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L'importance du renouvellement de notre entendement
de FREDERIC GABELLE
La Bible nous montre qu’une des batailles par excellence du diable, du dieu de ce siècle, est d’aveugler l’intelligence des hommes.










L'importance du renouvellement de notre entendement

 

par Frédéric Gabelle

 

La Bible nous montre qu’une des batailles par excellence du diable, du dieu de ce siècle, est d’aveugler l’intelligence des hommes. ChrĂ©tiens et non chrĂ©tiens sont en proie aux agissements diaboliques qui, par toutes sortes de sortilèges, Ĺ“uvrent afin d’aveugler notre raisonnement et notre entendement : Â« afin qu'ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu (2 Corinthiens 4:4). » Le but Ă©tant de nous rendre Â« durs d'entendement (2 Corinthiens 3:14), » afin de ne pas voir briller la splendeur de la gloire de l’image de Dieu.

« Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit: A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas (Matthieu 16:22)…/… Pierre, prenant la parole, lui dit: Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi (Matthieu 26:33). »

« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées (Ésaïe 55:8). »

« Le Seigneur connaît les pensées des humains : elles sont futiles ! (Psaume 94 :11).../... Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait (Romains 12:2). »

Il est intĂ©ressant de nous souvenir que repose sur cet homme un appel apostolique puissant. Voici un rĂ©el appel de Dieu. Pierre a dĂ©jĂ  vu et accompli des choses spirituelles extraordinaires, que ni vous ni moi ne verront certainement de notre vivant. Il Ă©tait en contact Ă©troit avec la Parole faite chair, avec le Christ en personne. Pierre a donc Ă©tĂ© inĂ©vitablement au contact de choses que l'Ĺ“il n'a point vues, et que l'oreille n'a point entendues, rĂ©vĂ©lĂ©es par l'Esprit (1 Corinthiens 2:9). Lorsqu’il va proclamer peu de temps avant, haut et fort : Â« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant (Matthieu 16:16), » ce n’est pas la chair et le sang qui lui ont rĂ©vĂ©lĂ© cela, ce n’est pas le fruit d’un raisonnement humain, mais c'est son Père, dans les cieux qui lui a ouvert les yeux. Cela veut dire qu’il connait le chemin de la rĂ©vĂ©lation.

Que dire encore, Pierre est une personne  qui, au moment des faits, se trouve dans la vĂ©ritable et puissante prĂ©sence du Seigneur. Il est en compagnie du Fils de Dieu. N’oublions-pas que lorsque cette prĂ©sence se mouvait auprès des foules, les pĂ©cheurs se repentaient, les dĂ©mons rĂ©agissaient avec virulence, sans qu’il y ait lieu de mettre en place des rĂ©unions particulières, ou des sĂ©ances de dĂ©livrance. Pierre Ă©tait au bĂ©nĂ©fice de cette sainte et puissante prĂ©sence, il Ă©tait environnĂ© par cette prĂ©sence.

Et pourtant, devant toutes ces formidables choses qu’il expĂ©rimentait dans l’instant, Satan a su trouver une brèche. Ă€ travers des raisonnements d’un homme, il a pu dĂ©poser des pensĂ©es qui n’étaient pas les pensĂ©es de Dieu, mais celles des hommes. Etrange n’est ce pas ? En un instant, en un très cours instant, Pierre passe de la rĂ©vĂ©lation Ă  la pensĂ©e humaine avec une facilitĂ© dĂ©concertante. Satan pousse l’apĂ´tre Ă  reprendre JĂ©sus sur Ses propres Paroles. Pierre, ne comprenant pas l’œuvre de la croix, exprimant des sentiments de pitiĂ© envers Lui, devient inconsciemment une tentation de chute pour Celui qu’il veut servir. Quel antagonisme ! 

Amis lecteurs, nous pouvons nous aussi nous tromper sur nous-mêmes. Nous pouvons avoir accompli des choses extraordinaires, expérimenter la présence de Dieu comme personne, accomplir un ministère fécond, sans pour autant être à l’abri d’imposer au Seigneur, que nous aimons, nos propres pensées ; sans pour autant être à l’abri d’être piégés par une intelligence non renouvelée.


La Bible nous montre qu’une des batailles par excellence du diable, du dieu de ce siècle, est d’aveugler l’intelligence des hommes. ChrĂ©tiens et non chrĂ©tiens sont en proie aux agissements diaboliques qui, par toutes sortes de sortilèges, Ĺ“uvrent afin d’aveugler notre raisonnement et notre entendement : Â« afin qu'ils ne vissent pas briller la splendeur de l'Evangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu (2 Corinthiens 4:4). » Le but Ă©tant de nous rendre Â« durs d'entendement (2 Corinthiens 3:14), » afin de ne pas voir briller la splendeur de la gloire de l’image de Dieu.

Le chrĂ©tien qui ne se rend pas compte de ce combat, va, d’une manière inconsciente, dĂ©velopper les pensĂ©es de sa chair. Lorsque ses pensĂ©es s’initieront aux choses spirituelles, un mĂ©lange s’opĂ©rera qui n’apportera que trouble et mal ĂŞtre. Â« L’image de Dieu » va se flouter petit Ă  petit, et une autre image va prendre la place. Lorsque Dieu dit : Â« Faisons l'homme Ă  notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine... (Genèse 1:26), »   Il s’attend vraiment Ă  ce que cela soit cette image-ci qui apparaisse dans nos vies. Pas une autre.

Vous avez comme cela, une quantité considérable de chrétiens qui font semblant d’être vainqueur, ils ne dominent pas dans les épreuves, dans les tempêtes. Ils souffrent de cécité sur la véritable image du Créateur parce que leur entendement se trouve infesté de fausses pensées spirituelles.


« Toutefois, de mĂŞme que le serpent sĂ©duisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensĂ©es ne se corrompent et ne se dĂ©tournent de la simplicitĂ© Ă  l'Ă©gard de Christ (2 Corinthiens 11:3). » C’est Ă  des croyants que Paul parle ici. Il veut leur faire comprendre que ce n’est pas contre son cĹ“ur que Satan a donnĂ© le premier coup, mais bien contre sa tĂŞte. Ensuite le corps a suivi mĂ©caniquement, mais c’est bien son entendement qui a Ă©tĂ© corrompu en premier. L’honnĂŞtetĂ© et la sincĂ©ritĂ© ne nous donnent pas la garantie que nous ne serons pas  tentĂ©s et sĂ©duits.


Dans notre texte, Pierre symbolise les enfants de Dieu, en manque de discernement spirituel, dont la tête est accessible à la confusion. Ils aiment vraiment le Seigneur, mais leur intelligence est empoisonnée par le venin du serpent. Que de théories, d’opinions, de réflexions, d’interprétations, contraires au véritable sens du « simple » évangile de Christ, et de Son œuvre à la croix. Nous devons franchement réapprendre à distinguer le renouvèlement du cœur du renouvèlement de l’intelligence. C’est le seul remède contre l’erreur de croire en l’homme, en soi-même. Etre sanctifié ne veut pas dire que l’intelligence est sous le contrôle de l’Esprit, l’histoire de l’Eglise regorge d’hérésies qui ont été conçues dans des « sages » pensées humaines.

Satan se dĂ©lecte lorsqu’il trouve un chrĂ©tien qui ne comprend pas le vĂ©ritable sens du pĂ©chĂ©. Comme il nous est difficile d’admettre que le pĂ©chĂ© se cache Ă©galement dans les bonnes choses de nos vies, derrière nos bonnes intentions pour le Seigneur ! Le pĂ©chĂ© n’est pas une affaire de bien et de mal, mais bien d’imposer au Seigneur, ou aux hommes, son propre moi, sa propre opinion, ses propres règles doctrinales : Â« soyez transformĂ©s par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volontĂ© de Dieu, ce qui est bon, agrĂ©able et parfait (Romains 12:2). »

Christ n’a jamais cherchĂ© ce qui lui plaisait, Il n’a jamais fui ce qui Lui dĂ©plaisait. N’est ce pas notre règle de vie, notre modèle ? Nous qui sommes dans le Seigneur, nous ne devons pas chercher ce qui semble satisfaire nos raisonnements intellectuels ; surtout dans le domaine du ministère de la Parole. Tout doit passer au filtre de la Parole, et plus encore, au filtre de la Parole rĂ©vĂ©lĂ©e : Â« C'est par rĂ©vĂ©lation que j'ai eu connaissance du mystère sur lequel je viens d'Ă©crire en peu de mots. En les lisant, vous pouvez vous reprĂ©senter l'intelligence que j'ai du mystère de Christ (ÉphĂ©siens 3:3). »

Nous pouvons faire dire Ă  la Bible ce que l’on veut, sur ce que l’on croit ĂŞtre la vĂ©ritĂ©. Le fait d’être prĂ©dicateur ou d’exercer une quelconque responsabilitĂ© dans l’Eglise, Â« de prendre la parole », n’est certainement pas un gage de conformitĂ© Ă  la pensĂ©e de Dieu. Force est de constater que nombreux sont ceux qui Â« prennent la parole », dans nos milieux chrĂ©tiens aujourd’hui, mais avec une vision spirituelle immature, pour ne pas dire puĂ©rile pour certains. Il est scandaleux que le message de l’Evangile soit ainsi infectĂ© par des pensĂ©es humaines : Â« …tu m'es en scandale; car tes pensĂ©es ne sont pas les pensĂ©es de Dieu, mais celles des hommes (Matthieu 16:23). »

Le Â« mystère de Christ » n’est pas accessible Ă  l’intelligence. Lire naturellement la Bible et procĂ©der par dĂ©duction intellectuelle seulement, cela ne dĂ©saltĂ©rera jamais le cĹ“ur assoiffĂ© de vĂ©ritĂ©. C’est par la rĂ©vĂ©lation de l’Esprit que les yeux de notre cĹ“ur s’ouvrent, et que notre intelligence reçoit la vĂ©ritĂ©. Voici qu’elle devrait ĂŞtre la base, la condition, l’ultime exigence, pour pouvoir prendre la parole. Parler oui, mais dire uniquement ce que l’on entend dire du ciel : Â« Car je n'ai point parlĂ© de moi-mĂŞme; mais le Père, qui m'a envoyĂ©, m'a prescrit lui-mĂŞme ce que je dois dire et annoncer (Jean 12:49). » Les apĂ´tres savaient bien que ce n'Ă©tait pas l'Ă©loquence de leur prĂ©dication qui ferait triompher la vĂ©ritĂ©, mais qu'il fallait surtout le tĂ©moignage de l'Esprit. Sommes-nous transformĂ©s Ă  Son image, avons-nous vraiment discernĂ© par l’Esprit, quelle est la volontĂ© de Dieu, ce qui est bon, agrĂ©able et parfait ? Si oui, quels en sont les fruits ?

 

 

« Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité (Matthieu 7:22). »

Pierre se trouve exactement dans cette mĂŞme positon, il ne connait pas encore son Seigneur. Ce qui le place dans une position d’iniquitĂ©, de pĂ©chĂ©. D’ailleurs il va le dire et le proclamer avec imprĂ©cations : Â« Je ne connais pas cet homme (Matthieu 26:74) ». Non seulement il veut sauver sa vie par ses paroles, mais instinctivement, il annonce en plus une vĂ©ritĂ© spirituelle ; il ne connait pas cet homme ! Il connait Sa puissance, Son autoritĂ©, il connait Ses enseignements profonds et vrais, mais il ne connait pas encore la personne de Celui qu’il est appelĂ© Ă  servir. Derrière l’expression : Â« Arrière de moi Satan », se cache celle-ci :« retirez-vous de moi… »

D’une source sĂ»re, le mot pĂ©chĂ© voudrait dire manquer la cible ; la racine hĂ©braĂŻque est « hatta’t », traduit par les juifs grecs d’Alexandrie par hamartia soit : l’égarement, l’erreur, puis dĂ©tournement, Ă©loignement de Dieu. Le mot pĂ©chĂ© est Ă  l’origine un mot hĂ©breu du langage courant qui signifie « manquer sa cible. » Adam et Eve ont manquĂ© la cible, non pas parce qu’ils avaient glissĂ© dans le mensonge, dans le meurtre, ou dans l’adultère, dans le vol, ou que sais-je encore. Mais ils ont pĂ©chĂ© en utilisant leur libre arbitre pour choisir leurs propres pensĂ©es et leurs propres voies. En agissant ainsi, ils ont imposĂ© Ă  Dieu les Â« pensĂ©es des hommes ». En fait, ils se sont idolâtrĂ©s eux-mĂŞmes.

Sous prétexte que Dieu est amour, on en a fait un Dieu qui permet tout. Pourvu que nous ne tombions pas dans de grossiers travers, n’est ce pas ? C'est enfantin, et cela n'aide pas les chrétiens à devenir des hommes matures. Si nous avions une image meilleure de Dieu, nous verrions bien que le péché, ce ne sont pas nos fautes morales, nos bêtises, mais le refus de voir Dieu au plus profond de nous, et de le remplacer par notre image propre.

Le péché serait donc ce qui fait obstacle à cette vie de Dieu en nous ? Oui. Le péché c'est tout ce qui est de l'ordre du refus. Ce refus peut être conscient ou inconscient. Il peut prendre la forme d'un rejet, mais ce peut être aussi un refus plus implicite : Je crois en Dieu avec ma tête, mais je suis tellement plein de moi-même qu'il n'y a plus de place en moi. Je me suffis à moi-même. Il y a une différence radicale entre être pécheur (nous le sommes tous), et se reconnaître pécheur, qui est une prise de conscience que je ne me suffis pas à moi-même.

Le sang de l’Agneau nous purifie de tous péchés, mais il est une chose que l’Eglise devrait remettre à l’ordre du jour. Notre péché est blanchi par le sang, gloire à Dieu, mais ses conséquences, elles, sont bien réelles.

Adam et Eve ont pu expĂ©rimenter le pardon de Dieu, la Bible nous le suggère pleinement Ă  travers les habits de peau qui leur ont Ă©tĂ© donnĂ©s, reprĂ©sentant dĂ©jĂ  le sacrifice d’animaux, d’expiation. S’ils ont pu recevoir le pardon, les consĂ©quences de leur choix ne leur ont pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©es. Ils ont Ă©tĂ© chassĂ©s du jardin, et ont Ă©tĂ© privĂ©s de l’arbre de la vie. - Dans le dĂ©sert, le peuple HĂ©breux Ă©tait protĂ©gĂ© par les sacrifices pour le pĂ©chĂ© offert dans le tabernacle. Mais lorsqu’ils ont refusĂ© d’entrer en Canaan, ils ont mis Dieu en colère : Â« Je jurai donc dans ma colère: Ils n'entreront pas dans mon repos! (HĂ©breux 3:11). » Leur pĂ©chĂ© a Ă©tĂ© pardonnĂ©, mais les consĂ©quences ont Ă©tĂ© dramatiques. - Autre exemple, le roi SaĂĽl. Un homme dĂ©pourvu de sens nous dit la Parole, qui a commencĂ© sa vie religieuse par l’Esprit, mais terminĂ© par la chair. Il va ĂŞtre rejetĂ© de sa royautĂ© par Dieu, encore par un choix personnel : « Et Dieu leur donna, pendant quarante ans, SaĂĽl, fils de Kis, de la tribu de Benjamin; puis, l'ayant rejetĂ©, il leur suscita pour roi David (Actes 13:22 ). »

Combien de chrĂ©tiens ont vĂ©ritablement compris tout l’enjeu d’être libĂ©rĂ© de sa nature pĂ©cheresse, et de ne pas encenser ses dons naturels. Il nous faut vraiment saisir par l’Esprit que notre salut en JĂ©sus-Christ et le pardon de notre pĂ©chĂ©, ne nous empĂŞchent pas de passer Ă  cĂ´tĂ© de bĂ©nĂ©dictions essentielles et indispensables : « Notre repos de sabbat, notre royautĂ© personnelle en Christ, par exemple  » Le Seigneur souffre de constater qu’un bon nombre de Ses frères et sĹ“urs sont enlisĂ©s dans l’esprit du monde, enchainĂ©s par les pensĂ©es des hommes. Plus attirĂ©s par leur bien-ĂŞtre, que de Â« cherchez premièrement le Royaume et la justice de Dieu (Matthieu 6:33). », ils ne vivent pas dans le lieu très saint, mais sont restĂ©s prisonniers du lieu saint…

Vivre dans son âme c’est vivre charnellement, cela nous coupe de la vie de l’Esprit, de tout progrès spirituels. C'est laisser un voile sur notre esprit, qui nous empêche de parvenir à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, de parvenir à la stature parfaite de Christ afin de ne plus être des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes (Ephésiens 4:13). Telles sont les conséquences de notre choix de demeurer dans notre vieille nature.

MalgrĂ© la puissante vie de l’Esprit manifestĂ©e dans l’Eglise de Corinthe, Christ, par la voix de l’apĂ´tre Paul, est obligĂ© de les reprendre : Â« Pour moi, frères, ce n'est pas comme Ă  des hommes spirituels que j'ai pu vous parler, mais comme Ă  des hommes charnels, comme Ă  des enfants en Christ (1 Corinthiens 3:1). »Dieu a encore des choses Ă  leur dire pour les faire grandir dans Sa connaissance, pour approfondir leur relation, mais  par leur vie tournĂ©e sur eux-mĂŞmes, ils se sont coupĂ©s de toute nourriture solide. En consĂ©quence : Â« Je vous ai donnĂ© du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter; et vous ne le pouvez pas mĂŞme Ă  prĂ©sent, parce que vous ĂŞtes encore charnels (1 Corinthiens 3:2). » Nous avons ici le mal qui ronge l’Eglise du Seigneur depuis sa crĂ©ation, et qui l’introduit subtilement dans l’apostasie.

 

Permettez-moi un témoignage « personnel. »

Il y quelques annĂ©es maintenant, lors d’un moment spirituel particulier, je me suis dĂ©cidĂ© Ă  demander Ă  mon Père cĂ©leste de m’accorder mon hĂ©ritage en terme de puissance. J’ai pris pour cela le contexte Biblique dit « du fils prodigue ». D’une manière très engagĂ©e, je me suis mis Ă  le demander une première fois, puis une seconde. Au mĂŞme instant l’Esprit dĂ©posa une Parole de vie sur mon cĹ“ur. Le Seigneur reprenait le mĂŞme contexte Biblique pour m’avertir que si j’insistais, Il me l’accorderait, mais cela serait pour ma perte. J’ai compris Ă  ce moment lĂ  que je n’étais pas prĂ©parĂ© Ă  supporter cette puissance, que j’étais encore une Â« vieille outre », et que le vin nouveau me ferait plus de mal que de bien.

J’ai compris aussi que mes pensĂ©es Ă©taient encore trop tournĂ©es vers moi-mĂŞme. Que je demandais la puissance pour la puissance, et non pour que Dieu puisse accomplir son Ĺ“uvre Ă  travers moi. C’est moi qui voulais ĂŞtre aux commandes, et faire mon Ĺ“uvre. C’était ma propre image qui s’agitait devant mes yeux. J’ai rĂ©alisĂ© qu’une fois revĂŞtu de Sa puissance, j’irai la dilapider, comme le fils prodigue, en l’utilisant sans tenir compte de la volontĂ© de Dieu, comme un Ă©lectron libre. Bien sĂ»r les malades seraient guĂ©ris par son nom, les dĂ©mons chassĂ©s, certainement beaucoup de miracles effectuĂ©s, mais j’ai su Ă  cet instant que je prenais le risque d’entendre un jour : Â« retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquitĂ©. » J’aurais agi comme bon me semble sans tenir compte de l’essentiel, grandir dans une relation profonde et personnelle avec le Christ. J’ai vu que les consĂ©quences de ce choix allait me faire perdre beaucoup de temps, et allait me pousser Ă  dilapider ce qui ne m’appartenait pas.

C’est avec beaucoup d’apprĂ©hension que j’ai dĂ©cidĂ© d’obĂ©ir, laissant au Seigneur le soin d’accomplir ces choses en Son temps. J’ai pris garde de ne pas Lui imposer mes propres pensĂ©es du genre, « c’est Ă©crit, Tu nous l’as promis, il y a urgence, le monde en a besoin etc.), ce sont des choses pourtant Ă©crites, mais j’ai su dans mon cĹ“ur qu’il me fallait maintenant devenir une Â« outre neuve ». Surtout ne pas insister. Très vite, j’ai expĂ©rimentĂ© ensuite avec bonheur, une Ĺ“uvre d’enseignement de l’Esprit, vivante et pratique, concernant les vertus du sacrifice du Seigneur JĂ©sus-Christ. Quelle joie de voir de plus en plus Â« briller la splendeur de l'Evangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu. » Je vous l’assure qu’il est bon de renoncer Ă  soi-mĂŞme.

« Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'on peut dire: Aujourd'hui! Afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse par la séduction du péché.../...Qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après l'avoir entendue, sinon tous ceux qui étaient sortis d'Egypte sous la conduite de Moïse? Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert? Et à qui jura-t-il qu'ils n'entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi? Aussi voyons-nous qu'ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité.../...Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance (Hébreux 3:13/16/11). »

 

 

Tout de suite après avoir repris Pierre, le Seigneur s’exprime: Â« Alors JĂ©sus dit Ă  ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce Ă  lui-mĂŞme, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive (Matthieu 16:24). »  Nous pourrions croire qu’Il change de sujet, que la page est tournĂ©e, mais pas du tout. Cette Parole est parfaitement adaptĂ©e au vĂ©cu de Pierre. Il y a ici la rĂ©ponse du ciel concernant la problĂ©matique de notre vieille nature. Elle me fait penser Ă  une rĂ©vĂ©lation proclamĂ©e, Ă  une Parole prophĂ©tique qui est donnĂ©e en rĂ©ponse Ă  un problème majeur pour Pierre, et par voie de consĂ©quence, Ă  nous tous. A vous et moi, qui sommes soucieux du service, et qui aspirent Ă  plus de profondeur spirituelle, Â« qu'il renonce Ă  lui-mĂŞme ». Une Parole qui dĂ©voile, Ă  la fois une mĂ©connaissance de soi-mĂŞme, et aussi le chemin de lumière pour ĂŞtre dĂ©barrassĂ© de notre aveuglement, Â« qu'il se charge de sa croix. »  

Renoncer Ă  soi-mĂŞme, ce n’est pas seulement accepter le fait d’être faillible, mais bien de se renier soi-mĂŞme. Se renier soi-mĂŞme, ses propres pensĂ©es, ses propres voies, c’est ne plus s’intĂ©resser Ă  la personne que j’étais, au vieil homme. Le chrĂ©tien le plus spirituel sait qu’il est profondĂ©ment faillible. Nous ne devons plus avoir quelque chose de commun avec le vieil Adam qui sommeille encore, si prompt Ă  affirmer son image, Ă  faire valoir ses dons personnels. Dieu ne sera satisfait que lorsque le Â« Simon, fils de Jonas », aura disparu, pour laisser toute la place Ă  Â« Pierre ».

Pierre doit renoncer Ă  lui-mĂŞme, mais il ne le comprend pas encore, il doit porter sa croix mais ne l’a pas encore intĂ©grĂ©. Il croit savoir, il pense que sa spiritualitĂ© est sans faille, parce qu’il est disciple de Dieu, et il l’est vraiment ; parce qu’il porte un ministère apostolique, et il le porte vraiment... Il ne sait pas que ses pensĂ©es sont un danger pour l’œuvre de Dieu, qu’elles peuvent devenir Ă  tout moment un terrain d’action pour le serpent. Combien notre Dieu a besoin, aujourd’hui plus que jamais, de ministères qui ont pour base la mort de la chair. Toute la richesse d’une Ă©cole biblique ou d’une formation de « leader » ne pourront jamais nous transmettre les vertus de Christ crucifiĂ©, ressuscitĂ©, et glorifiĂ©. La vĂ©ritable qualification n’est pas de paraĂ®tre quelqu’un, mais de disparaĂ®tre : Â« Il faut qu'il croisse, et que je diminue (Jean 3:30). »

 

Citation de Murray Andrew

En créant les anges et l'homme, Dieu leur a donné à chacun une personnalité capable de disposer d'elle-même afin qu'elle puisse s'offrir librement à Lui, pour qu'à son tour Il puisse la remplir de Sa vie et de Sa gloire ; ce qui eût été, pour la créature libre, le bonheur suprême : être remplie de la vie et de la perfection de Dieu. Pour les anges comme pour les hommes, la chute ne fut qu'une perversion de leur volonté, de leur vie, de leur personnalité détournée de Dieu, parce qu'ils ont voulu se satisfaire d’eux-mêmes. Cette exaltation de leur MOI a fait que des anges sont devenus des démons, chassés du ciel et jetés en enfer. Ce même orgueil fut aussi l'infernal venin distillé par le serpent dans le cœur d'Eve, L'homme s'est détourné de Dieu pour trouver son plaisir en lui-même et dans le monde. Sa vie même a été dès lors de se chercher lui-même. Voilà pourquoi il lui faut maintenant haïr sa vie, la renier jusqu'en ses moindres détails, pour que la vie vraie, la vie divine, puisse devenir son partage, pénétrer sa personnalité toute entière.

Ce qui manque Ă  bien des chrĂ©tiens, c'est cette conviction profonde de la corruption si totale de notre nature, que, sans nous en douter, tout en Ă©tant des croyants, nous nous cherchons encore nous-mĂŞmes. Ces chrĂ©tiens-lĂ  trouvent que nous exagĂ©rons quand nous affirmons que l'esprit de renoncement doit s'Ă©tendre Ă  tous les domaines de la vie et que le Saint-Esprit doit pouvoir rĂ©gler tous les mouvements de nos cĹ“urs. Jamais cependant, le Seigneur n'a retirĂ© cette parole : Â« Quiconque d'entre vous ne renonce pas Ă  tout ce qu'il possède, ne peut ĂŞtre mon disciple » (Luc 14 : 33) ; il ne peut me suivre et me ressembler.

 

Il lui faut absolument ĂŞtre libĂ©rĂ© de cette facultĂ© charnelle d’imposer Ă  Dieu ces propres conceptions religieuses. Lorsque Pierre a reniĂ© le Christ,  il s’est Ă©criĂ© : Â« Je ne connais pas cet homme (Matthieu 26:74) ». Oui, Pierre va ĂŞtre Ă©duquĂ© par l’Esprit, il va comprendre que cette parole ne doit pas ĂŞtre adressĂ©e au Christ, mais Ă  lui-mĂŞme. Renier sa vieille nature avec imprĂ©cations, voilĂ  quelle sera la leçon de sa vie. S’effacer, renoncer Ă  soi-mĂŞme et porter sa croix, telle est cette colonne robuste que Dieu veut pouvoir trouver dans le temple que nous formons. Lorsque Christ, Â« la pierre angulaire » prend la place qui Lui revient, alors seulement le Père peut commencer Ă  bâtir dessus.

 

 

Mais Dieu n’avait pas dit Son dernier mot… BientĂ´t des Ă©vĂ©nements libĂ©rateurs vont venir bousculer sa vie, au point oĂą le serviteur trop sĂ»r de lui, ignorant des dĂ©tails cruciaux de l’œuvre de la croix, va recevoir la capacitĂ© d’entrer en lui-mĂŞme pour se voir tel qu’il est vraiment. C’est peut-ĂŞtre Ă©trange, mais c’est dans la mesure oĂą la lumière Divine nous montre qui l’on est vraiment, que l’on distingue le Christ d’une manière plus parfaite, Â« par ta lumière nous voyons la lumière (Psaume 36). »

BientĂ´t, JĂ©sus va permettre des Ă©vĂ©nements très douloureux pour Pierre, et c’est lĂ  qu’il va expĂ©rimenter l’aspect libĂ©rateur de la croix. La croix ne nous dĂ©livre pas seulement de la condamnation du pĂ©chĂ©, elle nous libère aussi de notre nature pĂ©cheresse. Il va expĂ©rimenter alors la vĂ©ritable connaissance de Dieu. Celle qui passe par la souffrance. 

C’est à partir de cet événement que tout va changer. Une résistance va se briser au plus profond de son être et va le libérer de son égo. Il faudra bien sûr que par la suite, il renonce à lui-même et porte sa croix, mais quelque chose a été rompu en lui, sa force propre. C’est la même bénédiction dont a pu jouir Jacob pour qu’il puisse devenir « Israël ».

Une circoncision va s’opĂ©rer en profondeur, ouvrant ainsi plus largement au Seigneur, l’accès Ă  son esprit. Cette sĂ©paration d’avec son âme va ĂŞtre pour lui une vĂ©ritable dĂ©livrance. Une fin de quelque chose, qui ouvre la porte sur un commencement. A cet instant de sa vie, le Seigneur lui fait la faveur de comprendre que ses pensĂ©es ne sont pas forcement les pensĂ©es de Dieu. De comprendre que le pĂ©chĂ© se cache aussi derrière les bonnes intentions. 

Dans l’instant de leur vie, ce dont Simon et Jacob ont le plus besoin pour vivre les profondeurs de Dieu et porter du fruit, ce n’est pas d’une cure d’âme, mais d’un acte de l’épĂ©e de Dieu qui enfante une rupture avec l’ancien Adam ; une opĂ©ration chirurgicale de l’Esprit, qui va le sĂ©parer d’avec le nouveau. Ce n’est pas d’être soignĂ© dont ils ont le plus besoin, mais c’est de mourir et de se reconnaĂ®tre pĂ©cheur: Â« En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, si le grain de blĂ© qui est tombĂ© en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie Ă©ternelle. Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et lĂ  oĂą je suis, lĂ  aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera (Jean 12:23). »

Dans la mesure oĂą Dieu peut me faire connaitre son chemin, c'est-Ă -dire Son Christ, Ă  travers Sa mort et Sa rĂ©surrection, c’est alors que j’entre dans une connaissance profonde et intime de Dieu. C’est lĂ  qu’Il devient vĂ©ritablement notre Dieu, Ă  travers une alliance qui transforme raisonnements et intelligence.  Mes pensĂ©es ne sont plus dominĂ©es par mes Ă©motions, elles se reposent calmement sur Dieu, et me permettent de marcher par la foi. Je grandis en maturitĂ© spirituelle. C’est la raison pour laquelle il nous faut lire la Bible sans relâche, afin que les pensĂ©es du Seigneur pĂ©nètrent au maximum notre entendement : Â« Car c'est ici l'alliance que j'Ă©tablirai pour la maison d'IsraĂ«l après ces jours-lĂ , dit le Seigneur: En mettant mes lois dans leur entendement, je les Ă©crirai aussi sur leurs cĹ“urs, et je leur serai pour Dieu, et ils me seront pour peuple (HĂ©breux 8:10-Darby). »  Lorsque nous nous retrouverons dans le besoin, notre intuition sera alors en mesure d’éclairer immĂ©diatement notre intelligence, en nous mettant en mĂ©moire un verset adaptĂ© Ă  notre problème.

Dieu nous rĂ©vèlera les significations vĂ©ritables du sacrifice de Son l’Agneau, Â« sa chair et son sang ». Quelque chose va se dĂ©chirer au fond de notre ĂŞtre, un voile qui nous bloquait le passage. Nous dĂ©couvrirons que l’entrĂ©e du lieu très saint nous est accessible en permanence, et non plus de temps en temps. Nous allons retrouver l’entrĂ©e secrète du jardin d’Eden. Les chĂ©rubins baisseront leurs Ă©pĂ©es flamboyantes, afin que nous puissions tout Ă  nouveau nous dĂ©lecter du fruit de l’arbre de la vie. Notre aĂŻeul nous avait privĂ©s de cette  jouissance ; aujourd’hui, en Christ, nous rentrons chez-nous, dans notre jardin.

Notre vie va s’identifier Ă  Sa propre personne : Â« Si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi (Galates 2:20). » Nul besoin d’une leçon biblique particulière, d’imposition des mains, de nuits de prière, comme pour forcer le passage. Le chemin de la plĂ©nitude nous est ouvert pour toujours. Ces choses ne sont pas mauvaises en soi, mais elles ne sont pas essentielles pour rĂ©gler le problème de la chair. Pourquoi courir Ă  gauche et Ă  droite, pour trouver et entrer dans Sa prĂ©sence ? En Christ, nous ne quittons plus le temple de Dieu, nous y sommes en permanence, pour jouir des bienfaits de Sa table. Que nous nous couchions, que nous dormions, que nous nous levions, nous y sommes.

Nous devenons Son jardin, un endroit qu’Il aime parcourir. Un endroit oĂą notre expĂ©rience rĂ©demptrice deviendra une relation amoureuse avec le Christ. C’est ici que nous contemplerons le merveilleux visage de l’Epoux : Â« Mon bien-aimĂ© parle et me dit: Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens.../... Mon bien-aimĂ© est Ă  moi, et je suis Ă  lui  (Cantique des Cantiques 2:10:16). »

Fini de courir par monts et par vaux, Ă  la recherche d’une bĂ©nĂ©diction qui restera Ă©phĂ©mère. TerminĂ© d’écouter l’appel d’un « pseudo libĂ©rateur », dominant en autocrate dans une « pseudo Eglise de rĂ©veil… »: Â« Le Christ est ici, ou: Il est lĂ , ne le croyez pas. Car il s'Ă©lèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de sĂ©duire, s'il Ă©tait possible, mĂŞme les Ă©lus.… (Matthieu 24:23). » Peut-ĂŞtre est-ce les mĂŞmes personnes citĂ©es plus haut ? Fini d’imposer au MaĂ®tre d’arrĂŞter systĂ©matiquement toutes nos tempĂŞtes, nous savons qu’elles sont formatrices et qu’il nous faut maintenant les traverser avec Lui ; mĂŞme si elles font mal. Maintenant que nous le voyons, en repos dans la barque de notre vie, alors nous marchons en vainqueur.

Frères et sĹ“urs, afin d’entrer plus profondĂ©ment en nous, et de nous faire marcher en nouveautĂ© de vie, le Seigneur nous invite Ă  pĂ©nĂ©trer Son tombeau. Il nous faut entrer dans Sa mort, et en ressortir avec Lui dans Sa rĂ©surrection, pour le rejoindre tous ensemble : Â« ensemble dans les lieux cĂ©lestes, en JĂ©sus-Christ (ÉphĂ©siens 2:6). » C’est selon ces critères que nous devenons une mĂŞme plante avec Christ : Â« En effet, si nous sommes devenus une mĂŞme plante avec lui par la conformitĂ© Ă  sa mort, nous le serons aussi par la conformitĂ© Ă  sa rĂ©surrection, sachant que notre vieil homme a Ă©tĂ© crucifiĂ© avec lui, afin que le corps du pĂ©chĂ© fĂ»t dĂ©truit, pour que nous ne soyons plus esclaves du pĂ©chĂ© (Romains 6:5). »Au dĂ©but de ma vie chrĂ©tienne, je m’évertuais Ă  vouloir ĂŞtre conforme au Christ uniquement dans Sa rĂ©surrection. Mais ce n’est pas l’ordre des choses. J’ai appris ensuite que vouloir marcher Ă  la suite du Christ impliquait en premier lieu de descendre avec Lui dans la mort. Il ne peut exister un autre chemin.

Oui, la connaissance des pensĂ©es et des voix de Dieu passe nĂ©cessairement par une connaissance rĂ©vĂ©lĂ©e de notre nature pĂ©cheresse. Ce Â« corps du pĂ©chĂ© »est restĂ© sur la croix, pour que nous n’en soyons plus esclave. C’est Ă  la lumière de Dieu qu’il se dessĂ©chera et retournera Ă  la terre, c’est sa seule destinĂ©e. ConnaĂ®tre la personne de Christ, c’est connaitre personnellement les valeurs spirituelles qui dĂ©coulent de la croix. Non pas avec sa tĂŞte seulement, mais bien avec son cĹ“ur, tel est le chemin de la plĂ©nitude. La vĂ©ritable bĂ©nĂ©diction est dans le fait de se voir tel que l’on est, pour nous tourner rĂ©solument vers Christ, afin de nous appuyer sur Lui tous les jours de notre vie dans une vĂ©ritable adoration.

 

Je termine avec ce qui pourrait être la prière des vainqueurs

Soyez richement visités, secourus, vivifiés, par Celui qui veut le meilleur pour chacun d'entre nous!

« Qui connaĂ®t ses Ă©garements? Pardonne-moi ceux que j'ignore. Montre-moi ce que je ne vois pas; Si j'ai commis des injustices, je n'en commettrai plus? Sonde-moi, Ă´ Dieu, et connais mon cĹ“ur! Eprouve-moi, et connais mes pensĂ©es! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l'Ă©ternitĂ©! (Psaume 19:12/Job 34:32/Psaume 139:23). » Seigneur de gloire, ne conteste pas sans cesse, ne garde pas ta colère Ă  toujours;  ne me traite pas selon mon pĂ©chĂ©,  ne me punis pas selon mes iniquitĂ©s. Autant les cieux sont Ă©levĂ©s au-dessus de la terre, autant ta bontĂ© est grande pour ceux qui te craignent. Pardonne mon pĂ©chĂ©, fais moi marcher dans tes voies, attire moi Ă  toi, fais moi revenir, et je reviendrai. Je veux t’aimer comme tu m’aimes. Car c’est Ă  Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles.

Soyez richement bénis !

Frédéric Gabelle

Source : www.bible-foi.org

 

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