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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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TĂ©moignage de Raphael
de DIVERS AUTEURS
Une histoire personnelle au sujet d'un miracle médical. Que votre foi soit renouvelée et fortifiée par ce témoignage.







Le 16 janvier 2010 j`aurais dĂ» quitter cette terre car j`ai fait une grave rupture d`anĂ©vrisme - j`avais 50 ans. Avant que cela ne se passe, j`avais des difficultĂ©s pour digĂ©rer et je ne mangeais presque plus car cela me faisait mal au ventre, j`avais Ă©galement des maux de tĂŞte mais je ne faisais rien car je pensais alors que c`Ă©tait dĂ» Ă  un virus (comme ça arrive parfois). Mais cette nuit-lĂ  - nuit du vendredi au samedi - j'ai ressenti soudain que quelque chose se cassait dans ma tĂŞte et malgrĂ© les efforts que je faisais pour bouger mon corps, il se paralysait et j`avais Ă©normĂ©ment mal Ă  la tĂŞte.


Histoire personnelle au sujet d'un miracle médical

 

« Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa couche, quand une lutte continue vient agiter ses os. Alors il prend en dĂ©goĂ»t le pain, mĂŞme les aliments les plus exquis ; Sa chair se consume et disparaĂ®t, ses os qu'on ne voyait pas sont mis Ă  nu ;

son âme s'approche de la fosse, et sa vie des messagers de la mort.
Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, un d'entre les mille qui annoncent Ă  l'homme la voie qu'il doit suivre, Dieu a compassion de lui et dit Ă  l'ange : DĂ©livre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse ;
 j'ai trouvĂ© une rançon !

Et sa chair a plus de fraîcheur qu'au premier âge, il revient aux jours de sa jeunesse.

Il adresse Ă  Dieu sa prière ; et Dieu lui est propice, lui laisse voir sa face avec joie, et lui rend son innocence. Il chante devant les hommes et dit : J'ai pĂ©chĂ©, j'ai violĂ© la justice, et je n'ai pas Ă©tĂ© puni comme je le mĂ©ritais ; Dieu a dĂ©livrĂ© mon âme pour qu'elle n'entrât pas dans la fosse, et ma vie s'Ă©panouit Ă  la lumière ! Â» Job 33 /19-28.

 

« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul mĂ©diateur entre Dieu et les hommes, JĂ©sus Christ homme,

qui s'est donnĂ© lui-mĂŞme en rançon pour tous. Â» 1TimothĂ©e 2/5-6.

 

J`ai prié rapidement avec Lydia et j`ai perdu connaissance. Lydia a téléphoné aux garçons qui ont appelé l`ambulance, elle est arrivée rapidement.

Les ambulanciers ne comprenaient pas ce qu`il m`Ă©tait arrivĂ©. Ils pensaient au dĂ©but que c`Ă©tait une "over-dose" de drogue (bien que je ne touche pas Ă  ça) ! Finalement ils m`ont intubĂ© pour que je puisse respirer et m`ont transportĂ© aux urgences de l`hĂ´pital Hadassa Ein Karem, Ă  environ 30 kms de chez nous.

Là-bas, après analyses, le médecin de garde aux urgences a déclaré que mon cerveau ne répondait plus, qu`il y avait du sang dans ma tête et qu`il ne pouvait plus rien faire pour moi, j`allais bientôt mourir et il fallait appeler le reste de la famille.

 Je ne me souviens pas de ça car j`Ă©tais dans un profond coma mais Lydia m`a dit qu`a un moment j`ai ouvert en grand un oeil comme pour dire : je suis toujours lĂ , ne m`abandonnez pas !

 

Un jeune mĂ©decin neurologue qui Ă©tait providentiellement prĂ©sent aux urgences a refait des analyses et a dĂ©clarĂ© alors qu`il pouvait envisager de m`ouvrir la tĂŞte (opĂ©ration) mais avec des rĂ©serves quant Ă  une rĂ©ussite quelconque. L`opĂ©ration a durĂ© plusieurs heures.

Les docteurs ont trouvĂ© une grosseur au niveau du cervelet et ils croyaient au dĂ©but que c`Ă©tait une tumeur, mais ils se sont aperçu que c`Ă©tait un AVM (Arterio-Venous Malformation), un  enchevĂŞtrement de veines et d`artères, c`Ă©tait une malformation de naissance.

Ce problème était la cause de la rupture d`anévrisme.

Merci Seigneur car j`Ă©tais en IsraĂ«l, dans un des meilleurs hĂ´pitaux du pays avec de très bons spĂ©cialistes. Ils ont donc "rĂ©parĂ©" ce problème et je suis sorti de l`opĂ©ration après plusieurs heures encore vivant.

Ma famille était très contente mais les médecins leur ont dit que ce n`était pas gagné, il fallait attendre car ma chance de vivre était faible. J`ai été mis en soins intensifs.

 

Une des premières Ă©tapes a Ă©tĂ© de me faire respirer seul. Le tuyau de respiration artificiel m`a Ă©tĂ© retirĂ© (petit Ă  petit). Il fallait que j`arrive Ă  respirer seul Ă  50 % pour pouvoir continuer avec un masque et ça a marchĂ©, merci Seigneur !

Je suis resté environ trois semaines en soins intensifs entre la vie et la mort et je m`en souviens (en partie).

C`étais un vrai cauchemar et je souffrais beaucoup. J`étais, dans un sens, présent dans mon corps - qui ne fonctionnait plus - et je délirais en pensées, c`était horrible.

 

Mes enfants (les plus grands) "campaient" dans la salle d`attente, bien que les docteurs leur conseillaient de partir car mon état semi-comateux pouvait durer longtemps. Chaque matin et soir mes enfants et Lydia pouvaient me voir pendant quelques heures. Bien que je ne les reconnaisse pas vraiment, je ressentais pourtant qu`ils faisaient partie de moi et leur présence me faisait du bien.

 

Ovadia (un de mes garçons de 18 ans) a reçu un passage biblique pour moi :

« L`ange de l`Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger Â»  Psaumes 34/8

 

Sur mon dossier mĂ©dical il a Ă©tĂ© Ă©crit que je suis dans une famille qui prie ! 

Je n`avais alors plus de contact avec Dieu, j`avais perdu la foi, Lydia a vu cela et avec d`autres amies elle a priĂ© pour que je retrouve la foi et malgrĂ© mon dĂ©lire ça a marchĂ©. 

Quand j`Ă©tais dans le coma, en rĂŞve ou en vision (je ne sais pas) j`envoyais des emails afin de communiquer avec les personnes et j`Ă©tais persuadĂ© qu`elles les recevaient, c`Ă©tait un dĂ©lire !

 

Comme après quelques temps je pouvais un peu bouger mon bras et ma main droite, j`ai essayĂ© d`Ă©crire quelque chose Ă  ma famille. Je pensais alors que l`on m`avait mis dans une sorte d`expĂ©rience et je voulais dire Ă  ma famille de me libĂ©rer de ça sinon j`allais bientĂ´t mourir ! Mais je ne faisais que des gribouillis incomprĂ©hensibles !

Voyant qu`il m`était impossible de communiquer avec les hommes, je "parlais" donc (en pensées) avec Dieu.

Je crois au Père CrĂ©ateur, Ă  son fils Yeshoua (JĂ©sus) notre rĂ©dempteur et notre Roi et Ă  son Saint Esprit, mais dans l`Ă©tat oĂą j`Ă©tais je ne pouvais pas penser Ă  tout ça et je m`adressais donc directement au Père (notre CrĂ©ateur, le Dieu un). Yeshoua a dit : Â« Moi et le Père nous sommes un Â» Jean 10/30.

 

Je ne savais plus ce qu`étaient le jour et la nuit (j`étais dans un sens hors du temps), et de toute façon là où je me trouvais, la pièce était toujours allumée car on me surveillait.

A l`aide d`un drap on tournait souvent mon corps. J`avais un drain qui sortait de ma tête et une perfusion dans mon bras. J`avais également un tuyau depuis le nez jusqu`à mon ventre, car on nourrissait mon estomac avec une sorte de liquide épais à l`aide d`une grosse seringue que l`on injectait dans ce tuyau. Je voyais tout ça !

Le plus dur c`est quand on m`enfonçait un tuyau dans la gorge pour "nettoyer" mes poumons remplis de glaires et de sang. Je souffrais beaucoup mais les infirmiers ou infirmières n`avaient pas l`air de le voir. J`entendais Ă©galement très bien et je n`aimais pas quand le personnel mĂ©dical parlait nĂ©gativement de moi.

Je pense qu’on doit faire attention Ă  ce qu`on dit quand on est Ă  cotĂ© d`une personne dans le coma, car elle peut entendre !

 

Si c`est en rĂŞve ou en vision, je ne sais pas, mais j`Ă©tais toujours dans une grande guerre qui Ă©tait contre IsraĂ«l (je pense Ă©galement que c`Ă©tait contre moi dans un sens, car je luttais pour survivre), je n`ai pas vu Dieu, mais je sentais sa prĂ©sence et une force venant de lui, soutenait IsraĂ«l (et moi !). J`entendais des chants en hĂ©breu.

La bible en parle mais maintenant je suis certain que Dieu aime IsraĂ«l et le soutient contre ses ennemis. 

« Mon IsraĂ«l, que j'ai choisi Â» EsaĂŻe 44/1-8

« Je t'aime d'un amour Ă©ternel, C'est pourquoi je te conserve ma bontĂ© Â» - JĂ©rĂ©mie 31/3

« Race d'Abraham que j'ai aimĂ© Â» EsaĂŻe 41/8

« J`ai aimĂ© Jacob Â» Malachie 1/2

« L'Éternel aime les enfants d'IsraĂ«l Â» OsĂ©e 3/1

Bien sĂ»r il faut qu`IsraĂ«l reconnaisse un jour son Sauveur et son Roi Yeshoua (JĂ©sus le Messie), mais ça viendra car Dieu a choisi ce peuple et il l`aime.

L`ennemi de Dieu, satan, le sait et il fait tout pour dĂ©truire IsraĂ«l, physiquement et spirituellement. 

J`Ă©tais souvent Ă  bout de force et prĂŞt Ă  partir, mais par miracle j`ouvrais les yeux et j`Ă©tais Ă©tonnĂ© d`ĂŞtre encore prĂ©sent !  En pensĂ©e je demandais Ă  Dieu de revenir.

Des centaines de gens priaient pour moi, je ne le savais pas mais je sais que ça m’a beaucoup soutenu. 

 

Quand j`Ă©tais dans un semi-coma, j`ai vu notre pasteur et son Ă©pouse venir vers moi, m`oindre d`huile et prier pour moi. Personne ne pouvait venir me voir Ă  part Lydia et les enfants car je me trouvais en soins intensifs et isolĂ© des autres malades. Mais ils ont obtenu l`autorisation de rentrer dans la pièce pour prier pour moi. Bien que j`entende, je ne comprenais pas la prière mais je savais que c`Ă©tait pour mon bien et Ă  la fin j`ai dit : Amen.Le pasteur m`a dit plus tard qu`il avait vu mes lèvres bouger Ă  la fin de la prière.

 

D'oĂą l'importance de cette parole :

« Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des pĂ©chĂ©s, il lui sera pardonnĂ© Â» Jacques 5/14-15

 

Je me souviens qu`Ovadia venait parfois à coté de moi et jouait de la guitare en chantant des louanges. Je ne comprenais pas ce qu`il chantait mais sa présence me faisait du bien et je l`entendais jouer et chanter. J`arrivais alors à retirer des sortes de bandes de sel qui me recouvraient et je les tenais à distance pendant qu`il jouait. Il jouait pendant environ deux heures mais pour moi c`était comme cinq minutes, et lorsqu`il arrêtait je voulais lui dire de continuer mais je ne pouvais pas … et alors ces sortes de bandes de sel me recouvraient et m`étouffaient à nouveau.

 

D’un autre coté (je ne le savais pas), mon état n’était toujours pas bon. Comme mes jambes ne bougeaient plus, des caillots de sang se sont formés et j’ai fait une phlébite et une grave embolie pulmonaire, qui selon les médecins, pouvait m’emporter. Je ne pouvais pas recevoir beaucoup d’anticoagulants. J’en recevais, mais à dose très contrôlée et avec un gros danger pour ma tête, qui devait se cicatriser à l’intérieur et à l’extérieur. Un "filtre" a été donc mis dans la veine qui va aux poumons.

 

Mais cela n’a servi a rien car plusieurs mois plus tard quand j’allais mieux, ce filtre a Ă©tĂ© retirĂ© de mon corps par une veine du cou (c’était très dĂ©sagrĂ©able car j’étais juste sous anesthĂ©sie locale). Le mĂ©decin qui m’a fait cette petite intervention s’est aperçu alors que mon anatomie est diffĂ©rente de la normale, car j’ai deux veines qui vont aux poumons ! (donc deux filtres auraient dĂ» ĂŞtre mis).

Dieu m’a donc guérit de ça sans le secours des médicaments ou du filtre.

 

Lorsque j’étais en soins intensifs, j’ai attrapĂ© des bactĂ©ries (qui traĂ®nent dans les hĂ´pitaux). Cela ne mettait pas ma vie en danger mais d’après les docteurs elles pouvaient rester de 6 Ă  12 mois dans mon corps. 

J’ai été mis dans un endroit isolé, et les personnes qui s’occupaient de moi ainsi que ma famille, lors des visites, devaient mettre des gants et une blouse de protection.

Lydia disait aux enfants que Dieu avait dĂ©jĂ  tellement fait de miracles pour moi qu’il fallait aussi prier pour ce problème.

Dieu à répondu car le lendemain on découvrit que les bactéries avaient disparu et on fit alors des recherches plus poussées !

 

Après 3 semaines j’ai commencĂ© Ă  dire quelques mots. Mon premier mot Ă  Ă©tĂ© : mal ! - car je souffrais beaucoup et j’avais mal. J’ai commencĂ© aussi Ă  dire le prĂ©nom d’un enfant que j’ai donnĂ© Ă  tous ! Mes enfants ont alors fait travailler un peu ma mĂ©moire en me posant des questions et ça revenait petit Ă  petit. C’est Ă  ce moment-lĂ  que j’ai rĂ©alisĂ© qu’il s’était passĂ© quelque chose, car je constatais que mon corps Ă©tait paralysĂ© du cĂ´tĂ© gauche et ma tĂŞte du cĂ´tĂ© droit.

 

Comme ma situation s’améliorait, j’ai été placé dans le département neurologique avec d’autres malades.

Comme les bactĂ©ries avaient disparu, j’ai Ă©tĂ© acceptĂ© Ă  l’hĂ´pital Hadassa Har Hatsofim (Ă  JĂ©rusalem près de MaalĂ© Adumim notre ville) pour la rĂ©Ă©ducation. Autrement j’aurais Ă©tĂ© envoyĂ© dans un hĂ´pital Ă  Tel Aviv, ce qui aurait Ă©tĂ© beaucoup plus difficile pour ma famille, pour venir me voir. J’ai donc Ă©tĂ© transportĂ© en ambulance vers l’autre hĂ´pital de JĂ©rusalem oĂą j’ai reçu une rĂ©Ă©ducation pour mon corps et pour mon mental. Lydia venait chaque jour pour ĂŞtre avec moi (ce n’était pas très Ă©loignĂ© de notre ville).

 

L’assistance sociale de l’hĂ´pital s’est adressĂ©e Ă  ma famille en lui disant qu’elle ne s’était jamais occupĂ©e d’un juif messianique (juif croyant en JĂ©sus le Messie). Elle leur a donc demandĂ© comment elle devait se comporter ! Ma famille lui a rĂ©pondu d’être normale et de se comporter avec moi comme avec une autre personne. L’assistante sociale a constatĂ© par la suite que je pouvais lui parler de plusieurs choses sans pour autant lui parler sans arrĂŞt de ma foi, comme elle le craignait peut-ĂŞtre. 

Ma réadaptation avançait plus vite que les docteurs ne le pensaient et ils s’en étonnaient. Lydia leur a alors dit que cela venait de Dieu.

 

Comme je progressais bien et que le service avait besoin de place, un mois après mon arrivée dans cet hôpital, le docteur responsable du service m’a renvoyé à la maison.

 

Voila dans quelles conditions je suis arrivé à la maison :

J’étais sur une chaise roulante car je ne pouvais pas tenir sur mes jambes et je ne n’avais plus d’équilibre. J’avais le côté gauche de mon corps paralysé.

Je voyais double. Je ne pouvais rien faire et au moindre effort je vomissais. Je ne pouvais pas boire d’eau mais uniquement un jus de fruit Ă©paissi (car je m’étouffais en buvant de l’eau). Je ne pouvais pas faire mes besoins et j’avais aussi un cathĂ©ter. J’avais souvent des douleurs vers le cĹ“ur. Je ne pouvais pas m’habiller seul et me laver. J’avais des difficultĂ©s pour dormir la nuit car je revivais le traumatisme du semi-coma et des mauvais souvenirs me revenaient, j’avais peur de me retrouver dans la mĂŞme position ...

 

Et petit Ă  petit Dieu m’a guĂ©ri. Je vais bien maintenant, je marche et tout fonctionne, je ne prends plus un seul mĂ©dicament, je peux mĂŞme partir seul en bus Ă  JĂ©rusalem. Je suis très heureux de vivre et de voir les belles choses que Dieu a crĂ©Ă©es sur cette terre.

Au jour d’aujourd’hui, il y a encore quelques sĂ©quelles qui demeurent : je fatigue vite, j’ai encore le cĂ´tĂ© droit de la tĂŞte dur comme une pierre et un peu douloureux (surtout lĂ  oĂą il y a eu l’opĂ©ration), je n’ai pas retrouvĂ© le goĂ»t du cotĂ© droit de la bouche et j’ai des picotements, je ne parle pas très facilement car une corde vocale a Ă©tĂ© endommagĂ©e dans ma gorge par les tuyaux et j’ai une lĂ©gère paralysie de la bouche (cĂ´tĂ© droit).

Mais j’ai foi que Dieu va tout rĂ©tablir et que je vais ĂŞtre en parfaite santĂ© ! Il me faut de la patience.

 

MĂŞme si je crois que quitter ce corps sera une bĂ©nĂ©diction (nous le savons par la Bible et par la foi, mais nous ne l'avons pas encore expĂ©rimentĂ©),  je remercie le Seigneur d`ĂŞtre encore sur cette planète. 

La vie d`ici bas est vraiment un don de Dieu.                        

Je veux voir mes petits-enfants!

Raphaël

Juin 2011

 

« C`est par moi que tes jours se multiplieront ; Et que les annĂ©es de ta vie augmenteront. Â»

Proverbes 9/11

 

« J'aime l'Éternel, car il entend Ma voix, mes supplications ; Car il a penchĂ© son oreille vers moi ; Et je l'invoquerai toute ma vie. Les liens de la mort m'avaient environnĂ©, et les angoisses du sĂ©pulcre m'avaient saisi ; J'Ă©tais en proie Ă  la dĂ©tresse et Ă  la douleur. Mais j'invoquerai le nom de l'Éternel : O Éternel, sauve mon âme ! L'Éternel est misĂ©ricordieux et juste, notre Dieu est plein de compassion ; L'Éternel garde les simples ; J'Ă©tais malheureux, et il m'a sauvĂ©.

Mon âme, retourne Ă  ton repos, car l'Éternel t'a fait du bien. Oui, tu as dĂ©livrĂ© mon âme de la mort, mes yeux des larmes, mes pieds de la chute. Je marcherai devant l'Éternel, sur la terre des vivants. Â»  Psaumes 116/1-9

 

« Il envoya sa parole et les guĂ©rit, Il les fit Ă©chapper de la fosse. Qu'ils louent l'Éternel pour sa bontĂ©, et pour ses merveilles en faveur des fils de l'homme ! Â» Psaume 107/20-21

 

« Il donne de la force Ă  celui qui est fatiguĂ©, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en dĂ©faillance. Â» ÉsaĂŻe 40/29

 

« Il Ă©coute la prière des justes Â» Proverbes 15/29

 

Quand on prie, Dieu nous entend, alors faisons attention Ă  ce que nous demandons !


Quand je travaillais Ă  Christ Church mon travail Ă©tait apprĂ©ciĂ©.Je prenais soin du jardin, aidais Ă  la maintenance, allais faire des achats, prenais soin et rĂ©parais les vĂ©hicules, ainsi que d’autres choses. MalgrĂ© un salaire supĂ©rieur Ă  la normale, je ne pouvais pas subvenir Ă  tous les besoins de ma famille, alors je faisais d’autres petits travaux par-ci par-lĂ . Mais cela restait difficile. J’aimais ce que je faisais mais j’étais souvent très fatiguĂ© et je n’avais plus beaucoup de force et de temps pour prier et lire la bible.

Je pensais : vais-je faire cela pour le restant de ma vie ?

 

« En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, et mangez-vous le pain de douleur ;

Il en donne autant Ă  ses bien-aimĂ©s pendant leur sommeil Â» Psaumes 127/2

 

Je priais depuis des annĂ©es pour finir le crĂ©dit de notre appartement qui prenait la moitiĂ© de mes revenus, c’est pourquoi je n’avais pas pris de vacances en dehors du pays depuis environ 7 ans. Cependant je conservais au fond de moi un dĂ©sir profond d’aller en France avec mon Ă©pouse et nos deux plus jeunes filles afin de visiter des amis, la famille mais aussi pour voir de beaux endroits. Mais cela restait au dessus de mes moyens.

 

« Fais de l'Éternel tes dĂ©lices, et il te donnera ce que ton cĹ“ur dĂ©sire. Recommande ton sort Ă  l'Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira Â» - Psaumes 37/4-5

 

Toutes ces choses avaient besoin d'un miracle.  Et le miracle eut lieu !

 

Mais (comme la plupart d'entre vous le savent) je suis passĂ© par de grandes difficultĂ©s et beaucoup de souffrances. Je suis restĂ© dans le coma entre la vie et la mort pendant 3 semaines. La mĂ©moire du choc a Ă©tĂ© Ă©norme, mais par la grâce du Seigneur, je peux oublier (lentement, lentement !).Aujourd'hui  c'est comme si j’avais vĂ©cu un cauchemar.

 

Quand je suis revenu Ă  la vie, j'Ă©tais très maigre, Ă  demi paralysĂ©, je ne pouvais pas marcher et souffrais d’autres inconvĂ©nients. Mais grâce Ă  Dieu, j'ai bien rĂ©cupĂ©rĂ© et ne suis plus Ă©puisĂ© maintenant comme quand je travaillais ; de plus j'ai aussi beaucoup de temps pour prier et pour lire (mĂŞme sans lunettes ! car pendant 9 mois j'ai vu double).

 

Je ne peux plus travailler, mais le guest house de Christ Church (et CMJ) oĂą j'ai travaillĂ©, a Ă©tĂ© très bon envers moi. Bien que mon accident vasculaire ne se soit pas produit pendant mes heures de travail, ils m'ont donnĂ© une indemnitĂ© de dĂ©part importante. Avec ces indemnitĂ©s (j'avais travaillĂ© 19 ans pour eux), j'ai Ă©tĂ© en mesure de rembourser le crĂ©dit de notre appartement, faire des rĂ©parations et mĂŞme acheter plusieurs nouvelles choses pour la maison. 

 

Puis, plusieurs amis de France m'ont fait un don et l'été dernier je suis allé avec Lydia et nos deux filles pour des vacances de deux mois en Suisse et en France. Nous avons visité plus de 100 amis et famille, mangé de la très bonne nourriture et j'ai vu beaucoup de beaux endroits.

Ma femme et les enfants ont toujours leur mari et père avec eux, le toit, la nourriture... le nĂ©cessaire (et bien d'autres choses auxquelles Dieu pourvoit dans notre famille).

 

Satan a profitĂ© des difficultĂ©s que j'ai subies. Il n'a pas seulement voulu me dĂ©truire physiquement, il a mĂŞme essayĂ© de dĂ©truire ma foi, mais il a voulu Ă©galement rendre la vie pour ma famille beaucoup plus difficile. Mais il n'a pas rĂ©ussi. Le mal a Ă©tĂ© changĂ© en bien !


Je rends grâce à Yeshoua pour sa puissance et son amour pour nous.

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu,

de ceux qui sont appelĂ©s selon son dessein Â» Romains 8/28


Raphaël

Source : http://jesusseul.blog.free.fr/


 

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