Ce sont les femmes les plus âgées qui, par leur volonté d’espérer, sont les véritables moteurs de la communauté.
Les chrétiennes réfugiées n’ont jamais eu une vie facile. À Mossoul déjà , elles subissaient le harcèlement des hommes qui leur imposaient le port du voile et du hijab. Aujourd’hui, elles portent encore les marques émotionnelles de leur vécu, cherchant leur place dans la société et dans l’Église.
Pourtant, on se rend compte que les plus âgées sont souvent celles qui surmontent le mieux leurs traumatismes et qui positivent le plus au sein de leur familles.
Réfugiées mais entrepreneuses
Elles n’hésitent pas à se lancer dans de nouvelles activités pour générer un revenu. L’une d’elles était partie en Europe pendant plusieurs années, avant de revenir et ouvrir un café grâce aux partenaires de Portes Ouvertes. Une autre tient un salon de coiffure improvisé au coin de son mobil-home. Autant de lueurs d’espoir malgré les difficultés.
Les jeunes femmes, de leur côté, doivent faire face à de grands défis, comme la recherche d’un emploi, avec la barrière de la langue et le problème de la garde des enfants. Pour la plupart d’entre elles, l’exode a brisé leurs études, et les occasions de s’en sortir sont plus rares que pour les hommes.
Former et aider sur le long terme
La vie d’église dans ce camp est normalement dirigée par des hommes, mais les choses changent. « Ma prière est d’offrir une formation à des centaines de femmes, pour qu’elles trouvent leur place dans l’Église », dit Makruhi*, une enseignante avisée.
À travers son ministère Cœur de femmes, Portes Ouvertes apporte une aide vitale aux chrétiennes persécutées par des actions spécifiques (micro crédits, formations…) afin qu’elles puissent générer leurs propres activités.
*Pseudonyme
Légende photo : Réfugiée, elle apporte néanmoins la joie et l’espoir
Sujets de prière :
Remercions Dieu pour la foi persévérante de ces chrétiennes d’Irak,
Prions pour qu’elles répandent la joie et la paix autour d’elles,
Prions pour celles qui n’ont pas encore réussi à surmonter leurs traumatismes.