endroit saint, « envers lequel les
chrétiens devaient adopter la même attitude que les juifs envers le temple de
Jérusalem et des païens à leurs cryptes » (The Secular Use of Church Buildings,
pp. 16-17). Oscar Hardman écrit, « le système romain d'administration et
l'architecture de ses plus grandes maisons et halls publics ont prêté des
conseils suggestifs à l'église dans la graduation de sa hiérarchie et la
définition de ses sphères de juridiction, et dans la construction de bâtiments
de culte » (A History of Christian Worship, pp. 13-14).
[154] The Christian Saga,
p. 209
[155] Marc 14: =58 ; Actes 7:48 ; 17:24 ; Gal. 4:9 ; Col
2:14 - 19 ; 1 Pi 2:4 - 9 ; Heb. 3-11.
[156] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 51
[157] Ibid., p. 57
[158] Pour des détails voir
le Richard Krautheimer, premier chrétien et
architecture bizantine (Middlesex
: Pingouin Books, 1986).
[159] Pour des détails
voyez The House of God, pp. 51-71. La
Hagia Sophia (L’Église de la Sainte Sagesse), qui s'est ouverte en AD 360 et a
été reconstruite dans AD 415, est réputée par l'église orientale pour être
l'incorporation parfaite d'un bâtiment d'église.
[160] A History of Religious
Architecture, Chapter
10.
[161] The House of God,
pp. 104-135.
[162] A History of Religious
Architecture, Chapter
11-14 and Otto Van Simon’s classic volume The Gothic Cathedral:
Origins of Gothic Architecture & the Medieval Concept of Order (Princeton: Princeton University
Press, 1988).
[163] Early Christian and
Byzantine Architecture, p. 43
[164] The Oxford Dictionary of the Christian Church,
Third Edition, p. 302. Frank Senn explique comment la structure gothique a dispersé
le rassemblement et a reflété le compartimentalisation du clergé sur les laïcs
(Christian
Liturgy, pp. 212-216).
[165] The Age of Faith,
p. 856
[166] The Gothic Cathedral, P. 122. Senn
écrit, « plus d'espace entre les piliers pouvait être rempli de plus
grandes fenêtres, ce qui donnait une légèreté et un éclat aux nouveaux
bâtiments dont les Ancien bâtiments romans manquaient. Les fenêtres pouvaient
être remplies de vitraux, qui pourrait montrer les histoires bibliques ou
utiliser les symboles théologiques qui ont été précédemment peints sur les murs
(Christian
Liturgy, P. 214).
[167] Ibid., p. 857.
[168] The Age of Faith, p. 856
[169] The House of God,
pp. 153-154; Exploring Churches,
pp. 66-67.
[170] Gothic Cathedral, pp. 22-42, 50-55, 58, 188-191,
234-235. Von Simon montre comment la métaphysique de Platon a formé
l'architecture gothique. La lumière et la luminosité atteignent leur perfection
dans les fenêtres gothiques de vitraux. Des nombres de proportions parfaites
harmonisent tous les éléments du bâtiment. La lumière et l'harmonie sont des
images du ciel ; elles sont les principes de l’ordre de la création. Platon a
enseigné que la lumière est le plus notable des phénomènes, le plus près de la
forme pure. Le Néo-platonisme concevait la lumière comme réalité
transcendantale qui illumine notre intellect pour nous faire saisir la vérité.
La conception gothique était essentiellement le mélange des visions de Platon, d'Augustin,
et de Denis, le pseudo Aréopagite (un Néo-platoniste remarquable).
[171] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 6.
[172] Neil Carter,
« l'histoire de Steeple, » manuscrit non publié, 2001. L'à texte
intégral peut être accédé chez www.christinyall.com/steeple.html
[173] From Temple to Meeting House, p. 190.
[174] L'architecture
baroque des 17ièmes et 18ièmes siècles a suivi le chemin du gothique en
séduisant les sens avec sa richesse et décoration harmonieuses (ExploringChurches,
pp. 75-77). J.G. Davies déclare que dans l'ouest pendant le moyen âge, les
cathédrales étaient considérées comme des modèles du cosmos (The Secular Use of
Church Buildings, P. 220).
[175] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 131.
[176] Pour une discussion
détaillée des spécificités historiques de l'architecture gothique, voyez The Age of Faith, de Will Durant le
chapitre 32. Bien que désuète, l'architecture gothique a fait une réapparition
parmi les protestants avec la renaissance gothique au milieu du 19ième siècle. Mais la construction gothique
a cessé après la deuxième guerre mondiale (architecture protestante de culte et d'église,
pp. 130-142 ; The House of God, pp. 252-278
[177] Christian Liturgy,
p. 604.
[178] See 1 Cor. 2:9-16.
[179] Protestant Worship and
Church Architecture, P. 64. Le premier bâtiment d'église
protestante était le château chezTorgua construit en 1544 pour le culte
luthérien. Il n'y avait aucun choeur, et l'autel était devenu une table simple
(From Temple to Meeting Place, p.
206).
[180] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 78
[181] A Historical Approach to
Evangelical Worship, pp. 142-143, 225. Intéressant,
les 19ièmes et 20ièmes siècles ont vu une renaissance importante d'architecture
médiévale parmi tous les corps protestants (Protestant Worship and Church Architecture,
p. 64).
[182] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 79
[183] « de tous grands
professeurs du christianisme, Martin Luther a perçu le plus clair la différence
entre l'Ecclesia duNouveau Testament et l'église
institutionnelle, et a réagi le plus brusquement contre le quiproquo qui les identifierait. Par conséquent
il a refusé de tolérer le mot « église » il l'a appelée une terme
ambiguë obscure. Dans sa traduction de la Bible, il a rendu l'ecclesia par le « rassemblement »… il
a réalisé que l'ecclesia duNouveau Testament n’est pas
« une chose, » une « institution, » mais plutôt une unité
de personnes, un peuple, une communion… son aversion pour le mot
« église, » était si forte, même les faits de l'histoire le prouvent
davantage. L'utilisation linguistique de la réforme et de l'ère post-Réforme a
dû parvenir aux limites avec l'idée puissamment développée de l'église, et par
conséquent toute confusion sur l'utilisation de ce » mot ambigu
« obscur a pénétré la théologie de la Réforme. Il était impossible de
reculer l'horloge un millénium et demi. La conception « église » est
restée irrévocablement moulée par ce processus historique de 1500 ans… » (Emil Brunner, The Misunderstanding of
the Church, London:Lutterworth
Press, 1952, pp. 15-16).
[184] Martin Luther, Luther’s Works (Philadelphia: Fortress Press, 1965),
pp. 53-54.
[185] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 82.
[186] Exploring Churches, pp. 72-73. L'autel-table
a été déplacé de la position élevée de « l’autel » et abaissé l’étage
du choeur(plateforme de clergé), lui donnant une position de moindre
proéminence. Le pupitre a été rapproché de la nef où le peuple est assis, afin
de faire du sermon une partie fixe du service.
[187] Voir Gen. 11:3 - 9.
L'histoire du clocher est basée sur « l'histoire du clocher, » le
manuscrit non publié de Neil Carter, 2001. Le texte intégral peut être accédé
chez www.christianityall.com/steeple.html
[188] Zahi Havass, The Pyramids of Ancient Egypt (Pittsburgh:
Carnegie Museum of Natural History, 1990), p. 1; Ernest H. Short, A History of Religious Architecture (New York: The MacMillan Company,
1936), p. 13
[189] A History of Religious
Architecture, p. 167.
[190] The House of God, p. 160.
[191] Charles Wicks, Illustrations of Spires
and Towers of the Medieval Churches ofEngland (New York: Hessling &Spielmeyer,
1900), p. 18.
[192] Paul and Teresa Clowney, Exploring Churches (Grand Rapids: Eerdmans Publishing
Company, 1982), p. 13.
[193] The Age of Faith,
p. 865.
[194] Le terme britannique anglican pour clocher est
« flèche »
[195] Exploring Churches, p. 13.
[196] Gerald Cobb, London City Churches (London: Batsford, 1977), p. 15ff.
[197] Viktor Furst, The Architecture of Sir
Christopher Wren (London:
Lund Humphries, 1956), P. 16. Puisque les églises de Londres étaient
tellement serrées entre d'autres bâtiments, peu de place était considérée pour
l'emphase sur rien d’autre que la flèche elle-même. En conséquence, Wren a
établi la tendance des bâtiments d’églises avec les côtés relativement
réguliers comportant une flèche disproportionnellement grande et fleurie sur
une extrémité (Paul Jeffery, The City Churches of Sir
Christopher Wren, London:
The Hambledon Press, 1996, p.88).
[198] The House of God,
p. 251
[199] Peter Williams, Houses of God (Chicago: University of Illinois
Press, 1997), pp. 7-9; Colin Cunningham, Stones of Witness (Gloucestershire: Sutton Publishing,
1999), p. 60
[200] Matt. 1:23
[201] L'ambo est la terme latin pour le pupitre. Il
est dérivé de l'ambon qui veut dire la « crête d'une
colline. » La plupart desambos ont été
élevés et atteints par des marches (Encyclopedia of Early Christianity, p. 29;
Peter F. Anson, Churches: TheirPlans and
Furnishings, Milwaukee: Bruce Publishing Co., 1948, p. 154
[202] L'ambo est la terme latin pour le pupitre. Il
est dérivé de l'ambon qui veut dire la « crête d'une
colline. » La plupart desambos ont été
élevés et atteints par des marches (Encyclopedia of Early Christianity, p. 29;
Peter F. Anson, Churches: TheirPlans and
Furnishings, Milwaukee: Bruce Publishing Co., 1948, p. 154
[203] New Wine in Old
Wineskins, p. 76.
[204] The Early Christians,
P. 172. Encyclopedia of Early
Christianity, P. 29. Le prédécesseur de l'ambo est le « migdal » de la
synagogue. « Migdal » signifie la « tour » dans l'hébreu.
[205] Encyclopedia of Early
Christianity, p. 29.
[206] Latin for “pulpit.” Building God’s House in
the Roman World, p.
124
[207] Christian Smith, Going to the Root (Scottdale: Herald Press, 1992), p.
83.
[208] Building God’s House in
the Roman World, p. 124.
[209] Ibid.
[210] Ibid.
[211] New Wine in Old
Wineskins, p. 76.
[212] Exploring Churches, p. 26.
[213] Christian Worship and
Its Cultural Setting, p. 45.
[214] Owen Chadwick, The Reformation (Penguin Books, 1968), P. 422. Au 16ièmesiècle,
le pupitre était combiné avec le bureau de lecture (ou le lutrin) pour faire
simple structure un « double. » Le bureau de lecture était la pièce
la plus basse du pupitre (New Wine in Old Wineskins, P. 77)..
[215] Christian Worship and
Its Cultural Setting, p. 45.
[216] “All Eyes to the Front: A Look at Pulpits Past and
Present,” Your Church,
January/February 2002, p. 44.
[217] James F. White, The Worldliness of
Worship (New York:
Oxford University Press, 1967), p. 43.
[218] The Oxford Dictionary of the Christian Church,
Third Edition, p. 1271; Going to the Root, p. 81.
[219] The Secular Use of
Church Buildings, P. 138. De temps en temps quelques bancs en
bois ou en pierre ont été donnés pour les vieillards et les malades
[220] New Wine in Old
Wineskins, p. 73.
[221] Ibid., P. 74. Vers la fin du Moyen Âge, ces sièges ont
été minutieusement décorés des images des saints et des animaux defantaisie ((To Preach or Not to
Preach?, p. 31; J.G.
Davies, The Westminster
Dictionary of Worship, Philadelphia:
The Westminster Press, 1972, p. 312).
[222] Doug Adams, Meeting House to Camp
Meeting (Austin: The
Sharing Company, 1981), p. 14..
[223] Exploring Churches,
p. 28.
[224] Christian Liturgy,
p. 215.
[225] Exploring Churches, p. 28.
[226] The Secular Use of
Church Buildings, p. 138.
[227] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 101.
[228] Exploring Churches,
p. 28
[229] The Secular Use of
Church Buildings, p. 139;
[230] The Secular Use of
Church Buildings, P. 139. Quelques ecclésiastiques ont attaqué
l'abus du décorum des bancs. Un prédicateur est noté pour donner un sermon
déplorant de siège que le rassemblement « ne veut rien d’autre que des
lits pour entendre le Parole de Dieu … »
[231] New Wine in Old
Wineskins, p. 74..
[232] Meeting House to Camp
Meeting, p. 14.
[233] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 85.
[234] Ibid., p. 107
[235] Ibid., p. 85.
[236] Ibid., p. 107.
[237] Exploring Churches, p. 74.
[238] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 118.
[239] Exploring Churches,
p. 17.
[240] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 121ff.
][241] From Temple to Meeting House, pp. 237, 241.
[242] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 140
[243] Protestant Worship and
Church Architecture, P. 129. Quelques églises ont les baptistères
intégrés derrière le pupitre et lechoeur. Dans la tradition catholique, des
bougies n'ont pas été généralement placées sur l'autel-table avant le 11ième
siècle (TheEarly
Liturgy, P. 133).
[244] Protestant Worship and
Church Architecture, p. 134
[245] Ibid., p. 133.
[246] Ibid., pp. 120, 141.
[247] Ibid., p. 125.
[248] Ibid., p. 129
[249] Rethinking the Wineskin,
chapitre 3. Comme J.G. Davies indique, « la question du bâtiment d'église
est inséparable de la question de l'église et de sa fonction dans le monde
moderne » (The
Secular Use of Church Buildings, p.208).
[250] Leonard Sweet, « Church Architecture for the 21st
Century, » Your Church Magazine, mars/avril 1999, P. 10. En cet
article, Sweet essaye d'envisager les bâtiments d'église postmodernes qui
éclatent l’ancien moule l'architectural qui favorise la passivité.
Ironiquement, cependant, Sweet lui-même est inconsciemment retenu captif aux
anciens paradigmes de bâtiment d'église comme espaces sacrés. Il écrit,
« naturellement, vous ne construisez pas simplement un bâtiment quand vous
construisez une église ; vous construisez un espace sacré. » Cette sorte
de pensée païenne dérange profondément !
[251] Christian Liturgy, P. 212. Le bâtiment d'église de style
auditorium transforme le rassemblement en assistance passive tandis que le
Gothique le disperse par une longue, étroite nef ou dans les recoins et les
fentes (P. 604).
[252] A quote from Gotthold Lessing (Lessing’s Theological
Writings).
[253] Protestant Worship and
Church Architecture, p.
5.
[254] The Worldliness of
Worship, pp. 79-83
[255] Platon craignait
d'exposer la jeunesse à certains types de musique parce qu'il pouvait exciter
les émotions fausses (laRépublique, 3:398).
[256] Protestant Worship and
Church Architecture, p.
19
[257] Ces perspicacités
doivent beaucoup à mon ami Hal Miller.
[258] R. Sommer parle
« d'un espace sociolecte » comme endroit où les gens tendent à éviter
le contact personnel entre eux. Le bâtiment moderne d'église adapte la
description de Sommer plutôt bien Sociofugal Space,” American Journal of Sociology, 72,
1967, p. 655).
[259] To Preach or Not to
Preach?, p. 30.
[260] The Secular Use of
Church Buildings, p. 206.
[261] Going to the Root, p. 95.
[262] Ibid.
[263] Howard Snyder démolit
la plupart des arguments communs pour « avoir besoin » des bâtiments
d'église dans son RadicalRenewal: The
Problem of Wineskins Today(Houston: Touch Publications, 1996), pp.
62-74.
[264] Acts 17:6.
[265] Pour une discussion
sur le pourquoi les premiers chrétiens se sont réunis dans les maisons et
comment les grands rassemblements peuvent entrer dans des églises de maison,
voyez Rethinking the Wineskin Chapter 3.