En
Centrafrique, beaucoup de violence a pu être évitée grâce à la clairvoyance de
la plate-forme inter-religieuse dirigée par le pasteur Nicolas
Grekoyame-Gbangou, l’archevêque Dieudonné Nzapalainga et l’imam Omar Kabine Layama,
le principal responsable musulman en Centrafrique.
RĂ©cemment,
des combats ont opposé les mercenaires de la Séléka, à des groupes
d’auto-défense. Ces groupes sont connus sous le nom d’anti-Balaka et sont
formés d’anciens soldats chrétiens et animistes, des déserteurs de la Séléka et
de certains groupes de fermiers. Leur objectif est de se défendre face aux
atrocités dont ils sont victimes, même s’ils ne font pas le poids devant les
armes lourdes des mercenaires de la Séléka.
Cependant,
la plupart des chrétiens ne tombent pas dans ce piège. En juin, la conférence
des Ă©vĂŞques de Centrafrique a fait circuler une lettre appelant les chrĂ©tiens Ă
s’appuyer sur leur foi dans ces moments d’épreuve, comme l’ont fait les
premiers chrétiens (1 Pierre 3:15). Ils sont invités à affermir leur foi en
résistant à la tentation d’aller à la confrontation religieuse.
Risque de chaos total
Pendant
ce temps, la Séléka continue de piller, de violer, de tuer des civils et de
raser leurs villages, particulièrement dans les régions du nord-ouest. La
situation sécuritaire se détériore également de plus en plus à Bangui, la
capitale. Le 27 novembre, les Nations-Unis ont tirĂ© la sonnette d’alarme Ă
propos de la crise centrafricaine, affirmant que le pays risquait « de plonger dans
un chaos total ».
Jan
Elliasion, vice secrétaire général de l’ONU a estimé qu’il y a actuellement en
Centrafrique 400 000 déplacés à l’intérieur du pays, que 200 000 personnes ont
fui le pays et qu’un million de personnes sont dans une situation vulnérable,
face Ă la faim et aux maladies telles que le paludisme, la grippe et le
choléra.
Portes
Ouvertes suit la situation de près depuis le début des exactions de la Séléka.
Depuis juin 2013, des actions d’aide médicale et d’urgence ont été effectuées.
Nous sommes en train de former une Ă©quipe sur le terrain pour soutenir et
accompagner les églises affaiblies et déterminer des projets à mettre en place.
Une campagne de prière pour la Centrafrique est en préparation. Par ailleurs,
nous effectuons des démarches auprès des diplomates et conseillers politiques
en France et dans d’autres pays afin de les sensibiliser à la situation.
En
savoir plus sur la situation en Centrafrique ICI
Sujets de prière
- Remercions Dieu pour la communauté
internationale qui commence à réagir face aux exactions commises pas la
Séléka en Centrafrique,
- Prions pour les responsables chrétiens,
particulièrement visés dans le but d’affaiblir l’Eglise,
- Prions pour que la foi des chrétiens (80 %
de la population) ne défaille pas mais leur permette de triompher du mal
par l’amour de Jésus-Christ.
Source : www.portesouvertes.fr