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Seigneur, c'est Toi que nous voulons!
de PIERRE TRUSCHEL
Il y a une différence entre les manifestations de Dieu et quand Dieu, Lui-même vient. Quand Dieu, Lui-même vient, la crainte vient.







Seigneur, c'est Toi que nous voulons!

 

 

Par Pierre Truschel

Message donné par Pierre Truschel, Culte du Dimanche 24 mars 2002

 

 

Le peuple de Dieu veut l’onction, les miracles, les réunions pleines de bénédiction, les réunions où il y a la vie. Mais les manifestations de Dieu au milieu de nous, aussi glorieuses qu’elles soient ne sont pas forcément la Présence même de Dieu. Il y a une différence entre les manifestations de Dieu et la Présence du Père en tant que personnalité paternelle au milieu de nous. Je voudrais partager ce matin trois aspects de la vie d’hommes de Dieu, qui sont des exemples pour nous.

Elie a fait mourir les prophètes de Baal et d’AstartĂ©. Puis, il y a eu le miracle de la pluie. Elie a enfantĂ© sa prophĂ©tie par la prière. Achab est retournĂ© raconter cela Ă  sa femme JĂ©zabel. Achab Ă©tait tombĂ© « sous la coupe » de sa femme qui Ă©tait la fille du roi de Samarie. C’était une magicienne, vouĂ©e Ă  l’occultisme. JĂ©zabel envoie un messager Ă  Elie le menaçant de mort.

Elie prend une dépression, se sauve. Il laisse son serviteur dans le désert. Un ange vient le nourrir. Finalement, il se retrouve dans la caverne du mont Horeb où il entend la voix de Dieu.

I ROIS CH 19 V 9 Ă  18 «Et lĂ , il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l’Eternel lui fut adressĂ©e, en ces mots : Que fais-tu ici, Elie ? Il rĂ©pondit : j’ai dĂ©ployĂ© mon zèle pour l’Eternel, le Dieu des armĂ©es ; car les enfants d’IsraĂ«l ont abandonnĂ© ton alliance, ils ont renversĂ© tes autels, et ils ont tuĂ© par l’épĂ©e tes prophètes ; je suis restĂ© moi seul, et ils cherchent Ă  m’ôter la vie. L’Eternel dit : Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l’Eternel ! Et voici, l’Eternel passa. Et devant l’Eternel, il y eut un vent fort et violent qui dĂ©chirait les montagnes et brisait les rochers : l’Eternel n’était pas dans le vent. Et après le vent, ce fut un tremblement de terre : l’Eternel n’était pas le tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, un feu : l’Eternel n’était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et lĂ©ger. Quand Elie l’entendit, il s’enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint Ă  l’entrĂ©e de la caverne.

Et voici, une voix lui fit entendre ces paroles :Que fais-tu ici, Elie ? Il rĂ©pondit : J’ai dĂ©ployĂ© mon zèle pour l’Eternel, le Dieu des armĂ©es ; car les enfants d’IsraĂ«l ont abandonnĂ© ton alliance, ils ont renversĂ© tes autels, et ils ont tuĂ© par l’épĂ©e tes prophètes ; je suis restĂ©, moi seul, et ils cherchent Ă  m’ôter la vie. L’Eternel lui dit : Va, reprends ton chemin par le dĂ©sert jusqu’à Damas ; et quand tu sera arrivĂ©, tu oindras HazaĂ«l pour roi de Syrie. Tu oindras aussi JĂ©hu, fils de Nimschi, pour roi d’IsraĂ«l ; et tu oindras ElisĂ©e, fils de Schaphath, d’Abel-Mehola, pour prophète Ă  ta place. Et il arrivera que celui qui Ă©chappera Ă  l’épĂ©e de HazaĂ«l, JĂ©hu le fera mourir ; et celui qui Ă©chappera Ă  l’épĂ©e de JĂ©hu, ElisĂ©e le fera mourir. Mais je laisserai en IsraĂ«l sept mille hommes, tous ceux qui n’ont point flĂ©chi les genoux devant Baal et dont la bouche ne l’a point baisĂ© ».

Le premier personnage dont nous allons parler est Moïse. N’oublions pas que les ministères ne sont pas des surhommes. Ce sont des hommes et des femmes qui doivent servir d’exemples, de stimulants pour chaque homme et femme de Dieu.

Nous ne devons pas regarder MoĂŻse comme un surhomme, mais comme un type de Christ, comme un exemple Ă  suivre.

DEUTERONOME CH 5 V 23 Ă  27 « Lorsque vous eĂ»tes entendu la voix du milieu des tĂ©nèbres et tandis que la montagne Ă©tait toute en feu, vos chefs de tribus et vos anciens s’approchèrent tous de moi et vous dĂ®tes : Voici l’Eternel, notre Dieu, nous a montrĂ© sa gloire et sa grandeur, et nous avons entendu sa voix du milieu du feu ;aujourd’hui, nous avons vu que Dieu a parlĂ© Ă  des hommes, et qu’ils sont demeurĂ©s vivants. Et maintenant pourquoi mourrions-nous ? car ce grand feu nous dĂ©vorera ; si nous continuons Ă  entendre la voix de l’Eternel, notre Dieu, nous mourrons. Quel est l’homme, en effet, qui ait jamais entendu, comme nous, la voix du Dieu vivant parlant du milieu du feu, et qui soit demeurĂ© vivant ? Approche, toi, et Ă©coute tout ce que dira l’Eternel, notre Dieu ; tu nous rapporteras toi-mĂŞme tout ce que te dira l’Eternel, notre Dieu, nous l’écouterons, et nous le ferons».

Moïse est sorti d’Egypte avec Israël. Ils ont eu la révélation de Dieu au mont Sinaï. Les gens ont eu peur en voyant la Gloire de Dieu. Le Dieu de l’Ancien Testament est le même que le Dieu du Nouveau Testament. Si Dieu est là, au milieu de nous, nous allons tomber par terre. Dieu a créé, au-delà des univers, tout le monde matériel infini. La Bible nous dit que les océans sont comme une goutte dans la paume de Ses mains. Comprenons l’incroyable immensité de Dieu qui dépasse tout ce que nous pouvons concevoir. Dieu n’est pas un copain. Il a tout créé. Il est au-dessus de tout. Il remplit tout. C’est le Dieu de Gloire. Nous ne pouvons pas voir Dieu sans mourir. C’est pour cela que les hommes cherchent toujours à se fabriquer un Dieu, mais cela ne correspond pas au Dieu de la Bible.

Nous avons dans ce passage deux catĂ©gories de personnes : MoĂŻse qui est convoquĂ© par Dieu et le peuple qui est rassemblĂ©.

Dieu apparaît, les montagnes tremblent. Les gens ont peur.

Il y a une différence entre les manifestations de Dieu et quand Dieu, Lui-même vient. Quand Dieu, Lui-même vient, la crainte vient.

Dieu appelle Moïse et lui demande de monter avec les 7O anciens et Aaron, mais ils préfèrent demander à Moïse de servir d’intermédiaire et de médiateur. Ils savaient que s’ils s’approchaient de Dieu, ils allaient mourir. Il y avait un problème dans leur cœur. Moïse part, parle avec Dieu, revient vivant. Mais, eux, à partir de ce moment là, ont fait un choix.

J’aimerais parler de la conception qu’il y a dans le peuple de Dieu concernant la notion de la médiation du serviteur de Dieu.

Beaucoup de chrĂ©tiens aujourd’hui s’attachent au ministère. On s’attache, on suit les dons d’un homme. « Puisqu’il a son intimitĂ© avec Dieu, puisque c’est un favori de Dieu, qu’il s’approche et il nous rapportera ce que Dieu lui a dit Â».

Il y a de nos jours beaucoup de personnes qui placent, qui suivent, qui investissent, qui se reposent dans la médiation d’un ministère, quel qu’il soit, en pensant qu’il a été établi comme médiateur entre Dieu et eux. Cela explique la course au ministère du peuple de Dieu aujourd’hui.

Mais Dieu n’a pas voulu cela pour MoĂŻse ni pour IsraĂ«l. Dieu avait prĂ©vu de faire d’IsraĂ«l, un peuple de sacrificateurs, un peuple qui lui appartienne pour l’éternitĂ©, un exemple au sein des nations ; comme Dieu a prĂ©vu de faire de l’Eglise un exemple pour les nations. Mais la finalitĂ© de tout cela est de faire de nous, un peuple destinĂ© Ă  vivre avec Lui pour toujours. Le but de Dieu, n’est pas seulement notre salut, mais Il veut faire de nous un royaume de sacrificateurs, un peuple de Dieu pour l’EternitĂ©.

Ils ont dit Ă  MoĂŻse : tu nous diras tout ce qu’Il te dira. Ils connaissaient les interventions de Dieu, les bĂ©nĂ©dictions de Dieu, les manifestations de Dieu, les rĂ©ponses de Dieu. Ils Ă©taient tous d’accord pour Le suivre, mais la prĂ©sence de Dieu les Ă©pouvantait.

Le peuple de Dieu veut l’onction, les miracles, les réunions pleines de bénédiction, les réunions où il y a la vie. Mais les manifestations de Dieu au milieu de nous, aussi glorieuses qu’elles soient ne sont pas forcément la Présence même de Dieu. Il y a une différence entre les manifestations de Dieu et la Présence du Père en tant que personnalité paternelle au milieu de nous. Quand il y a une atmosphère de réveil, quand il y a la Gloire, des guérisons, des dons de prophétie, des miracles, tout le monde est dans la joie car tout le monde est satisfait. Tout le monde est satisfait parce que tout le monde est béni. Puisque nous sommes bénis, c’est que nous sommes le centre de notre intérêt.

Mais quand Dieu vient Lui, ce n’est plus la bénédiction, ce ne sont plus les manifestations, c’est le Grand Dieu, c’est la personnalité de Dieu. A ce moment, quand la Personne de Dieu descend, là, la peur vient, car on réalise alors qu’on est pécheur. Les miracles, les prodiges, les manifestations n’ont jamais changé beaucoup de gens.

La preuve, dans notre Ă©glise : nous avons eu parfois des rĂ©unions merveilleuses, des prĂ©dicateurs merveilleux et le lendemain, on avait les pires problèmes. Les manifestations ne changent pas l’individu. Seul, quand Dieu vient en personne les Ă©cailles tombent, la rĂ©vĂ©lation de la Gloire, la conviction de pĂ©chĂ© vient, les repentances deviennent immĂ©diates, l’évangĂ©lisation se fait toute seule, car la Gloire de Dieu rĂ©vèle le pĂ©chĂ© et attire les âmes qui ont besoin d’être dĂ©livrĂ©es.

Les ministères doivent favoriser et conduire à cette relation intime de chacun d’entre nous, à la personnalité profonde de Dieu et non la remplacer en l’accompagnant dans l’humilité, par l’exemple et l’enseignement.

Chaque fois qu’un homme ou une femme attire l’attention sur lui, dans la popularité, vous pouvez vous dire qu’on n’est plus dans le coup, parce que ce que Dieu veut, c’est que Jésus soit élevé et que le Père puisse venir habiter en nous.

JĂ©sus a dit « Si quelqu’un m’aime, mon Père l’honorera. Nous viendrons Ă  lui et nous ferons notre demeure chez lui Â».

Il y a une différence entre avoir des bénédictions de Dieu et avoir Dieu au milieu de nous en tant que demeure. C’est à des croyants que Jésus parle. Nous devons aspirer à ce que Dieu Lui-même vienne. Dieu ne veut pas une repentance de surface. Il faut que Dieu vienne.

Comment y arriver pratiquement ? Que veut faire Dieu ?

La Parole de Dieu nous dit que nous sommes fait de trois parties : l’esprit, l’âme et le corps. Par mon corps, je suis en contact avec le monde matĂ©riel ; par mon âme, je suis en contact avec le monde intellectuel, c’est le siège de ma volontĂ©, de mon intelligence, de mes choix, de la personnalitĂ© ; par mon esprit, c’est Ă  dire l’être intĂ©rieur, je peux ĂŞtre en contact avec le monde spirituel.

Mon corps a cinq sens physiques. Mon âme a Ă©galement l’intelligence, les sentiments… Mon esprit a lui aussi des sens spirituels. De la mĂŞme façon que mon âme a une intelligence : ma rĂ©flexion, ma dĂ©duction, ma logique, ma volontĂ© ; mon ĂŞtre intĂ©rieur a lui aussi une intelligence, seulement le canal n’est pas le mĂŞme. L’intelligence de mon esprit s’exprime par mon intuition, ma conscience au fond de moi ou parfois par ma communion avec Dieu. Ma communion avec Dieu n’est pas le rĂ©sultat de ma dĂ©marche intellectuelle, mais c’est une prĂ©sence de Dieu qui dĂ©passe l’intelligence : je sais au fond de moi que Dieu est lĂ . C’est la communion.

Mon ĂŞtre intĂ©rieur a trois façons de parler, d’exprimer son intelligence spirituelle. L’intuition nous dit au fond de nous : je sais que je sais que c’est cela qu’il faut que je fasse. La conscience nous le confirme : langage de l’esprit.

Or, nous avons développé l’intelligence, la réflexion, la logique, la notion de bienséance, la notion intellectuelle. Or, la marche spirituelle ne puise pas sa source dans les raisonnements de notre intelligence, mais elle doit apprendre à puiser sa source dans l’intuition de notre être intérieur, parce que c’est dans notre être intérieur qu’est venu habiter le Saint-Esprit

Mon être intérieur devient le médiateur entre Dieu et moi en ce qui concerne la direction et la communication de vie. Mon esprit apprend à écouter, mon intelligence apprend à analyser. Au travers de lui, je suis en contact avec l’Esprit de Dieu qui habite en moi et au travers de l’Esprit de Dieu qui prend de ce qui est à Christ et me le communique, le Saint-Esprit met en moi la stature de Christ jour après jour et au travers du Christ, j’entre dans la communion avec le Père.

Nous avons eu une vie naturelle héritée de nos parents. Mon être intérieur est à la naissance contaminé par le péché. Il est coupé de Dieu. Mon esprit est spirituellement mort. J’ai une âme, une personnalité que j’ai hérité de mes parents, je pense, je réfléchis, je ressens, j’ai une certaine notion du bien, du mal, de déduction, d’intelligence, de raisonnement, c’est mon âme. Mon âme, ma personnalité a une vie naturelle.

Et puis, il y a mon corps qui a également une vie naturelle. Certains sont plus forts, certains sont plus faibles. Certains ont parfois des héritages de malédictions ou de maladies, d’infirmités qui remontent peut-être à des générations passées.

Mon corps naturel a Ă©galement une vie naturelle.

Or, dans notre message de l’évangélisation, nous disons que Jésus est mort pour nous, pour qu’à la croix mon être intérieur soit pardonné, réconcilié avec Dieu et reçoive la vie nouvelle de la régénération. Jésus est mort à la croix pour que mon âme, mes raisonnements, mes actions, mes pensées, mes péchés, tout ce que j’ai fait de contraire à Dieu soit pardonné par le sang de Christ.

La Bible dit aussi que le corps physique de Jésus est mort à la Croix pour notre corps physique contaminé par le péché.

Son Esprit a été séparé de Dieu pour que mon esprit naisse de nouveau. Son âme a été chargée du péché de tout être humain pour que mon âme puisse être pardonnée et purifiée. Son corps a été brisé par la souffrance pour que mon corps puisse être guéri.

Mais Jésus n’est pas seulement mort pour nous, à notre place, mais l’enseignement de la Parole de Dieu dit clairement que si je me mets au bénéfice de cette mort, Dieu me prend et m’unit à la mort du Christ. Un chrétien né de nouveau, pardonné par sa foi dans la mort du Christ est uni surnaturellement par l’Esprit de Dieu à la mort de Jésus. D’une façon invisible peut-être, mais certains peuvent le ressentir, d’autres ne le sentent pas, mais c’est une réalité éternelle.

La vitalité naturelle de notre intelligence, de nos sentiments, de nos émotions, a été crucifiée avec Jésus à la Croix.

La vitalité de mon corps plus ou moins touché par l’infirmité et la maladie, a également été crucifiée avec Jésus à la Croix.

Nos corps physiques ont été crucifiés avec Jésus à la Croix. Il n’a pas seulement été crucifié pour moi. C’est moi-même qui aie été crucifié avec Lui à la Croix, dans les trois dimensions de ma personnalité.

C’est ce que le baptĂŞme rĂ©vèle. Nous sommes immergĂ©s dans la mort spirituelle : sĂ©paration du Christ avec son Père. Nous sommes immergĂ©s dans la mort de l’âme : Il est fait victime expiatoire et s’est chargĂ© de nos pĂ©chĂ©s dans son âme. Nous sommes immergĂ©s dans sa mort physique puisque nous entrons au fond de l’eau, d’oĂą l’importance de comprendre la valeur du baptĂŞme par immersion. Lorsque nous sortons de l’eau, notre foi doit ĂŞtre «Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ». Paul dira « Je vis dans la foi au Fils de Dieu ».

J’ai toujours les problèmes physiques de ma vitalitĂ© naturelle, j’ai toujours ma nature humaine de l’âme avec mes sentiments, mes raisonnements, ma logique, j’ai toujours aussi des luttes contre mon esprit, contre ma personnalitĂ©. Alors comment m’en sortir ?

Je dois savoir qu’au moment de mes luttes, de mes tentations, de mes pulsions intérieures, au moment où la maladie m’attaque, où spirituellement je suis attaqué dans mon être intérieur, le malin n’a plus aucun pouvoir car je suis mort. La maladie n’a plus aucun pouvoir car j’ai été crucifié avec Christ. La faiblesse de ma nature humaine n’a plus aucun pouvoir parce qu’elle a été crucifiée.

Alors toute ma foi doit alors jour après jour se reposer et s’investir dans la vie de rĂ©surrection que j’ai reçue du Christ par ma nouvelle naissance. LĂ  est la bataille dans ma tĂŞte. Nous sommes tellement habituĂ©s Ă  notre vie d'avant, Ă  nos raisonnements d’avant, par ce que nous sentons, ressentons. Le combat spirituel commence d’abord au fond de nous-mĂŞmes, dans nos formes de raisonnements, dans les forteresses mentales, dans les structures mentales que notre Ă©ducation, mĂŞme religieuse, ont Ă©rigĂ© en nous. Ces choses doivent ĂŞtre renversĂ©es, brisĂ©es pour que notre foi dans les moments les plus difficiles ne repose plus sur la vie que nous avons et que nous sentons, mais sur la foi de la vie du Christ qui est lĂ , mĂŞme dans notre faiblesse. Nous devons nous habituer Ă  un Ă©change de forces, cela ne veut pas dire que quelqu’un qui est fort physiquement doit prier pour devenir faible. Il doit simplement apprendre Ă  ne plus compter sur ses forces physiques naturelles, mais Ă  les remplacer dans la foi par la force du Christ, pas la force du Christ mort Ă  la Croix seulement, mais la force du Christ ressuscitĂ©.

Notre corps physique est un membre du corps physique ressuscité de Jésus à la droite de Dieu. Donc, par mon intuition, par ma conscience, par mon obéissance à ce que Dieu me montre, au travers des circonstances, j’apprends ainsi à éliminer, laisser de côté, à faire mourir par la foi dans le Saint-Esprit, les actions du corps.

Jésus a tout accompli pour moi. J’accepte de reconnaître que je suis mort avec Lui. Je ne suis pas passif. Je n’attends pas que Dieu fasse tout. Une fois ces deux points compris, par la prière, la foi, l’obéissance, la confiance, la persévérance, jour après jour, ma volonté, mon âme, mon intelligence analysent alors la vie de mon être intérieur, de mon esprit et puisent par la foi la force dont mon esprit, mon âme et mon corps ont besoin. Je fais mourir par la foi, les œuvres de la chair, les péchés, les tentations, les luttes, les combats…

Je connais des chrĂ©tiens qui depuis vingt ans continuent encore les sessions de dĂ©livrance. Ce n’est pas que la dĂ©livrance soit mauvaise. Mais la dĂ©livrance commence d’abord en toi. Quelle est ta source de vie ? Paul avait appris Ă  puiser sa vie dans la foi au Fils de Dieu. JĂ©sus est le cep et nous apprenons Ă  ĂŞtre les sarments qui puisent jour après jour, la force dont nous avons besoin. « Faites mourir les actions du corps par le Saint-Esprit Â».

Le problème est qu’on attend que Dieu le fasse : puisque JĂ©sus est mort, puisque j’ai Ă©tĂ© crucifiĂ©, je ne bouge plus. Non ! Quand la tentation vient, quand la pulsion du pĂ©chĂ©, quand la lutte vient contre le pĂ©chĂ©, si tu commences Ă  dire : je vais rĂ©sister, tu ne vas pas y arriver, tu vas ĂŞtre dĂ©couragĂ© et tu vas tout lâcher.

Mais si premièrement tu proclames : je suis mort avec Christ ! On ne peut plus toucher un cadavre. Mais j’ai l’Esprit de Dieu en moi et je vis aujourd’hui dans la foi au Fils de Dieu. En apprenant Ă  ĂŞtre sensible Ă  mon intuition, Ă  ma conscience, en apprenant Ă  obĂ©ir quand je suis interpellĂ© sur un terrain auquel je suis attachĂ©, alors je rĂ©siste, je m’oppose, je lutte, non avec ma force, mais par ma foi, et Ă  cause de ma rĂ©sistance, le Saint-Esprit va agir. C’est mon ĂŞtre intĂ©rieur qui va agir. Cela ne dĂ©pend plus de ta force, mais de ta foi dans l’Esprit de vie qui habite en toi. Paul dira « Quand je suis faible, c’est lĂ  que je suis fort Â», parce qu’il n’avait plus de force physique. Paul a Ă©tĂ© infirme Ă  Corinthe, il n’avait plus de force, plus de vitalitĂ©, plus le punch, plus d’onction, que la faiblesse, mais sa foi Ă©tait dans le Fils du Dieu vivant qui habitait en lui. Quand je suis faible, Ă  cause de ma foi, la vie de substitution prend la place.

C’est toute une vie à rééduquer, toute une conception à revoir.

Lorsque je m’approche d’un ministère, il va m’imposer les mains, me faire l’onction d’huile et si cela ne marche pas, je vais voir un autre prédicateur, puis encore un autre. Je vois des gens courir depuis trente ans. Il y a quelque chose qui ne va plus. Mais si j’ai compris que le rôle du ministère est de me pousser dans ma chambre, de me pousser à une relation personnelle avec Jésus. Une médiation humaine ne doit que me stimuler à rechercher le seul médiateur entre Dieu et les hommes qui est Jésus-Christ, notre Seigneur.

Il y a beaucoup de gens fragiles dans le Corps de Christ parce qu’ils ne connaissent pas Dieu en profondeur personnellement. Ils connaissent les manifestations, les bénédictions, ils ont été sauvés, rachetés, baptisés du Saint-Esprit, mais ils ne sont pas restés sur l’élan que Dieu avait placé sur eux. Après les bénédictions reçues, il fallait aller plus loin et entrer dans l’intimité de Dieu Lui-même. Là est la carence, la source de faiblesse, le problème.

Tu peux ĂŞtre utilisĂ© par Dieu avec les dons et les capacitĂ©s qu’Il t’a donnĂ©s, tu peux prophĂ©tiser, chasser les dĂ©mons, avoir des dons de guĂ©risons, mais ce n’est pas cela que Dieu attend de toi. Tu peux ĂŞtre utilisĂ© par Dieu sans ĂŞtre approuvĂ© de Dieu. Ce qui est important, c’est que tu aies l’approbation profonde de Dieu dans ta vie et tu ne pourras avoir l’approbation de Dieu que si tu as Dieu profondĂ©ment en toi. « Seigneur, n’avons-nous pas chassĂ© des dĂ©mons, prophĂ©tisĂ©, il leur dira : je ne vous connais pas Â». Leurs vies, leurs intĂ©rĂŞts, leurs dĂ©sirs profonds n’avaient pas Ă©tĂ© changĂ©s.

Dans le peuple de Dieu, il y a deux camps : ceux qui ont vĂ©cu avec le Seigneur quelque chose, mais leurs dĂ©sirs profonds vont toujours vers les choses du monde, leurs dĂ©sirs profonds sont de recevoir les bĂ©nĂ©dictions de Dieu, mais recevoir aussi ce que le monde peut leur apporter. C’était le cas du peuple qui a demandĂ© Ă  MoĂŻse d’aller. Cela leur Ă©vitait la recherche, de prendre du temps personnel. On laisse le boulot aux autres.

Nous sommes appelĂ©s Ă  une relation personnelle, une recherche pas des bĂ©nĂ©dictions de Dieu, mais de la profondeur de l’intimitĂ© avec Dieu. Mais, il y a plus que cela. La vie chrĂ©tienne est une vie du Corps. La preuve que nous vivons le Royaume de Dieu est que nous avons une vie relationnelle dans le Corps. Si tu n’as pas de vie relationnelle, ne te trompe pas et ne trompe pas les autres. Tu peux avoir des manifestations, mais tu ne vis pas le Royaume de Dieu. Tu vis ta religion. La TrinitĂ© est relationnelle : Père, Fils, Saint-Esprit. Si tu as la TrinitĂ© en toi, tu vis en vie de relations. La relation commence par l’église locale. C’est ma famille oĂą chacun apprend Ă  se complĂ©ter, Ă  se pardonner, Ă  se supporter, Ă  s’aider. Si tu as une vie individuelle avec Dieu, tu dois apprendre Ă  la donner aux autres pour que les autres soient nourris au travers du Christ auquel tu es branchĂ©. Nous devons avoir une vie d’interdĂ©pendance oĂą chacun est en bĂ©nĂ©diction aux autres.

Quand nous venons Ă  l’église, nous espĂ©rons avoir une bĂ©nĂ©diction, avoir une guĂ©rison, qu’une onction vienne. Nous sommes tellement conditionnĂ©s parce que nous avons vĂ©cu une PentecĂ´te, que nous oublions que ce n’est que le dĂ©but. Le dimanche matin, nous devons venir pour Dieu. Nous venons pour Lui. Et quand Il vient, tout ce qui est Ă©gocentrique vient Ă  la surface, car quand Il vient, il y a la lumière et quand la lumière vient, les tĂ©nèbres sont rĂ©vĂ©lĂ©es. Il n’y a plus besoin de « pressing » pour amener Ă  la repentance, cela vient tout seul. Il y a des tĂ©moignages d’églises oĂą Dieu est descendu : les chrĂ©tiens par terre, la Gloire de Dieu Ă©tait lĂ , les gens pleuraient, se repentaient, des gens qui passaient devant la salle rentraient et Ă©taient touchĂ©s. La puissance de Dieu Ă©tait lĂ  pendant des semaines. Des personnes demandaient le baptĂŞme en pleine conviction de pĂ©chĂ© alors qu’on ne leur avait jamais enseignĂ© le baptĂŞme.

Nous venons pour Dieu et laissons-Le nous bĂ©nir comme Il le veut. Parce que les IsraĂ©lites n’ont pas voulu aller plus loin avec Dieu, Dieu n’a pas pu les transformer de l’intĂ©rieur, malgrĂ© les miracles qu’ils ont vĂ©cus. Ils sont tous morts dans le dĂ©sert après, sauf JosuĂ© et Caleb.

EXODE 33 V 1 Ă  4 « L’Eternel dit Ă  MoĂŻse : Va, pars d’ici, toi et le peuple que tu as fait sortir du pays d’Egypte ; monte vers le pays que j’ai jurĂ© de donner Ă  Abraham, Ă  Isaac et Ă  Jacob, en disant : Je le donnerai Ă  ta postĂ©ritĂ©. J’enverrai devant toi un ange, et je chasserai les CananĂ©ens, les AmorĂ©ens…. Monte vers ce pays oĂą coulent le lait et le miel. Mais je ne monterai point au milieu de toi, de peur que je ne te consume en chemin, car tu es un peuple au cou roide. Lorsque le peuple eut entendu ces sinistres paroles, il fut dans la dĂ©solation, et personne ne mit ses ornements ».

Vous voulez l’onction, des guĂ©risons, des bĂ©nĂ©dictions. Vous avez vĂ©cu des choses, vous en voulez encore. A un moment Dieu va vous les donner, mais Il ne sera pas avec vous.

Quel est la prioritĂ© de votre vie ? Jouir des bĂ©nĂ©dictions, constamment centrĂ© sur ce que Dieu doit faire ? Quelle est votre conception de la vie chrĂ©tienne ? Toujours courir et s’il n’y a pas une onction, changer d’église. On change d’église comme de chemise aujourd’hui. On suit des pulsions. On n’a plus des principes chrĂ©tiens de vie authentique en profondeur. C’est la vie Ă  la carte.

Les HĂ©breux ont vu 4OO ans de captivitĂ© en Egypte, alors qu’Abraham avait donnĂ© des promesses. Puis MoĂŻse vient le sortir de cet Ă©tat. Ils ont la joie. Ils louent Dieu. Les difficultĂ©s commencent. Pharaon s’endurcit. Les flĂ©aux arrivent. Ils sont persĂ©cutĂ©s après la joie et disent Ă  MoĂŻse : si c’est pour cela que tu es venu… Ils ont choisi leurs intĂ©rĂŞts Ă  la place de l’intĂ©rĂŞt de Dieu. C’est une partie du peuple de Dieu. Si c’est cela la vie chrĂ©tienne. Pharaon est obligĂ© de cĂ©der. Ils arrivent Ă  la mer rouge et de nouveau un problème : Pharaon les poursuit et les murmures reviennent : On te l’avait dit, il valait mieux que l’on reste en Egypte…

De nouveau, ils choisissent les raisonnements du monde. Ils sont délivrés. Marie, prophétesse danse avec les femmes. Il devait y avoir au moins 5OO OOO femmes qui dansaient. C’était l’apothéose, le ciel était ouvert. Ils avaient vu la manifestation des miracles de Dieu. Puis plus de pain, plus d’eau, ils ont murmuré de nouveau. En les privant de bénédictions immédiates, Dieu leur montrait que finalement ils étaient sortis d’Egypte, mais l’Egypte était encore dans leurs cœurs. Leurs priorités n’étaient pas Dieu. Leurs priorités n’étaient pas le cœur de Dieu, mais leurs intérêts.

Est-ce que les intĂ©rĂŞts de ton cĹ“ur sont les intĂ©rĂŞts de Dieu ou les tiens ? C’est cela le changement de la vie chrĂ©tienne.

Un serviteur de Dieu a dit : prends soin de ta famille et de ta femme car au bout de six mois, on t’aura oubliĂ© et ceux qui te resteront sont ton Ă©pouse et tes enfants. Il avait raison. On vous oublie très facilement.

La vie chrétienne est un changement, un brisement, une crucifixion et il y en a peu qui le veulent. Le monde qui les avait façonnés pendant des années était encore dans leurs vies intérieures. Ils étaient centrés sur les bénédictions, les onctions, les manifestations, les réponses aux prières, mais ils n’étaient pas branchés sur le désir profond du cœur de Dieu Lui-même.

Les miracles n’avaient pas ôté l’Egypte de leurs cœurs. Cela peut être des choses légitimes aux yeux du monde, mais pas aux yeux de Dieu. Tu vas te fabriquer une notion de Dieu et de Jésus qui n’est pas biblique.

Quand MoĂŻse est montĂ© sur la montagne, ils se sont fabriquĂ©s une image de ce Dieu auquel ils croyaient YahvĂ©. Ils savaient que c’était YahvĂ© qui les avait sortis du pays d’Egypte. Tu sais que Dieu t’as sauvĂ©, mais si ton cĹ“ur n’a pas lâchĂ© le monde, tu vas te fabriquer un JĂ©sus inconsciemment, progressivement. Tu vas te fabriquer un Dieu qui n’a plus rien Ă  voir avec le Dieu de la Bible. C’est un grand drame. Un veau d’or est sorti. Le Dieu YahvĂ© est devenu un veau d’or, car ils ont projetĂ© sur Dieu leurs propres ĂŞtres intĂ©rieurs. C’est très grave.

Paul dira aux Corinthiens « Si vous recevez un autre Ă©vangile, vous l’acceptez facilement…si vous recevez un autre esprit, vous l’acceptez facilement…si on vous prĂŞche un autre JĂ©sus, vous le recevez facilement Â». C’est le drame aujourd’hui.

MoĂŻse Ă©tait diffĂ©rent. Il a tout eu dans sa vie pour rester attachĂ© au monde : Ă©levĂ© Ă  la cour de Pharaon, puissant en paroles et en Ĺ“uvres, destinĂ© peut-ĂŞtre Ă  rĂ©gner en tant que fils de la fille de Pharaon, cet homme Ă©levĂ© dans les jouissances du monde, est totalement libĂ©rĂ© du monde quand il entre au service de Dieu. Il ne cherche plus son intĂ©rĂŞt, il ne cherche plus Ă  faire passer ses dĂ©sirs. Il voulait la PrĂ©sence de Dieu et Ă©liminer tout ce qui l’empĂŞchait.

JĂ©sus a dit « La vie Ă©ternelle est qu’ils te connaissent Toi le seul vrai Dieu et Celui que tu as envoyĂ© : JĂ©sus-Christ ». Ce n’est pas connaĂ®tre des choses sur Lui, mais Le connaĂ®tre Lui.

Moïse a investi toute sa vie sur Dieu Lui-même. Il était prêt à donner sa vie pour ses frères comme le Père a été prêt à donner la vie de son Fils à la Croix.

Il y a une diffĂ©rence entre avoir de bonnes intentions et renoncer Ă  nos dĂ©sirs profonds. Voulez-vous ĂŞtre dĂ©livrĂ© de la pornographie ? de tentations ? de fantasmes ? Posez-vous la question : est-ce que j’aime ces choses ? Tant que tu les aimeras, on ne pourra rien pour toi.

Accepter d’être crucifiĂ©, c’est dire : Seigneur, maintenant je ne veux plus aimer cela, je renonce Ă  ce dĂ©sir profond.

Le peuple de Dieu doit redevenir honnĂŞte. Es-tu attachĂ© Ă  certaines choses du monde ? Que choisis-tu ?

La religion Ă©vangĂ©lique tranquillise notre conscience : j’ai de bonnes intentions, je fais des bonnes actions, je donne ma dĂ®me, mais je suis esclave.

Les Hébreux sont tous morts au désert. Si tu penses passer au travers, réfléchis.

Dieu veut nous apprendre à renoncer à nos droits, car il faut que nous nous pliions au cœur même de Dieu.

Tu ne pourras jamais connaître la plénitude si tu n’acceptes pas de renoncer à tes intérêts personnels au moment où cela se présente. Cela se présente dans la souveraineté de Dieu, quand tu ne le voudras pas mais que Dieu l’aura choisi. Dieu est le Maître des circonstances. Celui qui aime le monde est ennemi de Dieu.

MALACHIE CH 3 V 16 Ă  18 « Alors ceux qui craignent l’Eternel se parlèrent l’un Ă  l’autre. L’Eternel fut attentif, et il Ă©couta ; et un livre de souvenir fut Ă©crit devant lui, pour ceux qui craignent l’Eternel et qui honorent son nom. Ils seront Ă  moi, dit l’Eternel des armĂ©es, ils m’appartiendront, au jour que je prĂ©pare ; j’aurai compassion d’eux. Comme un homme a compassion de son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la diffĂ©rence entre le juste et le mĂ©chant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas ».

Honorons-nous Dieu au plus profond de nos tripes ? au plus profond de nos dĂ©sirs, de nos prioritĂ©s ?

MALACHIE CH V 5 et 6 « Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cĹ“ur des pères Ă  leurs enfants, et le cĹ“ur des enfants Ă  leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit Â».

Revenons Ă  Elie (passage au dĂ©but du message). Entre le Carmel, ministère de puissance, de bĂ©nĂ©diction, de combat et de victoire, et le mont Horeb, il y a la dĂ©pression, la crise, la solitude, le rejet, la crainte. Elie arrive au mont Horeb, fracas, tremblements de terre, symboles de la crise qu’il est en train de vivre. La Bible nous dit que Dieu n’était pas lĂ  dedans. Mon frère, ma sĹ“ur, si tu vis des crises, c’est merveilleux parce que Dieu te prĂ©pare. Si tu ne vis rien du tout, c’est que tu es peut-ĂŞtre dĂ©jĂ  rejetĂ©. Les temps de crises sont des temps de prĂ©paration. Chaque crise est un miracle en perspective. Mais il faut les vivre.

Dieu veut nous faire avancer à la fois individuellement et collectivement. Dieu n’était pas dans les crises mais Il les avait permises pour Elie. Dieu n’était pas le tonnerre, mais Il l’avait permis.

Puis il entend un murmure doux et lĂ©ger et sait que c’est Dieu. Dieu lui demande ce qu’il fait. Elie rĂ©pond : je suis restĂ© moi seul… Dieu lui dit : Il y a 7OOO hommes que j’ai choisis. Dieu lui dit d’oindre ElisĂ©e comme prophète pour le remplacer, d’oindre JĂ©hu et Azael comme roi. Il lui demande de repartir par le chemin par lequel il est venu. Que fallait-il comprendre ?

Tant que nous serons obnubilĂ©s par les bĂ©nĂ©dictions que nous voulons recevoir, tant que nous chercherons l’onction comme un « papier buvard » qui se plie Ă  n’importe quel courant et que nous vivrons d’après des sensations au lieu de vivre d’après des principes de solidaritĂ© qui sont dans le cĹ“ur de Dieu, nous ne pourrons pas accomplir la tâche finale Ă  laquelle Dieu veut nous prĂ©parer individuellement et communautairement. Elie Ă©tait un homme d’onction, un homme de puissance, mais il connaissait Dieu comme un Dieu de puissance. Cependant, il fallait qu’il connaisse Dieu avec un cĹ“ur de Père.

Moïse était obnubilé par son ministère, sa vocation, sa puissance, son obéissance, sa fidélité. Dieu lui dit d’oindre trois autres car il n’était pas suffisant par sa personne à répondre à l’ampleur de son appel. Moïse était destiné à engendrer des fils et des filles comme lui.

Votre ministère et le mien ne sont pas suffisants. La valeur de ma réussite ne dépend pas des dons que je manifeste, mais du nombre de personnes que j’ai engendré comme des successeurs complémentaires dans la vocation que Dieu m’a donné. Un cœur de Père qui engendre.

Qui avez-vous engendrĂ© ? Qu’est-ce qui va rester Ă  la fin de notre vie ? nos prophĂ©ties… nos guĂ©risons…nos rĂ©ponses Ă  la prière ? ou le nombre d’hommes et de femmes, de jeunes et d’enfants que par ma mĂ©diation Dieu aura pu engendrer dans le Royaume. C’est cela la valeur de la rĂ©ussite. Un ministère rĂ©ussi est un ministère qui aura rĂ©ussi Ă  se reproduire. La grandeur du ministère est la grandeur de la reproduction.

Elie reçoit alors la révélation du cœur de Père de Dieu, qui est un Dieu de plusieurs générations. Nous sommes insuffisants par nous-mêmes. Dieu est un Dieu de générations qui veut que d’autres nous complètent. Il veut que nous investissions dans les autres, dans les jeunes, dans les frères, dans les sœurs, dans les païens, car c’est alors que nous réussirons la vocation à laquelle nous sommes appelés.

Notre vocation sera vraiment réussie non par les dons, mais par les hommes et les femmes que nous aurons engendrés.

Notre but est-il de recevoir les grâces et les bĂ©nĂ©dictions de Dieu ou avons-nous dĂ©cidĂ© de renoncer Ă  nos dĂ©sirs personnels et aux choses du monde pour vivre uniquement pour Dieu d’abord ?

Sommes-nous productifs ? Sommes-nous des brebis qui engendrent ? Ce ne sont pas les bergers qui doivent faire naĂ®tre des brebis. Combien de personnes avons-nous amenĂ©es au Seigneur ? L’onction, les prophĂ©ties ne remplacent pas une âme sauvĂ©e.

Si nous acceptons de reconnaître notre état intérieur et voulons nous en sortir, il nous faut crier à Dieu, redemander avec persistance un renouveau de vie. Il faut nous lancer dans la prière personnelle et communautaire dans un esprit de repentance et de renoncement à nos désirs profonds. Rappelons-nous que les Israélites sauvés, témoins de grands miracles, sont tous morts dans le désert à part Josué et Caleb.

Si vous n’êtes pas satisfaits, il faut vous accrocher à Dieu et prier jusqu’à ce que vos cœurs se réchauffent. Il y a un appel à la prière, sinon nous ne nous en sortirons pas.

Ne critiquons pas s’il n’y pas d’onction Ă  une rĂ©union, c’est une raison supplĂ©mentaire pour crier Ă  Dieu. Le rĂ©veil veut venir. Il est entre nos mains. Ne comptez pas sur les ministères, ils sont aussi fragiles que vous. Ne comptez pas sur vous. Revenons Ă  Dieu. Remettons de l’ordre dans notre emploi du temps. C’est toujours une minoritĂ© qui travaille et les autres ne bougent pas. Il faut revenir Ă  Dieu. N’allons pas toujours d’ici, delĂ . Je crois que parfois on peut aller quelque part, une bonne convention, cela fait du bien. Mais quand cela devient notre besoin quotidien, ce n’est pas normal.

Notre source est d’abord au fond de notre cĹ“ur. AMEN !

PrĂ©dicateur : Pasteur Pierre TRUSCHEL, Centre du Plein Evangile « Le Chandelier » 33 avenue de Vizille - 38OOO GRENOBLE tĂ©l O4 76 6O 47 7O

Source : http://www.blogdei.com/ 



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