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Examinez-vous
de JEROME PREKEL
... C’est un appel à une prise de conscience plus profonde, et à une responsabilisation spirituelle vitale, qui s’adresse à chaque croyant né de nouveau.




2 Corinthiens 13/5

«Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes.»

Cette recommandation de l’apôtre Paul aux Corinthiens va plus loin que le simple conseil pastoral : c’est un appel à une prise de conscience plus profonde, et à une responsabilisation spirituelle vitale, qui s’adresse à chaque croyant né de nouveau. Sa vocation est de nous aider à avancer plus loin dans le dessein que Dieu a pour nous, au cÅ“ur d’une vision qui dépasse les limites de la religion formelle.

Les Corinthiens avaient reçu de puissantes bénédictions: Â«â€¦en lui vous avez été comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance … en sorte qu’il ne vous manque aucun don» (1 Cor. 1/5 et 7), et c’est à eux que fut adressée cette magnifique vision :« Vous êtes le temple du Saint-Esprit qui habite en vous » (1 Cor. 3/16 et 6/19) ; cependant, l’apôtre déplore qu’ils soient en même temps Â«charnels», laissant s’exprimer Â«jalousies et disputes» au milieu d’eux (1 Cor. 3/3).

Cette contradiction peut surprendre, mais elle n’est pas spécifique à cette église, car nous la retrouvons dans certaines autres lettres néo-testamentaires adressées aux différentes communautés (par ex. les lettres aux 7 assemblées d’Apocalypse 2 et 3). C’est ce qui prouve la nécessité pour le croyant de veiller sur ses voies, ses pensées et ses choix — sa foi —et qu’il est plus facile de s’écarter de la vérité qu’on ne pense ; d’où la nécessité de s’examiner pour s’éprouver, afin d’être en mesure de se remettre en question le cas échéant.

Comment faire ? Comme nous allons le voir, il n’est pas si évident d’entrer dans un examen équilibré, concernant notre foi, car un certain nombre d’obstacles et de filtres gêner notre vision et parfois brouiller la compréhension du dessein de Dieu.

 

Le filtre de la superficialité

À la lecture de cette exhortation de Paul, certains entendent : Â«examinez-vous vous-même … pour savoir si vous croyez toujours en Dieu» â€¦ L’appel ne servirait qu’à vérifier qu’on est bien toujours croyant : sous cette forme, la question est beaucoup moins complexe ! En effet, si l’on accepte de se satisfaire de l’accomplissement de quelques devoirs religieux épisodiques, alors tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais si nous accordons à la Parole de Dieu le droit de regard sur nos vies, alors il sera difficile de conserver ce sentiment faussement rassurant : car croire que Dieu existe, et qu’il est le seul Dieu, place simplement notre foi au niveau de celle des démons, comme nous le dit l’épître de Jacques (2/19). Et encore : ils frémissent face à cette réalité, ce qui n’est pas le cas du chrétien superficiel.

 

Le filtre émotionnel

Paul n’a pas dit non plus : Â«examinez-vous pour savoir si vous êtes sincères (avec Dieu)», car la sincérité est un sentiment trompeur. Elle peut être à l’origine de terribles méprises et d’erreurs fatales. Dans les exemples d’extrémismes religieux, s’il est une chose dont on ne peut douter, c’est bien de la sincérité des extrémistes vis-à-vis de leur cause. Saul de Tarse lui-même, avant d’être un serviteur de Christ, était un persécuteur de chrétiens tout à fait sincère avec son Dieu. Nous sommes donc appelés à examiner notre foi sur la base de critères extérieurs, venant de la Parole de Dieu, et non de valeurs humaines.

 

Le filtre psychologique

On peut facilement confondre l’examen préconisé par l’apôtre Paul avec l’instrospection, dont l’exercice consiste à se sonder soi-même, à chercher des réponses en soi, à la lumière de la conscience, ce qui conduit invariablement à une impasse. Car alors c’est nous-mêmes qui sommes le centre : nous nous évaluons, nous nous comparons … or, pour Paul, cet examen doit conduire à Christ, pas à nous-même, car sa pensée continue ainsi : Â«â€¦ Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous?» (2 Cor. 13/5). En demandant aux Corinthiens de faire cette démarche de s’examiner, l’apôtre Paul n’a jamais voulu les entraîner dans une analyse psychologisante : il les invite à statuer sur leur foi, comparativement à l’objet de la foi, c’est-à-dire Christ. C’est tout différent.

 

Le filtre religieux

Le Saint-Esprit, par la bouche de l’apôtre Paul, n’a pas dit : Â«examinez-vous pour savoir si vous êtes dans la bonne religion» (la bonne église, la bonne dénomination), mais Â«examinez-vous pour savoir si vous êtes dans la foi» (la vraie foi, la foi vivante, la foi en Christ, dont l’Esprit est en nous). L’assimilation de la foi et de la religion est malheureusement fréquente. Comment les différencier ?

La religion a normalement pour vocation de relier à Dieu. C’est le sens de son étymologie («religare» signifiant « relier »). En théorie, la religion est donc un ensemble de moyens qui contribuent à la connaissance de Dieu, à la pratique de la piété et à la mise en œuvre du Bien. Et elle remplit évidemment une partie de cette mission.

Mais nous observons que la religion peut malheureusement générer des visions hégémoniques, totalitaires, des abus et manipulations condamnables, et toutes sortes de comportements répréhensibles, comme le fanatisme, dont Voltaire disait qu’il est « un monstre qui ose se dire fils de la religion ». Pourquoi ce constat navrant, difficilement compréhensible, qui constitue pour beaucoup un véritable repoussoir de la foi en Dieu ?

Parce que les religions sont constituées pour une bonne part d’adhérents Ã  une certaine vision du monde, et non d’hommes reliés à Dieu, et à Lui seul, selon la définition de St Augustin. Beaucoup de religieux zélés — au service de leur religion plutôt que de Dieu — ont cru Lui rendre un culte en persécutant, et en tuant Ses prophètes ou Ses saints (Jean 16/2).

 

La foi et l’objet de la foi

L’appel que l’apôtre lance aux croyants de Corinthe (et de toutes les époques), va donc bien plus loin qu’un examen de conscience personnel ou une mise en conformité religieuse : c’est un défi spirituel. Car si nous entrons vraiment dans une relation personnelle avec Dieu et si nous prenons pleinement connaissance de Son dessein, de Sa Parole, de Sa volonté, alors nous découvrirons que tout ce que Dieu a fait, tout ce qu’il fait et tout ce qu’Il veut faire, est motivé par l’amour. La chose est à la fois cachée, et cependant évidente. Et si nous nous inscrivonsdans la foi en cet amour, comme une expérience vivante, si nous nous enracinons dans cet amour, alors nous ne pourrons éviter de nous engager avec lui, pour lui, mais assurément jamais contre lui. Nous serons totalement impliqués. Non pas sentimentalement, ou intellectuellement, mais de tout notre cÅ“ur, de toute notre âme, de toutes nos forces (Matthieu 22/37).

Sommes-nous dans cette foi ? Ne ressentons-nous pas que cette foi-là contient un mouvement, une dynamique spirituelle qui veut nous entraîner toujours plus loin, au-delà de nous-même, tandis que la religion nous permet une pratique beaucoup plus statique, dont l’administration peut se satisfaire d’une direction humaine ?

Lorsque nous nous examinons pour savoir si nous sommes dans la dynamique de cette foi, il nous faut nous approcher de Celui qui en est le chef et le consommateur (Heb. 12/2) : Jésus-Christ, le commencement et la fin de toutes choses (Apoc. 22/13), Celui par lequel – et pour lequel – toutes choses ont été faites (Col. 1/16). Il est le modèle de la foi vivante, que l’Écriture nous invite à imiter. Il est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14/6). La vraie foi conduit à la connaissance de Sa personne, et c’est la connaissance de Sa personne qui fait grandir la foi. Car la foi vient de ce qu’on entend et qui provient de la Parole de Dieu qui nous est personnellement adressée (ou que nous recevons personnellement).

 

Il y a une seule foi

 Â«Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous » (Éphésiens 4/4 à 6).

Contrairement aux enseignements modernes d’un évangile psychologisant, la conversion n’a pas pour but de nous amener à reconstruire notre image intérieure, à valoriser nos qualités, à performer au niveau de nos capacités humaines à être une belle personne, mais à comprendre premièrement que la nature humaine, avec ses potentialités de Mal et de Bien, a été clouée sur la croix avec Christ, afin que la volonté bienfaisante de Dieu puisse s’accomplir en nous et au travers de nous (Gal. 2/20).

La foi véritable se construit par étapes, et la principale consiste assurément à donner à Christ la place centrale, essentielle : parce qu’il est l’auteur d’un salut éternel (Heb. 5/9).

Et la seconde étape consiste à donner à l’humain non régénéré la place qui lui revient, c’est-à-dire sur la croix, puis dans le tombeau avec Christ, afin de pouvoir marcher en nouveauté de vie.

Le vrai croyant a donc été crucifié avec Christ (Rom. 6/6). Quelque chose a été mis de côté, à la fois sur la Croix et dans le tombeau avec Christ, et ce quelque chose, c’est l’humain dans son intégralité — ses capacités à faire le Mal comme celles à faire le Bien, comprenant donc ses véléités religieuses, apparues dès la première invocation de l’Éternel de toute l’histoire de l’humanité, avec l’adoration de Caïn (Gen 4/5).

Cet exemple originel établit de manière évidente qu’à partir du moment où l’humanité a été séparée de la présence de Dieu (lors de la Chute), et que les hommes ont désiré rechercher cette présence, ils sont entrés dans deux approches différentes, qui constituent deux sortes de foi :

– l’une basée sur la révélation (celle d’Abel) au cÅ“ur de laquelle la mort (d’une victime expiatoire) joue le rôle central : c’est Â«la foi d’Abel» et Â«le sang d’Abel» dont parle l’épitre aux Hébreux (11/4 et 12/24);

– l’autre basée sur une idée religieuse de la faveur de Dieu (celle de Caïn), sans besoin d’une mort substitutive, et reposant donc sur un sacrifice personnel, fruit de l’œuvre de ses mains.

Ainsi, comme un fleuve originel unique se sépare en deux bras, c’est toute l’humanité croyante qui va emprunter l’un de ces deux chemins, adoptant l’une ou l’autre des deux notions de la communion avec Dieu, en reconnaissant (ou pas) la nécessité de la mort, c’est-à-dire en somme : la validité du jugement divin originel (avec à la clé une vraie ou une fausse repentance).

Le croyant qui choisit le chemin de Caïn s’inscrit dans un courant de foi qui ne se fonde pas sur une révélation, mais sur la sincérité et sur le besoin. Cette religion contient et déploie les dogmes, discours et formes correctes, mais le fondement fait défaut, à savoir la nécessité de la mort. Dans cette religion-là, l’homme n’a pas besoin de Christ, et il n’ pas non plus besoin de « mourir Â» à lui-même, il a simplement besoin d’apporter le meilleur de lui-même, et il compte sur sa sincérité pour être agréé. Et nous connaissons le résultat spirituel : Dieu ne rejette pas cette sphère religieuse, car elle n’est pas dénuée de fruit (d’une morale, d’une volonté, d’un témoignage), mais seule, la foi qui se fonde sur la révélation (du besoin de Christ), qui se fonde sur la nécessité de la mort (celle de Christ premièrement) pour entrer en réconciliation avec le Père, sera agréée — et ouvrira le chemin de l’effusion du Saint-Esprit : Â«Mon juste vivra par sa foi» (Hab. 2/4).

 

La marche chrétienne

L’apôtre Paul considère que le vrai chrétien, celui qui a réalisé et compris la notion de péché, et qui a reçu la révélation du pardon, est mort. Et que sa vie est cachée avec le Christ en Dieu, c’est-à-dire une nouvelle vie (Colossiens 3/3). Il s’agit d’un acte spirituel juridique.

Le vrai christianisme ne consiste donc pas à explorer le moins du monde la possibilité d’améliorer la nature humaine, comme pourrait l’y encourager un évangile humaniste (la religion), ou de perfectionner sa morale, mais de mettre de côté cette nature, afin que la nature divine, celle de Christ, puisse s’incarner, et que Christ soit formé dans le cÅ“ur (Gal. 4/19). Afin que les pensées de Jésus-Christ prennent vie et corps en nous. Car nous avons un problème d’espace : sur le trône de notre cÅ“ur, il n’y a qu’une seule place ; soit nous l’occupons, soit c’est le Seigneur. Mais nous ne pouvons pas servir deux maîtres : ce sera la créature, ou le Créateur. Or le Seigneur est un Dieu jaloux.

La nécessité de s’examiner pour savoir si nous sommes dans la foi authentique est donc vitale, quel que soit le niveau spirituel auquel nous sommes parvenus. La Bible nous averti que la fin est plus importante encore que le début (Eccl. 7/8), ce qui signifie que nous devons veiller à ce que personne ne nous ravisse le prix de la course (Col. 2/18).

Dans ce grand conflit spirituel, c’est à nous qu’il appartient de rendre véritablement gloire à Dieu ; comment ? En lui offrant cette place qui lui revient, et qu’il ne prendra pas d’autorité : car Il doit recevoir le règne. Seule, une confiance (une foi) entière peut nous faire marcher sur ce chemin.

Les vainqueurs dont parle le livre de l’Apocalypse, ont triomphé de l’Ennemi ET de leur nature, grâce à la Parole de Dieu, et à leur engagement, gagnés par une foi pleine d’assurance en Christ, grâce auquel ils n’ont plus été esclaves de leur vie ou liés par la peur de leur mort.

«Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort» (Apoc 12/11).

C’est dans cette foi-là que Dieu veut conduire Ses enfants, une foi vivante, aux antipodes du train-train religieux, en dehors du cadre sécurisant des habitudes ; cette foi qui se trouve être en même temps un repos parfait, et aussi l’objet d’une lutte acharnée.

Jude 1/3 : Â«Bien-aimés, alors que je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me sens obligé de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes».

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Source : www.lesarment.com



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