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Grandeur. Pardon de Dieu
de HENRI VIAUD-MURAT
Quand nous avons goûté ce qu’est un plein pardon, nous savons ce que c’est que de pardonner. Ceux qui ne savent pas pardonner sont ceux qui n’ont pas encore compris pleinement ce qu’est le pardon de Dieu pour eux.


Ce qui arrivera si nous gardons des péchés non pardonnés. L’importance de tout pardonner aux autres.


Ce soir, je voudrais vous parler du pardon de Dieu. Nous avons constamment besoin de nous rappeler ce qu’est le pardon de Dieu et quelle est la profondeur de l’amour de Dieu manifesté dans son pardon. Nous avons besoin du pardon de Dieu. Nous avons besoin de savoir comment recevoir et garder le pardon de Dieu. Nous devons savoir ce qui est attaché à ce pardon. Nous avons aussi besoin de pardonner et de savoir ce que c’est que d’être pardonné complètement. Quand nous avons goûté ce qu’est un plein pardon, nous savons ce que c’est que de pardonner. Ceux qui ne savent pas pardonner sont ceux qui n’ont pas encore compris pleinement ce qu’est le pardon de Dieu pour eux. Quand ils y ont goûté, quand ils ont vu à quel point le pardon de Dieu est merveilleux, leur plus grande joie est de pardonner, de faire comme le Seigneur leur a fait, nous a fait. Quand nous avons reçu cette grâce merveilleuse, nous voulons la donner à d’autres et elle se répand. L’Eglise de Dieu sort grandie et fortifiée quand nous pardonnons et quand nous recevons le pardon.

Alors qu’est-ce que le pardon ? C’est très simple, c’est tout simplement le fait d’annuler une dette.

Nous avions une dette et quelqu’un nous dit : « Tu ne me dois plus rien. J’efface tout ce qui Ă©tait sur toi, tous les fardeaux que tu me devais. J’efface l’offense Â». Quand il y a pardon, c’est qu’auparavant, il y a eu une offense, un pĂ©chĂ©. Il y a eu quelque chose contre quelqu’un ou contre Dieu. Nous avons Ă©tĂ© coupables de quelque chose envers Dieu ou envers des hommes.

 

Normalement, nous aurions dĂ» recevoir la consĂ©quence de cette offense. Nous aurions dĂ» payer et le Seigneur nous dit : « Je te fais grâce, j’efface ce que tu me devais, tu ne me dois plus rien ! Â».

David dit dans le Psaume 32, aux versets 1 et 2 : « Heureux celui Ă  qui la transgression est remise, A qui le pĂ©chĂ© est pardonnĂ©! Heureux l’homme Ă  qui l’Eternel n’impute pas d’iniquitĂ© Â». Il y a dans le royaume du Seigneur une loi spirituelle très claire : celui qui a offensĂ© doit payer. Celui qui a causĂ© du trouble doit payer. Mais Dieu dans son amour ne veut pas que nous payions le prix de nos offenses. Il a prĂ©vu quelqu’un qui a payĂ© Ă  notre place, par qui nous pouvons recevoir un pardon complet, total, dĂ©finitif, Ă©ternel, infini. Je n’ai pas de mots pour dĂ©finir ce pardon. Dans ce pardon il ne reste plus un gramme de la colère de Dieu qui Ă©tait sur nous Ă  cause de notre pĂ©chĂ©, de notre offense.

 

Dans l’Ancienne Alliance, il y avait des sacrifices d’animaux. On amenait l’agneau, le bouc, le taureau ou la vache ; un animal pur et parfait. Chaque fois qu’il y avait offense, il devait y avoir sacrifice de sang pour que la condamnation qui était sur le pécheur retombe sur un être innocent. L’être innocent était l’animal. C’était une préfiguration, une annonce à l’avance du sacrifice que Jésus allait faire. Ce sacrifice de Jésus serait définitif, complet et allait avoir la puissance d’effacer ce péché et de donner enfin le plein pardon que Dieu désirait tant donner. Dieu est juste, Il ne peut pas permettre que le pécheur reste impuni. Il ne peut pas, c’est pour cela que Dieu veut donner le pardon à cent pour cent.

 

Il y a des conditions simples pour recevoir ce pardon. Certains croient que Dieu est tellement bon qu’Il va pardonner à tout le monde, y compris Satan. Certains croient qu’un jour, Satan va être pardonné et qu’il va être restauré dans la communion avec Dieu. Cette doctrine commence à venir chez nous, c’est enseigné en Amérique en particulier. Ces fausses doctrines disent que Dieu est tellement bon qu’Il va tout pardonner sans condition, que les pécheurs les plus mauvais n’auront même pas besoin de demander pardon. Ils vont mourir et vont tout de suite aller au ciel parce que Dieu est tellement bon qu’Il va donner un plein pardon. Ce n’est pas du tout cela, l’Evangile. Ça, c’est un faux évangile, c’est un évangile qui vient de l’enfer, c’est un évangile qui envoie des gens en enfer. Il y a des conditions tellement simples pour être pardonné, et je voudrais les rappeler ce soir.

 

S’il y a besoin de pardon, c’est qu’il y a eu une offense préalable. L’offense implique un châtiment.

 

Pour Dieu, le châtiment du pĂ©chĂ© est très simple, c’est la mort. C’est toujours la mort. Adam et Eve ont dĂ©sobĂ©i en mangeant un fruit, un petit fruit dĂ©fendu. Notre rĂ©action serait de dire : « Oh, ce n’était pas si grave, nous faisons bien pire ! Un petit fruit qu’il ne fallait pas manger, ils l’ont mangĂ© ! Â» Dieu avait dit : « Le jour oĂą tu en mangeras, tu mourras« . Le jour oĂą ils ont dĂ©sobĂ©i Ă  Dieu, ils sont morts spirituellement. Il y a eu une coupure spirituelle entre leur esprit et l’Esprit de Dieu. Ils ont Ă©tĂ© coupĂ©s de la communion avec Dieu, la mort est entrĂ©e et avec la mort, la maladie, les accidents, tout.

 

La malédiction est entrée. La mort est entrée par la désobéissance. Le châtiment unique, c’est la mort. Il n’y a aucun homme qui ne pèche pas sur cette terre, aucun. Nous sommes tous au même niveau, nous avons tous péché. Même s’il avait existé sur cette terre un homme qui n’aurait commis qu’un seul péché, un seul petit péché, il serait condamné à mort au même titre que les autres. S’il meurt sans confesser ce péché et sans demander pardon, il va en enfer pour ce seul péché.

 

Le Seigneur ne veut pas que le pécheur meure mais qu’il se convertisse et vive.

 

Dieu veut faire comprendre Ă  tous les pĂ©cheurs que nous sommes, qu’Il a prĂ©vu un plein pardon pour nous Ă  condition que nous fassions ce qu’Il nous demande de faire. Que faut-il faire ? Il faut confesser son pĂ©chĂ© Ă  Dieu, Lui demander pardon au nom de JĂ©sus-Christ qui a tout accompli pour nous et il faut recevoir ce pardon par la foi. Si je demande pardon Ă  Dieu, c’est que je confesse mon pĂ©chĂ©. Je Lui dis : « Seigneur, regarde. Ma vie est ouverte devant Toi. Regarde ce flot de pĂ©chĂ©s que j’ai commis dès ma naissance. Je suis nĂ© dans le pĂ©chĂ©, mes parents, mes arrière-grands-parents Â»â€¦ Tout cela jusqu’à Adam et Eve. Tout le pĂ©chĂ© s’est accumulĂ© pendant des milliers d’annĂ©es, des siècles et des siècles. Le pĂ©chĂ© s’est accumulĂ© et les consĂ©quences sont devenues de plus en plus pesantes. Adam est mort Ă  neuf cents et quelques annĂ©es, ses descendants aussi, puisque les consĂ©quences du pĂ©chĂ© n’avaient pas encore endommagĂ© le corps humain comme elles le font maintenant. Après des milliers d’annĂ©es, ces consĂ©quences du pĂ©chĂ© ont pesĂ© de plus en plus. Les maladies, les infirmitĂ©s, toutes les malĂ©dictions, les guerres, les massacres, tout cela est venu sur l’humanitĂ©. Regardons autour de nous. Voyons-nous le bonheur, la paix et la prospĂ©ritĂ© ? Nous voyons les guerres, les massacres, la haine, le manque de pardon, le rejet. Toutes ces choses sont la consĂ©quence de la dĂ©sobĂ©issance et du pĂ©chĂ©.

 

Mais Dieu a un coeur d’amour parfait, Dieu est amour.

 

C’est le nom, c’est la nature même de Dieu. Dieu est amour, mais pas de notre amour humain. Notre amour à nous se manifeste quand tout va bien, quand quelqu’un est gentil envers nous, quand il nous fait des cadeaux, quand il nous traite bien.

 

Là, nous pouvons être plein d’amour. Mais quand on est méchant envers nous, quand on nous marche sur les pieds, quand on fait des choses terribles contre nous, cet amour humain ne tient pas. Il ne tient plus. Il se transforme aussitôt en haine. Les lunes de miel deviennent des enfers du jour au lendemain parce que cet amour humain n’est pas l’amour de Dieu. L’amour de Jésus est un amour qui supporte tout, qui pardonne soixante-dix fois sept fois par jour quand on vient Lui demander pardon. C’est un amour total, complet qui a donné sa vie pour nous. Il a versé tout son sang jusqu’à la dernière goutte pour nous montrer à quel point Il nous aimait, à quel point Il voulait nous pardonner, nous rétablir dans sa communion.

 

Il faut que tu comprennes ce que Jésus a fait pour toi. Il a payé un prix complet, total. Il a payé la mort à ta place pour qu’en croyant en Lui, tu reçoives un plein pardon, comme si tu n’avais jamais péché.

 

C’est cela qu’il faut comprendre. Jésus a pris sur Lui tous tes péchés, toute la condamnation qui devait venir sur toi. Cela veut dire que si tu t’approches de Dieu pour demander pardon au nom de Jésus, l’Esprit de Dieu et le sang de Jésus efface complètement à cent pour cent tous tes péchés comme si tu n’avais jamais péché parce que Jésus a tout payé pour toi.

 

Nous avons du mal à l’accepter et à le croire parce que notre pardon humain n’est pas un pardon. Notre pardon humain n’est pas le pardon de Dieu. Quand nous pardonnons, bien souvent nous gardons une petite rancoeur et quelque chose ressort un mois, deux mois, un an, dix ans après. La vieille rancune ressort. Ce n’est pas le pardon de Dieu. Quand Dieu a pardonné, Il a pardonné, Il oublie tout, non pas de manière absolue, mais Il décide de ne plus y penser. Il jette nos péchés au fond de la mer (au sens spirituel). C’est-à-dire que c’est terminé. Pourquoi ? Parce que Jésus a payé pour nous. Jésus a versé son sang et Dieu tient compte de ce que Jésus a fait. Il tient compte de notre demande de pardon, mais elle ne serait pas écoutée si Jésus n’avait pas donné sa vie pour nous avant. Elle ne serait pas écoutée.

 

Alors que maintenant, quand nous venons devant le Seigneur en disant : « Seigneur, je suis pĂ©cheur. Regarde mes pĂ©chĂ©s ! Â» Nous pouvons en faire toute la liste, passer des heures Ă  les confesser, et nous entendrons la voix du Saint-Esprit nous dire : « Ton sauveur est venu payer pour toi. Son sang a tout effacĂ©. Reçois, reçois-le dans ton coeur et reçois un plein pardon. Confesse tes pĂ©chĂ©s, Je te pardonne Ă  cent pour cent Â».

 

Ensuite ce que tu dois faire, c’est recevoir ce pardon. Reçois-le ! Quelquefois, JĂ©sus nous dit dans le coeur : « Je te pardonne Â», et nous ne nous pardonnons pas nous-mĂŞmes. Nous Lui disons : « Seigneur, j’ai fait tellement de choses Ă©pouvantables, j’ai du mal Ă  croire que Tu puisses me pardonner tout cela.

 

Certains disent : « Dieu ne peut pas me pardonner ce que j’ai fait. J’en ai trop fait ! Dieu ne peut pas Â». Ils n’ont pas compris que si Dieu nous pardonne, ce n’est pas simplement parce qu’Il a entendu notre cri, ou par misĂ©ricorde. C’est parce que JĂ©sus son Fils a tout payĂ© pour nous. C’est uniquement pour cette raison qu’Il peut tout me pardonner, quelles que soient les choses que j’ai faites. Le brigand sur la croix Ă©tait un meurtrier, il avait commis d’innombrables pĂ©chĂ©s. La Bible ne nous les dĂ©taille pas mais nous savons que c’était un meurtrier. Il avait tuĂ© et avait sans doute fait bien d’autres choses. Mais sur la croix, il a suffi qu’il tourne le regard vers JĂ©sus en lui disant : Â« Souviens-toi de moi, Seigneur quand Tu viendras dans ton règne Â». JĂ©sus lui dit : « Aujourd’hui, tu seras avec moi au paradis Â».

 

Aujourd’hui ! Cela veut dire que tous ses nombreux pĂ©chĂ©s ont Ă©tĂ© pardonnĂ©s, effacĂ©s parce que JĂ©sus Ă©tait en train de payer pour lui. Et il a Ă©tĂ© amenĂ© avec JĂ©sus dans le paradis. LĂ , il s’est rĂ©joui ! Et il se rĂ©jouit encore, il y est en ce moment-mĂŞme ! Il se rĂ©jouit ! Il est peut-ĂŞtre en train de dire Ă  JĂ©sus : « Seigneur JĂ©sus, Tu vois ton Epouse, en bas, elle se prĂ©pare. DĂ©pĂŞche-Toi, Seigneur ! Va la chercher, que nous puissions nous rĂ©jouir ensemble ! Â» Et JĂ©sus dit : « Attends, ce n’est pas encore le temps fixĂ© par mon Père. Il y a encore des âmes Ă  faire entrer dans le bercail. Il y a encore des âmes Â».

 

Il faut confesser notre faute. Dans 1 Jean 1, au verset 9, il est dit : « Si nous confessons nos pĂ©chĂ©s, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner et le Sang de JĂ©sus-Christ nous purifie de tout pĂ©chĂ© Â».

 

Tout ! Tout, cela veut dire qu’il n’en reste plus un seul. Tout, si nous confessons nos pĂ©chĂ©s.

« Seigneur, pardonne tous mes pĂ©chĂ©s. Ceux que je connais, je te les dĂ©taille, ceux que je ne connais pas ou que j’ai oubliĂ©s, rappelle-les moi si tu le veux. Mais en tout cas, Seigneur, pardonne-moi tout Â», et JĂ©sus dit : « D’accord. Je suis fidèle et juste pour te les pardonner Â».

Il faut comprendre aussi qu’il n’y a pas de pardon sans que le sang ne soit versé. Le sang a une importance très grande dans le pardon que Dieu nous donne. Le sang, c’est le sang de Jésus, bien sûr.

 

Ce n’est plus le sang des sacrifices d’animaux. Le sang de JĂ©sus est un sang pur. Il n’y a jamais eu le moindre atome de pĂ©chĂ© dans la vie de JĂ©sus. La vie est dans le sang. Le Seigneur nous dit dans LĂ©vitique : « La vie est dans le sang Â». Le sang, c’est la vie. La vie d’un homme est dans son sang. L’âme, la vie d’un homme est dans son sang. La vie de JĂ©sus est dans son sang, c’est la vie Ă©ternelle, la vie de Dieu. Le sang de JĂ©sus avait et a une puissance de vie Ă©ternelle parce que toute la vie de Dieu est dans le sang de JĂ©sus. Quand le sang de JĂ©sus a Ă©tĂ© versĂ©, il fallait qu’il le soit sinon il ne pouvait pas y avoir de pardon des pĂ©chĂ©s.

 

L’expiation doit ĂŞtre faite et l’expiation ne peut ĂŞtre faite que par le sang. Pour pouvoir effacer tous nos pĂ©chĂ©s, il fallait un sang pur, le sang de JĂ©sus. C’est le seul, le seul sang Ă  ĂŞtre parfaitement pur, Ă  avoir Ă©tĂ© parfaitement pur, le sang de JĂ©sus. Alors que JĂ©sus a versĂ© son sang jusqu’à la dernière goutte, par un miracle surnaturel quand Il est ressuscitĂ©, il a retrouvĂ© tout son sang qui avait Ă©tĂ© versĂ©. Ce sera la mĂŞme chose pour nous, si nous mourons avant que JĂ©sus ne revienne. Nous serons rĂ©duits en poussière et le Seigneur remettra ces atomes en place pour recrĂ©er un corps neuf, glorifiĂ©, rempli de la vie Ă©ternelle et de l’immortalitĂ©. Quand JĂ©sus est ressuscitĂ©, Il a retrouvĂ© son sang et Il l’a prĂ©sentĂ© Ă  son Père en disant : « VoilĂ , Père, J’ai tout accompli. Accepte mon sacrifice Â». Et le Père a dit : « Je l’accepte. Il est suffisant Â». Il l’a acceptĂ©. Le sang est suffisant.

 

Il a fallu que je sois pardonné quand je suis venu au Seigneur, mais chaque jour, j’ai besoin d’être pardonné parce que je ne suis pas encore arrivé à la stature parfaite de Christ. Je m’efforce, et je sais que c’est le but de Dieu pour moi. Je cours dans cette carrière qui est devant moi, je cours pour atteindre le but, la perfection en Christ. Mais je n’ai pas encore atteint ce but, donc, tous les jours, j’ai besoin que Dieu me pardonne de quelque chose. Tous les jours, j’ai besoin que Dieu me dise :

 

« D’accord, lĂ  ce n’était pas bien, mais tu viens vers moi au nom de JĂ©sus me demander pardon et je te pardonne Ă  cent pour cent Â». Cela nous rĂ©jouit de savoir tout cela.

 

Quand le Seigneur annonce des jugements terribles sur les pĂ©cheurs, ce n’est pas de gaietĂ© de coeur, qu’Il le fait. Il le fait simplement pour pousser les pĂ©cheurs Ă  la repentance et leur montrer que s’ils ne rĂ©pondent pas Ă  son amour merveilleux prouvĂ© par JĂ©sus, s’il ne veulent pas rĂ©pondre Ă  son amour, des jugements terribles vont tomber. C’est comme s’ils disaient : « Je ne veux pas de Celui qui a payĂ© pour moi. Je veux payer, moi. Je veux payer Â». Ils ne se rendent pas compte du prix qu’ils auront Ă  payer qui est le lac de feu et de soufre pour l’éternitĂ©. C’est terrible. Si les gens comprenaient cela, ils se prĂ©cipiteraient dans les bras de JĂ©sus en disant : « Mais je ne veux pas de cet enfer. Je comprends ce que tu m’as permis d’éviter par ton amour merveilleux et je veux rĂ©pondre Ă  cet amour Â». Lisez l’Apocalypse, ces jugements terribles que Dieu annonce pour la terre, qui vont tomber bientĂ´t sur la terre. Dieu prĂ©vient pour parler encore une fois aux pĂ©cheurs pour qu’ils se tournent, qu’ils aient la crainte de Dieu dans leur coeur. Qu’ils se tournent vers Dieu en disant : « Seigneur, je comprends, j’ai Ă©tĂ© un insensĂ©, un fou, pardonne-moi maintenant Â». Jusqu’au dernier moment la voix de Dieu retentira pour les ramener Ă  Lui. Dieu ne veut pas que le jugement tombe sur ses crĂ©atures. Il ne veut pas qu’il tombe non plus sur ses enfants.

 

Pour recevoir le pardon du péché, il faut une conviction de péché.

 

Cette conviction nous est donnée par le Saint-Esprit. C’est le Saint-Esprit que Dieu a répandu dans le monde entier. Le Saint-Esprit est là, présent dans le monde. Il est merveilleux. Son oeuvre est de convaincre le coeur de chaque homme de péché. Jésus le dit. Je vais vous lire un passage dans Luc 7 qui est très beau.

 

Une femme est venue dans la maison de Simon le pharisien, pendant que Jésus et les autres étaient à table. Elle a brisé un vase d’albâtre dont le parfum s’est répandu sur la tête de Jésus, sur ses pieds, puis elle a pleuré sur les pieds de Jésus. Jésus donne une leçon à ce pharisien.

Il lui dit (je lis Ă  partir du verset 40) : « JĂ©sus prit la parole et lui dit : Simon (un pharisien, c’était quelqu’un qui se croyait très bien. Un pur ! Il connaissait bien Dieu et sa Parole), j’ai quelque chose Ă  te dire. MaĂ®tre, parle, rĂ©pondit-il. Un crĂ©ancier avait deux dĂ©biteurs : l’un devait cinq cents deniers et l’autre, cinquante. Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit Ă  tous deux leur dette (le crĂ©ancier leur a pardonnĂ©. Il a dit : Tu ne me dois plus rien). Lequel des deux l’aimera le plus ? Simon rĂ©pondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. JĂ©sus lui dit : Tu as bien jugĂ©. Se tournant vers la femme, il dit Ă  Simon :

 

Vois-tu cette femme ? Je suis rentrĂ© dans ta maison, et tu ne m’as pas donnĂ© d’eau pour laver mes pieds ; mais elle, elle les a mouillĂ©s de ses larmes, et les a essuyĂ©s avec ses cheveux. Toi, tu ne m’as pas donnĂ© de baiser, mais elle, depuis que je suis entrĂ©, elle n’a pas cessĂ© de me baiser les pieds. Tu n’as pas versĂ© d’huile sur ma tĂŞte (c’était un signe de bĂ©nĂ©diction), mais elle, elle a versĂ© du parfum sur mes pieds. C’est pourquoi je te le dis : ses nombreux pĂ©chĂ©s (c’était une femme pĂ©cheresse, une prostituĂ©e), ont Ă©tĂ© pardonnĂ©s car elle a beaucoup aimĂ© (elle a beaucoup aimĂ© le Seigneur). Mais celui Ă  qui on pardonne peu aime peu. Et il dit Ă  la femme : Tes pĂ©chĂ©s sont pardonnĂ©s Â».

 

Je voudrais insister sur ce passage : Â« Celui Ă  qui on pardonne peu aime peu ». Il y a des gens qui se croient bien parce qu’ils n’ont pas fait apparemment de pĂ©chĂ©s terribles. Ils disent : « Moi, je ne suis quand mĂŞme pas un meurtrier. Je n’ai jamais tuĂ© personne. D’accord, j’ai un peu menti, un peu volĂ©, j’ai fait certaines choses, mais dans le fond, ce n’est pas trop mauvais Â», comme ce pharisien. D’autres, comme cette femme, ont conscience qu’ils ont beaucoup pĂ©chĂ© parce que dans les faits ils ont beaucoup pĂ©chĂ©. Mais devant Dieu, les deux sont exactement identiques. Je vous disais tout Ă  l’heure que pour un seul pĂ©chĂ©, on mĂ©ritait la mort. Simon, le pharisien Ă©tait aussi pĂ©cheur que cette femme mais il n’avait pas la conscience de son pĂ©chĂ©. A cause de cela, il n’aimait pas autant JĂ©sus que cette pauvre pĂ©cheresse qui avait compris quel Ă©tait son pĂ©chĂ©. JĂ©sus dit : « Celui qui a compris qu’on lui a beaucoup remis, aime beaucoup Â».

 

Nous sommes tous pécheurs au même degré. Si nous recevons du Saint-Esprit la conviction de notre péché et de la gravité de n’importe quel péché commis devant Dieu, nous allons comprendre la grandeur du salut de Dieu et du pardon de Dieu. Nous allons aimer Jésus d’un grand amour parce que nous aurons compris combien ce péché que nous avons commis était grave. Notre soi-disant « petit péché qui n’est pas si grave pour Dieu » a amené Jésus à la mort. Mon péché a amené à la mort son Fils bien-aimé.

 

« Oh, moi, oui, je suis pĂ©cheur mais enfin, celui-lĂ , celle-lĂ , c’est autre chose, si tu savais Ă  qui tu as affaire ! Des gens affreux! Â» Celui qui parle comme cela n’a pas compris que son propre pĂ©chĂ© Ă©tait tout aussi grave et mĂ©ritait tout autant la mort que le pĂ©chĂ© de cette prostituĂ©e, de cet homosexuel, de ce meurtrier. Le rĂ´le du Saint-Esprit est de nous convaincre que nous sommes tous pĂ©cheurs, gravement pĂ©cheurs devant Dieu et que nous n’aurions pas pu nous en sortir sans JĂ©sus. Nous sommes tous au mĂŞme niveau, quels que soient les pĂ©chĂ©s que nous avons commis. Pour Dieu, les pĂ©chĂ©s sont tous aussi graves les uns que les autres. Nous avons tous besoin de comprendre la profondeur de ce pĂ©chĂ© devant Dieu, donc la profondeur de l’amour et du pardon de Dieu pour nous. Quand nous l’avons compris, nous n’allons plus nous permettre de regarder de haut les autres pĂ©cheurs qui nous entourent, parce que nous avons compris ce qu’était notre propre situation devant Dieu. Quand nous avons compris Ă  quel point nous Ă©tions pĂ©cheur devant Dieu, nous n’allons plus nous permettre de juger le pĂ©chĂ© des autres.

 

Je vais vous lire la parabole de Matthieu 18 C’est une parabole très importante pour nous permettre de comprendre le pardon de Dieu. Si nous avons compris cette parabole, je vous assure que jamais plus nous ne garderons de la rancune contre qui que ce soit lorsque nous verrons à quel point c’est une situation grave devant Dieu. Si tu gardes la moindre rancune contre quelqu’un dans ta vie, c’est que tu n’es pas encore mûr devant Dieu pour recevoir un plein pardon de Dieu.

 

Comprends bien ce que je dis lĂ .

 

Regardons dans Matthieu 18, les versets 19 et suivants. « Je vous dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordĂ©e par mon Père qui est dans les cieux Â».

Quelle promesse merveilleuse ! C’est toute la puissance de Dieu qui est lĂ  dedans. « Car lĂ  oĂą deux ou trois sont assemblĂ©s (unis dans le coeur, en symphonie), en mon Nom, Je suis lĂ  au milieu d’eux. Pierre s’approcha de Lui et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je Ă  mon frère quand il pĂ©chera contre moi ? Â»

 

Vous voyez, JĂ©sus parlait de l’unitĂ© de coeur entredeux personnes. Dans l’Eglise de JĂ©sus, nous sommes plus que deux. Mais JĂ©sus parlait de l’unitĂ© de coeur. Il dit : « Si deux se mettent d’accord, sont en symphonie ». On ne peut pas ĂŞtre en symphonie si on a la moindre rancune contre quelqu’un. Pouvez-vous ĂŞtre en symphonie avec quelqu’un avec qui vous ne vous entendez pas ? Ce n’est pas possible ! Si vous avez de la rancune contre quelqu’un, ce n’est pas une symphonie, ce sont des couacs, ce n’est pas une belle symphonie. Mais lĂ , JĂ©sus dit : « Si deux sont d’accord ». Et Pierre a très bien compris ce que JĂ©sus voulait dire. JĂ©sus voulait dire : « pour ĂŞtre en symphonie, il faut pardonner Â». Alors Pierre dit : « Mais combien de fois, Seigneur ? Jusqu’à sept fois ? Â» Vous voyez jusqu’oĂą allait sa foi ? « Sept fois… Seigneur, je ne peux pas pardonner au-delĂ  de sept fois. La mĂŞme personne, sept fois ? Pardonner ? Alors qu’il m’a fait sept fois les pires des choses? Je peux aller jusqu’à sept, Seigneur mais ne me demande pas plus Â».

« JĂ©sus dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, Pierre, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois Â».

Imaginez un peu une personne qui quatre cent quatre-vingt-dix fois, vienne vous faire un mauvais coup, et Ă  chaque fois, Dieu vous demande de pardonner. « Pardonne, pardonne Â». Jusqu’oĂą iriez-vous ?

 

Sept, huit, dix, vingt ? Deux ? Une fois ? JĂ©sus dit : « Soixante-dix fois sept fois ! Â» Cela prouve que Lui aussi veut le faire pour nous. Il ne peut pas nous demander de faire quelque chose que Lui ne veut pas faire. Donc, si soixante-dix fois sept fois nous pĂ©chons contre Lui et nous Lui disons:  Â» Pardon Seigneur ! Â», le Seigneur rĂ©pond : « Je te pardonne ! Â» Cinq minutes après, nous retombons, nous recommençons. « Oh, Seigneur, c’est terrible, je n’en peux plus ! Pardon, Seigneur ! Â» « Je te pardonne ! Â»

 

Deux, trois, quatre fois… Le Seigneur nous fera peut-être subir une petite correction pour nous faire comprendre que nous devons être sérieux aussi ! Mais de toute manière, chaque fois que nous allons demander pardon, nous serons pardonnés. C’est ce que Jésus demande à Pierre en lui racontant une petite histoire pour lui faire comprendre ce que c’est que le pardon.

JĂ©sus dit, au verset 23 :

 

« C’est pourquoi le Royaume des cieux est semblable Ă  un roi qui voulut faire rendre compte Ă  ses serviteurs Â».

Bien-aimés, nous aurons tous à rendre compte un jour devant Dieu et nous avons intérêt à ce que notre ardoise soit effacée.

« Quand il se mit Ă  compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents Â». Cela fait environ sept milliards d’euros.« Comme il n’avait pas de quoi payer (il avait tout dĂ©pensĂ©. Cet homme lui avait prĂŞtĂ© dix mille talents et au moment de rembourser, il n’a plus rien. Il avait menĂ© grand train, et maintenant il n’a plus rien), son maĂ®tre ordonna qu’il soit vendu, lui, sa femme, ses enfants, tout ce qu’il avait pour que sa dette soit payĂ©e Â». Cela n’aurait sans doute pas payĂ© la totalitĂ©, mais le maĂ®tre a dit : Puisque c’est ainsi, tu vas quand mĂŞme payer quelque chose. Tu seras vendu toi, ta femme, tes enfants et tout ce qu’il te reste. Tout cela me reviendra.

 

« Et le serviteur se jetant Ă  terre se prosterna devant lui et dit : Seigneur aie patience envers moi ! Je te payerai tout Â». Il Ă©tait sans doute sincère. Comment pouvait-il payer une telle somme, alors qu’i ln’avait rien ? Ce n’est pas possible ! Il allait devoir trimer toute sa vie pour en payer le millième peut-ĂŞtre,au maximum. Mais il disait de tout son coeur : Fais-moi confiance, je t’en supplie ! Je vais te payer tout. Je ferai tout mon possible, je vais te payer. Il Ă©tait sincère.

« Emu de compassion, le maĂ®tre de ce serviteur le laissa aller Â» ; vous voyez le coeur de Dieu ? Il savait très bien que cet homme-lĂ  ne pouvait pas payer. Mais il voyait qu’il Ă©tait sincère et lui disait :

 

Je t’en supplie, donne-moi une chance. Emu de compassion, il lui a dit : Bon, j’efface tout. Tu ne me dois plus rien. Ces sept milliards d’euros, je t’en fais cadeau. Vous vous rendez compte de la bonté de cet homme ? Tout effacé ! Uniquement parce qu’il était ému de compassion.

« Et il lui remit sa dette. Après qu’il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers Â». Cent deniers, cela fait trois mille euros.

 

Par rapport à ce qu’il devait, ce n’était rien du tout. Trois mille euros ! Cela nous ferait plaisir de les avoir, mais à côté de sept milliards d’euros, qu’est-ce que c’est ? Ce n’est rien !

« Il le saisit et l’étranglait en disant : Paye ce que tu me dois ! Â» Il Ă©tait en train de dire exactement ce que son maĂ®tre lui avait dit tout Ă  l’heure : Paye ce que tu me dois !

« Son compagnon se jetant Ă  terre le supplia disant : Aie patience envers moi et je te payerai tout Â».

 

Cet homme lui a dit ce que lui-même avait dit à son propre maître.

« Mais l’autre ne voulut pas lui remettre sa dette Â». Il n’a pas voulu lui remettre ces trois mille euros, alors que lui-mĂŞme venait de recevoir une remise de dette de sept milliards d’euros !

« Et il alla le jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait payĂ© tout ce qu’il devait Â». Vous voyez la mĂ©chancetĂ© de cet homme ? Lui qui avait tant reçu, n’a pas compris qu’il aurait dĂ» remettre cette dette, d’autant plus que c’était une si petite somme ! Il alla mettre l’autre en prison.

« Ses compagnons furent profondĂ©ment attristĂ©s. Ils allèrent raconter Ă  leur maĂ®tre tout ce qui s’était passĂ©. Alors le maĂ®tre fit appeler ce serviteur et lui dit : MĂ©chant serviteur ! Â» Le signe de la mĂ©chancetĂ©, c’est que nous ne sommes pas capables de pardonner comme nous avons Ă©tĂ© pardonnĂ©s.

 

Attention ! Si nous n’arrivons pas Ă  pardonner, c’est un signe de mĂ©chancetĂ© de notre coeur. Nous devons nous en repentir devant Dieu en disant : « Seigneur, rĂ©vèle-moi la grandeur de ton pardon pour que je pardonne sans hĂ©siter, sans la moindre hĂ©sitation, quelle que soit la chose que l’on m’ait faite Â».

 

« Le maĂ®tre lui dit : MĂ©chant serviteur ! Je t’avais remis en entier toute ta dette parce que tu m’en avais suppliĂ©. Ne devais-tu pas aussi avoir pitiĂ© de ton compagnon comme j’ai eu pitiĂ© de toi ? Et son maĂ®tre irritĂ© le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eĂ»t payĂ© tout ce qu’il lui devait Â». Vous vous souvenez que cet homme lui avait remis sa dette. Il lui avait dit : « Tu ne me dois plus rien Â».

 

Parce que l’autre n’a pas remis une petite dette, le maĂ®tre a remis les sept milliards d’euros de dettes sur le dos de son serviteur. Il pouvait le faire puisque c’était son serviteur, il avait le droit de le faire, c’était le maĂ®tre. A cette Ă©poque-lĂ , un serviteur Ă©tait un esclave. Nous sommes esclaves de Dieu aussi, en un sens. Esclaves d’amour, mais esclaves. Ce maĂ®tre avait le droit. Il lui avait remis sa dette, puis il a dit : « Puisque tu n’as pas voulu effacer cette petite dette, je te remets ta vieille dette sur le dos. Et non seulement cela, mais moi aussi, je vais te jeter en prison et te livrer aux bourreaux, jusqu’à ce que tu aies payĂ© cette Ă©norme dette que tu me devais Â». Pensez-vous que lorsque l’on est en prison, livrĂ© aux bourreaux, on soit dans une bonne situation pour gagner de l’argent et rembourser sept milliards d’euros ? Cela veut dire que cet homme a dĂ» passer toute sa vie en prison, livrĂ© aux bourreaux et qu’il y est mort. La Bible ne le dit pas mais je le suppose parfaitement puisque lorsque l’on doit sept milliards d’euros, en prison livrĂ© aux bourreaux, on ne peut pas rembourser.

 

Manifestement, il n’a pas pu payer.

 

Ecoutez bien, frères et soeurs, ce que dit JĂ©sus : « C’est ainsi que mon Père cĂ©leste (Il parle Ă  ses disciples), vous traitera si chacun de vous ne pardonne Ă  son frère de tout son coeur Â».

N’espère pas rentrer dans le salut de Dieu si tu n’as pas pardonnĂ© Ă  une seule personne la moindre petite offense qu’elle t’a faite et si tu en as gardĂ© rancune. Je ne veux pas te laisser dans l’illusion, tu n’entreras pas dans le salut de Dieu si tu ne te repens pas de cela. JĂ©sus a dit : « C’est ainsi que mon Père vous traitera Â». Les bourreaux, c’est l’image de Satan et de ses dĂ©mons. La prison, c’est l’image de l’enfer.

 

JĂ©sus parle Ă  ses disciples. Il leur dit : « Tu n’as pas voulu pardonner Ă  celui qui te devait une si petite chose, cela veut dire que tu n’as pas compris que ton propre pĂ©chĂ© devant moi Ă©tait quelque chose de comparable Ă  ces sept milliards d’euros ; quelque chose d’énorme que seul le sang de JĂ©sus peut effacer. Et l’offense que quelqu’un t’a faite Ă©tait comparable Ă  ces trois mille euros. J’ai effacĂ© ta dette et tu n’as pas compris le prix que moi j’ai dĂ» payer pour l’effacer et la grâce que tu as reçue ? Et toi, tu vas encore en vouloir Ă  quelqu’un qui t’a fait un peu de mal ou beaucoup de mal ? Tu n’as pas compris mon pardon, combien il Ă©tait grand. Tu n’as pas compris ce que je te demandais, toi, de pardonner de tout ton coeur Ă  la moindre personne vivante ou morte qui t’a fait du mal ? Â»

 

Bien-aimés, c’est sérieux. Si nous voulons recevoir un plein pardon de Dieu, (Dieu veut nous le donner avec tellement de générosité !), nous devons absolument garder notre coeur libre de toute rancune envers qui que ce soit. Nous avons tellement de sujets de souffrance dans notre vie à cause des mauvais traitements que les uns ou les autres nous ont fait subir. Il y a des personnes qui ont souffert le martyre entre les mains des hommes ou entre les mains d’un homme ou d’une femme. Ils ont souffert le martyre. Même cela, comparé à notre propre péché devant Dieu, est semblable à ces trois mille euros par rapport aux sept milliards d’euros. Parce que c’est ce péché-là, notre péché, qui a amené l’Agneau de Dieu à la Croix ; notre péché a amené Jésus à la Croix.

 

Quand nous voyons la gravitĂ© de ces choses pour nous, bien-aimĂ©s, notre rĂ©flexe immĂ©diat et jusqu’à la fin de nos jours, doit ĂŞtre de pardonner. Dès que quelqu’un nous fait quelque chose de mal, nous pardonnons de tout notre coeur ; qu’il nous demande pardon ou pas. Il y a des gens qui disent : « Oh, mais il ne m’a jamais demandĂ© pardon, donc je ne vais pas lui pardonner ». Non ! Qu’il nous le demande ou pas. S’il ne nous le demande pas, c’est son affaire devant Dieu, il aura Ă  en rendre compte.

 

Mais le fait que moi, je lui pardonne, permet, comme dit le Seigneur, au Saint-Esprit de travailler dans son coeur pour qu’il se repente parce que je le libère de ce fardeau. Je lui pardonne déjà. Je le libère de mon propre fardeau que j’avais mis sur son dos. Il avait une dette envers moi, je l’en libère.

 

Alors si ton mari t’a offensĂ©e, si ta femme t’a offensĂ©, si tes enfants t’ont offensĂ©, si tes parents t’ont offensĂ©, si tes amis t’ont offensĂ©, si tes ennemis t’ont offensĂ©, si des inconnus t’ont offensĂ©, pardonne, pardonne, pardonne, pardonne ! Parce que tu as Ă©tĂ© pardonnĂ© et pour que tu reçoives toujours un plein pardon de Dieu ; un plein exaucement de tes prières. Rappelez-vous ce que JĂ©sus dit dans Marc 11, au verset 25 : Â« Si tu es debout, faisant ta prière et si tu as quelque chose contre quelqu’un, pardonne pour que tu sois exaucĂ© dans ta prière ». Sinon, tu ne seras pas exaucĂ©. Tu pourras demander des tas de choses au Seigneur, dans sa grâce, Il peut t’aider de temps en temps, mais tu ne seras pas exaucĂ© pour certaines prières. Parce que Dieu voit qu’il y a encore de la rancune dans ton coeur ; de la rancune contre ceux qui t’ont tant maltraitĂ©, de l’amertume, de l’animositĂ©, de la haine, de la rĂ©bellion.

 

Quand tu as compris que Jésus t’a pardonné ton propre péché et qu’Il te donne un plein pardon total, définitif, tu vas avoir de la compassion pour ceux qui sont autour de toi. Tu vas leur pardonner, tu n’auras plus de haine et de rancune, quelles que soient les choses qu’ils peuvent te faire. Sinon, tu risques ta vie spirituelle parce que Jésus ne plaisante pas quand il dit cela.

Ce qui est merveilleux quand JĂ©sus donne le pardon, c’est qu’Il nous restaure dans la communion avec Lui. Cette communion qui avait Ă©tĂ© brisĂ©e par le pĂ©chĂ©, Il la restaure. Lorsque je reçois ce pardon par la foi en disant : « Seigneur, pardonne ! Â», aussitĂ´t le Seigneur donne un plein pardon et moi, je dois le recevoir avec confiance. Et alors, le Seigneur me rĂ©tablit dans sa communion et veut rĂ©tablir dans ma vie tout ce qui avait Ă©tĂ© brisĂ© Ă  cause de ce pĂ©chĂ©. Le pĂ©chĂ© a tout brisĂ©, le pĂ©chĂ© a amenĂ© la mort, il a amenĂ© la maladie, la malĂ©diction. A partir du moment oĂą je reçois le pardon de Dieu, Dieu veut aussi Ă©liminer toutes les consĂ©quences de mon pĂ©chĂ©, qui sont la maladie, la mort. Dieu veut me restaurer complètement mais tout dĂ©pend du pardon.

 

C’est pour cette raison que dans la Bible, du début à la fin, vous voyez toujours le pardon associé à la guérison et la guérison associée au pardon. Toujours, les deux vont toujours ensemble dans le coeur de Dieu, dans la Parole. De la Genèse à l’Apocalypse, chaque fois que Dieu pardonne, Dieu guérit aussi.

 

Puisque la maladie, les accidents, la mort prĂ©maturĂ©e sont causĂ©s par le pĂ©chĂ©, lorsque Dieu pardonne le pĂ©chĂ©, Il veut aussi en enlever les consĂ©quences. Dans son ministère, JĂ©sus prĂŞchait la repentance et disait : « Repentez-vous, demandez pardon ». Il guĂ©rissait les malades, Il chassait les dĂ©mons, Il ressuscitait les morts parce que dans son coeur, dans sa pensĂ©e, la guĂ©rison va toujours de pair avec le pardon. Toujours !

 

Dans le Psaume 103, aux versets 2 et 3, il est dit : « Mon âme, bĂ©nis l’Eternel et n’oublie aucun de ses bienfaits car c’est Lui qui pardonne toutes tes iniquitĂ©s, c’est Lui qui guĂ©rit toutes tes maladies Â». JĂ©sus allait de lieu en lieu faisant du bien et guĂ©rissant tous ceux qui Ă©taient sous l’emprise du diable parce que Dieu Ă©tait avec Lui. Il faisait du bien par sa Parole, Il apportait le pardon de Dieu.

 

C’est cela la Bonne Nouvelle de l’Evangile ! La bonne nouvelle, c’est de dire : « PĂ©cheurs, il y a un pardon pour vous. Ce pardon, l’Agneau de Dieu vous le donne. Mais il y a aussi une guĂ©rison pour vous. Il y a aussi une dĂ©livrance de toute l’emprise des dĂ©mons ». C’est ce qui accompagne le pardon de Dieu. Vous voyez l’importance de bien recevoir le pardon de Dieu ? Ne soyons plus ces hommes et ces femmes qui ont du mal Ă  croire que Dieu leur a pardonnĂ©. Dieu nous pardonne, Dieu le dit, Dieu n’est pas un homme pour mentir. Quand Il pardonne, c’est pardonnĂ©, c’est terminĂ©. Soyons Ă  l’écoute de la voix du Saint-Esprit et acceptons ce qu’Il nous dit. Si un homme digne de confiance, digne de parole nous fait une promesse, nous allons le croire. Il n’aura pas besoin de nous signer un papier. Nous connaissons cet homme. Nous l’avons apprĂ©ciĂ©. Il est toujours un homme de parole. Chaque fois qu’il a dit quelque chose, il l’a fait. A combien plus forte raison nous croirons le Seigneur JĂ©sus quand Il nous dit : « Si tu confesses tes pĂ©chĂ©s, tu es pardonnĂ© Â» !

 

Il faut que je le croie.

 

Quand je le crois pleinement dans mon coeur, je suis prĂŞt Ă  recevoir tout le reste : la guĂ©rison, la dĂ©livrance, la guĂ©rison de mon coeur, la guĂ©rison de mon corps, la guĂ©rison de mon âme blessĂ©e, la guĂ©rison de mon esprit tourmentĂ©. Tout cela m’est donnĂ© par le Seigneur JĂ©sus comme quelque chose qui accompagne son pardon. De mĂŞme, quand je donne mon pardon Ă  quelqu’un, je lui apporte aussi la guĂ©rison. Il y a des situations entre les hommes qui ont entraĂ®nĂ© des maladies spirituelles et physiques parce qu’il n’y avait pas eu de pardon. Le jour oĂą le pardon est donnĂ©, la guĂ©rison vient. Combien de fois l’ai-je expĂ©rimentĂ© ! Alors n’hĂ©sitons pas Ă  pardonner. N’hĂ©sitons pas Ă  recevoir pleinement le pardon que Dieu nous donne. N’hĂ©sitons pas Ă  donner aussi le pardon de Dieu aux hommes en leur annonçant l’Evangile merveilleux du Seigneur et en leur disant : « Tu as confessĂ© tes pĂ©chĂ©s, je te dis de la part du Seigneur qu’ils sont pardonnĂ©s Â».

 

C’est biblique de le faire parce que l’apĂ´tre Jean dit : « Ceux Ă  qui vous pardonnerez les pĂ©chĂ©s, ils leur seront pardonnĂ©s; et ceux Ă  qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus Â» . Cela veut dire que celui qui vient vers vous en disant : « Je vais te confesser mes pĂ©chĂ©s Â», non pas comme on le fait au confessionnal, mais : « Je vais partager avec toi, j’ai besoin parce que j’ai le coeur lourd. Il faut que je le partage avec quelqu’un. J’ai confiance en toi, je vais te parler. Je vais te prĂ©senter ces pĂ©chĂ©s que j’ai commis. Tu vas m’aider Ă  prier le Seigneur et Ă  Lui demander pardon Â». On prie ensemble et Ă  ce moment-lĂ , on peut ĂŞtre conduit Ă  lui dire : « Je t’annonce de la part du Seigneur que tes pĂ©chĂ©s sont pardonnĂ©s, parce que tu as fait ce qu’il fallait Â».

 

C’est un pardon absolu. Quand JĂ©sus dit : « De tout notre coeur Â», ce doit ĂŞtre de tout notre coeur. Quand nous avons pardonnĂ©, nous n’y pensons plus et nous n’en parlons plus. Si nous y pensons encore, ou si nous en parlons encore, c’est que nous avons encore de la rancune. Cela ne veut pas dire que nous avons oubliĂ©. Certains disent : « Pardonner, c’est oublier Â». Je ne le crois pas parce qu’il y a des choses que je ne pourrai jamais oublier, dans le sens oĂą je ne suis pas amnĂ©sique. Mais en un sens, j’ai dĂ©cidĂ© d’oublier. Je sais très bien qu’une certaine personne m’a fait du mal dans le passĂ©, mais cela n’a plus aucune importance puisque je lui ai pardonnĂ©. C’est fait, je n’y pense mĂŞme plus. J’ai dĂ©cidĂ© de pardonner, donc cela ne trouble plus mon coeur. C’est terminĂ©, je l’ai effacĂ©.

 

Je me rappelle d’un serviteur de Dieu qui conseillait certaines personnes qui avaient du mal Ă  pardonner. Il leur disait : « Place-toi devant Dieu, comprends la Parole, ce que tu as Ă  faire, regarde l’heure, le jour qu’il est et puis Ă©cris sur un morceau de papier. Tu vois, aujourd’hui nous sommes le 6 mai, il est onze heures moins vingt. Tu vas Ă©crire sur ton papier : « Aujourd’hui, 6 mai Ă  onze heures moins vingt, j’ai dĂ©finitivement, totalement, de tout mon coeur, pardonnĂ© Ă  telle, telle personne, signĂ© datĂ©, point. Fais cela et garde le papier sur toi. Chaque fois que ta pensĂ©e va vers cette personne, sors ton papier, relis-le, rappelle-le Ă  Satan en lui disant : Satan, c’est terminĂ©. Tel jour, Ă  telle heure, j’ai pardonnĂ© Ă  telle personne. C’est terminĂ©. Ne me remets plus ça sur le tapis, c’est terminĂ© ».

 

Lorsque tu vas revoir cette personne face Ă  face, Satan ou ta chair vont essayer de remettre ces sentiments d’amertume. Et lĂ , il faut dire : « J’ai pardonnĂ© ! J’ai dĂ©cidĂ© de pardonner ! Â» C’est un acte de volontĂ©, en le faisant, Dieu va te donner les sentiments dont tu as besoin. Dieu va te les donner. Peut-ĂŞtre qu’au dĂ©but, ce sera un peu difficile, mais reste sur cette dĂ©cision ferme de ta volontĂ© et Dieu va changer ton coeur. Il va te remplir de compassion et d’amour pour tous ceux qui t’ont fait du mal et tu pourras ĂŞtre ainsi un vĂ©ritable fils (ou fille) de Dieu.

JĂ©sus dit : Â« Soyez parfaits comme votre Père cĂ©leste est parfait Â». Il dit : « Pardonne Ă  tous ceux qui t’ont fait du mal Â». Fais-leur du bien ! Cherche Ă  leur faire du bien. Tu rencontres quelqu’un qui t’a fait du mal ? Au lieu de le bouder, va vers lui, va vers elle, ou essaye de trouver quelque chose qui va lui faire plaisir. Fais-lui plaisir et lĂ , tu vas ĂŞtre vĂ©ritablement un vĂ©ritable enfant du Seigneur et une pleine entrĂ©e dans le royaume cĂ©leste te sera assurĂ©e parce que tu as compris ce que c’est que le pardon. Amen ! AllĂ©luia !

 

Nous allons prier un moment. Bien-aimés, pour ma part, je voudrais, de tout mon coeur parce que je sais que Dieu le veut, que ce soir, toutes les rancunes, la moindre rancune que vous puissiez avoir contre quiconque ici ou dehors, ou quiconque mort ou vivant soit définitivement enlevée de votre coeur. Définitivement ! Par une décision ferme que vous prenez devant Dieu et sur laquelle vous ne revenez plus. Qui que ce soit. Ce peut être ton mari, en général, ce sont ces personnes-là : maris, femmes, enfants, parents… Ce sont toujours ceux qui sont les plus proches qui sont les plus concernés.

 

Toujours ceux-là. Décide ce soir, si tu veux recevoir de Dieu un plein pardon, si tu veux réjouir le coeur de ton Dieu qui t’aime, si tu veux Lui montrer l’amour que tu as pour Lui, accepte son pardon et pardonne complètement. Bien-aimé, que ce soit terminé, que tu n’y reviennes plus. Que ce soit, je le répète, ton mari, ta femme, ton père, ta mère, tes ennemis qui t’ont fait les pires des choses, ceux entre les mains desquels tu as souffert le martyre sur cette terre, décide ce soir de pardonner, Dieu t’en donnera la force parce qu’Il t’a pardonné. Ce que tu Lui as fait est bien plus grave ! Décide, n’y reviens plus et tu vas voir comme tu vas te sentir léger, légère. Tu vas voir ! Si c’est fait de tout ton coeur, tu vas voir le travail que le Seigneur va faire. Il va pouvoir continuer son travail de guérison dans ta vie.

 

Il va pouvoir guĂ©rir ton âme, ton coeur. Il va pouvoir guĂ©rir ton corps. Il veut le faire ! AllĂ©luia ! Il veut ! Il veut te guĂ©rir complètement. Amen ! AllĂ©luia !

 

« Seigneur, ma prière, c’est que maintenant, Tu donnes par ton Esprit une pleine conviction. Une pleine conviction de ce qu’est ton merveilleux pardon pour nous. Un pardon si total, si complet, si profond, parce que notre Seigneur JĂ©sus a tellement souffert sur cette Croix. Il a portĂ© tout ce châtiment qui devait venir sur nous ; Il a portĂ© toutes nos iniquitĂ©s. Seigneur JĂ©sus, tu nous as donnĂ© un si grand pardon. Seigneur, pardonne-moi Ă  chaque fois que j’ai la moindre petite rancune envers quiconque, Seigneur parce que c’est encore le signe que je n’ai pas encore reçu une pleine rĂ©vĂ©lation de ton merveilleux pardon. Accorde-moi, accorde-nous cette rĂ©vĂ©lation de ce qu’est ce merveilleux et total pardon que Tu nous as donnĂ© en JĂ©sus, pour que nous aussi, nous puissions pleinement pardonner, ne plus jamais regarder les autres de haut, ne plus jamais leur en vouloir, Seigneur. C’est tellement affreux, Seigneur, d’en vouloir Ă  quelqu’un alors que Tu nous as si richement bĂ©nis en JĂ©sus-Christ.

 

Seigneur, fais ce travail profond, je T’en supplie, dans mon coeur, dans nos coeurs, que nous n’ayons plus Ă  y revenir, je T’en supplie, Seigneur. Que ta guĂ©rison soit accordĂ©e dans les coeurs ! O Père, remplis nos coeurs de ton amour merveilleux ! Remplis-nous ce soir de ton amour, cet amour qui pardonne tout, qui supporte tout. Au nom de JĂ©sus, Père ! Amen ! Â»


Source : www.sourcedevie.com



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