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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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La Communion avec Christ, rompue et restaurée
de HUDSON TAYLOR
Notre expĂ©rience, pour la plupart d’entre nous, montre combien facilement la communion avec Christ peut ĂȘtre rompue.



"C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles." (Hébreux 2:1)

Notre expĂ©rience, pour la plupart d’entre nous, montre combien facilement la communion avec Christ peut ĂȘtre rompue et combien sont nĂ©cessaires les exhortations que notre Seigneur adresse Ă  ceux qui sont de fait les sarments du vĂ©ritable Cep, et qui ont Ă©tĂ© purifiĂ©s par la Parole qu’Il a donnĂ©e, et qui demeurent en Lui. Les dĂ©faillances ne peuvent jamais Lui ĂȘtre imputĂ©es. "Voici, Je suis toujours avec vous. " Mais, hĂ©las, l’épouse oublie souvent l’exhortation qui lui est adressĂ©e dans le psaume 45 : " Ecoute, ma fille, vois, et prĂȘte l'oreille; oublie ton peuple et la maison de ton pĂšre. Le roi porte ses dĂ©sirs sur ta beautĂ©; puisqu'il est ton seigneur, rends-lui tes hommages."

Dans cette section, l’épouse a rĂ©trogradĂ© de sa position de bĂ©nĂ©diction, tombant dans un Ă©tat de mondanitĂ©. Peut-ĂȘtre le repos mĂȘme de la nouvelle joie qu’elle venait de trouver a-t-il rendu ses pieds trop sĂ»rs; peut-ĂȘtre pensait- elle qu’en ce qui la concernait, elle n’avait pas besoin de l’exhortation : " Petits enfants, gardez-vous des idoles. " Ou il est possible qu’elle ait pensĂ© que l’amour du monde avait Ă©tĂ© Ă©vacuĂ© de façon si forte qu’elle pouvait revenir en toute sĂ©curitĂ© et, par un peu de compromis de sa part, qu’elle pourrait gagner ses amis Ă  suivre son Seigneur aussi. Peut-ĂȘtre n’avait-elle pensĂ© que trĂšs rarement au fait que, heureuse qu’elle Ă©tait d’ĂȘtre sauvĂ©e et libre, peut-ĂȘtre avait-elle oubliĂ© que le courant – le cours de ce monde – Ă©tait contre elle; et insensiblement elle a glissĂ©, dĂ©rivĂ© de nouveau vers cette position de laquelle elle avait Ă©tĂ© appelĂ©e Ă  sortir, inconsciente pendant tout ce temps de ce qu’elle rĂ©trogradait. Il n’est pas nĂ©cessaire, lorsque le courant va Ă  notre encontre, de tourner la tĂȘte du bateau dans le sens inverse du courant pour dĂ©river; ou, pour un athlĂšte courant une course, de se retourner pour rater le prix.

Ah, combien souvent l’ennemi rĂ©ussit, par un stratagĂšme ou un autre, Ă  tenter le croyant en l’éloignant de cette position de consĂ©cration entiĂšre Ă  Christ dans laquelle seule la plĂ©nitude de Sa puissance et de Son amour peut ĂȘtre expĂ©rimentĂ©e. Nous disons la plĂ©nitude de Sa puissance et de Son amour, car il se peut qu’il n’ait pas cessĂ© d’aimer son Seigneur. Dans le passage plus haut, l’épouse L’aime encore vĂ©ritablement, bien que d’un cƓur non entier; il y a encore une puissance dans Sa Parole Ă  laquelle elle n’est pas insensible, bien qu’elle ne se plie pas Ă  une obĂ©issance immĂ©diate. Elle rĂ©alise Ă  peine combien elle cause du tort au Seigneur, et combien rĂ©el est le mur de sĂ©paration entre eux. A ses yeux, la mondanitĂ© semble n’ĂȘtre qu’une chose insignifiante; elle n’a pas rĂ©alisĂ© la vĂ©ritĂ© solennelle des nombreux passages dans la Parole de Dieu qui parlent dans des termes non mesurĂ©s de la folie, du danger, du pĂ©chĂ© de la camaraderie avec le monde. 

N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du PĂšre n’est pas en lui. " 

Ne savez-vous pas, adultĂšres, que l’amour du monde est inimitiĂ© contre Dieu ? Ainsi donc, quiconque veut ĂȘtre ami du monde se rend lui-mĂȘme ennemi de Dieu. " 

Ne vous mettez pas avec les infidĂšles sous un joug Ă©tranger, car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquitĂ©? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres? Quel accord y a-t-il entre Christ et BĂ©lial? ou quelle part a le fidĂšle avec l'infidĂšle?
 C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et sĂ©parez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas Ă  ce qui est impur, et Je vous accueillerai. Je serai pour vous un pĂšre, et vous serez pour Moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. " 

Nous devons faire notre choix : nous ne pouvons pas jouir Ă  la fois du monde et de Christ.


L’épouse n’avait pas appris cela; elle voulait pleinement jouir des deux, sans penser le moins du monde qu’ils seraient incompatibles. Elle observe avec joie l’approche de l’époux. " C'est la voix de mon bien-aimĂ©! Le voici, Il vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines. Mon bien-aimĂ© est semblable Ă  la gazelle ou au faon des biches. Le voici, Il est derriĂšre notre mur, Il regarde par la fenĂȘtre, Il regarde par le treillis. "

 Le cƓur de l’épouse bondit lorsqu’elle entend la voix de son Bien-aimĂ© alors qu’Il vient Ă  sa recherche. Il a franchi les collines; Il s’approche d’elle; Il se tient derriĂšre le mur; Il regarde mĂȘme par la fenĂȘtre; avec des mots tendres et touchants, Il l’attire Ă  Lui. Il ne prononce aucun reproche, et Ses supplications pleines d’amour pĂ©nĂštrent profondĂ©ment dans sa mĂ©moire.

Mon Bien-aimĂ© ouvre la bouche et me dit : LĂšve-toi, Mon amour, Ma toute belle, et viens Ă  Ma rencontre. Car l’hiver est passĂ©, la pluie a cessĂ©. Les fleurs paraissent sur la terre; c’est le temps oĂč chantent les oiseaux, et la voix de la tourterelle retentit dans le pays; les figuiers sont remplis de fruits verts, et les vignes sont en fleur, elles exhalent leur parfum. LĂšve-toi, Mon amour, Ma belle, et viens. Toute la nature est sensible au retour de l’étĂ©, et toi, Mon Ă©pouse, serais-tu insensible face Ă  Mon amour ? LĂšve-toi, Mon amour, Ma toute belle, et viens Ă  Ma rencontre. " 

Une telle supplication peut-elle ĂȘtre vaine ? HĂ©las, c’est possible, cela l’a Ă©tĂ©! Par des mots encore plus attendrissants, l’époux continue ainsi : " Ă” Ma colombe qui es dans les fissures du rocher, dans le creux des endroits escarpĂ©s, laisse-Moi voir ton visage, laisse-Moi entendre ta voix ! Car douce est ta voix et accueillant ton visage. "

C’est merveilleux de penser que Dieu dĂ©sire avoir une communion avec nous, et que Celui dont l’amour avait autrefois fait de Lui l’Homme de Douleur puisse aujourd’hui faire de Lui l’Homme de Joie par la dĂ©votion pleine d’amour des cƓurs humains. Mais aussi forts que soient son amour et Ses dĂ©sirs Ă  l’égard de Son Ă©pouse, Il ne peut pas aller plus loin. LĂ  oĂč elle se trouve, Il ne peut pas aller. Mais certainement qu’elle ira Ă  sa rencontre. N’a-t-Il pas un droit sur elle ? Elle ressent Son amour et en jouit, laissera-t-elle Ses dĂ©sirs s’évanouir ? Car, remarquons que ce n’est pas l’épouse qui languit en vain de voir son Seigneur, mais l’époux qui la cherche. Il est malheureux qu’Il cherche en vain !

Attrapez-nous les renards, les petits renards qui dĂ©truisent les vignes; car nos vignes sont en fleur", poursuit-Il. Les ennemis peuvent ĂȘtre petits, mais les dĂ©gĂąts sont importants. Un petit bouquet de fleurs, si minuscule qu’on l’aperçoit Ă  peine, peut aisĂ©ment ĂȘtre ravagĂ©, mais, partant, c’est le potentiel de production des fruits de toute une branche qui risque d’ĂȘtre Ă  jamais dĂ©truit. Et combien nombreux sont les petits renards! Des petits compromis avec le monde; la dĂ©sobĂ©issance Ă  la tranquille petite voix dans les petites choses; des petites indulgences de la chair par rapport Ă  la nĂ©gligence du devoir; des petits mouvements de politique : agir mal dans des petites choses afin que du bien puisse en sortir; et la beautĂ© et le caractĂšre fructueux de la vigne sont sacrifiĂ©s. Nous avons lĂ  une triste illustration du caractĂšre trompeur du pĂ©chĂ© dans la rĂ©ponse de l’épouse. 

Au lieu de sauter Ă  la rencontre de l’époux, elle console d’abord son cƓur par le souvenir de Sa fidĂ©litĂ©, et de Son union avec Lui. " Mon bien-aimĂ© est Ă  moi, et je suis Ă  Lui: Il paĂźt Son troupeau parmi les lis. " Ma position est d’ĂȘtre en sĂ©curitĂ©, je n’ai pas besoin de m’inquiĂ©ter Ă  ce sujet. Il est Ă  moi, et je suis Ă  Lui; et rien ne peut altĂ©rer cette relation. Je peux Le trouver maintenant Ă  n’importe quel moment, Il paĂźt Son troupeau parmi les lis. Tandis que le soleil de la prospĂ©ritĂ© brille sur moi, il se peut que je me fasse du bien Ă  moi-mĂȘme en sĂ»retĂ© ici sans Lui. Dans le cas oĂč l’épreuve et les tĂ©nĂšbres viendraient, il est certain qu’Il ne faillira pas envers moi. " Avant que le jour se rafraĂźchisse, et que les ombres fuient, reviens!... sois semblable, mon bien-aimĂ©, Ă  la gazelle ou au faon des biches, sur les montagnes qui nous sĂ©parent. "

Sans se soucier de Ses dĂ©sirs, elle Le congĂ©die avec lĂ©gĂšretĂ© avec la pensĂ©e : ‘Un peu plus tard je jouirai de Son amour’; et l’époux affligĂ© s’en va ! Pauvre Ă©pouse stupide ! Elle dĂ©couvrira bientĂŽt que les choses qui la satisfaisaient quelque temps plus tĂŽt ne peuvent plus la satisfaire, et qu’il est plus facile de tourner une oreille muette vers Son tendre appel que de rappeler ou trouver son Seigneur absent.

Le jour se rafraĂźchissait, et les ombres s’évanouissaient, mais Il ne revint pas. Alors dans la nuit solennelle, elle se rendit compte de son erreur : il faisait sombre et elle Ă©tait seule. Se retirant pour aller se reposer, elle garda encore l’espoir de Le voir revenir – c’est la leçon non encore assimilĂ©e que la mondanitĂ© est un obstacle absolu Ă  la pleine communion. " Pendant la nuit, sur mon lit, j’ai cherchĂ© Celui que mon cƓur aime : je L’ai cherchĂ© mais je ne L’ai pas trouvĂ©. " Elle attend et tombe dans la lassitude : Son absence devient insupportable.

J’ai dit : Je me lĂšverai maintenant, et me promĂšnerai autour de la ville, dans les rues et sur les grandes routes. Je chercherai Celui que mon Ăąme aime. Je L’ai cherchĂ© mais je ne L’ai pas trouvĂ© ! " Combien diffĂ©rente Ă©tait sa situation par rapport Ă  ce qu’elle aurait dĂ» ĂȘtre ! Au lieu de Le chercher seule, dĂ©solĂ©e et dans l’obscuritĂ©, elle aurait pu aller avec Lui pour se baigner dans les rayons de soleil, et se coucher sur Son bras. Elle aurait pu Ă©changer la vue partielle de son Bien-aimĂ© Ă  travers le treillis lorsqu’elle ne pouvait plus dire : ‘Rien ne nous sĂ©parera’, contre la joie de Ses embrassements, et Sa confession publique de ce qu’elle Ă©tait Son Ă©pouse choisie.

"Les sentinelles qui font la tournĂ©e autour de la ville me trouvĂšrent : je leur dis : ‘Avez-vous vu Celui que mon Ăąme aime ? Je les dĂ©passĂšrent Ă  peine lorsque je trouvai Celui que mon Ăąme aime. " 

Elle avait dĂ©jĂ  obĂ©i Ă  Son commandement : " LEVE-TOI et SORS". Sans craindre des reproches, elle Le chercha dans l’obscuritĂ©, et lorsqu’elle commença Ă  confesser son SEIGNEUR, elle le retrouva vite et fut restaurĂ©e dans Sa faveur :

" Je Le tenais, et ne voulais pas Le laisser partir, avant de L’avoir emmenĂ© dans la maison de ma mĂšre, et dans la chambre de celle qui m’avait enfantĂ©e. "

La JĂ©rusalem d’en haut est notre mĂšre Ă  tous. C’est lĂ  que nous jouissons de la communion, non par des moyens mondains ou avec une indulgence issue de notre propre volontĂ©. Une fois la communion pleinement restaurĂ©e, la section s’achĂšve de la mĂȘme maniĂšre que la premiĂšre, avec la responsabilitĂ© d’amour de la part de l’époux de s’assurer que rien ne vienne dĂ©ranger son Ă©pouse. " Je vous le conjure, ĂŽ filles de JĂ©rusalem, par les gazelles, et par les biches des champs, (par tout ce qui est aimant et beau et constant), ne rĂ©veillez pas Mon amour avant qu’elle ne le veuille. "

Que nous puissions tous, tandis que nous vivons ici-bas, dans le monde mais n’appartenant pas au monde, trouver notre maison dans les lieux cĂ©lestes auxquels nous avons Ă©tĂ© Ă©levĂ©s, et oĂč nous sommes ensemble assis avec Christ. EnvoyĂ©s dans le monde pour rendre tĂ©moignage de notre MAÎTRE, que nous soyons toujours des Ă©trangers lĂ -bas, prĂȘts Ă  Le confesser comme le vĂ©ritable objet de la dĂ©votion de notre Ăąme

Que tes demeures sont aimables, Eternel des armĂ©es! Mon Ăąme soupire et languit aprĂšs les parvis de l'Eternel, mon cƓur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant. Le passereau mĂȘme trouve une maison, et l'hirondelle un nid oĂč elle dĂ©pose ses petits... Tes autels, Eternel des armĂ©es! Mon roi et mon Dieu! Heureux ceux qui habitent Ta maison! Ils peuvent Te cĂ©lĂ©brer encore. Heureux ceux qui placent en Toi leur appui! Ils trouvent dans leur cƓur des chemins tout tracĂ©s. Lorsqu'ils traversent la vallĂ©e de Baca, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bĂ©nĂ©dictions. Leur force augmente pendant la marche, et ils se prĂ©sentent devant Dieu Ă  Sion. Eternel, Dieu des armĂ©es, Ă©coute ma priĂšre! PrĂȘte l'oreille, Dieu de Jacob! Toi qui es notre bouclier, vois, ĂŽ Dieu! Et regarde la face de Ton oint ! Mieux vaut un jour dans Tes parvis que mille ailleurs; je prĂ©fĂšre me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, PlutĂŽt que d'habiter sous les tentes de la mĂ©chancetĂ© ! Car l'Eternel Dieu est un soleil et un bouclier, l'Eternel donne la grĂące et la gloire, Il ne refuse aucun bien Ă  ceux qui marchent dans l'intĂ©gritĂ©. Eternel des armĂ©es! Heureux l'homme qui se confie en Toi!" (Psaumes 84).

 

 

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