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Le bâtiment d'église: l'héritage du complexe de l'édifice (2ème partie)
de FRANK A. VIOLA
Le bâtiment d'église: l'héritage du complexe de l'édifice 2e PARTIE (chapitre 3 du livre: "le christianisme paganisé")






Constantin, le Père du bâtiment d'église (2ème partie)

 

par Franck Viola

 

     L'histoire de Constantin (285-337) remplit une page tĂ©nĂ©breuse dans l'histoire du christianisme. Les bâtiments d'Ă©glise ont commencĂ© avec lui.[67]  L'histoire est Ă©tonnante.

 

    Avant que Constantin Ă©merge sur la scène, l'atmosphère Ă©tait mĂ»re pour que les chrĂ©tiens s’échappent de leur statut minoritaire et de rejet. La tentation d'ĂŞtre acceptĂ© Ă©tait simplement trop grande pour rĂ©sister au roulement de la boule de neige de Constantin.

 

    En A.D. 312, Constantin est devenu CĂ©sar de l'empire occidental.[68] Vers 324, il est devenu empereur de l'empire romain entier. Peu après, il a commandĂ© la construction de bâtiments d'Ă©glise, favorisant ainsi la popularitĂ© et l'acceptation du christianisme. Si les chrĂ©tiens arboraient leurs propres Ă©difices sacrĂ©s, comme les juifs et la foi paĂŻenne—leur foi serait considĂ©rĂ©e comme lĂ©gitime.

 

    Il est important de comprendre la pensĂ©e de Constantin qui Ă©tait l'utĂ©rus qui donna naissance au bâtiment d'Ă©glise. La pensĂ©e de Constantin Ă©tait dominĂ©e par la superstition et la magie paĂŻennes. MĂŞme après qu'il soit devenu empereur, il a permis aux Ă©tablissements paĂŻens de demeurer ce qu'ils Ă©taient.[69]

 

    Après sa conversion au christianisme, Constantin n'a jamais abandonnĂ© le culte du soleil. Il a gardĂ© le soleil sur ses pièces de monnaie,[70][  et a Ă©rigĂ© une statue du dieu-soleil figurant sa propre image dans le forum de Constantinople (sa nouvelle capitale).[71]Constantin a Ă©galement construit une statue de la dĂ©esse mère Cybèle. (Bien qu'il la prĂ©senta dans une position de prière chrĂ©tienne.) [72]

 

    (Les historiens continuent Ă  discuter sur la vĂ©racitĂ© de la foi de Constantin. Le fait qu'on rapporte qu'il a fait exĂ©cuter son fils plus âgĂ©, son neveu, et son frère n’est pas en faveur de sa conversion.[73] Mais nous ne sonderons pas ce sujet Ă©pineux trop profondĂ©ment ici.)

 

    En A.D. 321, Constantin a dĂ©crĂ©tĂ© que le dimanche serait un jour d’exception, un congĂ© fĂ©riĂ©.[74]  Il s'avère que l'intention de Constantin derrière ce dĂ©cret Ă©tait d'honorer le dieu Mithra, le Soleil Invincible.[75] (Il a dĂ©crit le dimanche comme « jour du soleil. Â» [76]Pour dĂ©montrer davantage son affinitĂ© avec le culte du soleil, des excavations de la rue Peter Ă  Rome ont mis Ă  jour une mosaĂŻque du Christ comme soleil Invincible.[77]

 

    Jusqu’au jour de sa mort, Constantin « a fonctionnĂ© comme grand prĂŞtre du paganisme. Â» [78]  En fait, il a maintenu le titre paĂŻen de Pontifex Maximus, (Souverain Pontife) qui signifie « chef des prĂŞtres paĂŻens ! Â»[79]  (au 15ième siècle, ce mĂŞme titre est devenu le titre honorifique pour le pape catholique !)[80]

 

    Constantin a employĂ© des rituels paĂŻens aussi bien que chrĂ©tiens comme dĂ©corations pour la consĂ©cration de sa nouvelle capitale, Constantinople.[81] Il avait l'habitude des formules magiques paĂŻennes pour protĂ©ger les rĂ©coltes et pour guĂ©rir les maladies.[82]

 

    De plus, toute l'Ă©vidence historique indique que Constantin Ă©tait un egocentrique. Il a construit des monuments aux 12 apĂ´tres sur sa nouvelle « Ă©glise des apĂ´tres. Â» Ces 12 monuments entouraient un seul tombeau, qui se tenait au centre. Ce tombeau Ă©tait rĂ©servĂ© pour lui-mĂŞme se faisant le 13ième et l'apĂ´tre en chef ![83]  Ainsi Constantin a non seulement continuĂ© la pratique paĂŻenne d'honorer les morts, [84] il a Ă©galement cherchĂ© Ă  en ĂŞtre un des plus importants ![85]

 

    Constantin a Ă©galement renforcĂ© la notion paĂŻenne du caractère sacrĂ© des objets et des endroits.[86]  En grande partie en raison de son influence, le trafic de reliques est devenu commun dans l’Église.[87] Vers le quatrième siècle, la hantise des reliques Ă©tait devenue si grande que quelques dirigeants chrĂ©tiens s’érigeaient contre elle en disant,« une observance paĂŻenne prĂ©sentĂ©e dans les Ă©glises sous le manteau de la religion… le travail des idolâtres. Â» [88]

 

    Constantin est Ă©galement reconnu pour avoir ajoutĂ© Ă  la foi chrĂ©tienne l'idĂ©e « de lieux saints Â» qui Ă©tait basĂ©e sur le modèle du tombeau paĂŻen.[89] En raison de l'aura de « caractère sacrĂ© Â» attribuĂ© Ă  la Palestine par les chrĂ©tiens du quatrième siècle, elle a Ă©tĂ© reconnue comme « la terre sainte Â» vers le sixième siècle.[90]

 

    Encore plus surprenant, après sa mort, Constantin a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© « ĂŞtre divin. Â» (La coutume pour tous les empereurs paĂŻens morts avant lui.)[91] Le sĂ©nat l'a dĂ©clarĂ© dieu paĂŻen au jour de sa mort.[92]  Et personne ne les a empĂŞchĂ©s de le faire.

 

    En ce moment, un mot devrait ĂŞtre dit au sujet de la mère de Constantin, Helena. Cette femme Ă©tait reconnue pour sa hantise avec les reliques. Vers A.D. 326, Helena a fait un pèlerinage en terre sainte.[93] En A.D. 327 Ă  JĂ©rusalem, elle a censĂ©ment trouvĂ© la croix et les clous employĂ©s pour crucifier JĂ©sus.[94]   On signale que Constantin a promu l'idĂ©e que les morceaux de bois venus de la croix du Christ possĂ©daient des pouvoirs spirituels ![95]  Vraiment, un esprit magique paĂŻen travaillait dans l'empereur Constantin. Voyez, le Père du bâtiment d'Ă©glise!

    


Programme de construction de Constantin


     Après le voyage d’Helena vers JĂ©rusalem en A.D. 327, Constantin Ă©rigea les premiers bâtiments d'Ă©glises dans tout l'empire romain.[96]  Il imita les paĂŻens en construisant des temples en l’honneur de Dieu.[97]

 

    Fait intĂ©ressant, c’est qu’il a donnĂ© Ă  ses bâtiments d'Ă©glise le nom des saints tout comme les paĂŻens qui appelaient leurs temples du nom de leurs dieux. Constantin a construit ses premiers bâtiments d'Ă©glise sur les cimetières oĂą les chrĂ©tiens tenaient des repas pour les saints morts,[98]c'est-Ă -dire, sur le corps des saints morts.[99] Pourquoi ? Parce que depuis au moins un siècle auparavant, les endroits d'enterrement des saints Ă©taient considĂ©rĂ©s comme « des lieux saints. Â» [100]


    Plusieurs des plus grands bâtiments ont Ă©tĂ© construits par-dessus les tombeaux des martyres.[101] Cette pratique Ă©tait basĂ©e sur l'idĂ©e que les martyres possĂ©daient les mĂŞmes pouvoirs autrefois attribuĂ©s aux dieux du paganisme.[102]  Bien que paĂŻen, les chrĂ©tiens ont adoptĂ© le crochet, la ligne, et l’appât.

 

    Â« Les lieux saints Â» chrĂ©tiens les plus cĂ©lèbres Ă©taient : Saint-Pierre sur la colline du Vatican (lĂ  oĂą reposait le supposĂ© tombeau de Pierre),[103] Saint-Paul Hors des Murs (lĂ  oĂą reposait le supposĂ© tombeau de Paul), [104] la brillante et Ă©tonnante Ă©glise du Saint-SĂ©pulcre Ă  JĂ©rusalem (reposant sur le tombeau supposĂ© du Christ), [105]  et l’Église de la NativitĂ© Ă  BethlĂ©em (reposant sur la caverne supposĂ©e de la naissance de JĂ©sus).[106]Constantin a construit neuf Ă©glises Ă  Rome et beaucoup d'autres Ă  JĂ©rusalem, Ă  BethlĂ©em, et Ă  Constantinople.[107]

 

    Voyez les racines du bâtiment « sacrĂ© Â» d'Ă©glise, cher chrĂ©tien. C'est complètement paĂŻen. Il a Ă©tĂ© inventĂ© par un ancien paĂŻen qui avait toujours un esprit paĂŻen. Et il a Ă©tĂ© construit sur l'idĂ©e paĂŻenne que les morts crĂ©ent un lieu sacrĂ©. Veillez-vous en rappeler la prochaine fois que vous entendez parler d’un bâtiment d'Ă©glise dĂ©signĂ© sous le nom de la maison « sainte Â» et « sacrĂ©e Â» de Dieu !


 

 Explorons les premiers bâtiments d'Ă©glise


     Puisque le bâtiment d'Ă©glise Ă©tait considĂ©rĂ© comme sacrĂ©, les membres d'une congrĂ©gation devaient subir un rituel de purification avant d'y entrer. Ainsi au quatrième siècle, des fontaines Ă©taient Ă©rigĂ©es dans la cour oĂą les chrĂ©tiens pouvaient se purifier avant d’entrer dans le bâtiment.[108]

 

    Les bâtiments d’Église de Constantin s’élevaient spacieux et magnifiques ; on les qualifiait de « dignes d'un empereur. Â» Leur splendeur faisait dire Ă  ses contemporains paĂŻens que ces « bâtiments Ă©normes imitaient Â» la structure des temples paĂŻens ![109] Pas surprenant. Constantin a profusĂ©ment dĂ©corĂ© les nouveaux bâtiments d'Ă©glise avec l'art paĂŻen ![110]

 

    Les Ă©difices d'Ă©glises de Constantin ont Ă©tĂ© modelĂ©s exactement d’après le modèle de la basilique.[111] La basilique Ă©tait le bâtiment commun du gouvernement [112] et conçue d’après les temples paĂŻens grecs.[113]

 

    Les basiliques remplissaient la mĂŞme fonction que les salles de lycĂ©es aujourd’hui. Elles accueillaient merveilleusement les foules passives et dociles pour observer une exĂ©cution. C'est l'une des raisons pour lesquelles Constantin a choisi le modèle de la basilique.[114]

 

    Il l'a Ă©galement favorisĂ©e en raison de sa fascination pour le culte du soleil. Les basiliques Ă©taient conçues de façon que le soleil tombe sur le prĂ©dicateur pendant qu'il fait face au rassemblement.[115]  Comme les temples Grecs et Romains, la façade des basiliques chrĂ©tiennes pointait vers l'est.[116]

 

    Explorons l'intĂ©rieur de la basilique chrĂ©tienne. Elle prĂ©sente une reproduction exacte de la basilique romaine employĂ©e pour les magistrats et les dirigeants romains. Les basiliques chrĂ©tiennes possĂ©daient une plateforme Ă©levĂ©e par plusieurs marches oĂą le clergĂ© exerçait son service.[117]  Une balustrade ou un Ă©cran sĂ©parait Ă©galement le clergĂ© des laĂŻcs.[118]

 

    L'autel, une table ou un coffre avec un couvercle se trouvait au centre du bâtiment.[119]  Pour deux raisons on le considĂ©rait comme l'endroit le plus saint dans le bâtiment. D'abord, il contenait souvent les reliques des martyres.[120] (après le cinquième siècle, la prĂ©sence d'une relique dans l'autel de l'Ă©glise Ă©tait essentielle pour rendre l’église lĂ©gitime.)[121] en second lieu, sur l'autel reposait l'eucharistie (le pain et la coupe).

 

    L’eucharistie, maintenant considĂ©rĂ©e comme un sacrifice sacrĂ©, Ă©tait offerte sur l'autel.[122]  Puisqu'ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme « des hommes saints, Â» personne sauf le clergĂ© ne pouvait recevoir l'eucharistie Ă  l’intĂ©rieur des balustrades de l'autel ![123]

 

    Devant l'autel se tenait la chaise de l'Ă©vĂŞque appelĂ©e la cathedra.[124] Le terme ex cathedra dĂ©rive de cette chaise. Ex cathedra veut dire « depuis le trĂ´ne. Â» [125]  La chaise de l'Ă©vĂŞque, ou « le trĂ´ne Â» comme on l’appelait, Ă©tait le siège le plus grand et le plus raffinĂ© du bâtiment. Il remplaçait le siège du juge dans la basilique romaine[126]  et Ă©tait entourĂ© par deux rangĂ©es de chaises rĂ©servĂ©es pour les anciens.[127]

 

    Le sermon Ă©tait prĂŞchĂ© de la chaise de l'Ă©vĂŞque.[128]  La puissance et l'autoritĂ© reposaient sur la chaise. Un tissu de toile blanc recouvrait la chaise. Les aĂ®nĂ©s et les diacres s’assoyaient de chaque cĂ´tĂ© en demi-cercle.[129]  La distinction hiĂ©rarchique incluse dans l'architecture de la basilique Ă©tait indubitable.

 

    Ce qui est intĂ©ressant, c’est que la plupart des bâtiments modernes d'Ă©glises contiennent des chaises particulières pour le pasteur et son personnel situĂ©s sur la plateforme derrière la chaire. (Comme le trĂ´ne de l'Ă©vĂŞque, la chaise du pasteur se dresse habituellement plus grande de toutes !) Tout ceci est vĂ©ritablement une transposition de la basilique paĂŻenne.

 

    De plus, Constantin n'a pas dĂ©truit Ă  grande Ă©chelle les temples paĂŻens. Non plus les a-t-il fermĂ©s.[130] Ă€ quelques endroits, des temples paĂŻens existants ont Ă©tĂ© vidĂ©s de leurs idoles et convertis en Ă©difices chrĂ©tiens.[131] Les chrĂ©tiens ont utilisĂ© des matĂ©riaux dĂ©pouillĂ©s des temples paĂŻens pour construire de nouveaux bâtiments d'Ă©glises sur les emplacements mĂŞmes des temples paĂŻens.[132] 


 

    Influences importantes sur le culte 


     Le bâtiment d'Ă©glise a apportĂ© des changements cruciaux au culte chrĂ©tien. Puisque l'empereur occupait le « trĂ´ne ecclĂ©siastique Â» dans l’Église, une cĂ©rĂ©monie simple n'Ă©tait pas suffisante. Afin de l'honorer, on ajouta Ă  la liturgie chrĂ©tienne le faste et le rituel de la cour impĂ©riale.[133]

 

    Il Ă©tait d'usage aux empereurs romains d’avoir des lumières accompagnĂ©es d'un bassin de feu rempli d'Ă©pices aromatiques dĂ©filĂ©es devant eux chaque fois qu'ils paraissaient en public.[134]  Tirant son origine de cette coutume, Constantin a introduit les bougies et l'encens en tant qu'Ă©lĂ©ments du culte. Ils apparaissaient quand le clergĂ© entrait dans la salle ![135]

 

    Sous le règne de Constantin, le clergĂ©, qui avait portĂ© jusque-lĂ  des vĂŞtements journaliers,  commença Ă  s'habiller en vĂŞtements particuliers. Quels Ă©taient ces vĂŞtements particuliers ? C’étaient les vĂŞtements des fonctionnaires romains. De plus, diverses manières de respect comparables aux gestes employĂ©s pour honorer les fonctionnaires romains ont Ă©tĂ© introduites dans l’Église pour honorer le clergĂ©.[136]

 

    La coutume romaine de commencer un service par la musique processionnelle fut aussi bien adoptĂ©e. Ă€ cette fin, des chĹ“urs furent dĂ©veloppĂ©s et introduits dans l’Église chrĂ©tienne.[137]   Le culte devint plus professionnel, dramatique, et cĂ©rĂ©monial.

 

    Tous ces dispositifs furent empruntĂ©s Ă  la culture GrĂ©co-romaine et directement apportĂ©e dans l’Église chrĂ©tienne.[138]  Le christianisme du Quatrième-siècle Ă©tait profondĂ©ment transformĂ© par le paganisme grec et l'impĂ©rialisme romain.[139]  Tous ces apports eurent pour rĂ©sultat une perte immĂ©diate d'intimitĂ© et de participation ouverte pendant les assemblĂ©es. Le clergĂ© professionnel  exĂ©cutait les actes du culte tandis que les laĂŻcs regardaient comme spectateurs.[140]

 

    Ainsi qu’un Ă©rudit catholique l’admet aisĂ©ment, avec l’avènement de Constantin les« diverses coutumes de la culture romaine antique ont coulĂ© dans la liturgie chrĂ©tienne… mĂŞme les cĂ©rĂ©monies impliquĂ©es dans le culte antique de l'empereur en tant que dĂ©itĂ© rĂ©ussissait Ă  pĂ©nĂ©trer le culte de l’Église, seulement dans leur forme sĂ©cularisĂ©e. Â»[141]

 

    Constantin apporta la paix pour tous les chrĂ©tiens.[142] Sous son règne, la foi chrĂ©tienne est devenue lĂ©gitime. En fait, elle s'est Ă©levĂ©e Ă  un statut supĂ©rieur au judaĂŻsme et au paganisme.[143]

 

    Pour ces raisons, les chrĂ©tiens perçurent l'avènement de l’empereur Constantin comme un acte de Dieu. Voici l'instrument de Dieu qui venait Ă  leur dĂ©livrance. Le christianisme et la culture romaine se confondaient maintenant ensemble.[144] 


    Le bâtiment chrĂ©tien dĂ©montre que l’Église, qu'elle l'ait voulu ou non, Ă©tait entrĂ©e dans une alliance Ă©troite avec la culture paĂŻenne.[145]Comme Will Durant l'a dit, Â« les Ă®les paĂŻennes se sont propagĂ©es dans la  mer chrĂ©tienne. Â» [146]  L’Église de JĂ©sus-Christ connaissait ainsi un dĂ©calage tragique de la simplicitĂ© primitive du dĂ©but.

 

    Les chrĂ©tiens du premier siècle se voyaient comme confrontant le monde et Ă©vitaient tout contact avec le paganisme. Tout cela a changĂ© pendant le quatrième siècle quand l’Église Ă©mergea en tant qu'Ă©tablissement public dans le monde oĂą elle  Â« absorba et christianisa les idĂ©es et pratiques religieuses paĂŻennes. Â» [147]   Comme un historien l'a dit, Â« les bâtiments d'Ă©glises ont remplacĂ© les temples ; les dotations d'Ă©glises ont remplacĂ© les terres et les fonds du temple. Â»[148]   Sous Constantin, on accorda le statut d’exemption d'impĂ´ts pour toute propriĂ©tĂ© d'Ă©glises.[149]

 

    En consĂ©quence, l'histoire du bâtiment d'Ă©glise est la triste saga de l'emprunt du christianisme Ă  la culture paĂŻenne. Un emprunt qui a radicalement transformĂ© le visage de notre foi.[150]  Ă€ dire franchement, les bâtiments d'Ă©glise de l'ère Constantinien et post-Constantinien sont essentiellement devenus de saints tombeaux.[151] Les chrĂ©tiens ont embrassĂ© le concept du temple. Ils ont bu l'idĂ©e paĂŻenne qu’il existe un endroit particulier oĂą Dieu demeure d'une manière particulière. Et cet endroit est fait « par des mains d’hommes. Â»[152]

 

    Comme avec d'autres coutumes paĂŻennes absorbĂ©es dans la foi chrĂ©tienne (la liturgie, le sermon, les vĂŞtements de cĂ©rĂ©monie du clergĂ©, la structure hiĂ©rarchique, etc.), les chrĂ©tiens des troisième et quatrième siècles ont inexactement attribuĂ© l'origine du bâtiment d’Église Ă  l’Ancien Testament.[153] Mais c'Ă©tait une pensĂ©e dĂ©sorientĂ©e.

 

    Le bâtiment d'Ă©glise a Ă©tĂ© empruntĂ© directement Ă  la culture paĂŻenne comme nous l’avons vu. Â« Le rituel dignitaire et sacramentel avait envahi le culte par l’entremise des mystères [les cultes paĂŻens], et Ă©tait justifiĂ©, comme tant d'autres choses, en se rĂ©fĂ©rant Ă  l’Ancien Testament. Â» [154]

 

    Il est non seulement imprĂ©cis d'employer l’Ancien Testament comme justification pour le bâtiment d'Ă©glise, mais condamnable. La vieille Ă©conomie mosaĂŻque des prĂŞtres consacrĂ©s, des bâtiments sacrĂ©s, des rituels sacrĂ©s, et des objets sacrĂ©s a Ă©tĂ© dĂ©truite pour toujours par la croix du Christ. En outre, elle a Ă©tĂ© remplacĂ©e par une organisation non hiĂ©rarchique, non-ritualiste, non liturgique appelĂ©e l'ekklesia (Ă©glise).[155]


 

  L'Évolution de l'Architecture d'Église 


     Après l'ère Constantinien, les bâtiments d'Ă©glises traversèrent diffĂ©rentes Ă©tapes. (Elles sont trop complexes pour les dĂ©tailler ici.) Pour citer un Ă©rudit, Â« les changements dans l'architecture d'Ă©glise sont le rĂ©sultat d’une mutation plutĂ´t que d'une ligne rĂ©gulière d'Ă©volution. Â» [156] Ces mutations ont fait peu pour changer les Ă©lĂ©ments architecturaux dominants qui stimulaient un clergĂ© monopolisant et une assemblĂ©e inerte.[157]

 

    Rapidement examinons l'Ă©volution de l'architecture d'Ă©glise :

 

C Après Constantin, l'architecture chrĂ©tienne est passĂ©e de la phase de basilique Ă  la phase byzantine.[158]  Les Ă©glises byzantines avaient les dĂ´mes centraux larges et des icĂ´nes et des mosaĂŻques dĂ©coratives.[159]

 

X L'architecture byzantine a Ă©tĂ© suivie par l'architecture romanesque.[160]   Les bâtiments romans Ă©taient caractĂ©risĂ©s par une altitude de trois-Ă©tages, des piliers massifs soutenant des voĂ»tes circulaires, et un intĂ©rieur colorĂ©.[161]  Cette forme de bâtiment a surgi peu de temps après Charlemagne qui est devenu empereur du saint empire romain le jour de NoĂ«l A.D. 800.

 

C Après la pĂ©riode romanesque, est venue l'ère gothique du 12ième siècle. L'architecture gothique a ouvert la voie aux cathĂ©drales gothiques envoĂ»tantes avec leurs voĂ»tes en croix Ă  nervures, leurs arches aiguĂ«s, et leurs contreforts volants.[162]  Le terme « cathĂ©drale Â» est dĂ©rivĂ© de la chaise. C'est le bâtiment qui loge lachaise, la chaise de l'Ă©vĂŞque.[163] C'est l’Église qui contient le « trĂ´ne Â» de l'Ă©vĂŞque ![164]

 

    Le vitrail fut introduit la première fois dans les bâtiments d'Ă©glise au sixième siècle par GrĂ©goire de La Tour (538-593).[165]   Le verre Ă©tait placĂ© dans les fenĂŞtres Ă©troites de quelques Ă©glises romanes. Suger (1081-1151), abbĂ© de St-Denis, a Ă©levĂ© le vitrail Ă  un autre niveau. Il a ornĂ© le verre de peintures sacrĂ©es.[166]  Il est ainsi devenu le premier Ă  employer des vitraux dans des bâtiments d'Ă©glise, en les plaçant dans ses cathĂ©drales gothiques.[167]

 

    Les grands vitraux sont venus remplir les murs des Ă©glises gothiques pour permettre une lumière colorĂ©e brillante et lumineuse.[168][168]  Des couleurs riches et foncĂ©es Ă©taient Ă©galement utilisĂ©es pour crĂ©er l'effet de la Nouvelle JĂ©rusalem. Les vitraux des 12ième et 13ième siècles ont rarement Ă©tĂ© Ă©galĂ©s dans leur beautĂ© et leur qualitĂ©. Avec leurs couleurs Ă©blouissantes, les vitraux ont efficacement crĂ©Ă© un sens Ă©motionnel de majestĂ© et de splendeur. Elles induisent des sentiments liĂ©s au culte du Dieu puissant et redoutable.[169][169]

 

    Comme c’est le cas pour les basiliques de Constantin, l’origine de la cathĂ©drale gothique est complètement paĂŻenne. Les architectes gothiques se sont fortement inspirĂ©s des enseignements du philosophe grec paĂŻen Platon. Platon enseignait que le bruit, la couleur, et la lumière ont des significations mystiques Ă©levĂ©es. Elles peuvent induire des ambiances et aider au rapprochement « du Bien Éternel. Â» [170][170] Les concepteurs gothiques ont pris les enseignements de Platon et les ont façonnĂ©s Ă  la brique et Ă  la pierre. Ils ont crĂ©Ă© un Ă©clairage intimidant et inspirant pour obtenir un sens de splendeur accablante et d’ adoration.[171][171] 


    La couleur est l'un des facteurs Ă©motifs disponibles les plus puissants. Ainsi les vitraux gothiques ont Ă©tĂ© utilisĂ©s habilement pour crĂ©er un sens de mystère et de transcendance. S’inspirant de dessins de statues et des tours grandioses de l'Égypte antique, l’architecture gothique a cherchĂ© Ă  reprendre le sens de la sublimation par ses dimensions exagĂ©rĂ©es.[172][172]

 

    Il est dit de la structure gothique que Â« le bâtiment entier semble enchaĂ®nĂ© Ă  la terre dans un envol fixe…. Il se lève du sol comme une exhalation … aucune architecture ne  spiritualise, ne raffine et ne moule autant la substance cĂ©leste  qu'elle manipule. Â» [173][173] C'Ă©tait le symbole final du ciel mariant la terre.[174][174]

 

    Ainsi avec son utilisation adroite de lumière, de couleur, et de taille excessive, la cathĂ©drale gothique a stimulĂ© un sens de mystère, de transcendance, et de crainte.[175][175]   Tous ses dispositifs ont Ă©tĂ© empruntĂ©s Ă  Platon et se sont fait passer pour chrĂ©tiens.[176][176]

 

    Les bâtiments d'Ă©glise basiliques, romans et gothiques  sont une tentative humaine de reproduire ce qui est merveilleux, cĂ©leste et spirituel.[177][177]  D'une manière vĂ©ritable, le bâtiment d'Ă©glise reflète Ă  travers l'histoire le besoin mal orientĂ© de l'homme de ressentir le divin avec ses mains et ses yeux humains. Il exprime le fait que, vers le quatrième siècle, la communautĂ© chrĂ©tienne avait perdu le contact avec ces rĂ©alitĂ©s merveilleuses qui ne peuvent ĂŞtre perçues par les sens, mais seulement reçues par l'esprit humain.[178][178]

 

    Encore pire, le message principal de l'architecture gothique est : « Dieu est transcendant et inatteignable, soyez intimidĂ©s par sa majestĂ©. Â» Mais un tel message contredit le message de l'Évangile qui nous expose un Dieu très accessible. Tellement qu'Il rĂ©side en nous ! 


 

     Le Bâtiment d'Église Protestante 


     Au 16ème siècle, les rĂ©formateurs ont hĂ©ritĂ© de la tradition de bâtiment mentionnĂ©e ci-dessus. Dans une courte pĂ©riode, les milliers de cathĂ©drales mĂ©diĂ©vales sont devenus leur propriĂ©tĂ©.[179][179]

 

    La plupart des rĂ©formateurs Ă©taient d'anciens prĂŞtres. Par consĂ©quent, ils avaient Ă©tĂ© inconsciemment conditionnĂ©s par les modèles de pensĂ©e du catholicisme mĂ©diĂ©val.[180][180]  Ainsi quoique les rĂ©formateurs aient remodelĂ© leurs bâtiments d'Ă©glise nouvellement acquis, ils firent peu de changement fonctionnel Ă  l'architecture.[181][181]

 

    MĂŞme si les rĂ©formateurs voulaient apporter des changements radicaux Ă  la pratique de l’Église, les masses n'Ă©taient pas prĂŞtes pour eux.[182][182]  Martin Luther Ă©tait bien certain que l’Église n'Ă©tait pas un bâtiment ou un Ă©tablissement.[183][183]  Pourtant il Ă©tait impossible qu’il dĂ©terre plus d'un millĂ©naire de confusion sur le sujet.[184][184]

 

   Le principal changement architectural des rĂ©formateurs reflĂ©tait leur thĂ©ologie. Ils firent de la chaire le centre dominant du bâtiment plutĂ´t que l'autel.[185][185]  La vĂ©ritĂ© fondamentale de la RĂ©forme Ă©tait l'idĂ©e que les gens ne pouvaient connaĂ®tre Dieu ni se dĂ©velopper spirituellement Ă  moins d’entendre la prĂ©dication. Ainsi quand les rĂ©formateurs hĂ©ritèrent des bâtiments d'Ă©glise existants, ils les adaptèrent Ă  cette fin.[186][186]


 

    Le Clocher


     Depuis que les habitants de Babel ont Ă©rigĂ© une tour « pour atteindre les cieux, Â» les civilisations ont suivi le mouvement des structures Ă  sommets profilĂ©s.[187][187]  Les Babyloniens et les Égyptiens ont construit les obĂ©lisques et les pyramides qui reflĂ©taient leur croyance de progression vers l'immortalitĂ©.[188][188]  Lorsque apparurent la philosophie et la culture grecques, la direction de l’architecture ascendante et verticale passa Ă  l’horizontale du haut vers le bas, reflĂ©tant ainsi la croyance grecque en la dĂ©mocratie, l'Ă©galitĂ© humaine, et des dieux attachĂ©s Ă  la terre.[189][189]

 

    Cependant, avec l’avènement de l’Église catholique, la pratique d’ériger des couronnes pointues aux bâtiments d’églises rĂ©apparut. Vers la fin de la pĂ©riode byzantine, les papes catholiques s’inspirèrent des obĂ©lisques de l'Égypte antique.[190][190]  Comme l'architecture religieuse entrait dans la pĂ©riode romane, les pointes commencèrent Ă  apparaĂ®tre sur les surfaces et les coins de chaque cathĂ©drale construite dans l'empire romain. Cette tendance atteignit son pinacle pendant l'ère de l'architecture gothique avec la construction par l’abbĂ© Suger de la cathĂ©drale de Saint-Denis.

 

    Ă€ la diffĂ©rence de l'architecture grecque, la ligne caractĂ©ristique de l'architecture gothique Ă©tait verticale, ce qui suggĂ©rait une aspiration vers le haut. Pendant cette pĂ©riode, partout en Italie, des tours ont commencĂ© Ă  apparaĂ®tre près des entrĂ©es des bâtiments d'Ă©glise. Ces tours logeaient des cloches pour appeler le peuple Ă  l’adoration.[191][191] Elles reprĂ©sentaient la communion entre le ciel et la terre.[192][192]

 

 

    Pendant que les annĂ©es passaient, les architectes gothiques (friands du vertical) cherchaient Ă  ajouter une grande flèche Ă  chaque tour.[193][193]  Les flèches (Ă©galement appelĂ©es clochers) [194][194]  Ă©taient un symbole de l'aspiration de l'homme Ă  s’unir Ă  son crĂ©ateur.[195][195] Pendant les siècles qui suivirent, les tours s’élevèrent plus hautes et plus profilĂ©es. Elles sont par la suite devenues un point focal pour l'architecture et ont Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©duites en nombre, de la « double-tour Â» Ă  la flèche singulière qui a ainsi caractĂ©risĂ© les Ă©glises de la Normandie et de la Grande-Bretagne.

 

    En l'an 1666, quelque chose s'est produit qui a changĂ© le cours de l'architecture de la tour. Un feu a envahi la ville de Londres endommageant la plupart de ses 97 Ă©difices d'Ă©glise.[196][196] Monsieur Christopher Wren (1632-1723) fut alors commissionnĂ© de remodeler toutes les Ă©glises de Londres. En utilisant ses propres innovations stylistiques pour modifier les flèches gothiques de la France et de l'Allemagne, Wren a crĂ©Ă© le clocher moderne.[197][197]  En rĂ©sumĂ©, le clocher moderne est une invention mĂ©diĂ©vale trouvant ses racines dans les flèches et les tours gothiques.[198][198]  Il a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ© et popularisĂ© par le programme de construction de monsieur Christopher Wren Ă  Londres Ă  la suite du grand feu de 1666. Ă€ partir de ce moment, le clocher est devenu un Ă©lĂ©ment dominant de l'architecture anglo-saxonne.

 

    Lorsque les puritains sont arrivĂ©s, ils construisirent leurs bâtiments d'Ă©glise de manière bien plus simples que leurs prĂ©dĂ©cesseurs catholiques et Anglicans. Mais ils ont gardĂ© le clocher et l'ont introduit dans le nouveau monde des AmĂ©riques.[199][199]  Ainsi la plupart des Ă©glises amĂ©ricaines portent une structure de clocher qui est enracinĂ©e dans l’architecture et la philosophie primitives des Babyloniens et des Egyptiens !

 

    Le message du clocher en est un qui contredit le message du NT. Les chrĂ©tiens ne doivent pas atteindre les cieux pour trouver Dieu. Il est ici ! Avec la venue d'Emmanuel, Dieu est avec nous.[200][200]  Et avec sa rĂ©surrection, nous avons un Seigneur qui habite en nous. Le clocher dĂ©fie ces rĂ©alitĂ©s.

                                   


 La chaire 


     Les anciens livraient leurs sermons de la chaise de l'Ă©vĂŞque, ou de la chaise, qui Ă©tait placĂ©e derrière l'autel.[201][201]  Plus tard l'ambo,[202][202] un bureau surĂ©levĂ© du cĂ´tĂ© du chĹ“ur duquel on lisait des leçons de bible, est devenu l'endroit d’oĂą on livrait les sermons.[203][203]  L'ambo a Ă©tĂ© extirpĂ© de la synagogue juive.[204][204] ] Cependant, il a des racines plus anciennes dans les bureaux de lecture et les plateformes de l'antiquitĂ© GrĂ©co-romaine. Jean Chrysostome (347-407) a Ă©tĂ© reconnu pour avoir fait du l'ambo un endroit pour la prĂ©dication.[205][205]

 

    Dès A.D. 250, l'ambo a Ă©tĂ© remplacĂ© par la chaire. Cyprian (200-258) parle de placer le chef de l’Église dans le bureau public sur le pulpitum.[206][206]  Notre mot « chaire Â» est dĂ©rivĂ© du Latin pulpitum qui dĂ©signe « un plateau ! Â» [207][207]Le pulpitum, ou la chaire, a Ă©tĂ© installĂ© dans l'endroit le plus Ă©levĂ© de la congrĂ©gation.[208][208]

 

    Avec le temps, l'expression « monter en chaire Â» (ad pulpitum venire) est devenue une partie du vocabulaire religieux du clergĂ©.[209][209] Vers A.D. 252, Cyprien fait rĂ©fĂ©rence au plateau surĂ©levĂ© qui isole le clergĂ© des laĂŻcs comme « le congestum sacrĂ© et vĂ©nĂ©rĂ© du clergĂ© ! Â»[210][210]  

 

    Vers la fin du Moyen Ă‚ge, la chaire est devenue commune dans les Ă©glises de paroisse.[211][211]  Avec la RĂ©forme, la chaire est devenue l’élĂ©ment central du bâtiment d'Ă©glise.[212][212]  La chaire a symbolisĂ© le remplacement de la centralitĂ© de l'action ritualiste (la messe) par l'instruction verbale du clergĂ© (le sermon).[213][213]

 

 

    Dans les Ă©glises luthĂ©riennes, la chaire a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e Ă  l'avant de l'autel.[214][214] Dans les Ă©glises reformĂ©es la chaire a dominĂ© jusqu'Ă  ce que l'autel disparaisse finalement et soit remplacĂ©e par la « table de communion. Â» [215][215]  Aujourd'hui il est impensable d'avoir un office protestant sans la prĂ©sence « du plateau sacrĂ© ! Â»

 

    La chaire est la pièce maĂ®tresse de l’Église protestante. De sorte qu'un pasteur bien connu qui parlait pendant une confĂ©rence commanditĂ© par l'Association ÉvangĂ©lique de Billy Graham revendiquait : Â« Si l’Église est vivante, c’est parce que la chaire est vivante et si l’Église est morte, c’est parce que la chaire est morte. Â» [216][216]

 

    La chaire est nuisible parce qu’elle Ă©lève le clergĂ© dans une position de proĂ©minence. Fidèle Ă  sa signification, elle met le prĂ©dicateur « sur un plateau Â» le sĂ©parant et le plaçant au-dessus du peuple de Dieu.

    


  Le siège et le balcon 


     Prenez maintenant votre siège, le grand inhibiteur de toute communion colective. Le siège, le grand symbole de la lĂ©thargie et de la passivitĂ© dans l’Église moderne.[217][217] Le siège qui a fait du culte corporatif un objet de spectacle.

 

    Le mot « siège Â» est dĂ©rivĂ© du podium latin. Il signifie un siège Ă©levĂ© au-dessus du niveau du plancher ou d'un « balcon. Â» [218][218]  Les sièges Ă©taient inconnus au bâtiment d'Ă©glise pendant les mille premières annĂ©es de l'histoire chrĂ©tienne. Au dĂ©but dans les basiliques, le rassemblement se tenait debout pendant le service entier.[219][219] (C'est toujours cette manière aujourd'hui parmi beaucoup d'orthodoxes orientaux.) [220][220]

 

    Vers le 13ème siècle, des bancs sans dossier ont Ă©tĂ© graduellement introduits dans les bâtiments de paroisses anglaises.[221][221]  Ces bancs Ă©taient faits en pierre et placĂ©s contre les murs. Ils ont alors Ă©tĂ© installĂ©s dans le corps du bâtiment (le secteur appelĂ© la nef).[222][222]Au dĂ©but, les bancs Ă©taient arrangĂ©s dans un demi-cercle autour de la chaire. Plus tard ils ont Ă©tĂ© fixĂ©s au plancher.[223][223]

 

    Le « siège Â» moderne a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au 14ème siècle.[224][224]   Mais il est seulement devenu commun au 15ème siècle.[225][225]  Ă€ ce moment-lĂ , les bancs en bois ont supplantĂ© les sièges en pierre.[226][226]  Vers le 18ème siècle, les sièges emboitĂ©s sont devenus populaires.[227][227]

 

    Les sièges emboitĂ©s ont une histoire comique. Ils Ă©taient coussinĂ©s et venaient avec les tapis et d'autres accessoires. Ils Ă©taient vendus aux familles et considĂ©rĂ©s comme propriĂ©tĂ© privĂ©e.[228][228]  Les propriĂ©taires de siège emboitĂ©s se sont mis Ă  les rendre aussi confortables que possible.

 

    Certains les dĂ©coraient avec des rideaux, des coussins, des fauteuils capitonnĂ©s, des cheminĂ©es, et des compartiments particuliers pour les chiens et animaux de compagnie ! Il n'Ă©tait pas rare que les propriĂ©taires maintenaient leurs sièges scellĂ©s avec la serrure et la clef ![229][229] Après beaucoup de critiques du clergĂ©, ces sièges embellis ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par des sièges ouverts.[230][230]

 

    Puisque les sièges emboitĂ©s avaient souvent les cĂ´tĂ©s Ă©levĂ©s, les chaires devaient ĂŞtre Ă©levĂ©es afin d’être vus par le peuple. Ainsi la chaire « verre Ă  vin Â» a vu le jour pendant la pĂ©riode coloniale.[231][231]  La chaire verre Ă  vin permettait au pasteur d’être « haut et Ă©levé» comme dans la  vision du temple d'ÉsaĂŻe. Les sièges emboitĂ©s familiaux du 18ème siècle ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par des sièges Ă  glissade de sorte que toutes les personnes puissent faire face Ă  la plateforme Ă©levĂ©e nouvellement Ă©rigĂ©e oĂą le pasteur conduisait le service.[232][232]

 

    Alors, qu’est-ce que le siège ? La signification du mot l'indique et dit tout. C'est un « balcon Â» plus bas, une place isolĂ©e de laquelle on observe des exĂ©cutions sur une scène (la chaire). Il immobilise le rassemblement des saints et fait d’eux des spectateurs muets. Il empĂŞche la communion et l'interaction face Ă  face.

 

    Les galeries (ou balcons d'Ă©glise) ont Ă©tĂ© inventĂ©s par les Allemands au 16ème siècle.[233][233]  Elles ont Ă©tĂ© popularisĂ©es par les puritains au 18ème siècle.[234][234]   Depuis lors les balcons sont devenus la marque dĂ©posĂ©e du bâtiment d'Ă©glise protestante.[235][235]  Leur but est de rapprocher le rassemblement plus près du chaire.[236][236]  De plus, Ă©couter le prĂ©dicateur a toujours Ă©tĂ© la considĂ©ration principale dans la conception d'Ă©glises protestantes.[237][237] 


    

   Architecture Moderne d'Église 


     Depuis les 200 dernières annĂ©es, les deux modèles architecturaux dominants utilisĂ©s par les Ă©glises protestantes sont la forme divisĂ©e de chĹ“ur (utilisĂ©e dans les Ă©glises liturgiques) et la forme scène de concert (utilisĂ©e dans les Ă©glises Ă©vangĂ©liques).[238][238]Le chĹ“ur est le secteur oĂą le clergĂ© (et parfois le chĹ“ur) conduisent le service.[239][239] Dans l’Église modèle de chĹ“ur, il existe toujours une balustrade ou une ligne de dĂ©marcation qui sĂ©pare le clergĂ© des laĂŻcs.

 

    Le bâtiment d'Ă©glise de modèle concert a Ă©tĂ© profondĂ©ment influencĂ© par le revivalisme du 19ème siècle.[240][240]   C'est essentiellement un auditorium. Le bâtiment de modèle concert est structurĂ© de façon Ă  souligner l'exĂ©cution dramatique du prĂ©dicateur et du chĹ“ur.[241][241] Sa structure suggère implicitement que le chĹ“ur (ou l'Ă©quipe du culte) s’exĂ©cute pour le rassemblement afin de stimuler son culte ou pour les amuser.[242][242] Elle attire Ă©galement une attention excessive sur le prĂ©dicateur qu’il soit debout ou assis.

 

    Dans le bâtiment de modèle concert, une petite table de communion apparaĂ®t habituellement sur le plancher au-dessous de la chaire. La table de communion est typiquement dĂ©corĂ©e de chandeliers en laiton, d'une croix, et de fleurs.[243][243]  Deux bougies sur la table de communion sont devenues le signe de l'orthodoxie dans la plupart des Ă©glises protestantes d’aujourd'hui.[244][244]  Comme beaucoup d’autres parties de l'office du culte, la prĂ©sence des bougies a Ă©tĂ© empruntĂ©e Ă  la cour cĂ©rĂ©monielle de l'empire romain.[245][245]

 

    Pourtant en dĂ©pit de ces variations, toute l'architecture protestante produit les mĂŞmes effets stĂ©riles prĂ©sents dans les basiliques de Constantin. Ils perpĂ©tuent le clivage non biblique entre le clergĂ© et les laĂŻcs, et ils encouragent le rassemblement Ă  assumer un rĂ´le de spectateurs.[246][246]  L'arrangement et l’ambiance du bâtiment conditionnent le rassemblement Ă  la passivitĂ©.[247][247]  La plateforme de la chaire agit comme une scène, et le rassemblement occupe le théâtre.[248][248]  En rĂ©sumĂ©, l'architecture chrĂ©tienne est dans l’impasse depuis sa naissance au quatrième siècle.

    


    L’ExĂ©gèse du Bâtiment 


     Ă€ ce point, vous devez penser en vous-mĂŞme, Â« qu’est-ce que cette affaire ? Qui s'inquiète si les chrĂ©tiens du premier siècle n'avaient pas de bâtiments ? Ou si les bâtiments d'Ă©glise Ă©taient construits sur la croyance et les pratiques paĂŻennes. Ou si les catholiques mĂ©diĂ©vaux basaient leur architecture sur la philosophie paĂŻenne. Qu’est-ce que cela a Ă   faire avec nous aujourd'hui ? Â»

 

    Dans Rethinking the Wineskin, j'explique que l'endroit social de la rĂ©union d'Ă©glise exprime et influence le caractère de l’Église.[249][249] Si vous supposez que le lieu des rassemblements d'Ă©glise est simplement une question de convenance, vous ĂŞtes tragiquement dans l’erreur. Vous oubliez une rĂ©alitĂ© essentielle de l'humanitĂ©. Tout bâtiment oĂą nous entrons nous fait rĂ©agir. Par son intĂ©rieur et extĂ©rieur, il nous montre explicitement ce qu'est l’Église et comment elle fonctionne.

 

    Pour mettre tout cela dans les mots de Henri Lefebvre, Â« l’espace n'est jamais vide ; il incarne toujours une signification. Â» [250][250] Ce principe est incarnĂ© dans la devise architecturale « la forme dĂ©coule de la fonction. Â» La forme du bâtiment reflète sa fonction particulière.[251][251]

 

    L'arrangement social de l’endroit de rĂ©union d'une Ă©glise est un bon indice de la comprĂ©hension de cette Ă©glise sur le but de Dieu pour son Corps. La location d'une Ă©glise nous enseigne comment nous rĂ©unir. Elle nous enseigne sur ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Elle nous enseigne aussi ce qui est acceptable de dire et ce qui ne l'est pas.

 

    Nous apprenons ces leçons de l'arrangement dans lequel nous nous assemblons, que ce soit un Ă©difice d'Ă©glise ou une maison privĂ©e. Ces leçons ne sont nullement « neutres. Â» Entrez dans n'importe quel bâtiment et examinez-en l'architecture. Demandez-vous ce qui est Ă©levĂ© et ce qui est infĂ©rieur. Demandez-vous ce qui est Ă  l'avant et ce qui est au fond. Demandez-vous de quelles manières il serait possible « de rĂ©agir Â» Ă  ce qui arrive sur le moment. Demandez-vous si c’est facile ou dur pour qu'un membre d'Ă©glise puisse parler d’oĂą il est assis de sorte que tous puissent le voir et l’entendre.

 

    Si vous regardez l'arrangement des bâtiments d'Ă©glise et vous demandez ces questions (et d'autres comme elles), vous comprendrez pourquoi l’Église moderne a le caractère qu'elle a. Si vous posez le mĂŞme ensemble de questions au sujet d’une salle de sĂ©jour, vous obtiendrez un ensemble de rĂ©ponses très diffĂ©rent. Vous comprendrez pourquoi avoir l’église dans un environnement domestique (comme les premiers chrĂ©tiens) a le caractère qu'il a.

 

    L'emplacement social de l’Église est un Ă©lĂ©ment crucial dans la vie d'Ă©glise. On ne peut pas le considĂ©rer simplement comme « vĂ©ritĂ© accidentelle de l'histoire. Â» [252][252]  Un endroit social peut enseigner Ă  de bonnes et pieuses personnes de mauvaises leçons et obstruer leurs vies d’ensemble. Attirer l'attention sur l'importance de l'endroit social de l’Église (Ă©difice de maison ou d'Ă©glise) nous aide Ă  comprendre la puissance Ă©norme de notre environnement social.

 

    Pour souligner le tout, disons que le bâtiment d'Ă©glise est basĂ© sur l'idĂ©e ignorante que le culte est un genre qualitativement diffĂ©rent des choses de la vie quotidienne. Les opinions des gens diffèrent, naturellement, sur la profondeur dont ils apprĂ©cient cette diffĂ©rence. Quelques groupes sont allĂ©s jusqu’à insister sur le fait que le culte ne pouvait se dĂ©rouler qu’à l’intĂ©rieur d’espaces spĂ©cifiquement propres Ă  procurer une sensation diffĂ©rente de celles que vous Ă©prouvez dans la vie quotidienne.

 

    La diffĂ©rence entre le culte et la vie quotidienne caractĂ©rise le christianisme occidental. Le culte est perçu comme quelque chose de dĂ©tachĂ© du tissu entier de la vie et emballĂ© pour la consommation en groupe. Des siècles d'architecture gothique nous ont mal enseignĂ©s au sujet de ce qu’est le vrai culte. Peu de gens peuvent marcher dans une sublime cathĂ©drale sans ĂŞtre dans l’étonnement et l’admiration de son espace.

 

    L'Ă©clairage est indirect et tamis. Les plafonds sont outrageusement Ă©levĂ©s. Les couleurs sont terreuses et riches. Le son voyage d'une manière spĂ©cifique. Toutes ces choses collaborent ensemble pour nous donner un sens de crainte et d’émerveillement. Elles sont conçues pour manipuler les sens et pour crĂ©er « une atmosphère d’adoration. Â»[253][253]

 

    Quelques traditions ajoutent des odeurs au mĂ©lange. Mais l'effet demeure toujours identique : Nos sens interagissent l'un sur l'autre avec notre environnement pour nous porter Ă  un Ă©tat d'âme particulier. Un Ă©tat d’émerveillement, de mystère, et de transcendance qui vous arrache du tourbillon de la vie quotidienne.[254][254]

 

    Nous, les Protestants, nous sommes dĂ©barrassĂ©s de certains de ces Ă©lĂ©ments et les avons remplacĂ©s par une utilisation spĂ©cifique de la musique nous permettant d'atteindre le mĂŞme but. En consĂ©quence, dans les cercles protestants, les « bons Â» dirigeants du culte sont ceux qui peuvent employer la musique pour Ă©voquer ce que d'autres traditions Ă©voquent par la transformation de l'environnement. Ce qu'ils Ă©voquent est un sens d’adoration Ă©motionnel.[255][255] Mais tout ceci est loin de la vie quotidienne. Pour ne pas dire irrĂ©el. Jonathan Edwards a lĂ©gitimement prĂ©cisĂ© que les Ă©motions sont passagères et ne peuvent ĂŞtre employĂ©es pour mesurer la relation avec Dieu.[256][256]

 

    Cette diffĂ©rence entre sĂ©culaire et le religieux est accentuĂ©e par le fait que le bâtiment typique d'Ă©glise exige de vous « de procĂ©der Â» en montant des escaliers ou en traversant un vestibule. La raison en est que vous passez de la vie quotidienne Ă  une autre vie. Ainsi une transition est exigĂ©e. Tout ceci Ă©choue Ă  l’examen de lundi. Peu importe la splendeur du dimanche, le lundi matin vient toujours mettre Ă   l’épreuve la rĂ©alitĂ© de notre culte.[257][257]

 

    Observez les membres d’un chĹ“ur avant l'office. Ils sourient, rient, et mĂŞme plaisantent. Mais une fois que le service commence, ils deviennent des personnes diffĂ©rentes. Vous ne les attraperez pas souriant ou riant. Cette fausse sĂ©paration du sĂ©culaire et du sacré… cette « mystique de vitrail Â» du dimanche matin fait volte-face Ă  la vĂ©ritĂ© et Ă  la rĂ©alitĂ©.

 

    En outre, le bâtiment d'Ă©glise n'est pas un endroit amical. Il est froid, inconfortable, et impersonnel.[258][258]  Il n'est pas conçu pour l'intimitĂ© ni la communion. Dans la plupart des bâtiments d'Ă©glise, l'allocation des places se compose de sièges en bois boulonnĂ©s au plancher. Les sièges (ou les chaises) sont en rangĂ©es, tournĂ©s vers la chaire. La chaire repose sur une plateforme Ă©levĂ©e oĂą le clergĂ© s'assied (vestiges de la basilique romaine).

 

    Encore, l'architecture protestante du bâtiment d'Ă©glise dirige toutes ses flèches dans la direction de la personne qui livre le sermon. Le bâtiment est appropriĂ© Ă  une domination de la chaire. Il soumet Ă©galement le rassemblement Ă  des contraintes sur le fonctionnement.[259][259]

 

    Cet arrangement rend presque impossible tout regard d'un adorateur vers le visage des autres. Au lieu de cela, il crĂ©e une forme de culte « assieds-toi et tais-toi Â» qui transforme tout chrĂ©tien fonctionnel en « pommes de terre! Â» Autrement dit, l'architecture mĂŞme empĂŞche la communion entre Dieu et son peuple exceptĂ©e par l'intermĂ©diaire du pasteur ! Mais en dĂ©pit de ces faits, nous, chrĂ©tiens, croyons toujours que le bâtiment est sacrĂ©.

 

    D’accord, quelqu’un peut s’objecter Ă  l'idĂ©e que le bâtiment d'Ă©glise est sacrĂ©. Mais (pour la plupart d'entre vous) vos actions vous trahissent. Écoutez-vous parler du bâtiment d'Ă©glise. Vous l'appelez toujours « Ă©glise Â» et vous vous y rĂ©fĂ©rez parfois en tant que « maison de Dieu. Â» Le consensus gĂ©nĂ©ral parmi les chrĂ©tiens de toutes les dĂ©nominations est que Â« une Ă©glise est essentiellement un endroit rĂ©servĂ© pour le culte. Â»[260][260]  Cela a prĂ©valu pendant les 1700 dernières annĂ©es. Constantin est toujours vivant et respire dans l’esprit de la plupart des chrĂ©tiens d’aujourd'hui.

 


Le coût de frais généraux outrageusement élevé


     La plupart des chrĂ©tiens voient de manière erronĂ©e le bâtiment d'Ă©glise comme partie intĂ©grante au culte. Par consĂ©quent, la question financière du bâtiment et de l'entretien devient obsolète.

 

    L'Ă©difice d'Ă©glise exige un vaste gaspillage d'argent. Aux États-Unis seulement, l’immobilier possĂ©dĂ© par les Ă©glises institutionnelles s'Ă©lève aujourd'hui Ă  plus de 230 milliards de dollars.[261][261]  La dette, le service, et l'entretien du bâtiment d'Ă©glise consomme environ 18% des 11 milliards de dollars amassĂ©s par la dĂ®me des Ă©glises annuellement.[262][262]   Point important : Les chrĂ©tiens modernes gaspillent un montant astronomique d'argent sur des Ă©difices inutiles !

 

    Il n'y a aucune bonne raison de possĂ©der un bâtiment d'Ă©glise. En fait, toutes les raisons traditionnelles mises en avant pour « en avoir besoin Â» s’effondrent sous un examen minutieux et soigneux.[263][263]  Nous oublions tellement facilement que les premiers chrĂ©tiens ont tournĂ© le monde Ă  l'envers sans eux.[264][264]  Ils se sont dĂ©veloppĂ©s rapidement pendant 300 annĂ©es sans l’aide (ou obstacle) des bâtiments d'Ă©glise.

 

    Dans le monde des affaires, les frais gĂ©nĂ©raux tuent. Les frais gĂ©nĂ©raux sont tout ce qui s’ajoute sur le « vrai Â» travail que les entreprises effectuent pour leurs clients. Les frais gĂ©nĂ©raux payent le bâtiment, les crayons, et le personnel de comptabilitĂ©. Les frais gĂ©nĂ©raux tuent parce qu'ils dĂ©valuent les marchĂ©s sans ajouter Ă  la valeur « rĂ©elle Â» que les ouvriers livrent Ă  leurs clients.

 

    Ceux qui choisissent de se rĂ©unir en maisons plutĂ´t que dans les Ă©difices d'Ă©glise ont coupĂ© deux très gros comptes payables : Pasteurs salariĂ©s et bâtiments d'Ă©glise. Contrastez ceci avec les frais gĂ©nĂ©raux d'une Ă©glise de maison. PlutĂ´t que de payer le personnel et le bâtiment qui siphonnent 50-85% des dons monĂ©taire de l’Église de maison, ses frais vĂ©ritables se rĂ©sument Ă  un petit pourcentage de leur budget. Une Ă©glise de maison peut employer plus de 95% de son argent de partage pour fournir de vrais services comme le ministère, la mission, et l’œuvre dans le monde.[265][265]

 

    Les bâtiments d'Ă©glise (aussi bien que les pasteurs salariĂ©s) reprĂ©sentent des dĂ©penses Ă©levĂ©es et courantes plutĂ´t que ponctuelles. Ces crève-budget prennent leur part monĂ©taire des dons d'une Ă©glise non simplement aujourd'hui, mais le mois prochain, l'annĂ©e prochaine, et ainsi de suite. En enlevant ces deux comptes rĂ©currents de la charge financière d'une Ă©glise, celle-ci parviendra Ă  ramener ses frais gĂ©nĂ©raux Ă  quelques centaines de dollars par an. Le reste des finances partagĂ©es de l’Église peut ĂŞtre employĂ© pour fournir Ă  la mission de l’Église (un autre sujet entièrement).


A SUIVRE (3ème partie) 


Source : http://www.actes2-42.net/viola.ch3.htm


 

Notes

 

[67]     A Historical Approach to Evangelical Worship, p. 103; History of the Christian Church: Volume 3, P. 542. Les mots de l’introduction de Schaff indiquent : « Après que le christianisme a Ă©tĂ© reconnu par l'Ă©tat et autorisĂ© Ă  la propriĂ©tĂ©, il a Ă©levĂ© des maisons de culte dans toutes les parties de l'empire romain. Il y avait probablement plus de bâtiment de cette sorte au quatrième siècle qu'il y a eu lieu dans n'importe quelle pĂ©riode, exceptĂ© peut-ĂŞtre le dix-neuvième siècle aux États-Unis… Â» voir Ă©galement ToPreach or Not to Preach?P. 29. Norrington prĂ©cise que les Ă©vĂŞques des quatrièmes et cinquièmes siècles grandirent dans la richesse, ils dirigaient des programmes de construction raffinĂ©s d'Ă©glise. Everett Ferguson Ă©crit, « pas avant l'âge de Constantin trouvent-nous des bâtiments particulièrement construits, les halls au dĂ©but simples et puis les basiliques de Constantin. Â» Avant Constantin, toutes les structures utilisĂ©es pour des rassemblements d'Ă©glise Ă©taient des « maisons ou des bâtiments commerciaux modifiĂ©s pour l'usage d'Ă©glise Â» (Early Christians Speak, P. 74).

[68]     En A.D. 312, Constantin a dĂ©fait l'empereur occidental Maxence Ă  la bataille du pont Milvien. Constantin a clamĂ© que la veille de la bataille, il a vu un signe de la croix dans les cieux et a Ă©tĂ© converti en Christ (Ken Connolly, The Indestructible Book,Grand Rapids: Baker Books, 1996, pp. 39-40) 

[69]     Ceci inclut les temples, les bureaux sacerdotaux, l'universitĂ© des pontifes, les vierges vestales, et le titre (rĂ©servĂ©) PontifexMaximus (chef des prĂŞtres paĂŻens). Monsignor Louis Duchesne, histoire des dĂ©buts de l'Ă©glise chrĂ©tienne : De sa base Ă  la fin ducinquième siècle (Monsignor Louis Duchesne, Early History of the Christian Church: From Its Foundation to the End of the Fifth Century (London: John Murray, 1912), pp. 49-50; M.A. Smith, From Christ to Constantine (Downer’s Grove: InterVarsity Press, 1973), p. 172.

[70]     Paul Johnson, A History of Christianity (New Your: Simon & Schuster, 1976), p. 68.

[71]     Ibid., 68.

[72]     Ibid.

[73]     Il est Ă©galement chargĂ© de la mort de sa deuxième Ă©pouse, bien que quelques historiens croient que c'est une rumeur. Joan E. Taylor, Christians and the Holy Places: The Myth of Jewish-Christian Origins (Oxford: Clarendon Press, 1993), p. 297; History of the Christian Church: Volume 3, pp. 16-17; Ramsay MacMullen, Christianizing the Roman Empire: A.D. 100-400 (London: Yale University Press, 1984), pp. 44-58.

[74]       Il est Ă©galement chargĂ© de la mort de sa deuxième Ă©pouse, bien que quelques historiens croient que c'est une rumeur. Joan E. Taylor, Christians and the Holy Places: The Myth of Jewish-Christian Origins (Oxford: Clarendon Press, 1993), p. 297; History of the Christian Church: Volume 3, pp. 16-17; Ramsay MacMullen, Christianizing the Roman Empire: A.D. 100-400 (London: Yale University Press, 1984), pp. 44-58.

[75]     Constantin semble avoir pensĂ© que le soleil inconquis (un dieu paĂŻen) et le Christ Ă©taient de façon ou d'autre compatible (Justo L. Gonzalez, The Story of Christianity, Peabody: Prince Press, 1999, pp. 122-123).

[76]     Christian History, Volume XII, No. 1, Issue 37, p. 20.

[77]     Ibid.; The Early Liturgy, p. 136.

[78]     The Story of Christianity (Gonzalez), p. 123.

[79]     Pagans and Christians, p. 666; Caesar to Christ, pp. 63,656.

[80]     The Oxford Dictionary of the Christian Church, Third Edition, p. 1307.

[81]     Constantin a consacrĂ© la nouvelle ville le 11 mai 330. Il l'a ornĂ© avec des trĂ©sors pris des temples paĂŻens dans tout l'est.Robert M. Grant, Early Christianity and Society(San Francisco: Harper and Row Publishers, 1977), p. 155.

[82]     Caesar to Christ, p. 656.

[83]     A History of Christianity, p. 69; Early History of the Christian Church, p. P. 69. Dans l'Ă©glise orientale, Constantin est appelĂ© le 13ème apĂ´tre et est rĂ©ellement vĂ©nĂ©rĂ© en tant que saint (The Oxford Dictionary of the Christian Church, Third Edition, p. 405;Christians and the Holy Places, p. 303).

[84]     Christians and the Holy Places, p. 316.

[85]     Ante Pacem, p. 93.

[86]     Christians and the Holy Places, p. 308; The Secular Use of Buildings, pp. 222-237.

[87]     La notion que les reliques avaient une puissance magique ne peut pas ĂŞtre accrĂ©ditĂ©e aux juifs, parce qu’eux croyaient que tout contact avec un corps mort Ă©tait une pollution. Cette idĂ©e Ă©tait complètement paĂŻenne (The Christian Saga, P. 210).

[88]     A History of Christianity, p. 106. This is a quote from Vigilantius.

[89]       Christians and the Holy Places, pp. 317, 339-341

[90]     Ibid., p. 341.

[91]     The Christian Saga, p. 202.

[92]     The Story of Christianity (Gonzalez), p. 123.

[93]     The Oxford Dictionary of the Christian Church, Third Edition, p. 1379. Helena a fait son pèlerinage Ă  la terre sainte juste après l'exĂ©cution du fils de Constantin et du « suicide Â» de son Ă©pouse (Pagans and Christians, pp. 670-671, 674).

[94]     Oscar Hardman, A History of Christian Worship (Tennessee: Parthenon Press, 1937).). Helena a donnĂ© Ă  Constantindeux de ces clous : Un pour son diadème et l'autre pour son cheval (A History of Christianity, p. 106; Early History of the Christian Church, pp. 64-65). « On a dit que la croix avait des puissances miraculeuses, et des morceaux de bois qu’on prĂ©tendait lui appartenir ont Ă©tĂ© trouvĂ©s partout dans l'empire Â» (The Story of Christianity, Gonzalez, p. 126). La lĂ©gende de la dĂ©couverte de la croix par Helena a pris son origine Ă  JĂ©rusalem dans la deuxième moitiĂ© du quatrième siècle et s’est rapidement rĂ©parti dans l'empire entier.

[95]     Christians and the Holy Places, p. 308; The Christian Saga, pp. 206-207.

[96]     Certains de ces bâtiments d'Ă©glise ont Ă©tĂ© Ă©rigĂ©s Ă  un coĂ»t public (Pagans and Christians, pp. 667-668).

[97]     Christians and the Holy Places, p. 309.

[98]     Ante Pacem, P. 65. Ces endroits Ă©taient dĂ©signĂ©s sous le nom du martyria.

[99]     Ibid., P. 92 ; Histoire chrĂ©tienne, volume XII, non 1, issue 37, P. 35.

[100]   Christians and the Holy Places, pp. 340-341. Comme J.G. Davies indique, « Comme les premiers chrĂ©tiens n'avaient aucune crypte sainte, le besoin de consĂ©cration n'a pas surgi. Ce n’est qu’au quatrième siècle, avec la paix de l'Ă©glise, que la pratique de consacrer des bâtiments a commencĂ©e (The Secular Use of Buildings, pp. 9, 250).

[101]   A History of Religious Architecture, p. 62.

[102]   A History of Christianity, p. 209.

[103]   Ante Pacem, P. 109. La rue Pierre avait 835 pieds de long (Christian History, Volume XII, No. 1, Issue 37, p. 35).

[104]   The Oxford Dictionary of the Christian Church, Third Edition, p. 1442.

[105]   Edward Norman, The House of God: Church Architecture, Style, and History(London: Thames and Hudson, 1990), pp. 38-39.

[106]   Ibid., P. 31.

[107]   Protestant Worship and Christian Architecture, p. 56; Building God’s House in the Roman World, p. 150; Early Christianity and Society, pp 152-155.

[108]   From Temple to Meeting House, p. 185.

[109]   C'est une citation du Porphyre, auteur anti-ChrĂ©tien (The Secular Use of Church Buildings, p. 8). Porphyre a indiquĂ© que les chrĂ©tiens Ă©taient contradictoires parce qu'ils ont critiquĂ© le culte paĂŻen, pourtant ont Ă©rigĂ© les bâtiments qui ont imitĂ© les temples paĂŻens ! (Building God’s House in the Roman World, P. 129).

[110]   The Story of Christianity (Gonzalez), P. 122. Selon le professeur Harvey Yoder, Constantin a construit l'Ă©glise originale de Hagia Sophia (l'Ă©glise de la sagesse) sur l'emplacement d'un temple paĂŻen et a importĂ© 427 statues paĂŻennes de l'autre cĂ´tĂ© de l'empire pour le dĂ©corer (“From House Churches to Holy Cathedrals,” Lecture given in Harrisburg, VA, Oct., 1993).

[111]   The Founders of the Western World, P. 209. La première basilique Ă©tait l'Ă©glise St-Jean Lateran construite Ă  partir d’un palais impĂ©rial donnĂ© en A.D. 314 (Building God’s House in the Roman World,, P. 18). « Constantin, en dĂ©cidant ce que l'Ă©glise pionnière St-Jean Lateran devait ĂŞtre, a choisi la basilique comme modèle, l'Ă©tablissant de ce fait en tant que norme pour les endroits du culte  chrĂ©tien de Rome» (Lionel Casson, EverydayLife in Ancient Rome, Baltimore: The Johns Hopkins UniversityPress, 1998, p. 133).

[112]   Christian History, Volume XII, No. 1, Issue 37, p. 19; The House of God, p. 24; The Early Liturgy, p. 123 Le motbasilique vient du basileus grec qui veut dire « roi. Â» « Les architectes chrĂ©tiens ont adaptĂ© le plan paĂŻen, installant un autel près de la grande apside arrondie Ă  une extrĂ©mitĂ© de l'Ă©difice, oĂą le roi ou le juge Ă©tait assis ; l'Ă©vĂŞque devait maintenant remplacer l'honorable paĂŻen. Â» Father Michael Collins and Matthew A. Price,The Story of Christianity (DK Publishing, 1999), p. 64.

[113]   Protestant Worship and Christian Architecture, p. 56.  Un Ă©rudit catholique dit, « longtemps avant l'Ă©poque chrĂ©tienne, les diverses sectes paĂŻennes et les associations avaient adaptĂ© le type de basilique au culte Â» (The Early Liturgy, p. 123; FromTemple to Meeting House, pp. 162-163. En outre, Gregory Dix prĂ©cise que les Ă©glises de Constantin Ă  JĂ©rusalem et Ă  Bethlehem, construites entre A.D. 320 et 330, ont Ă©tĂ© modelĂ©es sur les sanctuaires paĂŻens syriens (The Shape of the Liturgy, New York: TheSeabury Press, 1982, p. 26).

[114]   Michael Gough, The Early Christians (London: Thames and Hudson, 1961), p. 134.

[115]   The Early Christians, p. 134.

[116]   The Early Liturgy, p. 137.

[117]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 57.

[118]   Ibid., pp 57, 73-74. « Le bâtiment d'Ă©glise n'Ă©tait plus la maison du peuple de Dieu pour leur culte commun, mais la Maison de Dieu dans laquelle il Ă©tait permis d'entrer avec toute vĂ©nĂ©ration. Ils doivent rester dans la nef (oĂą les membres de la congrĂ©gation s'assoient et se tiennent) et s'abstenir d’entrer dans le choeur (la plateforme du clergĂ©) qui Ă©tait pour le choeur ou le sanctuaire rĂ©servĂ© pour le sacerdoce Â» (From Temple to Meeting House, p 244; The Growth of Church Institutions, pp. 219-220).

[119]   Les autels Ă©taient faits de bois au dĂ©but. Alors, au dĂ©but du sixième siècle, ils Ă©taient faits de marbre, de pierre, d’argent ou d’or. The History of Christianity: Volume 3,p. 550

[120]   Ante Pacem, p. 93; Protestant Worship and Church Architecture, p. 58; William D. Maxwell, An Outline of Christian Worship: Its Developments and Forms (New York: Oxford University Press, 1936), p. 59.

[121]   The History of Christianity: p.204

[122]   The History of Christianity: p.204

[123]   Ibid., p. 551

[124]   A History of Religious Architecture, p. 64.

[125]   The Oxford Dictionary of the Christian Church, Third Edition, p. 302.

[126]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 57.

[127]   The Secular Use of Church Buildings, p. 11; The Shape of the Liturgy, p. 28.

[128]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 59.

[129]   The Shape of the Liturgy, p. 28.

[130]   The House of God, pp. 23-24.

[131]   Christian History, Volume XII, No. 1, Issue 37, p. 19. GrĂ©goire le Grand (540-604) est le premier pour prescrire l'utilisation l'eau et les reliques saintes de chrĂ©tien pour Ă©purer les temples paĂŻens Ă  l'usage chrĂ©tien. Bede, A History of the Christian Church and People (New York: Dorset Press, 1985), pp. 86-87 (livre I, chapitre 30). Ces pages contiennent des instructions de GrĂ©goire le Grand jusqu’à quel point les temples paĂŻens devaient ĂŞtre sanctifiĂ©s pour l'usage chrĂ©tien. Voir Ă©galement John Mark Terry,Evangelism: A Concise History (Nashville: Broadman & Holman Publishers, 1994), pp. 48-50; The Secular Use of Church Buildings, p. 251.

[132]   Ibid., p. 20; Protestant Worship and Church Architecture, p. 56.

[133]   Ibid., p. 20; Protestant Worship and Church Architecture, p. 56

[134]   The Early Liturgy, p. 132

[135]   Richard Krautheimer, Early Christian and Byzantine Architecture (Middlesex: Penguin Books, 1986), pp. 40-41.Krautheimer donne une description vive des parallèles entre le service impĂ©rial romain et la liturgie chrĂ©tienne sous Constantin.

[136]   The Early Liturgy, pp. 129-133.

[137]   Voir chapitre 6 pour une pleine discussion.

[138]   The Story of Christianity (Gonzalez), p. 125

[139]   Kenneth Scott Latourette retrace l'influence forte du paganisme Greco-Romain dans la foi chrĂ©tienne en son livre AHistory of Christianity (New York: Harper and Brothers, 1953), pp. 201-218.

[140]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 56

[141]   The Early Liturgy, pp. 130, 133.

[142]   Les historiens appellent la pĂ©riode du règne de Constantin « la paix. Â» La paix est venue rĂ©ellement avec l'Ă©dit de GalĂ©rien en A.D. 311. Elle a Ă©tĂ© alors popularisĂ©e par l'Ă©dit de Milan dans A.D. 313. Ces Ă©dits ont arrĂŞtĂ© la persĂ©cution mĂ©chante de DioclĂ©tien dĂ©butĂ©e en A.D. 303. Juste 11 ans après l'Ă©dit de Milan, Constantin, le premier empereur chrĂ©tien, ces règles sont devenus règle unique de l'empire romain (The Story of Christianity (Gonzalez), pp. 106-107; Caesar to Christ, p. 655).

[143]   Adolf Von Harnack estime qu'il y avait trois Ă  quatre millions de chrĂ©tiens dans l'empire au dĂ©but du règne de Constantin.The Mission and Expansion of Christianity in the First Three Centuries, Volume 2 (New York: G.P. Putnam’s Sons, 1908), p. 325.), D'autres l'estiment Ă  seulement quatre ou cinq pour cent de la population de l'empire (Christians and the Holy Places, p. 298).

[144]   A History of Christianity, p. 126; Christian History, Volume XII, No. 1, Issue 37, p. 19.

[145]   The Early Liturgy, p. 123.

[146]   Will Durant, The Age of Faith (New York: Simon & Schuster, 1950), p. 8.

[147]   The Search for the Origins of Christian Worship, p. 65.

[148]   Early Christianity and Society, p. 163

[149]   Constantin avait accordĂ© l’exemption de taxes en AD. 323 Caesar and Christ, p. 656

[150]   Christian History, Volume XII, No. 1, Issue 37, p. 20.

[151]   From Temple to Meeting House, pp. 167, 180. Constantin construisit des cryptes sur les sites d’histoire biblique. (Pagans and Christians, p. 674).

[152]   Contrastez ceci avec la marque 14:58, actes 7:48, le cor 2. 5:1, Heb. 9:11, et Heb. 9:24.

[153]   To Preach or Not to Preach?, p. 29 J.D. Davies Ă©crit, « quand les chrĂ©tiens ont commencĂ© Ă  construire leurs grandes basiliques, ils ont cherchĂ© des conseils de leur Bible et bientĂ´t appliquaient tout ce qui a Ă©tĂ© dit au sujet du temple de JĂ©rusalem Ă  leurs nouveaux Ă©difices, apparemment ignorant du fait que ce faisant ils se comportaient contrairement aux perspectives du NT. Â» Davies continue pour dire que le culte des saints [vĂ©nĂ©rant les saints morts] et son intĂ©gration rĂ©gulière dans les bâtiments d'Ă©glise a finalement placĂ© son sceau sur les perspectives de l'Ă©glise comme endroit saint, « envers lequel les chrĂ©tiens devaient adopter la mĂŞme attitude que les juifs envers le temple de JĂ©rusalem et des paĂŻens Ă  leurs cryptes Â» (The Secular Use of Church Buildings, pp. 16-17). Oscar Hardman Ă©crit, « le système romain d'administration et l'architecture de ses plus grandes maisons et halls publics ont prĂŞtĂ© des conseils suggestifs Ă  l'Ă©glise dans la graduation de sa hiĂ©rarchie et la dĂ©finition de ses sphères de juridiction, et dans la construction de bâtiments de culte Â» (A History of Christian Worship, pp. 13-14).

[154]   The Christian Saga, p. 209

[155]   Marc 14: =58 ; Actes 7:48 ; 17:24 ; Gal. 4:9 ; Col 2:14 - 19 ; 1 Pi 2:4 - 9 ; Heb. 3-11.

[156]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 51

[157]   Ibid., p. 57

[158]   Pour des dĂ©tails voir le Richard Krautheimer, premier chrĂ©tien et architecture bizantine (Middlesex : Pingouin Books, 1986).

[159]   Pour des dĂ©tails voyez The House of God, pp. 51-71. La Hagia Sophia (L’Église de la Sainte Sagesse), qui s'est ouverte en AD 360 et a Ă©tĂ© reconstruite dans AD 415, est rĂ©putĂ©e par l'Ă©glise orientale pour ĂŞtre l'incorporation parfaite d'un bâtiment d'Ă©glise.

[160]   A History of Religious Architecture, Chapter 10.

[161]   The House of God, pp. 104-135.

[162]   A History of Religious Architecture, Chapter 11-14 and Otto Van Simon’s classic volume The Gothic Cathedral: Origins of Gothic Architecture & the Medieval Concept of Order (Princeton: Princeton University Press, 1988).

[163]   Early Christian and Byzantine Architecture, p. 43

[164]   The Oxford Dictionary of the Christian Church, Third Edition, p. 302. Frank Senn explique comment la structure gothique a dispersĂ© le rassemblement et a reflĂ©tĂ© le compartimentalisation du clergĂ© sur les laĂŻcs (Christian Liturgy, pp. 212-216).

[165]   The Age of Faith, p. 856

[166]   The Gothic Cathedral, P. 122. Senn Ă©crit, « plus d'espace entre les piliers pouvait ĂŞtre rempli de plus grandes fenĂŞtres, ce qui donnait une lĂ©gèretĂ© et un Ă©clat aux nouveaux bâtiments dont les Ancien bâtiments romans manquaient. Les fenĂŞtres pouvaient ĂŞtre remplies de vitraux, qui pourrait montrer les histoires bibliques ou utiliser les symboles thĂ©ologiques qui ont Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment peints sur les murs (Christian Liturgy, P. 214).

[167]   Ibid., p. 857.

[168]   The Age of Faith, p. 856

[169]   The House of God, pp. 153-154; Exploring Churches, pp. 66-67.

[170]   Gothic Cathedral, pp. 22-42, 50-55, 58, 188-191, 234-235. Von Simon montre comment la mĂ©taphysique de Platon a formĂ© l'architecture gothique. La lumière et la luminositĂ© atteignent leur perfection dans les fenĂŞtres gothiques de vitraux. Des nombres de proportions parfaites harmonisent tous les Ă©lĂ©ments du bâtiment. La lumière et l'harmonie sont des images du ciel ; elles sont les principes de l’ordre de la crĂ©ation. Platon a enseignĂ© que la lumière est le plus notable des phĂ©nomènes, le plus près de la forme pure. Le NĂ©o-platonisme concevait la lumière comme rĂ©alitĂ© transcendantale qui illumine notre intellect pour nous faire saisir la vĂ©ritĂ©. La conception gothique Ă©tait essentiellement le mĂ©lange des visions de Platon, d'Augustin, et de Denis, le pseudo ArĂ©opagite (un NĂ©o-platoniste remarquable).

[171]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 6.

[172]   Neil Carter, « l'histoire de Steeple, Â» manuscrit non publiĂ©, 2001. L'Ă  texte intĂ©gral peut ĂŞtre accĂ©dĂ© chez www.christinyall.com/steeple.html

[173]   From Temple to Meeting House, p. 190.

[174]   L'architecture baroque des 17ièmes  et 18ièmes siècles a suivi le chemin du gothique en sĂ©duisant les sens avec sa richesse et dĂ©coration harmonieuses (ExploringChurches, pp. 75-77). J.G. Davies dĂ©clare que dans l'ouest pendant le moyen âge, les cathĂ©drales Ă©taient considĂ©rĂ©es comme des modèles du cosmos (The Secular Use of Church Buildings, P. 220).

[175]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 131.

[176]   Pour une discussion dĂ©taillĂ©e des spĂ©cificitĂ©s historiques de l'architecture gothique, voyez The Age of Faith, de Will Durant le chapitre 32. Bien que dĂ©suète, l'architecture gothique a fait une rĂ©apparition parmi les protestants avec la renaissance gothique au milieu du 19ième siècle. Mais la construction gothique a cessĂ© après la deuxième guerre mondiale (architecture protestante de culte et d'Ă©glise, pp. 130-142 ; The House of God, pp. 252-278

[177]   Christian Liturgy, p. 604.

[178]   See 1 Cor. 2:9-16.

[179]   Protestant Worship and Church Architecture, P. 64. Le premier bâtiment d'Ă©glise protestante Ă©tait le château chezTorgua construit en 1544 pour le culte luthĂ©rien. Il n'y avait aucun choeur, et l'autel Ă©tait devenu une table simple (From Temple to Meeting Place, p. 206).

[180]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 78

[181]   A Historical Approach to Evangelical Worship, pp. 142-143, 225. IntĂ©ressant, les 19ièmes et 20ièmes siècles ont vu une renaissance importante d'architecture mĂ©diĂ©vale parmi tous les corps protestants (Protestant Worship and Church Architecture, p. 64).

[182]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 79

[183]   « de tous grands professeurs du christianisme, Martin Luther a perçu le plus clair la diffĂ©rence entre l'Ecclesia duNouveau Testament et l'Ă©glise institutionnelle, et a rĂ©agi le plus brusquement contre le quiproquo qui les identifierait. Par consĂ©quent il a refusĂ© de tolĂ©rer le mot « Ă©glise Â» il l'a appelĂ©e une terme ambiguĂ« obscure. Dans sa traduction de la Bible, il a rendu l'ecclesia par le « rassemblement Â»â€¦ il a rĂ©alisĂ© que l'ecclesia duNouveau Testament n’est pas « une chose, Â» une « institution, Â» mais plutĂ´t une unitĂ© de personnes, un peuple, une communion… son aversion pour le mot « Ă©glise, Â» Ă©tait si forte, mĂŞme les faits de l'histoire le prouvent davantage. L'utilisation linguistique de la rĂ©forme et de l'ère post-RĂ©forme a dĂ» parvenir aux limites avec l'idĂ©e puissamment dĂ©veloppĂ©e de l'Ă©glise, et par consĂ©quent toute confusion sur l'utilisation de ce Â» mot ambigu  « obscur a pĂ©nĂ©trĂ© la thĂ©ologie de la RĂ©forme. Il Ă©tait impossible de reculer l'horloge un millĂ©nium et demi. La conception « Ă©glise Â» est restĂ©e irrĂ©vocablement moulĂ©e par ce processus historique de 1500 ans… Â» (Emil Brunner, The Misunderstanding of the Church, London:Lutterworth Press, 1952, pp. 15-16).

[184]   Martin Luther, Luther’s Works (Philadelphia: Fortress Press, 1965), pp. 53-54.

[185]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 82.

[186]   Exploring Churches, pp. 72-73. L'autel-table a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© de la position Ă©levĂ©e de « l’autel Â» et abaissĂ© l’étage du choeur(plateforme de clergĂ©), lui donnant une position de moindre proĂ©minence. Le pupitre a Ă©tĂ© rapprochĂ© de la nef oĂą le peuple est assis, afin de faire du sermon une partie fixe du service.

[187]   Voir Gen. 11:3 - 9. L'histoire du clocher est basĂ©e sur « l'histoire du clocher, Â» le manuscrit non publiĂ© de Neil Carter, 2001. Le texte intĂ©gral peut ĂŞtre accĂ©dĂ© chez www.christianityall.com/steeple.html

[188]   Zahi Havass, The Pyramids of Ancient Egypt (Pittsburgh: Carnegie Museum of Natural History, 1990), p. 1; Ernest H. Short, A History of Religious Architecture (New York: The MacMillan Company, 1936), p. 13

[189]   A History of Religious Architecture, p. 167.

[190]   The House of God, p. 160.

[191]   Charles Wicks, Illustrations of Spires and Towers of the Medieval Churches ofEngland (New York: Hessling &Spielmeyer, 1900), p. 18.

[192]   Paul and Teresa Clowney, Exploring Churches (Grand Rapids: Eerdmans Publishing Company, 1982), p. 13.

[193]   The Age of Faith, p. 865.

[194]   Le terme britannique anglican pour clocher est « flèche Â»

[195]   Exploring Churches, p. 13.

[196]   Gerald Cobb, London City Churches (London: Batsford, 1977), p. 15ff.

[197]   Viktor Furst, The Architecture of Sir Christopher Wren (London: Lund Humphries, 1956), P. 16. Puisque les Ă©glises de Londres Ă©taient tellement serrĂ©es entre d'autres bâtiments, peu de place Ă©tait considĂ©rĂ©e pour l'emphase sur rien d’autre que la flèche elle-mĂŞme. En consĂ©quence, Wren a Ă©tabli la tendance des bâtiments d’églises  avec les cĂ´tĂ©s relativement rĂ©guliers comportant une flèche disproportionnellement grande et fleurie sur une extrĂ©mitĂ© (Paul Jeffery, The City Churches of Sir Christopher Wren, London: The Hambledon Press, 1996, p.88).

[198]   The House of God, p. 251

[199]   Peter Williams, Houses of God (Chicago: University of Illinois Press, 1997), pp. 7-9; Colin Cunningham, Stones of Witness (Gloucestershire: Sutton Publishing, 1999), p. 60

[200]   Matt. 1:23

[201]   L'ambo est la terme latin pour le pupitre. Il est dĂ©rivĂ© de l'ambon qui veut dire la « crĂŞte d'une colline. Â» La plupart desambos ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©s et atteints par des marches (Encyclopedia of Early Christianity, p. 29; Peter F. Anson, Churches: TheirPlans and Furnishings, Milwaukee: Bruce Publishing Co., 1948, p. 154

[202]   L'ambo est la terme latin pour le pupitre. Il est dĂ©rivĂ© de l'ambon qui veut dire la « crĂŞte d'une colline. Â» La plupart desambos ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©s et atteints par des marches (Encyclopedia of Early Christianity, p. 29; Peter F. Anson, Churches: TheirPlans and Furnishings, Milwaukee: Bruce Publishing Co., 1948, p. 154

[203]   New Wine in Old Wineskins, p. 76.

[204]   The Early Christians, P. 172. Encyclopedia of Early Christianity, P. 29. Le prĂ©dĂ©cesseur de l'ambo est le « migdal Â» de la synagogue. « Migdal Â» signifie la « tour Â» dans l'hĂ©breu.

[205]   Encyclopedia of Early Christianity, p. 29.

[206]   Latin for “pulpit.” Building God’s House in the Roman World, p. 124

[207]   Christian Smith, Going to the Root (Scottdale: Herald Press, 1992), p. 83.

[208]   Building God’s House in the Roman World, p. 124.

[209]   Ibid.

[210]   Ibid.

[211]   New Wine in Old Wineskins, p. 76.

[212]   Exploring Churches, p. 26.

[213]   Christian Worship and Its Cultural Setting, p. 45.

[214]   Owen Chadwick, The Reformation (Penguin Books, 1968), P. 422. Au 16ièmesiècle, le pupitre Ă©tait combinĂ© avec le bureau de lecture (ou le lutrin) pour faire simple structure un « double. Â» Le bureau de lecture Ă©tait la pièce la plus basse du pupitre (New Wine in Old Wineskins, P. 77)..

[215]   Christian Worship and Its Cultural Setting, p. 45.

[216]   “All Eyes to the Front: A Look at Pulpits Past and Present,” Your Church, January/February 2002, p. 44.

[217]   James F. White, The Worldliness of Worship (New York: Oxford University Press, 1967), p. 43.

[218]   The Oxford Dictionary of the Christian Church, Third Edition, p. 1271; Going to the Root, p. 81.

[219]   The Secular Use of Church Buildings, P. 138. De temps en temps quelques bancs en bois ou en pierre ont Ă©tĂ© donnĂ©s pour les vieillards et les malades

[220]   New Wine in Old Wineskins, p. 73.

[221]   Ibid., P. 74. Vers la fin du Moyen Ă‚ge, ces sièges ont Ă©tĂ© minutieusement dĂ©corĂ©s des images des saints et des animaux defantaisie ((To Preach or Not to Preach?, p. 31; J.G. Davies, The Westminster Dictionary of Worship, Philadelphia: The Westminster Press, 1972, p. 312).

[222]   Doug Adams, Meeting House to Camp Meeting (Austin: The Sharing Company, 1981), p. 14..

 [223]  Exploring Churches, p. 28.

[224]   Christian Liturgy, p. 215.

[225]   Exploring Churches, p. 28.

[226]   The Secular Use of Church Buildings, p. 138.

[227]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 101.

[228]   Exploring Churches, p. 28

[229]   The Secular Use of Church Buildings, p. 139;

[230]   The Secular Use of Church Buildings, P. 139. Quelques ecclĂ©siastiques ont attaquĂ© l'abus du dĂ©corum des bancs. Un prĂ©dicateur est notĂ© pour donner un sermon dĂ©plorant de siège que le rassemblement « ne veut rien d’autre que des lits pour entendre le Parole de Dieu … Â»

[231]   New Wine in Old Wineskins, p. 74..

[232]   Meeting House to Camp Meeting, p. 14.

[233]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 85.

[234]   Ibid., p. 107

[235]   Ibid., p. 85.

[236]   Ibid., p. 107.

[237]   Exploring Churches, p. 74.

[238]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 118.

[239]   Exploring Churches, p. 17.

[240]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 121ff.

][241]  From Temple to Meeting House, pp. 237, 241.

[242]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 140

[243]   Protestant Worship and Church Architecture, P. 129. Quelques Ă©glises ont les baptistères intĂ©grĂ©s derrière le pupitre et lechoeur. Dans la tradition catholique, des bougies n'ont pas Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralement placĂ©es sur l'autel-table avant le 11ième  siècle (TheEarly Liturgy, P. 133).

[244]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 134

[245]   Ibid., p. 133.

[246]   Ibid., pp. 120, 141.

[247]   Ibid., p. 125.

[248]   Ibid., p. 129

[249]   Rethinking the Wineskin, chapitre 3. Comme J.G. Davies indique, « la question du bâtiment d'Ă©glise est insĂ©parable de la question de l'Ă©glise et de sa fonction dans le monde moderne Â» (The Secular Use of Church Buildings, p.208).

[250]   Leonard Sweet, « Church Architecture for the 21st Century, Â» Your Church Magazine, mars/avril 1999, P. 10. En cet article, Sweet essaye d'envisager les bâtiments d'Ă©glise postmodernes qui Ă©clatent l’ancien moule l'architectural qui favorise la passivitĂ©. Ironiquement, cependant, Sweet lui-mĂŞme est inconsciemment retenu captif aux anciens paradigmes de bâtiment d'Ă©glise comme espaces sacrĂ©s. Il Ă©crit, « naturellement, vous ne construisez pas simplement un bâtiment quand vous construisez une Ă©glise ; vous construisez un espace sacrĂ©. Â» Cette sorte de pensĂ©e paĂŻenne dĂ©range profondĂ©ment !

[251]   Christian Liturgy, P. 212. Le bâtiment d'Ă©glise de style auditorium transforme le rassemblement en assistance passive tandis que le Gothique le disperse par une longue, Ă©troite nef ou dans les recoins et les fentes (P. 604).

[252]   A quote from Gotthold Lessing (Lessing’s Theological Writings).

[253]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 5.

[254]   The Worldliness of Worship, pp. 79-83

[255]   Platon craignait d'exposer la jeunesse Ă  certains types de musique parce qu'il pouvait exciter les Ă©motions fausses (laRĂ©publique, 3:398).

[256]   Protestant Worship and Church Architecture, p. 19

[257]   Ces perspicacitĂ©s doivent beaucoup Ă  mon ami Hal Miller.

[258]   R. Sommer parle « d'un espace sociolecte Â» comme endroit oĂą les gens tendent Ă  Ă©viter le contact personnel entre eux. Le bâtiment moderne d'Ă©glise adapte la description de Sommer plutĂ´t bien Sociofugal Space,” American Journal of Sociology, 72, 1967, p. 655).

[259]   To Preach or Not to Preach?, p. 30.

[260]   The Secular Use of Church Buildings, p. 206.

[261]   Going to the Root, p. 95.

[262]   Ibid.

[263]   Howard Snyder dĂ©molit la plupart des arguments communs pour « avoir besoin Â» des bâtiments d'Ă©glise dans son RadicalRenewal: The Problem of Wineskins Today(Houston: Touch Publications, 1996), pp. 62-74.

[264]   Acts 17:6.

[265]   Pour une discussion sur le pourquoi les premiers chrĂ©tiens se sont rĂ©unis dans les maisons et comment les grands rassemblements peuvent entrer dans des Ă©glises de maison, voyez Rethinking the Wineskin Chapter 3.

 

 

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