L'Intercesseuse Cachée
Sarah
A. Cooke
par David Smithers
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Les
dons les plus précieux de Dieu sont souvent cachés dans les vases les plus
obscurs et ordinaires. La perle de prix se trouve cachée dans une plate
coquille d'huître grise et le Sauveur Lui-même S’est révélé sous la forme d'un
humble charpentier. Pourtant, nous nous attendons toujours trop souvent Ă
trouver la gloire de Dieu sur une certaine grande scène, baignée de feux
brillants (1 Corinthiens 1:26-29).
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Sarah
Cooke (qui est mieux connue sous le nom de Tante Cooke) fut l’une de ces perles
cachées du Maître. Son ministère était principalement celui de l'intercession
fervente. Quoique frêle et petite, Tante Cooke prévalut avec Dieu et l'homme
par la puissance de la prière. Son ministère était invisible, néanmoins il
influença ceux qui étaient fortement respectés et estimés. Il toucha la vie
d'hommes tels que Samuel Brengle, G. Campbell Morgan, B. T. Roberts, John
Wesley Redfield, S. B. Shaw et D. L. Moody. Cette petite femme priante eut un
grand impact sur tous ceux-ci et beaucoup plus.
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Sarah Cooke définissait la vraie prière comme celle qui est
fervente, fervente et comme une lutte dans l'Esprit. Elle considérait
chaque moment passé dans la prière réelle comme un moment passé dans le feu de
la rĂ©gĂ©nĂ©ration de l'Esprit Saint. Elle Ă©tait toujours prĂŞte Ă
contribuer au soutien de l’œuvre divine du réveil par l'arme de la prière.
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L'autobiographie
de Madame Cooke est riche d’exemples de son ministère de prière. Elle écrit :
"Ce fut à Ross que l’œuvre surgit
avec une grande puissance. Il semblait y avoir une explosion de la nuée de la
miséricorde. A des kilomètres et des kilomètres à la ronde, les 'gouttes de la
miséricorde' tombèrent sur les gens. La conviction saisit des hommes se trouvant
à une distance de 20 kilomètres, qui n'avaient pas été à proximité des lieux de
la réunion. Nous traversâmes un jour un endroit où les hommes avaient arrêté
leurs batteuses et tenaient une réunion de prière. Un peu plus loin, d’autres
moissonneurs avaient interrompu leur travail et étaient à genoux en prière...
Il y avait des périodes fréquentes de prière fervente, victorieuse, de chant
vivant, suivies de courts messages ardents et de témoignages. Nous n'avions
aucun service formel, froid. L'Esprit Saint béni insufflait la vie et la
puissance sur nous à chaque réunion. On entendait des éclats soudains de pleurs
pour obtenir miséricorde et des cris de louange à la plupart des réunions.
"
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Une
autre histoire qui décrit le fructueux ministère de prière Tante Cooke est liée
au célèbre D. L. Moody. Madame Cooke décrit sa rencontre avec l'évangéliste :
"Monsieur Moody était un ouvrier sérieux, pleinement dévoué, mais à moi il
me semblait qu’il y avait une telle déficience dans ses paroles. Cela me semblait
plus le fait de l'énergie humaine naturelle et de la force de caractère de
l'homme, que quoi que ce soit de spirituel. J'estimais qu'il lui manquait ce
que les apôtres avaient reçu le jour de la Pentecôte. La chère soeur Hawxhurst
et moi-même, après les réunions du soir, lui en parlâmes. Au premier abord, il
parut étonné, ensuite il fut convaincu.
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Alors
il nous demanda de le retrouver chaque vendredi après-midi pour la prière. À
chaque réunion, il arrivait avec toujours plus de ferveur dans l’agonie du
désir de la plénitude de l'Esprit."
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peu de temps, après ces réunions de prière, Monsieur Moody fut baptisé de
l'Esprit. En arpentant Broadway Ă New York, "soudainement le Saint-Esprit
tomba sur lui et il chancela sous le poids de gloire et la richesse de l'amour.
Il fut si écrasé par la révélation de Christ en lui qu'il s’écria : 'Oh,
Seigneur, retire Ta main, retire Ta main, ou le vase va se casser. ' Moody
rentra Ă Chicago et, comme il le dit lui-mĂŞme, il prĂŞcha les mĂŞmes sermons,
mais lĂ oĂą avant il avait dix convertis, il en avait maintenant des
centaines." Tout cela peut ĂŞtre reliĂ© dans une grande mesure Ă
l'intercession constante de la petite Tante Cooke en faveur de Monsieur Moody.
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Samuel
Brengle décrivit Sarah Cooke comme l’une des femmes les plus débordantes de
joie qu'il ait jamais connue. JĂ©sus Ă©tait la
passion et la joie de son âme. "Elle ne perdait aucune occasion de
parler au saint comme au pécheur du grand salut de Christ. Le Docteur Campbell
Morgan raconte comment il entra un jour dans un tramway et vit un homme assis
seul sur l’un des sièges. Il sentait monter en lui l’impulsion de lui parler de
son âme, mais hésitait à rassembler son courage entre ses deux mains. Quand il
se tourna pour prendre la place, il la trouva occupée par une petite femme, qui
parlait maintenant avec solennité à l'homme. " Cette petite femme était
Sarah Cooke.
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Madame Cooke eut de nombreuses fois le cœur brisé par le péché
d’absence de prière parmi les chrétiens.
Pour conclure, ouvrons nos cœurs alors que Sarah Cooke nous décrit comment la
prière est souvent négligée dans l'Église. "J'étais à une réunion dans l'Illinois où plus de vingt pasteurs étaient
présents. Chaque jour une réunion de prière était tenue à six heures. Pendant
trois matins, l'heure vint, mais pas un des vingt pasteurs n’était là . Mon âme
était remuée au dedans de moi. S’ils avaient été vivants aux yeux de Dieu,
n'auraient-ils pas dû s'emparer là de la bénédiction de Dieu pour les gens qui
se réuniraient là pendant le jour ? Réveille-toi, bien-aimé prédicateur de
l'Évangile!"
"Vous ne possédez pas, parce que vous ne
demandez pas." Jacques 4:2.
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Références:
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The Handmaiden of the Lord
or "Wayside Sketches" (La Servante du Seigneur ou "Esquisses Au
bord de la Route"), Sarah A. Cooke
God As Strategist (Dieu le
Stratège,) Samuel Brengle
Source: The Watchword
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Source : http://sentinellenehemie.free.fr/
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