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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu
de JEROME PREKEL
Les éléments cités (or pur, vêtement blancs et collyre) sont des acquisitions issues d’une confiance absolue en Christ et dans sa parole, qui entraîne notre obéissance vivante.



« Je te conseille d’acheter de moi de l’or Ă©prouvĂ© par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vĂŞtements blancs, afin que tu sois vĂŞtu et que la honte de ta nuditĂ© ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies» (Apocalypse 3/18).


 

L’exhortation Ă  «acheter» est parfois mal comprise parce que l’Écriture met nettement l’accent sur LA GRATUITE DE LA FAVEUR DE DIEU. Les hommes sont Â« gratuitement justifiĂ©s par sa grâce» (Romains 3/23 et 24), le Salut est gratuit (Rom. 5/15 et 16) parce que Â« le don gratuit de Dieu, c’est la vie Ă©ternelle en JĂ©sus-Christ notre Seigneur» (Romains 6/23).


 

Comment concilier la parfaite orthodoxie de la «sola gratia[1]» avec le conseil qui est adressĂ© Ă  l’église de LaodicĂ©e, «d’acheter» de l’or purifiĂ©, un vĂŞtement blanc, et un collyre ? Pourquoi «acheter» ce qui nous manque alors que l’épĂ®tre aux Philippiens nous encourage simplement Ă  le demander Ă  Dieu ? Â«Ne vous inquiĂ©tez de rien; mais en toute chose faites connaĂ®tre vos besoins Ă  Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces» (4/6).


 

Tout simplement parce que l’exhortation adressĂ©e Ă  l’église de LaodicĂ©e NE CONCERNE PAS LE SALUT ni la faveur de Dieu — qui nous est acquise en tant que rachetĂ©s et justifiĂ©s par Christ — mais ses effets dans notre vie : la sanctification avec son fruit, dont dĂ©pend notre rĂ©vĂ©lation de Christ : Â«Recherchez … la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur» (HĂ©breux 12/14). En effet, les Ă©lĂ©ments citĂ©s (or pur, vĂŞtement blancs et collyre) sont des acquisitions issues d’une confiance absolue en Christ et dans sa Parole, qui entraĂ®ne notre obĂ©issance vivante[2]. Et l’obĂ©issance (l’abandon de notre souverainetĂ© pour celle d’un Autre, Christ) a un prix que Dieu reconnaĂ®t ici. L’obĂ©issance ne mène pas toujours Ă  la confiance, mais la confiance mène toujours Ă  l’obĂ©issance.


 

Ce n’est pas un petit dĂ©tail de noter que le conseil ne porte pas simplement sur le fait d’acheter de l’or, mais surtout d’acheter de l’or purifiĂ©, encore plus coĂ»teux que le «simple» or. La tentation de s’arrĂŞter Ă  une adhĂ©sion limitĂ©e, superficielle Ă  la vĂ©ritĂ©, peut atteindre tout un chacun : Â« Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien; les dĂ©mons le croient aussi, et ils tremblent. Mais veux-tu savoir, Ă´ homme vain, que la foi sans les oeuvres est morte (inutile) ? » (Jacques 2/19, voir aussi la parabole du semeur, Matthieu 13).


 

Il est tout à fait possible de se contenter d’un or qui n’a pas été passé par le feu de l’épreuve de vérité personnelle — celle où la vérité cesse d’être un concept pour devenir une réalité, notre réalité.


LaodicĂ©e est prĂŞte Ă  porter tous les fruits qu’on veut bien, mais en demeurant en-deçà d’une certaine limite : elle s’arrĂŞte donc en chemin, un Ă©tat Ă  mi-tempĂ©rature qui lui convient, qu’elle estime suffisant. Elle est en Christ, ce qui n’est dĂ©jĂ  pas si mal. Elle est toute prĂŞte Ă  lutter pour sauvegarder ses valeurs, Ă  dĂ©velopper son espace d’influence, Ă  multiplier les Ă©glises, Ă  organiser une meilleure visibilitĂ© de sa notoriĂ©tĂ©, mais son christianisme ne va pas jusqu’au don de soi-mĂŞme[3]. Elle veut bien vivre pour des idĂ©es, mais elle n’est pas prĂŞte Ă  mourir pour des idĂ©es. Elle se laisse donc entraĂ®ner loin des enseignements — et des expĂ©riences — radicales : la sĂ©paration des tĂ©nèbres d’avec la lumière, de la vĂ©ritĂ© d’avec le mensonge, de la chair et de l’Esprit. Elle est abusĂ©e par des artifices religieux qui l’amènent dans des considĂ©rations spirituelles erronĂ©es : Â«tu crois que tu es riche … mais tu ne sais pas que tu es pauvre, aveugle, misĂ©rable et nue».


C’est pourquoi la voix de l’Esprit exhorte ce christianisme Ă  ACHETER. Parce qu’une foi qui ne coĂ»te rien (Ă  celui qui la professe) n’a aucune valeur spirituelle. Et cet appel ne nous renvoie pas simplement au message de la Croix, Ă  une nouvelle mĂ©ditation sur la Croix, mais Ă  une expĂ©rimentation personnelle de la croix, de notre croix. JĂ©sus a portĂ© la sienne, il ne portera pas la nĂ´tre.


 

Cette nĂ©cessitĂ© spirituelle d’entrer dans un chemin coĂ»teux, qui va gĂ©nĂ©rer une marche au cours de laquelle nous pouvons rĂ©aliser la perte de certaines choses (mais gagner Christ[4]), se trouve en filigrane de l’ensemble des enseignements nĂ©o-testamentaires. Nous en avons une illustration en Ă©coutant les messages que JĂ©sus dĂ©livre Ă  ses auditoires : aux foules qui viennent Ă  lui pour ĂŞtre secourus, bĂ©nis, guĂ©ris, dĂ©livrĂ©s, il ne demande rien. Stricement rien. Il donne gratuitement, et il prend mĂŞme soin de laisser cette recommandation aux apĂ´tres : Â« GuĂ©rissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lĂ©preux, chassez les dĂ©mons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement» (Matthieu 10/8). MAIS A CEUX QUI VEULENT LE SUIVRE ET DEVENIR DES DISCIPLES, IL DEMANDE TOUT : Â« Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas Ă  tout ce qu’il possède ne peut ĂŞtre mon disciple» (Luc 14/33) et Â« Alors JĂ©sus dit Ă  ses disciples: si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce Ă  lui-mĂŞme, qu’il se charge de sa croix, et qu’il Me suive» (Matthieu 16/24).


 

C’est cela, le feu qui purifie l’or. JĂ©sus est dans la flamme et c’est en entrant dans cette flamme que le disciple deviendra comme son maĂ®tre[5]. Non plus en adhĂ©rant de l’extĂ©rieur Ă  une philosophie ou une spiritualitĂ© supĂ©rieure, mais en devenant ce disciple accompli.


Pour devenir chrĂ©tien, il n’y a rien de plus simple : les bras de JĂ©sus sont grands ouverts. Mais pour demeurer chrĂ©tien, pour devenir un fils ou une fille de Dieu accompli, il n’y a rien de plus difficile. Cela ne se rĂ©sume pas seulement Ă  un problème de Bien ou de Mal, de pĂ©chĂ© ou de justice, mais de SAVOIR JUSQU’OU IRA NOTRE CONFIANCE EN LUI ET DANS CE QU’IL DIT. Sa vision est-elle vraiment juste ? Sa Parole est-elle vraiment vraie ? Peut-on vivre de cette manière-lĂ  ? N’est-ce pas un manque de rĂ©alisme ? Ne doit-on pas adapter le message Ă  l’époque et Ă  la culture ? Dieu peut-il vraiment avoir de telles exigences de sĂ©paration du Mal ?


 

C’est donc finalement Ă  SA vision que se confronte NOTRE propre estimation des choses, et c’est notre souverainetĂ©, notre propre capacitĂ© Ă  dĂ©cider de notre destin, qui est mise en balance avec la Sienne. Jusqu’à ce que nous entrions en conformitĂ© avec Sa volontĂ©, au point de pouvoir dire : Â«ce n’est plus moi qui vis … mais c’est Christ qui vit en moi»[6] .


 

«L’or Ă©prouvĂ© par le feu», c’est une foi en Dieu qui a dĂ©montrĂ© sa vĂ©racitĂ©, qui a fait ses preuves, c’est-Ă -dire une vie qui suit le Seigneur et qui a dĂ©passĂ© le stade thĂ©orique[7]. La foi, c’est SUIVRE. C’est ce que disait JĂ©sus : Â« Vous ĂŞtes mes amis, si vous faites tout ce que moi je vous commande» (Jean 15/14).


Lorsque nos enfants sont pleins d’illusions sur la vie, ils ont besoin de se confronter Ă  sa rĂ©alitĂ© : c’est alors que leur conception passe au feu de l’épreuve, et ce qu’il en reste, c’est la vĂ©ritĂ©. Pour le chrĂ©tien, c’est la mĂŞme chose. Une foi qui ne suit pas est une foi immobile, stĂ©rile. Mieux vaut un chrĂ©tien Ă  la thĂ©ologie pauvre, mais qui est en mouvement, qu’un chrĂ©tien qui sait tout sur tout, et qui pontifie depuis sa chaise. L’élève devient un disciple en devenant un maĂ®tre en pratique[8]. C’est ici le chemin : MARCHEZ-Y. La sanctification ne doit pas ĂŞtre regardĂ©e comme un but, mais comme un moyen de parvenir au but.


 

ĂŠtre comme JĂ©sus, c’est marcher comme JĂ©sus. Car le but de l’Esprit est de nous amener Ă  marcher comme JĂ©sus Lui-MĂŞme a marchĂ©[9] : Â« Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marchĂ© lui-mĂŞme» (1 Jean 2/6).


« Que celui qui est injuste soit encore injuste,

que celui qui est souillé se souille encore;

et que le juste pratique encore la justice,

et que celui qui est saint se sanctifie encore»

(Apocalypse 22/11).

 

Jérôme Prekel®www.lesarment.com

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[1] Sola gratia est une expression latine signifiant « par la grâce seule ». Dans le protestantisme, le principe de la sola gratia fait partie des cinq sola : sola scriptura (par l’Écriture seule), sola fide (par la foi seule), sola gratia (par la grâce seule), solus Christus (seul le Christ) et soli Deo gloria (Ă€ Dieu seul la gloire).


[2] Jacques 1/22 : Â« Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas Ă  l’écouter, en vous trompant vous-mĂŞmes par de faux raisonnements», Luc 6/46 : «Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis?», Luc 8/21 : « Mais il rĂ©pondit: Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui Ă©coutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique».


[3] Romains 12/1 : Â« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, Ă  offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agrĂ©able Ă  Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. …», Romains 6/13 : Â«Ne livrez pas vos membres au pĂ©chĂ©, comme des instruments d’iniquitĂ©; mais donnez-vous vous-mĂŞmes Ă  Dieu, comme Ă©tant vivants de morts que vous Ă©tiez, et offrez Ă  Dieu vos membres, comme des instruments de justice».


[4] Philippiens 3/8 Ă  11 : Â« Et mĂŞme je regarde toutes choses comme une perte, Ă  cause de l’excellence de la connaissance de JĂ©sus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncĂ© Ă  tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvĂ© en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, Afin de connaĂ®tre Christ, et la puissance de sa rĂ©surrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme Ă  lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, Ă  la rĂ©surrection d’entre les morts».


[5] Luc 6/40 : Â« Le disciple n’est pas au-dessus de son maĂ®tre, mais tout homme accompli sera comme son maĂ®tre».


[6] Galates 2/20 : Â«J’ai Ă©tĂ© crucifiĂ© avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimĂ© et qui s’est livrĂ© lui-mĂŞme pour moi.»


[7] du grec θεωρός, theoros (« spectateur »)


[8] HĂ©breux 5/12 : Â«Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez ĂŞtre des maĂ®tres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en ĂŞtes venus Ă  avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide».


[9] 1 Pierre 2/21 : «Et c’est Ă  cela que vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces»1 Jean 4/17 : Â«Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde».

 


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