Emmanuel Polimeini est déjà connu de nos lecteurs, puisque nous
avons déjà publié son témoignage dans le n° 82 de notre revue. Il a connu
pendant 4 heures, un état de mort clinique et a expérimenté « la vie après la
vie ». Dernièrement, il s’est rendu en Israël comme « volontaire » au centre
d’absorption de Nitzana, où se trouvent notre fils Pierre-David THOBOIS et sa
famille. A l’issue de ce séjour, il a eu l’occasion de rencontrer
providentiellement 2 personnes qui ont fait la même expérience et avec
lesquelles il a eu l’occasion de confronter le message qu’il avait reçu du
Seigneur, et qui concernait son retour.
Il nous a paru bon d’interviewer à nouveau Emmanuel sur cette
providentielle rencontre qui confirme ce qu’il avait reçu précédemment.
Emmanuel Polimeini
« A très bientôt de te voir face à face… » Les 56
piqûres de frelons que j’ai reçues – alors que je suis allergique
aux piqûres de guêpes – ont provoquées une mort clinique
de près de 4 heures. J’ai vécu le départ dans l’au-delà et ça a été vraiment
extraordinaire et réconfortant. A un moment donné, j’ai senti une Présence dans
cet endroit et cette Présence a communiqué avec moi et m’a dit : « Tu voulais
connaître quelle est ta mission, et bien tu vas redescendre et tu vas prévenir
mon peuple. Sonne de la trompette et préviens mon peuple que je reviens très
bientôt. Tous ceux qui se sont éloignés, qu’ils reviennent. Purifiez-vous,
sanctifiez- vous car Je reviens très bientôt ».
J’étais
tellement bien que je ne voulais surtout pas revenir et je dis « Mais Seigneur,
qui mieux que ton peuple sait que tu reviens très bientôt ? ». A ce moment-là ,
le Seigneur me répondit : « Non, mon peuple ne m’attend pas. Mon peuple ne se
réjouit pas de ma venue. Les soucis de la vie vous voilent ma face ». Je suis
revenu, je me suis réveillé sur mon lit, à l’intérieur du fourgon du SAMU où je
me trouvais. Donc, j’ai commencé à parler de ces choses-là à mon entourage.
Est-ce que dans le message que le Seigneur vous a confié il y
avait autre chose ?
Oui,
« tu seras le Noé de ces derniers temps, tu crieras à qui veut l’entendre :
préparez-vous parce que je reviens très bientôt, purifiez-vous,
sanctifiez-vous. »
Il y a quelques temps de cela vous avez passé trois mois en
Israël comme volontaire dans un centre à Nitzana. Est-ce que c’était en
relation avec l’expérience que vous avez vécue ?
Oui,
tout à fait. « Préviens mon peuple que je reviens très bientôt ». Le peuple
d’Israël en fait partie. Par contre, il m’était très difficile de faire des
projets sur un mois, trois mois et quand on a commencé à parler de trois mois
je me disais « …mais si le Seigneur revient demain, comment peut-on partir
trois mois ? » J’étais et je suis toujours dans l’imminence
de sa venue et à un moment donné, ce qui m’a apaisé, c’est que je me
suis dit « Seigneur, si je suis en Israël et bien tu me prendras là où je
serais ». Donc j’ai accepté cette mission, car il y avait ce partage de message
avec ceux que j’allais rencontrer là -bas. Le Seigneur m’avait dit « j’ouvrirais
les portes et toi tu n’auras plus qu’à parler de ce que j’aurais mis sur ton
cœur ».
Nous
sommes donc partis en Israël pour nous mettre trois mois au service de cette
nation que l’on aime et pour lui manifester notre amour. Notre surprise a été
grande de voir que Nitzana était un village dans le désert ! Dix jours après
notre arrivée, nous avons fait la connaissance d’une jeune femme qui arrivait
au village pour s’occuper du secrétariat. Rapidement, elle a été un instrument
dont Dieu s’est servi pour préparer des rencontres avec d’autres juifs
messianiques pour qu’ils entendent le message que le Seigneur avait mis sur mon
cœur quant à sa venue imminente. On était venus pour travailler et c’est ce que
l’on faisait de 8h30 à 12h30. Puis, on avait tous les après-midis de libre y
compris les vendredis et les samedis. On a passé pas mal de temps ensemble pour
s’organiser, pour diffuser le message que le Seigneur avait mis sur mon cœur. A
un moment donné, on est allé visiter un serviteur de Dieu à Beersheva, qui
voulait entendre ce message. J’ai partagé ces choses avec lui et il m’a dit : «
Je
dois vous dire que nous avons des plans d’évangélisation très importants, nous
avons investi de très lourdes sommes dans des bâtiments et on sait qu’il doit y
avoir un « réveil », donc le retour du Seigneur ce n’est pas pour tout de suite… ». Nous
n’avons pas eu la possibilité d’aller plus loin dans le partage de ce message
avec d’autres chrétiens à Beersheva.
Est-ce que ce genre de réaction est fréquent dans les contacts
que vous avez dans les différentes églises ou même avec des chrétiens
individuels ?
Oui,
mais en fait, ça été un rappel de ce que le Seigneur m’a dit là -haut : « Mon peuple
ne m’attend pas, mon peuple ne se réjouit pas de ma venue, les soucis de la vie
voilent ma face ». J’étais loin d’imaginer l’ampleur que ça prendrait au
sein du peuple de Dieu et quand j’ai commencé à partager ce message un peu
partout en France et en Europe, puisque je suis allé également en Espagne, on
me disait : « Il ne faut pas que le
Seigneur vienne maintenant, j’ai plein de projets, j’ai des choses à faire… » Dieu m’avait dit « Mon peuple
ne se réjouit pas de ma venue. Les soucis de la vie lui voilent ma face. Mon
peuple ne m’attend pas ».
C’est
un triste constat ! Ce qui réjouit quand même le cœur c’est que certains
prennent conscience et se mobilisent pour dire : « « Que faut-il
faire pour s’y préparer ? »
Qu’est ce que votre séjour en Israël a apporté sur le plan
spirituel ?
Beaucoup
de choses. J’ai une entreprise. Imaginez un peu un chef d’entreprise qui, du
jour au lendemain s’absente 3 mois. Plus de tĂ©lĂ©phone, plus de courriers Ă
regarder, plus de factures, de devis etc… Plus rien de tout cela… La Parole de
Dieu dit : « Je t’emmènerai au désert et je parlerai à ton cœur ». Ca a
été un cœur à cœur avec mon Seigneur et ça a été extraordinaire. J’ai vécu des
moments extraordinaires dans cette intimité, de cette immensité du désert. Si
je peux conseiller à quelqu’un qui arrive à un moment donné à un carrefour dans
sa vie concernant les choses de Dieu, c’est de faire un break et d’aller se
réfugier sur cette terre, dans ce désert où le Seigneur nous attend. Ensuite,
nous avons pu visiter beaucoup de sites que l’on connaissait vaguement d’après
les Écritures mais, quand on peut les voir sur place, ça prend une toute autre
dimension.
Est-ce que ça a changé quelque chose à cause de la Bible, mais
aussi dans votre perception par rapport au pays d’Israël, y compris en France :
la propagande etc…
Nous
sommes arrivés en Israël avant qu’il y ait tous les soulèvements des pays
voisins. Rapidement, nous avons vu tous les événements qui se sont déchaînés
encore aujourd’hui. Le Seigneur nous a dit qu’en son temps, il précipiterait
les événements. Et là , les choses commençaient à prendre une toute autre
dimension. Nous avons fait la connaissance du directeur du village, juif
pratiquant, qui ne croyait pas en Jésus. Nous avons pu néanmoins partager des
choses extraordinaires avec lui. Durant notre séjour là -bas, environ un mois
après notre arrivée,
il
a eu un très grave accident. Il a été écrasé par un portail de sécurité du
village, qui faisait quelques tonnes. Je suis allé le voir chez lui et il m’a
raconté : « Manu, je me suis vu partir comme un missile dans un tunnel noir et
à un moment donné, j’ai ouvert les yeux et j’ai repris vie ».
Ce
fut pour moi l’occasion de partager avec lui ce que j’avais vécu. J’ai pu lui
dire « Tu sais, Dieu n’a pas permis que tu partes parce que tu as un rôle
important à jouer dans ce village. Tu as un rôle de père auprès de tous ces
jeunes qui reviennent en Israël, qui font leur alya et qui passent par ce
village et qui ne connaissent ni la langue, ni la doctrine, ni la culture ; tu
es là pour leur enseigner ces choses-là . » Nous avons eu pas mal de partages
avec lui et souvent, quand on chantait et priait, quand on louait, il nous
demandait s’il pouvait se joindre à nous. Il nous invitait fréquemment chez lui
avec les guitares et là on pouvait chanter des chants israéliens et on voyait
cet homme avec un cœur pour Dieu. C’était touchant et vraiment très important
car on s’imagine, chez nous, que le peuple juif est «fermé ». C’est un peuple
qui aime Dieu et ça fait plaisir de voir qu’on a des frères et des sœurs
là -bas. J’ai relevé cette petite anecdote concernant l’olivier. Une personne nous
disait : si on prend un arbre sauvage – un cerisier par exemple – pour qu’il
porte des fruits, on va prendre un greffon d’un cerisier qui porte de belles
cerises, on va le greffer sur le cerisier sauvage et cet arbre-lĂ portera du
fruit. L’olivier, c’est autre chose. En fait, il faut introduire en son sein un
rejeton, c'est-à -dire un olivier sauvage. On appelle cela un « tire-sève ».
C’est un greffon que l’on met carrément dans le cœur de l’olivier. Ce tire-sève
va donner l’énergie à l’olivier pour perdurer dans le temps et porter du fruit
toute la vie. Voyez cette image quand le Seigneur parle de l’olivier et que
nous sommes cet olivier greffé. Je me dis bien sûr qu’Israël et mes frères
juifs ne peuvent subsister que si on est lĂ nous, peuple croyant, pour ĂŞtre ces
« tire-sève ». On doit tirer notre énergie de ce peuple. Pour moi, cela a été
extraordinaire d’entendre cette vérité que je ne connaissais pas.
David Palmach, le directeur, vous a t-il contacté avant votre
départ ?
Oui,
et ce fut quelque chose d’extraordinaire et de très touchant. La veille de
notre départ, au moment de se saluer, il m’a pris dans ses bras et m’a dit «
Emmanuel, tu as trouvé un frère ici et chaque fois que tu reviendras ici, tu
sais que tu as un frère qui t’attend. »
Est-ce que votre séjour en Israël et tout ce que vous avez vécu
là -bas vous ont conforté dans l’idée que le Seigneur revient bientôt ?
Bien
sûr. Tous les événements qui se sont mis en place…Les soulèvements, le Japon,
la centrale nucléaire…Tout cela a interpellé pas mal de monde. J’annonçais cela
avant que les événements arrivent. Quelque part ça a donné un petit vent de
panique, mais un bon vent de panique parce que ça interpelle les croyants, qui disent
: « Il y a des choses plus importantes que tous ces biens matériels.
On doit s’occuper de notre maison, c’est-à -dire du temple que le Seigneur a
fait de nous ».
A la fin de votre séjour vous avez eu l’occasion de rencontrer
deux frères qui ont fait des expériences semblables aux vôtres. Est-ce que vous
pouvez en parler et nous dire dans quelles circonstances vous avez Ă©tĂ© amenĂ© Ă
les rencontrer ?
Nous
avions terminé notre engagement vis-à -vis de l’Agence Juive. Nous avions donc
quelques jours devant nous et nous avions projeté d’aller visiter des croyants
en Galilée, ce que nous avions fait. Nous devions ensuite être à Jérusalem le
dimanche. A Jérusalem, tous les hôtels et les lieux d’hébergement étaient
réquisitionnés en vue de la Pâque, donc il n’y avait pas de place pour nous. Un
de nos amis de Galilée a dit : « Je connais quelqu’un à Jérusalem qui pourra
vous héberger ce soir pour que vous soyez demain matin sur place ». Juste avant
d’entrer chez la personne qui nous reçoit, notre ami me dit : « Au fait, Manu
je ne t’ai pas dit que ce frère a vĂ©cu l’an dernier une expĂ©rience similaire Ă
la tienne. Suite Ă un arrĂŞt cardiaque, il a connu une mort clinique de plus de
cinq heures et il est revenu avec un message. Je crois qu’il aura l’opportunité
de la partager avec toi. » Je ne parle pas hébreu mais ce frère, lui, parle
espagnol.
Il
commença alors à partager ce qu’il avait vu et entendu. « Je suis entré en
contact avec une lumière, la Présence de Dieu, c’était extraordinaire. Le
Seigneur me dit : Tu vas prévenir mon peuple que je viens très bientôt. Que mon
peuple se prépare, qu’il se sanctifie. Dis-leur que je ne viens pas chercher
une prostituée, je viens chercher une Epouse sans tâche ni ride. Dis-leur aussi
que je ne viens pas chercher une structure, je viens chercher des cœurs. Ceux qui
m’aiment, ne vous appuyez pas sur le fait que vous appartenez à une structure,
parce que ce n’est pas une structure que je viens chercher. » Je ne
voulais pas revenir, mais j’avais ce message… Je suis revenu. Ma vie a
complètement basculé. Depuis ce moment-là , je pars huit mois sur douze partout
dans le monde où l’on m’invite et je partage ce message. Voilà ce à quoi je
suis confronté : à des leaders, à des serviteurs de Dieu qui viennent me voir
et qui me disent : « Mais ça ne peut pas
être réel. On a un plan d’évangélisation de plusieurs millions de dollars et on
sait qu’il va y avoir un grand réveil : donc le Seigneur ne peut pas revenir.
Et puis, on a été avertis par prophéties qu’il va se passer des choses… ».
C’est vrai qu’il faut continuer Ă Ă©vangĂ©liser, mais il ne faut pas passer Ă
côté de l’essentiel… »
Alors
que nous Ă©tions encore Ă JĂ©rusalem avec des amis, une de leurs connaissances
est arrivée. Lors des présentations, on lui dit : « C’est Emmanuel, le frère
qui s’est fait piquer par 56 frelons, qui a connu une mort clinique et qui est
revenu avec un message ». Surprise, cette dame réplique : « Savez-vous qu’il y
a deux jours, j’ai rencontré une personne qui, suite à un accident de voiture,
a connu une mort clinique d’un peu plus de quatre heures et cette personne nous
a dit : « Quand je suis arrivée en Présence du Seigneur, le Seigneur m’a dit :
Tu ne vas pas rester ici, tu vas repartir, tu vas prévenir mon peuple que je
reviens très bientôt ». « Mais Seigneur… moi je t’attendais, donc ton peuple
t’attend. » « Non, tu vas repartir car mon peuple ne m’attend pas. Que mon
peuple se purifie, se sanctifie parce que je reviens très bientôt ». J’ai
vraiment senti que le Seigneur avait préparé ces moments pour qu’une fois de
plus, avant de quitter Israël, j’entende que d’autres frères ont reçu ce même
message pour que le peuple de Dieu se prépare à la venue imminente de notre
Seigneur.
Cette
rencontre Ă©tait vraiment providentielle !
La Bible dit que tout témoignage s’établit sur la déposition de
2 ou 3 témoins… Et là , par conséquent, vous êtes 3 à avoir reçu ce message.
Est-ce que vous pensez que c’est une des raisons pour lesquelles le Seigneur a
permis que vous vous rencontriez et que vous échangiez sur vos expériences, non
seulement pour vous fortifier les uns les autres, mais Ă©galement pour que ce
soit en quelque sorte une attestation pour le peuple de Dieu que ce n’est pas
une illusion de l’un ou de l’autre ?
Bien
sûr. Je le ressens exactement de cette manière-là . Je pense que ces personnes
avaient également besoin d’entendre ce témoignage et ce message que Dieu a mis
sur mon cœur. Certains au milieu du peuple de Dieu ont vécu ces mêmes choses,
mais elles ont tendance à s’atténuer et le Seigneur veut ranimer la flamme,
parce que « …vous connaîtrez des moments de trouble, mais exhortez-vous les
uns les autres ». Nous sommes dans ces temps de la fin où nous devons nous
exhorter les uns les autres, parce que l’ennemi veut nous séduire. Le Seigneur
ne veut pas nous surprendre. Il nous
prévient pour que nous soyons tous au rendez-vous lors de sa venue et qu’on s’y
prépare !
Concrètement et pratiquement, quels conseils donneriez-vous Ă
nos lecteurs par rapport à ces choses que nous vivons, que vous avez vécues et
qui sont attestées par ces témoins dont vous nous avez parlé ?
Je
dis et je répète que nous devons nous préparer. Apparemment, le message clé c’est :
Purifiez-vous, sanctifiez-vous et que les soucis de la vie
ne nous voilent pas Sa face. Est-ce que le Seigneur est à la première place ?
Est-ce que je l’aime de tout mon cœur… ? Ensuite: Seigneur, est-ce que vraiment
nous sommes rentrés dans cet état de pureté, de sainteté devant Toi ? Sinon,
aide-nous Seigneur à y entrer parce que tu nous dis, tu nous préviens que tu ne
viens pas chercher une prostituée, mais tu viens chercher une Epouse qui s’est
préparée, une Epouse sainte et irréprochable.
« Les soucis de la vie ». Pouvez-vous nous expliquer
concrètement ce que cela peut représenter ?
Les
soucis de la vie, c’est tout ce qui nous détourne de la priorité que l’on doit
avoir par rapport à notre Seigneur. C’est dire « Seigneur attends, je n’ai pas
le temps, je fais ça d’abord parce que c’est très important et ensuite je
m’occuperai de Toi. » Le Seigneur
attend qu’on le remette à la première place.
… Il faut travailler comme si le Seigneur ne devait pas revenir,
faire ce que l’on a à faire. C’est aussi ce que Paul dit aux Thessaloniciens,
mais être prêt comme s’il venait demain. Est-ce que
vous seriez d’accord avec cette affirmation ?
Exactement.
C’est souvent ce que je dis. Je continue à travailler, je continue à faire ce
que j’ai à faire parce que nous avons des obligations, mais ma vie est en
harmonie avec ce que Dieu attend et le Seigneur peut revenir à n’importe quel
moment. Le Saint Esprit qui habite en nous et qui doit habiter en chacun
de nous parce que nous sommes son temple, lui, sera là pour nous nous prévenir,
pour que nous sachions si nous sommes toujours sur la bonne voie et ce qu’il y
a encore à corriger dans nos vies pour que nous soyons trouvés purs, saints,
irrépréhensibles devant notre Seigneur qui est à la porte.
Propos recueillis par J-M. THOBOIS