Écrit par Daniel Kolenda
Â
«
Si je t’épargne la vie, qu’en feras-tu
? »
Fut
la question que Cyrus, le roi de Perse posa au chef rebelle Cagular, qu’il
avait fait prisonnier et voulait exécuter. Cagular répondit : « O Roi, je te
servirai pour le restant de mes jours ». Nous aurions tendance à ne voir dans
la promesse d’allégeance de Cagular à Cyrus qu’une offre raisonnable en échange
du pardon miséricordieux du roi. Mais Cagular reconnut aussi que si le roi lui
épargnait la vie, il serait à jamais redevable au roi et serait obligé de le
servir.
Â
Sauvé pour servir
Dans
Romains 1:14-15, Paul dit : « Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants
et aux ignorants. Ainsi j’ai un vif dĂ©sir de vous annoncer aussi l’Évangile, Ă
vous qui êtes à Rome ». Il nous faut comprendre qu’à l’époque où vivait Paul,
l’élite religieuse dans sa pensée traditionnelle considérait tout service du
peuple élu de Dieu envers les païens, comme une aumône charitable, imméritée.
Mais Paul se voyait comme quelqu’un ayant expérimenté une grande miséricorde de
la part de Dieu et cela le rendait redevable envers le reste de l’humanité. À
ses yeux, prêcher l’Évangile aux païens n’était pas une œuvre de charité mais
la seule réponse appropriée à la grâce et à la miséricorde incroyable de Dieu.
Paul réalisa qu’il avait été sauvé pour servir.
Â
Paul
continua en disant aux Romains qu’ils devaient également s’offrir à Dieu comme
des sacrifices vivants et il ajouta plus loin : « Ce qui sera de votre part un
culte raisonnable » (Romains 12:1). En d’autres termes, ceci n’est pas une
faveur généreuse de votre part envers Dieu. Il vous a racheté et sauvé par le
Sang de Son Fils. Il vous a libéré du péché et de la servitude. Il vous a béni
de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ. À la
lumière de tout ce qu’Il a fait pour vous, la réponse de Le servir est
seulement « raisonnable ». Vous avez été sauvé pour servir.
Â
«
Monsieur, en valiez-vous la peine ?
»
Un
soldat américain, pendant la guerre du Vietnam, allait marcher sur une mine
qu’il ne pouvait pas voir. Son camarade, à l’autre bout du champ de bataille,
de sa position avantageuse, vit la catastrophe éminente et se leva derrière sa
barricade protectrice pour avertir à grands cris son ami du danger. À ce
moment-là , le brave jeune homme fut blessé par balle et mourut sur le champ.
Quelques années plus tard, lors d’un culte de commémoration aux États-Unis, le
soldat qui avait échappé à la mort eut la chance de rencontrer la femme et le
fils de son ami décédé. Le fils, qui n’avait que sept ans, n’avait jamais connu
son père. Le soldat vit que le cœur du garçon était brisé. Il s’agenouilla
alors à côté de lui, mit sa main sur son épaule et dit : « J’aimerais que tu
saches quelque chose. Ton père m’a sauvé la vie ». Le petit garçon le regarda
alors avec un visage en pleurs et dit : « Monsieur, en valiez-vous la peine ?
».
Â
En vaut-elle la mort de Christ ?
Leonard
Ravenhill posa un jour cette question : « Votre vie aujourd’hui, vaut-elle la
mort de Christ ? ». Nous n’avons pas été sauvés pour être des bibelots polis
servant de décoration sur les étagères de Dieu au ciel pour l’éternité. Nous
avons été sauvés pour un but bien défini et l’accomplissement de cet objectif
est la seule réaction acceptable que nous pouvons avoir face à ce don
incommensurable de Salut que nous avons reçu. Nous avons une obligation, une
dette, une redevance et une responsabilité envers Celui qui a donné Sa vie pour
nous. Nous avons été sauvés, non pour l’amour du Salut mais pour servir.
Â
«
Seigneur, que veux-tu que je fasse ?
»
Ă€
la lumière de ces choses, que devons-nous alors faire ? Peut-être que vous
ressentez le désir de répondre en offrant votre vie comme un « moteur de fusée
» pour propulser le Royaume de Dieu en avant, mais vous ne savez pas par où
commencer. Lorsque Saul, qui devint ensuite l’apôtre Paul, rencontra le Seigneur
sur la route de Damas, il posa la question suivante : « Seigneur, que veux-tu
que je fasse ? » (Actes 9:6). Voilà où commence notre voyage, avec une question
toute simple. La question n’est pas : « Que vais-je faire de ma vie ? » mais, «
Seigneur, que veux-Tu faire de ma vie ? ».
Â
Que
ce voyage vous amène sur le champ de mission ou dans une école médicale, que
vous deveniez un travailleur sur chantier, un homme d’affaire, un chef, ou un
pasteur, lorsqu’il s’agit de découvrir
la volonté de Dieu pour votre vie, il n’est pas question de déterminer ce que
vous voulez mais ce qu’Il veut. C’est
une quête spirituelle d’une importance primordiale et le Saint-Esprit doit la
conduire. Voilà pourquoi j’aimerais vous inviter à répéter la prière suivante
pour être guidé et dirigé :
Â
Père céleste,
Je m’offre à Toi aujourd’hui comme un
sacrifice vivant.
Parce que Tu as donné Ton Fils unique
pour moi, je me donne entièrement à Toi. Ceci est mon culte raisonnable.
Je dépose tous mes rêves et mes
désirs à Tes pieds et
j’aimerais que Ta volonté soit faite
dans ma vie.
Utilise mes mains mortelles pour
bâtir Ton Royaume éternel.
Utilise ma vie pour faire avancer Tes
objectifs.
Au Nom de JĂ©sus. Amen.
Â
Source :
www.bonnke.net
Â