par Jérôme Prékel
Brochure
de 24 pages
www.lesarment.com
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“Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent,
et ils virent (ou comprirent) qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles
de figuier, ils s’en firent des ceintures…” (Genèse 3/7).
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“…L’Eternel Dieu fit à Adam et sa femme des
habits de peau, et les en revêtit” (Genèse 3/20)
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Le
texte du livre de la Genèse nous parle de la découverte de la nudité par
l’homme et la femme, et de leur réaction par rapport à cette découverte. Ce
qu’ils ont vu lorsque leurs yeux “se sont ouverts” n’était pas nouveau, mais
était jusqu’alors voilé. Auparavant, “l’homme et sa femme étaient tous deux
nus, et ils n’en avaient point honte[1]” (Genèse 2/25). La prise de conscience
de la nudité du corps s’est faite à partir de la désobéissance à l’ordre
divin[2]. Il y a donc un lien très clair entre la culpabilité et le besoin de
couvrir la nudité physique.
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Aussi
longtemps qu’ils s’étaient tenus dans l’obéissance et la confiance en Dieu, en
respectant Sa Parole, ils Ă©taient spirituellement couverts de Sa justice et de
Ses perfections. Ils ne connaissaient pas de “nudité” spirituelle (culpabilité,
besoin de recouvrir ses fautes), ils étaient protégés. Mais le jour où ils sont
sortis de cette sphère de protection — par l’exploration de l’espace de liberté
qui se proposait à eux — ils ont instantanément ressenti que la couverture de
la justice divine avait disparu. Un acte avait été accompli, grâce à l’exercice
de leur libre-arbitre, sans Dieu et en dehors de Sa volonté. Une autre voix
avait été écoutée, une séduction avait eu lieu et Dieu avait été supplanté dans
leur intimité : ils étaient spirituellement dénudés/découverts.
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Ce
qui s’est passé dans l’Esprit a impacté le Naturel : leur nudité spirituelle révéla la
nudité de leurs corps, parce que le monde naturel est le reflet du
monde spirituel. Et le besoin de recouvrir cette nudité fut immédiat :
c’est la première œuvre qu’ils firent après avoir “mangé du fruit”.
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Et
Dieu leur apprit à se vêtir, dans cette nouvelle dispensation qui s’ouvrait, ce
qui était une préfiguration de la Loi qui serait donnée au Sinaï, qui
justifierait l’homme temporairement par des sacrifices d’animaux (le vêtement
de peau). Mais tous ces “vêtements”, tout ce système destiné à la justification
(à la couverture) de l’homme pour recouvrir son péché, était lui-même la
préfiguration d’un sacrifice plus excellent, éternel, à venir, celui de
l’Agneau parfait.
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LA NUDITÉ, ACTE 2
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Dans
les derniers temps, qui précèdent le retour du Seigneur, on constate un
phénomène inverse à ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden : alors que la
prise de conscience de la nudité a entraîné (par l’homme et par Dieu) la
nécessité de la recouvrir (au sens naturel et au sens spirituel) on assiste
dans les derniers temps (ceux dans lesquels nous sommes entrés), à un
découvrement, un affichage public de la nudité. Quel est le sens spirituel de
ce phénomène? Il est un indicateur prophétique, un signal de dégradation qui
résonne comme une contestation plus ou moins consciente du besoin de justice en
général et de la justice de Dieu en particulier.
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Dans
les sociétés civilisées, l’espace public est resté hermétiquement fermé à la
nudité jusqu’au milieu du vingtième siècle. Il y a toujours eu un sceau
spirituel sur la nudité, sur ce qui devait rester caché, sur ce que le texte
biblique définit comme la nudité. Or, ce sceau a été comme brisé, il y a
finalement peu de temps, et c’est cet acte spirituel négatif (ce basculement)
qui a permis le déclenchement de l’apparition publique de la nudité, telle que
nous la connaissons aujourd’hui, avec toutes les conséquences spirituelles que
cela entraîne. L’exposition publique de la nudité n’est pas seulement un
problème moral, mais c’est également un symptôme spirituel.
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En
exposant la nudité, les hommes et les femmes des temps qui précèdent le retour
du Seigneur (et qui sont inconscients de cette imminence) ne se rendent pas
compte qu’ils adressent un message spirituel qui conteste encore davantage le
besoin de Dieu et qui par conséquent s’élève contre Lui. Il s’agit d’un pas
supplémentaire dans la rébellion de la créature, elle-même instrument d’un
antagonisme qui la dépasse et qui vise à la déstabilisation perpétuelle de
l’œuvre de Dieu.
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LA NUDITÉ, ACTE 3
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L’affichage de la nudité a provoqué
le réveil des idoles anciennes
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a) Astarté
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La
morale des pays christianisés[3] a toujours protégé la nudité du corps au moyen
du voile de la pudeur[4] et c’est seulement dans la seconde moitié du vingtième
siècle que les corps dénudés ont fait leur apparition dans l’espace public.
Jamais auparavant cela ne s’était produit[5]. Et lorsqu’on parle de l’irruption
de la nudité sur la scène publique, c’est de nudité féminine dont nous parlons
: le corps de la femme dénudée a été la clé qui a ouvert l’ancien verrou moral,
à la faveur de la libération de sa condition. Et cette apparition du corps
dénudé a été le signal de la transformation du statut de la femme en objet de
marchandisation, malheur collatéral de l’émancipation de son statut biblique et
originel. Ce constat nous rappelle que le chemin de la liberté qui passe par un
Ă©loignement de la Parole de Dieu et de son conseil (comme en Eden), se
transforme à terme en la pire des aliénations.
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C’est
donc au retour de l’idole féminine ancienne auquel nous assistons, celle d’un
corps de femme, souvent dénudé, révéré par les divers cultes qui lui sont
rendus, qui “trône” aujourd’hui dans l’espace public moderne. C’était le rôle
que remplissait Astarté[6], dont le culte prônait une divinisation du féminin,
tout simplement. Aujourd’hui, le nombre de “statues” d’Astarté dans nos
sociétés est bien plus important qu’il ne l’était au temps d’Elie et de
Jézabel. Cette femme-là est omniprésente, icône de beauté, de jeunesse
éternelle, incarnant un bonheur inaccessible, formatant l’inconscient collectif
du masculin et du féminin.
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b) le pieu sacré
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L’émancipation
féminine a entraîné un cortège de conséquences positives et négatives; parmi
ces dernières, on relèvera la libéralisation du domaine sexuel, qui est un fait
historique incontestable. Les sociologues et les historiens s’accordent à dire
que c’est au moment de l’émancipation de la femme (à partir de 1968) que les
tabous sexuels ont été renversés et que la nudité a pu être affirmée,
revendiquée, prêchée. La notion de l’amour libre a fait son apparition, avec
tous les errements qui lui sont liés. Le sexe est rapidement devenu une idole
publiquement révérée, dont l’homme est le principal adorateur et à laquelle on
doit apporter son propre corps en sacrifice vivant.
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Aux
heures les plus sombres de l’idolâtrie d’Israël, le culte rendu à Astarté revêtait
(entre autres) la forme d’un pieu sacré, qu’on trouvait partout dans le pays,
devant (et parfois à l’intérieur) des maisons du peuple de Dieu, et qui
évoquait la forme d’un sexe masculin[7].
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Lorsque
ce pieu sacré est honoré dans une société, il annonce l’arrivée de malheurs
spirituels périphériques à sa dévotion, dont font évidemment partie les dérives
sexuelles. On peut citer par exemple l’homosexualité et sa revendication
publique, qui permet Ă cette orientation sexuelle de marcher sur le chemin de sa
légitimité sociale[8]. L’écho des errements de Sodome (et de leur jugement
divin) devient alors un mythe appartenant à l’imagerie biblique symbolique,
alors qu’il est une réalité spirituelle qui exercera son autorité aussi
longtemps que le péché existera.
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Autre
malheur spirituel lié à l’émergence, puis à la revendication de la nudité : la
banalisation de la pornographie[9], véhiculant le virus d’une malédiction (voir
paragraphe 4) qui provoque des ravages en vagues successives : d’abord la femme
qui en est l’objet consentant[10], puis l’homme qui en est le consommateur
maudit. Mais il faut ajouter hélas que cette marée noire incontrôlable[11]
atteint désormais de plus en plus l’enfance, en se rendant accessible et
conditionnant (en fait en détruisant) l’image qu’ils doivent se faire de
l’homme, de la femme, de l’amour, du sexe et de la violence…
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Les
mauvais prophètes du porno, déguisés en intellectuels épris de libertés,
écrivent des livres, prennent la parole de plus en plus librement et théorisent
sur l’utilité du nu, et les aspects bénéfiques du sexe libéré, si possible le
plus tĂ´t possible. On fustige la vertu, on stigmatise la pudeur, on brocarde la
morale… et on oublie que l’enfance est le moment où l’être humain a besoin
d’une construction asexuée qui dure le plus longtemps possible. L’identité
sexuelle ne se construit pas grâce à une surexposition du nu et un libre accès
aux choses du sexe, mais au contraire dans le mystère et le questionnement
intérieur. L’acte secret y trouve la place du sommet de l’intimité qui donnera
à un couple le sentiment de partager une expérience unique.
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c) Moloch-Baal
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L’apparition
de la nudité dans l’espace public a été un des symptômes d’un culte plus vaste,
celui de la liberté individuelle. L’exploration de la liberté, notamment dans
le domaine sexuel, s’est ouverte à la femme et pour cela, la société lui a
donné deux outils indispensables : la contraception[12] et l’interruption
volontaire de grossesse[13]. Sans ces deux éléments majeurs, la révolution
sexuelle n’aurait pas été possible. “En libérant la femme de la nature (ndlr :
entendre “de la loi divine”), la contraception l’a aussi libérée de la
domination masculine. La généralisation de la contraception a accompagné la
naissance de « la sociĂ©tĂ© des individus ». En passant des lois de la nature Ă
la loi du sujet énonçant sa propre loi, la femme s’est détachée de la nature
pour mieux se l’approprier. La libre maternité a donné à l’être humain les
moyens de son affranchissement, et contribué à libérer les femmes de la domination
masculine. L’acte sexuel détaché de la fonction reproductrice a également
ouvert la voie à une sexualité féminine qui revendique le droit au plaisir
[14].”
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Quant
au droit à l’IVG, que certains
regardent sous un certain angle comme une mesure de progrès et de liberté, il a
permis à l’ancienne idole Moloch[15] de réapparaître en plein cœur de la
société moderne, et de recevoir chaque année l’offrande de plusieurs dizaines
de millions de vies d’enfants[16], sacrifiés sur l’autel de la liberté en général,
et de la liberté sexuelle en particulier. Pour entrer dans une telle
considération et en appréhender le poids spirituel, il est bien entendu
nécessaire de considérer l’embryon comme la promesse d’un être humain et lui
accorder ce statut moral, juridique, physique et spirituel. Pour les
législateurs qui considèrent que l’embryon n’est qu’un amas de cellules[17], la
marche arrière est probablement impossible, car cela reviendrait à reconnaître
qu’on a lĂ©galisĂ© un meurtre de masse en assimilant le fruit de nos entrailles Ă
une sorte de tumeur dont on peut se débarrasser sans aucune conséquence.
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Le
plan de Dieu originel pour l’homme et la femme ne peut pas être méprisé ou
renié sans conséquences dramatiques, et ce qui est mis en place à l’échelle de
sociétés produira des conséquences de même ampleur, telles qu’elles sont
prophétisées : “Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps
difficiles. Car les hommes seront : égoïstes, amis de l’argent, fanfarons,
hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux,
insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de
bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu,
ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.
Eloigne-toi de ces hommes-là » (2 TimothĂ©e 3/2). Ces consĂ©quences sont Ă
replacer en perspective avec des causes. Les hommes (et leurs sociétés) ne se
transforment pas Ă coup de baguette magique. Ils font des choix, des choix
personnels, des choix de société, et à mesure qu’ils s’éloignent de Dieu, de
son image, de sa sagesse, de sa Parole, ils n’ont pour dieu que leur propre
égo. Ils rejettent le créateur et adorent la créature.
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LA NUDITÉ, ACTE 4
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La malédiction liée à l’exposition de
la nudité
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La
Bible raconte l’histoire de la malédiction d’un des fils de Noé pour une
question de nudité non couverte, par le respect et la pudeur. La descendance de
Cham a été maudite pour avoir regardé ce qui ne doit pas se regarder[18]. Et
l’écho de cette malédiction plane sur nos sociétés et sur nos yeux, à chaque
fois que nous sommes amenés à “regarder” les propositions du monde dans ce
domaine. Je ne dis pas “à voir”, mais “à regarder”, car il est quasiment
impossible de ne pas voir la nudité autour de nous, sur les murs de nos villes,
dans nos magazines, sur nos écrans[19]. On ne peut plus l’éviter, elle fait
partie de notre culture désormais et elle est devenue une flèche spirituelle
négative à part entière, un trait enflammé du malin[20].
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Il
est donc important de rappeler que cet exemple biblique Ă©voque un principe
spirituel toujours en vigueur aujourd’hui. Le cadre spirituel et social qui
avait été donné au peuple de Dieu (la Loi) était d’ailleurs très clair à ce
propos : “Tu ne découvriras point la nudité d’une femme et de sa fille … c’est
un crime” (Lévitique 18/17, voir l’ensemble du chapitre). Telle est la nature
et la vocation de la pornographie.
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CONCLUSION
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Il
est donc évident que l’exposition de la nudité naturelle est un symptôme
d’apostasie et de déchéance spirituelle. Une société qui ne cache plus la
nudité, mais qui s’emploie à l’afficher, est une société spirituellement à la
dérive, en dépit de toutes les justifications psychologiques et culturelles
qu’on pourrait invoquer. Un homme ou une femme (les chrétiens sont soumis eux
aussi Ă cette tentation) qui transige avec les principes de la pudeur, sous
l’influence de modes vestimentaires populaires, peut, dans bien des cas, être
pris en flagrant délit d’impudicité[21].
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Ces
choses doivent donc être rappelées et enseignées à nos fils et nos filles[22]
pour qu’ils puissent entendre un message plaidant en faveur de la crainte de
l’Eternel — que nous différencions clairement du puritanisme[23] — au milieu de
tous les messages que le monde déverse sur eux et en eux, car ils sont la cible
des “prédications” (images et suggestions) émanant des innombrables icônes
médiatiques et musicales qui incarnent des libertés et des transgressions qui
deviennent convoitables, par l’effet de masse. Chaque jour ils sont immergés
dans l’esprit antichrist, dans le matérialisme, le consumérisme, d’une manière
qui ne s’est sans doute jamais proposée à la jeunesse comme aujourd’hui. C’est
pourquoi ils ont besoin d’une double portion du Saint-Esprit. Et si leurs
parents ne sont que des chrétiens tièdes, alors cette génération ne saura pas
éviter de prendre et/ou recevoir la marque de la Bête. Les parents chrétiens
défaillants engendrent malheureusement des générations pour lesquelles la vraie
conversion n’a plus de sens réel, parce que le modèle originel est perdu. C’est
ainsi que le vrai christianisme perd son âme pour se transformer en une culture
qui laisse se dénaturer le sens du Bien et du Mal, prélude aux pires
séductions.
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ANNEXE : DEUX EXHORTATIONS
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a) La nudité spirituelle du perdu
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Comme
nous l’avons vu dans la première partie, la véritable nudité est d’abord
spirituelle. Et si elle est spirituelle, elle est Ă©ternelle. Les fils et les
filles d’Adam et Eve (dont nous sommes tous) sont les héritiers de leur
désobéissance, de leur manque de confiance et de leur désir : en un mot, nous
sommes tous instinctivement poussés à marcher en suivant les inclinations de
notre âme, et non de notre esprit. Nous sommes sensibles à la tentation et
vulnérables dans nos volontés.
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Nous
sommes donc tous séparés de Dieu, comme Adam et Eve le furent, nus et
découverts devant Lui, cherchant à ce que la malédiction soit ôtée pour
retrouver notre paix avec Lui — et avec nous-mêmes.
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Si
nous cherchons à nous “couvrir” par nos œuvres, faisant le Bien plutôt que le
Mal, essayant de nous racheter nous-mêmes de cette malédiction, nous ne
parvenons qu’à cacher momentanément notre honte. Or Dieu a prévu pour nous un
moyen de faire disparaître la malédiction, et non pas seulement de la cacher.
Christ est venu pour offrir sa vie parfaite pour que la malédiction disparaisse
dans sa mort[24], prenant avec lui (et en lui) dans cette mort[25] l’ensemble
des fils de l’Homme (Adam).
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Celui
donc qui peut se reconnaître séparé de Dieu par sa naissance, et ce d’une
manière irrémédiable, constatant sa condamnation et son impossibilité de
rétablir sa paix avec Dieu, alors celui-là peut lever les yeux vers Christ,
avec l’espoir de la foi pour être sauvé. Comme les hébreux levèrent les yeux
jadis vers le serpent d’airain lorsqu’ils étaient mordus par les serpents
brûlants[26], l’homme perdu et condamné (séparé de Dieu) peut de la même
manière recevoir une guérison définitive et éternelle, et être revêtu du
vĂŞtement de la justice de Dieu : Christ[27].
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b) La nudité spirituelle du chrétien
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Bien
que nous ne puissions être sauvés que par la foi — la foi dans le sacrifice de
Christ — et que nous soyons appelés à être revêtus d’un vêtement qui ne peut
ĂŞtre blanchi que dans le sang de l’Agneau[28], les Écritures sont claires Ă
propos du vêtement de nos actions, des fruits qu’un racheté DOIT porter, afin
que son salut soit visible de tous[29].
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La
Grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée … Elle
nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre
dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant
la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de
notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous
racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne,
purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres (Tite 2/11 à 14).
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Sur
ce chemin, qui s’offre à tous les rachetés, ce sont donc nos actions justes (en
conformité avec la pensée de l’Esprit de Christ en nous), qui constituent un
vĂŞtement spirituel, dont parle le Nouveau Testament :
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“Réjouissons-nous
et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l’agneau
sont venues, et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir
d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des
saints” (Apocalypse 19/8).
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Ce
vêtement blanc est d’une importance capitale, car son absence est réprouvée
dans maints passages des Écritures, dont le plus explicite est celui-ci :
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“…je te conseille d’acheter de Moi un vêtement
blanc afin que la honte de ta nudité ne paraisse pas” (3/18).
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Cette
parole prophétique étant adressée à une église (et non à des personnes
perdues), elle ne peut donc concerner le Salut. Elle ne peut pas davantage ĂŞtre
un encouragement Ă se revĂŞtir du vĂŞtement de la justice de Dieu, mais elle est
une exhortation grave lancée à des cœurs appesantis, car un chrétien sauvé par
le sang de Jésus qui ne serait pas trouvé veillant, priant et agissant pour son
Seigneur serait spirituellement nu.
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Ainsi,
mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en
mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le
Seigneur … Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes,
fortifiez-vous (1 Corinthiens 15/58 et 16/13). Veillons donc pour continuer de
prier, travaillons pendant que c’est encore possible, et mettons en œuvre notre
propre salut, avec sérieux et gravité, en engageant tous les moyens que Dieu
nous a donné.
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JĂ©rĂ´me Prekel
01/01/2011
www.lesarment.com/
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_________________________________________________
[1]
Honte, définition dictionnaire : sentiment pénible excité dans l’âme par la
conscience d’une faute commise et la confusion, le trouble qu’on en ressent.
[2]
C’est le passage à l’acte de la désobéissance qui entraîne une conséquence
spirituelle qui impacte la sphère naturelle. On notera que Jésus, dans le
sermon sur la montagne, révélera que la chaîne des conséquences du péché
s’enclenche déjà dans les pensées, bien en amont du passage à l’acte. Il dit
par exemple que celui qui regarde une femme pour la convoiter a déjà commis
adultère avec elle dans son cœur (Matthieu 5/28); Jésus établit donc une
pré-existance du péché avant le passage à l’acte.
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[3]
La sensibilité morale à la nudité se retrouve dans les sociétés construites
dans le respect du divin, la crainte de Dieu et principalement dans les
sociétés édifiées sur le monothéisme (judaïsme, christianisme, islam).
Â
[4]
En France, on a même créé le concept juridique “d’attentat à la pudeur”
(Article 222-27). Toute la législation sur la sexualité, telle qu’elle a été
mise en place depuis le XIXe siècle en France, était un ensemble de lois sur la
pudeur. L’outrage public à la pudeur était un délit réprimé dans l’ancien Code
pénal impérial français de 1810, requalifié aujourd’hui en “atteinte sexuelle”,
réprimé en droit positif sur le fondement de l’article 222-32 du Code pénal français
(et incluant l’exhibition sexuelle) : “L’exhibition sexuelle (la nudité)
imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est
punie d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende”.
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[5]
Une partie de la société grecque du temps de Platon, sous l’influence
spartiate, vouait un culte au corps et affichait la nudité (surtout masculine),
mais cet épisode est sans commune mesure avec ce qui est décrit dans cet
article.
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[6]
AstartĂ©, Ashera (idole), Ashtoreth, dĂ©esse de la fĂ©conditĂ© dont le culte Ă
caractère sexuel est une source d’immoralité dégradante, car ses prêtresses se
livrent à la prostitution sacrée (Juges 2/13, 10/6, 1 Rois 11/5, 33/2, 2 Rois
23/13). Son culte paraît importé de Mésopotamie (Ishtar, qui est associée à l’étoile
du soir, qui deviendra VĂ©nus chez les romains et Aphrodite chez les grecs).
Pour faciliter sa reconnaissance par les adeptes d’un Dieu unique, elle était
présentée comme une incarnation de l’Esprit de Dieu dans sa part féminine
(enfantée par le Père mais née de l’Esprit) et comme la mère de l’humanité
(refs : Alexande Hislop, “les deux Babylone” et “Dictionnaire Biblique
Emmaüs”).
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[7]
Juges 6/25 à 28; les exégètes et historiens sont partagés sur la traduction du
mot ashera/asherim, et l’ensemble des traces de pieux sacrés ne sont pas toutes
Ă mettre en relation avec un culte rendu au sexe. Dans certains cas, le pieu
est identifié comme une représentation de l’idole féminine, mais il est
incontestable qu’une partie du culte rendu à Astarté se réfère à la
prostitution, sacrée ou pas, qui était entourée d’une revendication et d’une
sacralisation de l’impudicité et de la débauche.
Â
[8]
En 1960 en France, l’Amendement Mirguet avait classifié l’homosexualité dans la
catégorie des « fléaux sociaux », au même titre l’alcoolisme, la tuberculose,
la toxicomanie, le proxénétisme et la prostitution, contre lesquels le
gouvernement était autorisé à légiférer par ordonnances. La France avait adopté
en 1968 la classification de l’Organisation Mondiale de la Santé sur les
maladies mentales, dans laquelle figurait, jusqu’en 1993, l’homosexualité.
Jusqu’en février 1978, la plupart des titres de la presse homosexuelle de
l’époque étaient interdits par le Ministère de l’Intérieur français. Mais les
“évolutions” dans l’opinion publique des années 1970, sous la poussée des
revendications et par les actions du Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire
(FHAR) et du CUARH (Comité d’Urgence Anti-Répression Homosexuelle), ainsi que
l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement socialiste mené par François Mitterrand
amenèrent à la radiation de telles dispositions discriminatoires à partir du 12
juin 1981 et en particulier avec la loi du 27 juillet 1982. Une des pressions
principales des intellectuels homosexuels a consisté à requalifier
juridiquement les relations sexuelles avec mineurs (voir la pétition de Michel
Foucault, Jean Danet et Guy Hocquenghem appelée la « Lettre ouverte sur la
révision de la loi sur les délits sexuels concernant les mineurs », adressée au
Parlement en 1977 et qui défendait la dépénalisation de toutes relations
consenties entre adultes et mineurs de moins de 15 ans (la majorité sexuelle en
France). Finalement, le SĂ©nat votait en juin 1978 la suppression de la
discrimination entre actes homosexuels et hétérosexuels, tandis que l’attentat
à la pudeur sans violence à l’égard d’un mineur de moins de quinze ans,
jusque-là passible des assises, était correctionnalisé.
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[9]
C’est en 1966 que le code Hays a été aboli. Il régissait la censure
cinématographique et prônait la défense et protection du mariage, interdiction
de représentation du nu, de la prostitution, des perversions sexuelles, de
l’homosexualité… l’abolition du code Hays a cédé la place à un climat érotique
croissant. En moins d’une décennie (années 70), le cinéma américain est passé
de la censure puritaine Ă la diffusion grand public de films pornographiques
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_Hays).
Â
[10]
IL faut ajouter que la pornographie homosexuelle a désormais pris également ses
parts de marché.
Â
[11]
Et pour cause : on estime que le chiffre d’affaire du porno mondial représente
entre 50 et 60 milliards d’euros par an.
Â
[12]
Droit ouvert en 1967
Â
[13]
Droit ouvert en 1975
Â
[14]
E. Donfu, sociologue
Â
[15]
Moloch, divité des Ammonites, recevait des sacrifices d’enfants brûlés par le
feu (2 Rois 23/10). Son nom signifie “seigneur” (venant de Melekh : roi), il
est parfois rapproché de Milkom (1 Rois 11/5 et 33) ou Malcom (Jeremie 49/1) et
il est également parfois appelé Baal (Jeremie 32/35). Son culte était interdit
en Israël sous peine de mort (Lev. 18/21). Les fouilles réalisées en Palestine
ont mis à jour des amoncellements de squelettes calcinés d’enfants autour des
sanctuaires de Moloch.
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[16]
60 millions d’IVG déclarés chaque année dans le monde, ce qui doit être majoré
par tous les actes clandestins (source ONU 2009).
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[17]
Les dispositions juridiques relatives à l’IVG sont des dispositions
d’exception, introduites par la loi elle-même comme des exceptions au principe
du respect de l’être humain dès le commencement de sa vie (art. L. 2211-1 du
code de la santé publique). La Cour Européenne des Droits de l’Homme estime que
la définition de la notion de personne relève de la marge d’appréciation des
Etats ce qui a pour conséquence que l’embryon puisse être une personne dans tel
Etat du Conseil de l’Europe mais non dans tel autre… (CEDH, Vo c. France, 8
juillet 2004).
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[18]
Genèse 9/22-25 : il y a bien sûr une résonnance spirituelle au péché de Cham,
en tout premier lieu, mais l’attitude face à la nudité est présente. Noter que
c’est la descendance qui est maudite.
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[19]
L’arrivée d’Internet a fait exploser le marché de la pornographie. La diffusion
multimédia y est plus facile et touche un public plus large, banalisant en
quelque sorte le commerce du sexe. On enregistre aujourd’hui la création de 200
nouveaux sites Ă contenu pornographique chaque jour, soit un accroissement de
plus de 70 000 sites de commerce du sexe par an. En 2002, on Ă©valuait le
chiffre d’affaires (au niveau mondial) de l’industrie pornographique à 50/60
milliards d’euros. À titre de comparaison, on estime aujourd’hui que la faim
dans le monde pourrait être éradiquée grâce à l’investissement mondial de 44
milliards de dollars.
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[20]
Ephésiens 6/16
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[21]
Les détails vestimentaires incriminés sont bien connus de tous et concernent
les vêtements qui suggèrent la nudité (épousant les formes du corps au plus
près en montrant le corps dans son intimité) ou qui dévoilent la nudité en ne
la couvrant que partiellement (jupes ultra-courtes, décolletés, exposition plus
ou moins partielle des sous-vĂŞtements).
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[22]
Deutéronome 4/9 : “Seulement, prends garde à toi et veille attentivement sur
ton âme, tous les jours de ta vie, de peur que tu n’oublies les choses que tes
yeux ont vues, et qu’elles ne sortent de ton coeur; enseigne-les à tes enfants
et aux enfants de tes enfants”.
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[23]
Dans le langage courant, un « puritain » est une personne austère, rigide,
hostile à tous les plaisirs : « pureté » à laquelle on associe volontiers une
teinte d’ostentation, voire d’hypocrisie, sans appartenance religieuse
particulière
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[24]
Galates 3/13 : “Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant
devenu malédiction pour nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu
au bois”
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[25]
Romains 6/3 à 8 : “Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en
Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été
ensevelis avec lui par le baptĂŞme en sa mort, afin que, comme Christ est
ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions
en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui
par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa
résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que
le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché;
car celui qui est mort est libre du péché.Or, si nous sommes morts avec Christ,
nous croyons que nous vivrons aussi avec lui”
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[26]
Jean 3/14 : “Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même
que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie
éternelle ».
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[27]
1 Corinthiens 1/30 : “Or vous êtes de lui dans le Christ Jésus, qui nous a été
fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté, et rédemption”
Â
[28]
Apocalypse 7/14 : “Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et
d’où sont-ils venu ? Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce
sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et
ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau”
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[29]
1 Timothée 4/15 : “Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles,
afin que tes progrès soient évidents pour tous”.
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[30]
“Ils ont renversé tes autels” (1 Rois 19/10)
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