par David Wilkerson
Lorsque
j'étais enfant, l'appel de l'église était, «Jésus revient! Comme un voleur
pendant la nuit, il reviendra quand vous l'attendrez le moins. Il reviendra en
un clin d'œil, avec le son de la trompette. Soyez prêt à chaque instant.»
Pendant
mon adolescence, on nous le rappelait à toutes les réunions du dimanche. Chaque
évangéliste qui venait prêcher dans l'église de mon père avait un message
remuant au sujet du prochain retour de Christ. Leurs appels sont gravés dans ma
mémoire. Et le message formait en moi une crainte divine et une attente. J'ai
appris à vivre en attendant le retour du Seigneur à tout moment.
Cet
appel: «Jésus revient» est rarement entendu dans l'église aujourd'hui. Je ne me
rappelle pas de la dernière fois où j'ai entendu un message sur le retour du
Seigneur. En conséquence, quand je regarde le corps de Christ, je ne voit que
peu d'attente du retour prochain du Seigneur. Tristement, seuls quelques
serviteurs justes semblent attendre et soupirer après son retour.
En
fait, il y a un nouvel état d'esprit sur ce sujet parmi les chrétiens. La
pensée est: «Jésus ne revient pas. Nous avons entendu cela pendant des années.
Seules quelques prophéties se sont accomplies parmi toutes celles qui doivent l'être
avant son retour. Pourquoi devrions-nous attendre son apparition? Tout continue
comme avant.»
La
Bible nous avertit à propos de cet état d'esprit. Pierre dit que dans les
derniers jours des moqueurs viendront avec leurs railleries contre le message
du retour de Christ: «Dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec
leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant: Où est
la promesse de son avènement? Car depuis que les pères sont morts, tout demeure
comme dès le commencement de la création» (2 Pierre 3:3-4).
Incroyablement,
beaucoup craignent le retour soudain de Christ. La pensée réelle de leur vie
arrivant à sa fin, et d'avoir à faire face au jour de jugement est si
effrayante qu'ils la rejettent. Vous pouvez vous demander comment cela peut
être possible de la part de croyants? En accord avec Pierre, leurs vies sont
dictées par la convoitise: «marchant selon leurs propres convoitises» (3:3).
Pensez
à ce que dit Pierre. Si vous vous êtes accrochés au péché, vous ne voulez rien
avoir à faire avec ce message sur le retour de Christ. L'idée que Jésus va
venir et vous juger est la pensée la plus effrayante que le pécheur puisse
avoir. Vous devez donc vous moquer de l'idée d'avoir à vous tenir devant Dieu
dans votre convoitise dévorante etrendre compte.
Le
message de Pierre est clair: «Voilà ce qui se cache derrière la légèreté Ã
propos du retour de Christ: une moquerie de la loi de Dieu. C'est une haine de
la Bible, un mépris pour les dix commandements, une désobéissance à l'évangile.
Voilà la cause de tout le désordre, de la vanité du péché, du manque de
puissance de l'église. Les moqueurs prêchent un nouveau message: «Christ ne
revient pas. Tout continue comme avant. Ne craignez pas le jour du jugement.»
Comme
Pierre l'a prophétisé, ces moqueurs sont là aujourd'hui. Ils ne se moquent pas
de la loi du pays. Ils se moquent de la loi. Nous le voyons dans la volonté de
briser l'institution du mariage entre un homme et une femme. Leur cible n'est
pas la Constitution, mais la Parole de Dieu. Ces moqueurs sont à de hautes
places: au congrès, à la cour suprême, dans les lycées et écoles, et même dans
les séminaires bibliques.
A
cause de ce désordre dominant, les gens ont été frappés d'un aveuglement
volontaire. On peut entendre les moqueurs, «Tout
est comme d'habitude. Le soleil se lèvera dans les temps demain, les saisons
vont et viennent. Tous les avertissements que nous avons entendu dans le passé
ne sont toujours pas arrivés. Ne laissez rien vous troubler. Soyez indulgent
avec vous-même, amusez-vous. Faites tout ce qui vous fait plaisir.»
Je
ne peux pas être en accord avec ça. Qui, vivant aujourd'hui, peut dire que les
choses sont ce quelles ont toujours été? Pensez à l'absurdité de cette
affirmation en ces temps terrifiants. Les terroristes ont détruits les Twin
Towers à New York. Ils ont fait exploser une gare en Espagne. Et ils ont
décapités des personnes au Moyen Orient.
Il
a été dit qu'un génocide comme celui de l'Holocauste ne pourrait jamais se
reproduire de nos jours. Cependant, 700 000 rwandais innocents ont été
assassinés par leurs propres voisins en l'espace de quelques mois. Le SIDA tue
des millions en Afrique, en Chine, en Inde et autres nations. Les pays fourbes
détenant la bombe hydrogène garde l'équilibre en tenant le reste du monde en
otage. Il y a une montée de nouveaux virus, tels que SARS et Ebola, qui
détruisent une personne en quelques semaines.
«Tout
est toujours pareil»? Quelle ignorance volontaire. Cela devrait être clair,
même pour les païens que leSeigneur est en train de secouer tout ce qui peut
être secoué. Et ce qui arrive dans un futur proche est trop affreux pour même y
penser.
Cependant,
alors que toutes ces choses arrivent, il y a une forte puissance invisible en
œuvre sur la terre. C'est une puissance que nul ne peut ignorer et à qui nul ne
peut échapper. Je parle de la puissance du Saint Esprit. C'est l'administrateur
de Christ sur la terre. Il a été envoyé pour donner plein pouvoir au juste, et
convaincre le monde de péché, de justice et de jugement.
Le
Saint Esprit sait exactement pourquoi Jésus n'est pas encore revenu. C'est
parce que notre Seigneur souffre. Il est patient envers les pécheurs, désirant
qu'aucun périsse. Dans sa bonté, il attend que le plus vil des pécheurs se
repente. Et c'est pour cela que le Saint Esprit ne s'arrêtera pas dans son
attribution. Vous pouvez vous moquer de lui ou le repousser, l'Esprit revient
encore et encore, pour convaincre et révéler la vérité de Christ.
Bien
que les moqueurs soient là , les Ecritures disent que le Saint Esprit viendra
aussi dans les derniers jours, étant répandu sur la terre.
Cela
s'est passé à la Pentecôte. Et aujourd'hui, vers la fin des temps, le Saint
Esprit pousse le dernier appel de minuit: «Jésus revient.» Les Islamiques et les Hindous
entendront ce cri. Les Athées l'entendront. Chaque pécheur et saint, chaque
Juif et Gentil sur terre l'entendra. Cette vérité va être proclamée aux
nations.
Peut-être
vous demandez-vous, «De quelle ‘venue du
Seigneur' êtes-vous en train de parler? Faites-vous référence à un enlèvement
secret? Parlez-vous d'un retour avant, au milieu ou après les tribulations? Ou
voulez-vous dire que Jésus reviendra à la toute fin des temps?»
Certains
Chrétiens croient que Jésus prendra soudainement son peuple dans ce qu'on
appelle un enlèvement. D'autres enseignent que Christ viendra au milieu d'une
période appelée les grandes tribulations. Cette période durera sept ans et sera
marquée par la terreur et le chaos que le monde n'avait encore jamais connus.
D'autres pensent que Jésus reviendra à la fin de ces sept années de
tribulations. D'autres encore enseignent que Christ reviendra à la fin de
toutes choses.
Dans
chacune de ces parties, se sont des enseignants bibliques respectés. Cependant
il y a une chose sur laquelle tous les chrétiens peuvent être d'accord: Jésus Lui-même Ã
dit qu'aucun homme ne connaît l'heure de son retour, pas même les anges. Et
pour les vrais amoureux de Christ, l'heure de son retour ne marque pas la fin.
Ces serviteurs sont prêts à partir à tout moment, que ce soit par un enlèvement
soudain ou au milieu des tribulations. Peu importe qu'ils aient à endurer de
terribles souffrances et épreuves. Ils sont confiants que le même Jésus qui les
porte chaque jour les verra au travers de toutes choses. Ils vivent dans une attente constante de son retour.
Non,
il y a quelque chose de plus grand en jeu ici. Voilà la pensée perverse que
Satan a implanté dans beaucoup qui proclament être de vrais croyants. Le diable
chuchote un mensonge vicieux aux oreilles d'une multitude du peuple de Dieu: «Christ a retardé son retour.»
Dans
Matthieu 24, Jésus raconte une parabole sur le fait d'être prêt: «Tenez-vous prêt, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où
vous n'y penserez pas.
Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses
gens pour leur donner la nourriture au temps convenable? Heureux ce serviteur,
que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi! Je vous le dis en
vérité, il l'établira sur tous ces biens.
«Mais, si c'est un méchant serviteur, qui
dise en lui-même: Mon maître tarde à venir, s'il se met à battre ses
compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, le maître de ce serviteur
viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, il
le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites: c'est là qu'il
y aura des pleurs et des grincements de dents» (Matthieu 24:44-51).
Notez
que Jésus est en train de parler de serviteurs, ce qui veut dire des croyants.
Un serviteur est appelé fidèle et l'autre méchant. Qu'est-ce qui rend le
dernier serviteur méchant aux yeux de Dieu? En accord avec Jésus, c'est quelque
chose qu'il se dit «en lui-même» (24:48). Ce serviteur ne donne pas de voix Ã
ses pensées, et il ne les prêche pas. Mais il le pense. Il a vendu son cœur au
mensonge démoniaque, «Le Seigneur retarde son retour.» Remarquez qu'il ne dit
pas, «Le Seigneur ne revient pas,» mais «il retarde son retour.» En d'autres
termes: «Jésus ne reviendra pas soudainement sans prévenir. Il ne reviendra pas
dans ma génération.»
Ce
«méchant serviteur» représente clairement un type de croyant, peut-être même
dans le ministère. On lui a commandé de «veiller» et «d'être
prêt,» «car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas»
(Matthieu 24:44). Cependant cet homme repose sa conscience en acceptant le
mensonge de Satan.
Jésus
nous montre le fruit de ce genre de pensées. Si un serviteur est convaincu que le Seigneur
a retardé son retour, alors rien ne l'oblige à vivre droitement. Il n'est pas
obligé d'être en paix avec ses collègues serviteurs. Il ne voit pas l'intérêt
de préserver l'unité dans sa maison, au travail, dans l'église. Il pourrait
détruire ses collègues, les accuser, être rancunier, détruire leur réputation.
Comme le dit Pierre, ce serviteur est guidé par ses convoitises. Il veut vivre
dans deux mondes, se satisfaire en vivant méchamment tout en croyant qu'il ne
passera pas en jugement.
Certains
affirment que Paul mettait en garde contre le fait de prêcher que le retour du
Seigneur est proche, pour ne pas exciter le peuple.
Paul
a écrit, «Pour ce qui concerne
l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec Lui, nous vous
prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens,
et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par
quelque parole ou par quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le
jour de Christ était déjà là » (2 Thessaloniciens 2:1-2).
Les
moqueurs soulignent, «Voyez, quelqu'un dans l'église primitive a troublé les
croyants en prêchant que Jésus était sur le point de revenir. Et Paul leur a
dit, ‘Non, ne vous inquiétez pas de ça. Ne vous laissez pas troubler, ne soyez
pas inquiets.'»
Mais
ça n'est pas ce que l'original grec révèle. La racine est «[ne soyez pas
troublés] …comme si le jour du Seigneur était passé.» Les Thessaloniciens
étaient perturbés car ils pensaient que Christ était déjà revenu, et qu'ils
l'avaient manqué.
Paul
les rassure dans le verset suivant, «Que personne ne
vous séduise d'aucune manière: car il faut que l'apostasie soit arrivée
auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition»
(2:3). Paul ne visait que leurs peurs quand il disait, «Ne vous inquiétez pas,
car deux choses doivent d'abord arriver.»
Quelle
était donc la première pensée théologique de Paul à propos du retour de Christ?
Nous la trouvons dans deux passages: «Vous savez en quels temps nous sommes: c'est l'heure de vous
réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que
lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, le jour approche»
(Romains 13:11-12). «Que votre douceur
soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche» (Philippiens
4:5).Paul lance un appel, «Réveillez-vous! Il est presque minuit. La venue du Seigneur
approche, remuez-vous. Ne soyez pas paresseux. Jésus revient pour ceux qui
l'attendent.»
Les
sceptiques diront, «Qu'en est-il des propres paroles de Paul? Il a dit que deux
choses devaient arriver avant le retour de Christ. Premièrement, le Seigneur ne
peut revenir avant que la grande apostasie ne soit en place. Et deuxièmement,
l'Antéchrist doit se lever et se proclamer Dieu lui-même. Nous devons voir
l'Antéchrist dans le temple demander au peuple de l'adorer avant que Jésus
revienne.»
Avant
tout, vous devez être volontairement aveugle pour ne pas voir une furieuse
apostasie saisissant le monde entier. L'incrédulité balaye les nations,
éloignant les croyants de la foi de tous côtés. L'apostasie à laquelle se réfère Paul est
arrivée.
Notez
les paroles de Paul ici: «Le mystère de
l'iniquité agit déjà » (2 Thessaloniciens 2:7). Quel est ce mystère de
l'iniquité? C'est le désordre. C'est un esprit de chaos, sans respect pour la loi de Dieu.
Et c'est la raison pour laquelle Dieu a détruit la terre par les eaux, à cause
de la violence humaine et du désordre.
Si
le désordre que Paul voyait à son époque n'a fait qu'augmenter, ça n'est pas
étonnant de voir d'honnêtes personnes aujourd'hui effrayées et alarmées par ce
qu’elles voient arriver. Les lois et les institutions qui ont gardé la société
du chaos sont arrachées à droite et à gauche.
Paul
parle de cela, «Il faut seulement que
celui qui le retient encore ait disparu» (2:7). Il est en train de nous
dire, «Il y a une puissance restrictive
en œuvre, qui retient le chaos. Mais cette restriction va disparaître.»
L'Esprit sera toujours là pour remplir sa mission. Mais son ministère de
restriction sera «retiré», ou enlevé, «va disparaître.»
Je
ne vois pas de puissance capable de retenir le chaos autre que le Saint Esprit.
Pensez à ce qui arrive à une société lorsque le Saint Esprit enlève sa
puissance restrictive. Chaque institution, du gouvernement à la famille,
devient totalement incontrôlable. Je ne peux imaginer ce que serai New York
sans la retenue de l'explosion de la méchanceté. Je ne voudrai pas être près de
cette ville si le Saint Esprit n'était pas à l'œuvre.
Nous
voyons tout de même un esprit de désordre à l'œuvre dans le monde entier. Les forces de
l'Antéchrist sont déjà rassemblées et se révèlent à de hauts niveaux.
En ce moment, l'Union Européenne met en place une Constitution qui rejette
totalement Dieu. Un ministère pentecôtiste en Suède est aujourd'hui en prison
pour avoir prêché contre l'homosexualité. Ca n'est qu'un signe de la manière
dont la scène prend place.
Vous
pouvez dire, «Oui, mais Paul a clairement dit que Christ ne peut pas revenir
avant que l'Antéchrist ait le pouvoir.» Cependant, considérons ce que les
Ecritures disent: «Qui est menteur sinon
celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l'Antéchrist, qui nie le
Père et le Fils» (1 Jean 2:22). En accord avec Jean, l'Antéchrist est
quiconque qui nie le Père et le Fils. De plus, il dit que l'augmentation de
tels Antéchrists prouve que nous vivons dans les derniers jours. En plus de
cela, il viendra un homme qui portera le «nom du péché.»
En
résumé, rien
n'empêche le retour du Seigneur. Pensez au terrorisme mondial, la
déification du moi, les attaques criardes contre le mariage et les valeurs
divines. Pensez à la brutalité islamique, les militants homosexuels, la
bassesse de la télévision et des films, la pédophilie de plus en plus répandu.
Un diocèse Catholique de la côte ouest a récemment déposé le bilan, incapable
de payer les millions réclamés pour les attouchements commis sur soixante
enfants, victimes d'un prêtre.
Considérez
que tout cela était jusqu'à maintenant sous restriction. Je vous demande, que
se passe-t-il quand Dieu dit à Celui qui maintient la restriction de tout,
«Retire ta main restrictive. Laisse courir les choses jusqu'à leur apogée»?
Paul nous donne une image: «(Celui qui retient les choses aura) disparu. Et
alors paraîtra l'impie» (2 Thessaloniciens 2:7-8).
Le
Saint Esprit sait ce qui va arriver prochainement, quand il n'y aura plus de
retenue. Chaque homme sera livré à ses convoitises. Les adeptes de religion
imposeront leurs dieux aux autres. Les choses saintes seront méprisées. Chaque
loi sera brisée librement. Et l'église rétrograde prêchera la doctrine la plus
corrompu et condamnable de l'enfer.
Tout
est en place pour que cela arrive même maintenant. La grande apostasie a
couvert la terre. L'égocentrisme a pris le trône du cœur de l'homme. Et dans
très peu de temps, quand Celui qui retient le mal sera parti, alors viendra ce
que Paul appelle une «puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge»
(2 Thessaloniciens 2:11).
Quel est ce mensonge?
C'est accepter aveuglément que celui qui vient au nom de Jésus parle de la part
de Dieu. De faux enseignants se lèveront, reconnaissant Christ comme un homme bon
mais non comme Dieu: «ayant l'apparence de la piété, mais reniant
ce qui en fait la force» (2 Timothée 3:5). Ceux qui suivent ces imposteurs seront amenés
à un autre Jésus, à un autre évangile. L'aveuglement s'étendra, atteignant des
multitudes, en incluant ceux qui ont été à un moment en feu pour le Seigneur.
Pourquoi
Dieu va t'il retirer Celui qui retient le mal? Parce que Paul dit, «Ils…n'ont pas cru à la vérité, mais ont pris
plaisir à l'injustice» (2 Thessaloniciens 2:12). En ce moment, nous voyons
la puissance restrictive du Saint Esprit se retirer un peu plus chaque jour.
Cela m'amène au cœur de mon message:
le cri intérieur de l'homme ou la femme qui est en Christ.
Dans
Apocalypse, Jésus annonce, «Et voici, je viens
bientôt: heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre»
(Apocalypse 22:7). Cinq versets plus loin Christ dit, «Voici,
je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon
son œuvre» (22:12).
VoilÃ
le cri de celui qui attend le retour de Jésus: «L'Esprit et l'épouse disent:
Viens» (22:17). Cela fait référence à l'Epouse de Christ, composée d'un
Corps international de croyants sous sa Seigneurie. Tous ces serviteurs sont
nés de nouveau, des croyants purifiés par le sang.
Vous
pouvez poser la question, «Je comprends que ce soit le cri du cœur des
croyants. Mais pourquoi l'Esprit crierait-il aussi à Jésus, ‘Viens'?»C'est
parce que c'est la dernière prière du Saint Esprit, sachant que son travail sur
terre est presque terminé. Comme Paul ou Pierre, à qui Dieu avait révélé que
leur temps sur terre était court, l'Esprit de même cri, «Viens, Seigneur Jésus.»
Et, où entendons-nous ce
cri de l'Esprit aujourd'hui? Il vient au travers de ceux qui sont assis avec
Christ dans les lieux célestes, qui vivent et marchent par l'Esprit, leurs
corps sont le temple du Saint-Esprit. L'Eprit crie en eux et au-travers d'eux, «Hâte toi,
Seigneur, viens.»
Permettez moi de vous
demander quand, pour la dernière fois, vous avez prié, «Seigneur Jésus, viens vite, viens bientôt»? Personnellement, je ne peux me rappeler avoir
prié cette prière. Le fait est que je n'ai jamais su que je pouvais hâter le
retour de Christ en permettant au Saint Esprit de prier cette prière au travers
de moi. Et pourtant Pierre nous donne une preuve de cette incroyable vérité: «Attendant et hâtant l'avènement du jour de
Dieu, jour à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments
embrasés se fondront» (2 Pierre 3:12). En grec, la phrase «hâter l'avènement du jour» veut dire «accélérer, presser.» Pierre dit que nos
prières dans l'expectative hâtent, accélèrent et pressent le Père de renvoyer
son Fils rapidement.
Une seule chose retient ce
glorieux événement. C'est une simple chose irrésolue: «Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme
quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas
qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance» (3:9).
La
patience pleine de bonté du Seigneur dicte le temps de son retour. Donc, cela
veut-il dire que nous ne devons pas prier pour son retour? Pas du tout. Christ
Lui-même nous dit dans l'évangile de Marc, «La détresse en ces jours sera telle qu'il n'y
en a point de semblable depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu'Ã
présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si le Seigneur n'avait abrégé ces
jours, personne ne serait sauvé; mais il les a abrégés, à cause des élus qu'il
a choisis» (13:19-20). Imaginez ce qui pourrait arriver si, dans le
monde entier, l'Epouse de Christ se réveillait et priait dans l'Esprit, «Jésus, viens.»
Pourtant, si je crois que
le monde court vers un chaos incontrôlable, et que Christ revient bientôt,
alors mon cri doit être dirigé vers ma famille et mes amis qui ne sont pas
prêts. Il serait hypocrite de ma
part de prier Jésus de revenir et de ne pas intercéder pour mes bien-aimés afin
qu'ils soient prêts pour ce jour. Ma prière doit être, «Viens, Seigneur. Mais avant, donne à ma famille et amis des oreilles
pour entendre. Sauve les, sauve les perdus.»
Paul
a écrit à son fils spirituel, Timothée, «nuit
et jour je me souviens continuellement de toi dans mes prières» (2 Timothée
1:3). Pouvez-vous
dire, avec une conscience pure que vous prier pour vos bien-aimés perdus avec
une telle intensité?
Voilà le cœur du propos.
Pour
un moment, mettez de côté tous les doctrines à propos du retour de Christ.
Considérez ce cri du cœur de ceux et celles qui veulent voir son retour: «Alors nous verrons face à face. Alors je
connaîtrai» (voir 1 Corinthiens 13:12). Le retour de Jésus ne devrait pas vous distraire. Cela devrait vous
faire frissonner. Si vous aimez
vraiment quelqu'un, vous voulez être prêt de cette personne. Pouvez-vous
imaginer ce que ça sera pour Jésus de vous appeler par votre nom?
Imaginez
un couple qui vient de se marier, et le mari est appelé, pour son travail ou
l'armée, au loin pour un certain temps. Il dit à son épouse, «Je reviendrai, mais je ne sais pas quand.
Voilà l'adresse où tu peux me contacter.»
Les
premières années, cette épouse écrit à son mari souvent, de belles lettres
d'amour. Mais elle n'écrit jamais, «S'il
te plait, reviens vite!» Dix années passent, puis vingt, et les lettres se
font de plus en plus rares. Elle n'écrit toujours pas, «Viens vite, je t'en supplie. J'ai besoin de ton étreinte, j'ai besoin
de te voir. Je prie pour ton retour prochain.»
C'est
une image de l'Eglise aujourd'hui. Comment
pouvons-nous dire à Christ que nous l'aimons et qu'Il nous manque, et pourtant
ne jamais prier pour qu'Il nous revienne? Comment pouvons-nous ne jamais lui exprimer
notre désir de le voir revenir vite pour nous prendre avec Lui afin que nous
puissions être constamment en sa compagnie? Comment ne pas dire, «Je ne peux plus continuer sans toi prêt de
moi. Je ne veux pas être éloignée de toi»?
Au
sein de ces temps, j'entends Jésus dire, «Oui,
je viens bientôt» (Apocalypse 22:20). Et j'entends l'Epouse de christ
répondre, «Amen! Viens Seigneur Jésus»
(22:20).
Source : http://www.topchretien.com/