Une
nouvelle proposition de loi, venant au Sénat sous le n°245, enregistrée à la
Présidence du Sénat le 18 décembre 2013, et qui vient d’être connue, menace
d’interdire purement et simplement l’école à la maison en France.
C’est
une nouvelle fracassante et qui paraît farfelue. Elle est pourtant authentique,
comme on peut le vérifier sur le site du Sénat. Le gouvernement, craignant une
levée de boucliers, demande à ses sénateurs de tenter l’opération, afin de voir
comment réagit l’opinion.
Par
principe, chaque citoyen doit se sentir concerné par cette nouvelle loi
totalement liberticide.
Les
seul cas d’exemption serait pour un enfant d’être examiné et autorisé par un
médecin qui serait « agréé » par l’académie.
Un médecin officiel, donc. Qui ne connaît pas l’enfant, ni votre famille.
Cela
ne s’était jamais vu en France. Il y avait bien la conscription militaire, mais
l’enfant n’était pas concerné. Cette fois, ce sera l’école obligatoire.
Et
si l’enfant n’y va pas, enverra-t-on les gendarmes ? Ou les parents devant les
tribunaux ?
Jusqu’ici,
seule la scolarité était obligatoire, et non l’école elle-même.
On
assiste là à l’une des pires dérives politiques actuelles, puisque c’est
l’enfant maintenant qui est kidnappé par l’école. Lire la suite ICI.
Exposé des motifs
Mesdames,
Messieurs,
L’un
des buts de la scolarisation de l’enfant est sa socialisation. Celle-ci
nécessite une éducation qui ait une dimension collective, qui lui permette de
découvrir la diversité des conditions et des cultures des enfants de son âge et
de rendre son développement plus harmonieux.
Dans
cet esprit, l’éducation à domicile par la famille ne peut être qu’une situation
exceptionnelle, liée à l’état de santé ou à l’incapacité permanente ou
temporaire de l’enfant.
Elle
ne peut être le prétexte d’une désocialisation volontaire, destinée à soumettre
l’enfant, particulièrement vulnérable, à un conditionnement psychique,
idéologique ou religieux.
La
présente proposition de loi, qui respecte l’esprit de la convention
internationale relative aux droits de l’enfant, ratifiée par la France en 1990
(et notamment les articles 3, 13, 14 et 29 alinĂ©as 1er a) et d) vise donc Ă
redimensionner cette possibilité en la limitant aux cas d’incapacité et à la
soumettre à un contrôle de professionnels agréés par l’Éducation Nationale sans
faire pour autant disparaître l’enquête sociale de la commune. (SITE DU SÉNAT)
Source :
www.lesdokimos.org