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La Guerre Privée du Saint
de DAVID WILKERSON
Chaque croyant est enrÎlé dans la grande armée du Seigneur. Et satan lance son combat démoniaque contre cette armée. Des autorités et pouvoirs infernaux lancent une agression totale contre le saint reste de Dieu.



par David Wilkerson

Prédication du 15 octobre 2007

Le livre de l’Apocalypse nous indique que, dans les derniers temps, Satan surgira dans sa colùre et fera la guerre

« au reste ».

Ce reste, bien sĂ»r, n’est autre que le Corps du Christ, qui comprend :

«  tous ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus » (Apocalypse 12 :17).

========================

Nous, l’Église de JĂ©sus-Christ, parlons souvent de combat spirituel.

Le combat dĂ©crit dans l’Apocalypse est une attaque mondiale que Satan a lancĂ©e contre le corps du Christ :

« il lui fut donné de faire la guerre aux saints » (13 :7).

Chaque croyant est enrĂŽlĂ© dans la grande armĂ©e du Seigneur. Et Satan lance son combat dĂ©moniaque contre cette armĂ©e. Des autoritĂ©s et pouvoirs infernaux lancent une agression totale contre le saint reste de Dieu. L’apĂŽtre Paul Ă©crit qu’à chaque front

« nous ne menons pas notre combat d'une maniÚre purement humaine. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas simplement humaines. » (2 Corinthiens 10 :3-4).

Prenons en considĂ©ration les « zones de guerre » suivantes que l’on rencontre Ă  travers le monde:

Dans les nations musulmanes, le combat spiritual qui a lieu est un assaut démoniaque contre le témoignage de Jésus Christ.

 
En Europe, la guerre menĂ©e contre l’Église est celle du laĂŻcisme.

En SuĂšde, la guerre qui s’y dĂ©roule est basĂ©e sur l’incroyance. Une enquĂȘte rĂ©vĂšle que seulement 20% de la population suĂ©doise croit en Dieu.

En Angleterre, il s’agit d’une guerre d’apostasie. Une nation, qui autrefois Ă©tait la lumiĂšre du monde et qui envoyait des missionnaires Ă  travers le monde, est en train de rapidement fermer une grande partie de ses Ă©glises.

En AmĂ©rique, la guerre de Satan contre l’Église se manifeste par un flot continu de sensualitĂ© et de matĂ©rialisme.

Ces armes de guerre sont l’amour de l’argent et le dĂ©chaĂźnement des plaisirs.

 

En ce moment, les pouvoirs des ténÚbres de satan se réjouissent autour de la terre.
Ils sont convaincus qu’ils sont si puissants, si Ă©levĂ©s et si forts, que rien ne pourrait les abattre.

Les forces démoniaques ont infiltré les plus hautes sphÚres du pouvoir humain : les médias, les offices politiques, les hautes cours de justice.

C’est ce qui se passe au sein mĂȘme de dĂ©nominations religieuses qui transigent sur leurs valeurs avec des dirigeants qui s’avancent agressivement pour officier des mariages gays et mĂȘme ordonner des homosexuels.
Toutes ces autorités démoniaques ont un agenda.
Elles travaillent pour rĂ©Ă©duquer les enfants Ă  l’école sur la lĂ©gitimitĂ© de l’homosexualitĂ©.

Elles cherchent à ronger les valeurs morales. Elles s’acharnent à la destruction du pouvoir salutaire de l’Évangile.

On peut dĂ©jĂ  voir les nuages de la tempĂȘte s’assembler Ă  Washington, D.C., tandis que de plus en plus d’élus essaient de lĂ©galiser les mariages gays.

Il semblerait que chaque institution, chaque agence est aujourd’hui infiltrĂ©e et dominĂ©e par ces pouvoirs spirituels hĂ©rĂ©tiques. En fait, on peut mĂȘme entendre l’exultation et la vantardise de ces autoritĂ©s dĂ©moniaques :

- « Nous montons en force. Nous allons gagner la guerre ».

Et elles semblent, en effet, gagner.

Cependant, nous savons comment ce combat se termine: par la croix, par la victoire de Jésus-Christ. Paul nous dit :

« Car les armes avec lesquelles nous combattons tiennent leur puissance de Dieu qui les rend capables de renverser des forteresses. Oui, nous renversons les faux raisonnements ainsi que tout ce qui se dresse prétentieusement contre la connaissance de Dieu, et nous faisons prisonniÚre toute pensée pour l'amener à obéir au Christ » (10 :4-5).

1. Il y a un autre champ de bataille dans cette guerre : la guerre privée de chaque enfant de Dieu

Chaque croyant sur terre fait face à sa propre guerre privée. La bible nous dit :

« Il y a un temps pour tout et un moment pour toute chose sous le soleil... un temps pour la guerre et un temps pour la paix ». (Ecclésiaste 3:8).

Il se peut que vous jouissiez, en ce moment, d’un temps de paix. Je remercie le Seigneur pour ces oasis de joie abondante dans ma vie. J’espĂšre que la majeure partie des lecteurs se trouve actuellement dans cette pĂ©riode de repos et de joie.

Mais le temps pour la guerre viendra.

Et cette guerre n’impliquera pas tout le corps du Christ, Ă  travers le monde, mais sera une guerre privĂ©e.

Elle sera composée de batailles et de luttes qui vous seront personnelles.

Ce sont les guerres de la chair – je les appelle « les guerres de l’ñme » - et elles apportent avec elles un fardeau que l’on ne peut partager avec personne. MĂȘme votre Ă©poux (se) ou meilleur(e) ami(e) ne peut vous allĂ©ger. Ils sont tout simplement incapables de comprendre votre bataille.

Ces guerres et batailles privĂ©es inondent le corps et l’ñme. Et ne peuvent ĂȘtre entreprises que seul. Elles n’impliquent que JĂ©sus et vous.

Ma femme appelle sa bataille privée « ma guerre silencieuse ». Quand je vois la douleur dépeinte sur son visage, je lui dit

- “Gwen, je t’en prie, dis-moi ce qui t’arrive”.

Je veux aider, je veux pouvoir encourager, prier. Mais elle répond :

- « C’est trop profond, je ne parviens pas Ă  l’expliquer. Seul Dieu sait. »

Mon fils Greg a passĂ© deux ans et demi dans une douleur inimaginable suite Ă  un accident. MĂȘme les mĂ©dicaments les plus forts ne pouvaient attĂ©nuer son agonie physique. Il se trouvait dans une bataille privĂ©e qu’il ne pouvait tout simplement pas expliquer.

Nul dans la famille ne pouvait l’aider. Ni sa femme, ni ses parents. Je lui disais :

- « mon fils, je ne peux qu’imaginer ce que tu dois endurer ».

Et il me répondait :

- « non, papa, tu ne peux pas t’imaginer. Tu ne peux tout simplement pas savoir.»

Sa douleur Ă©tait trop profonde et trop rude, aucun mot ne pouvait la dĂ©crire. Il m’a dit Ă  un moment donné :

- « je ne veux mĂȘme plus demander Ă  Dieu ‘pourquoi’?. Tout ce que je voudrais, juste, c’est avoir une heure sans douleur. La guerre Ă  laquelle je suis livrĂ© est pour obtenir le moindre rĂ©pit possible au cƓur de la douleur que j’endure. »

C’était une bataille qu’il affrontait seul.

Bien-aimĂ©s, ce sont tous des champs de bataille, des champs sanglants. Et quand on s’y trouve, on n’y trouve ni danse, ni cri de joie, ni rire, ni sourire.

Les guerres privĂ©es
 je m’y connais.

J’ai eu ma part de guerres privĂ©es. Quand ma fille Bonnie a Ă©tĂ© frappĂ©e par le cancer, ma femme et moi sommes entrĂ©s dans une lutte corps-Ă -corps contre les pouvoirs de l’enfer. Pendant trois jours, Bonnie a du ĂȘtre isolĂ©e tandis que du cobalt Ă©tait diffusĂ© Ă  travers son corps. Elle ne pouvait ni manger, ni recevoir des visiteurs.

 

Dans la salle d’attente, ma femme, Gwen, en tant que mĂšre, Ă©tait arrivĂ©e au bout du rouleau. Elle pleurait en frappant le mur de son poing en criant :

- « Pourquoi, Seigneur ? »

C’était trop pour moi.

J’étais moi aussi complĂštement bouleversĂ© par l’agonie causĂ©e par l’épreuve de notre fille. Je suis montĂ© dans ma voiture et me suis mis en route pour la campagne. ArrivĂ© lĂ -bas, j’ai garĂ© ma voiture et me suis mis Ă  marcher le long d’une route de campagne. TrĂšs vite, je me suis trouvĂ© en train de crier contre Dieu :

- “Oh, Seigneur, d’abord Gwen a dĂ» faire face Ă  ses batailles contre le cancer. Ensuite, c’est notre fille Debbie qui a dĂ» elle aussi affronter ça. Maintenant le cancer s’en prend Ă  Bonnie. Dis-moi, qu’ai-je fait ? De quelle maniĂšre ai-je pĂ©chĂ© contre toi pour que toute cette souffrance se dĂ©verse sur nous ?»

Aucun ĂȘtre au monde n’aurait pu m’aider pendant cette heure tĂ©nĂ©breuse.

Aucun prĂ©dicateur, aucun conseiller chrĂ©tien n’aurait pu m’atteindre. Un millier de saints aurait pu essayer de m’encourager en disant :

- «Tu peux y arriver, David. Ne pleure pas, ne crie pas contre Dieu. Crois simplement.»

Aucune de leurs paroles n’aurait pu me toucher. Je n’aurais pu expliquer Ă  quiconque la profondeur de la peine et la douleur que je subissais Ă  ce moment-lĂ . J’avais besoin de quelque chose de supra-naturel, quelque chose que seul Dieu pouvait pourvoir. J’avais besoin d’une parole d’amour du PĂšre cĂ©leste. Je devais gagner cette bataille avec l’aide de nul autre que le Saint-Esprit.

Et Dieu est venu à mon secours. Le Saint-Esprit a murmuré à mon oreille :

- « Ta fille a deux pÚres. Dis-moi, lequel des deux est capable de la tenir dans ses bras à cet instant dans sa chambre ? »

J’ai rĂ©pondu :

- « C’est toi, Seigneur. »

C’était comme si le Seigneur me disait :

- « Tu as remis ta famille entre mes mains. Vas-y, crie, sors tout ceci de ton cƓur. Je comprends tout ce que tu ressens ; je l’ai ressenti pour mon propre Fils. Maintenant, aie confiance car je suis un PĂšre pour ta fille, pour toi et pour ta famille. »

A l’heure oĂč notre dĂ©sespoir Ă©tait le plus aigu, JĂ©sus est entrĂ© dans la chambre de Bonnie et l’a tenue dans ses bras pendant trois longs jours. Que Dieu soit louĂ©, Il l’a guĂ©rie!

TrÚs souvent, en tant que Chrétiens, nous nous convainquons que la meilleure chose à faire quand nous traversons nos batailles est de serrer les dents.

Nous disons aux autres :

- « Tout va bien », bien que ce ne soit pas le cas.

Dieu ne veut pas que nous mettions un masque. Il sait ce que nous endurons et sait qu’il s’agit de quelque chose que nous ne pouvons partager qu’avec Lui.

2. Certaines personnes vivent une guerre privée causée par ce que la Bible appelle « ''une saison de tristesse'' »

L’apĂŽtre Pierre Ă©crit :

«(Vous) ĂȘtes gardĂ©s par la foi pour le salut prĂȘt Ă  ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ© dans les derniers temps! C'est lĂ  ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristĂ©s pour un peu de temps par diverses Ă©preuves » (1 Pierre 1:5–6).

Le mot grec pour la ‘tristesse’ sous-entend une dĂ©pression,

une douleur.

Si l’on sondait n’importe quel enfant de Dieu concernant sa guerre privĂ©e, la rĂ©ponse ferait certainement allusion Ă  cette tristesse dĂ©crite par Pierre.

Toute personne qui marche intimement avec JĂ©sus connaĂźt ces terribles pĂ©riodes au cours desquelles le cƓur est alourdi par la douleur et la tristesse.

À travers l’histoire, ceux qui sont prĂ©cieux aux yeux de Dieu ont vĂ©cu de longues journĂ©es jalonnĂ©es par une Ă©preuve ou une autre. Chaque matin, jour aprĂšs jour, ils se sont rĂ©veillĂ©s aux sons d’une nouvelle attristante, aux clameurs d’une autre bataille Ă  affronter.

Ils ont persévéré à travers les problÚmes de famille, les crises de santé, les difficultés financiÚres, les problÚmes touchant leurs enfants ou petits-enfants et autres bien-aimés confrontés à de terribles épreuves.

MĂȘme le roi David qui Ă©tait un homme de grande foi tĂ©moignait ceci :

« Mon ùme pleure de chagrin » (Psaume 119:28).

C’est une confession directe et honnĂȘte provenant de la bouche d’un homme selon le cƓur de Dieu. David disait tout simplement:

- « Je suis épuisé. Je suis abattu par tous ces fardeaux. Ma vie est plongée dans la détresse. »

 (représentation de Job)

Et pourtant, malgré tout ceci, selon Pierre, nous devrions

« (nous réjouir) d'une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:8).

Pourquoi ?

On nous dit que ces épreuves visent les saints de façon particuliÚrement intense.

J’ai apportĂ© du rĂ©confort Ă  un pasteur dont l’histoire Ă©tait bouleversante.

Un pasteur Ă©tait trĂšs abattu par la situation de son fils qui avait Ă©tĂ© condamnĂ© pour avoir tuĂ© deux personnes. Alors ça, pour une saison de peine ! Ce pasteur a vĂ©cu de longues journĂ©es d’agonie les unes aprĂšs les autres. Au cours de ma conversation avec lui, il m’a fait part d’autres Ă©preuves affreuses dans sa famille qui m’ont fendu le cƓur.

Je lui ai donné quelques versets pour le réconforter et lui ai rappelé que

- « "le malheur atteint souvent le juste" et que de cette épreuve viendra une foi plus affermie. »

Il m’a rĂ©pondu :

- « FrĂšre David, je n’en suis pas encore arrivĂ© lĂ . Ma douleur est trop difficile Ă  porter. J’en reste encore Ă  imaginer la douleur que mon fils endure en ce moment. »

Je sais ce que c’est que d’éprouver une telle pĂ©riode de chagrin sur le sort d’un ĂȘtre cher. C’est quelque chose qui me pĂšse tel un fardeau tandis que je suis assis pendant les cultes Ă  l’écoute des messages de notre Ă©quipe pastorale, des messages d’espoir et d’encouragement, des appels Ă  la foi.

Pendant tout ce temps, mon cƓur est brisĂ© par le chagrin.

L’assemblĂ©e entonne un chant :

- « LibĂšre-toi des chaĂźnes qui t’emprisonnent, dĂ©pose tes lourds fardeaux ».

Cependant, il faut plus qu’une chanson, plus qu’un sermon, plus qu’une rĂ©union inondĂ©e du Saint-Esprit pour libĂ©rer quelqu’un de l’emprise de sa douleur et de son cƓur alourdi par la tristesse.

Peu importe la profondeur du sermon ou encore la gloire qui remplit la louange.

Je quitte le culte, non pas encouragé, mais toujours abattu par mon chagrin.

Durant ces saisons de tristesse, personne – aucun culte, aucun message, aucun conseiller – ne peut vous soutirer de cette lourdeur. Il s’agit de votre guerre privĂ©e et c’est une chose que vous devez batailler jusqu'Ă  obtenir la victoire. La priĂšre aide et, en effet, toute chose spirituelle aide, mais Dieu dĂ©sire que ce soit votre victoire.

3. Certaines guerres privées sont causées par ces « passions qui combattent dans vos membres » (Jacques 4:1).

J’ai rĂ©cemment lu quelques chapitres d’un livre Ă©crit, il y a des annĂ©es, qui traitait de la guerre privĂ©e d’un saint pieux.

Cet homme Ă©tait admirĂ© comme Ă©tant un homme de Dieu juste et charitable. Il avait fidĂšlement servi le Seigneur pendant des annĂ©es. C’était un homme de priĂšre, un homme qui louait le Seigneur, un homme intĂšgre et honnĂȘte qui aimait la parole de Dieu. MĂȘme ses ennemis reconnaissaient sa justice.

Et un jour, tout s’est Ă©croulĂ© autour de lui. Une nuit de passions dĂ©chaĂźnĂ©es et il a mis enceinte la femme d’un autre homme. Dans l’emprise de la panique et dans le besoin de masquer son pĂ©chĂ© affreux, il a pris ses dispositions pour faire tuer le mari de cette femme.

Son pĂ©chĂ© l’a rattrapĂ© et il a Ă©tĂ© dĂ©masquĂ©. Dans deux des chapitres de cette histoire, en particulier, il dĂ©crit avec une trĂšs vive minutie les dĂ©tails de la guerre privĂ©e dans laquelle il a Ă©tĂ© plongĂ© par la suite. Une maladie paralysante l’a frappĂ©. Tous ses amis l’ont quittĂ©, ses fils se sont retournĂ©s contre lui.

Il a subi la verge de correction divine et a crié sa douleur car son fardeau était devenu intolérable.

Cet homme Ă©tait envahi par la honte d’avoir Ă©tĂ© un opprobre au nom de Dieu.

La culpabilitĂ© qui l’engloutissait Ă©tait insoutenable.

Son ùme était inondée de douleur et de larmes amÚres, et il pleurait à haute voix :

- « J’ai Ă©tĂ© insensĂ©, un hypocrite. Puis-je ĂȘtre pardonnĂ© un jour ? »

Son angoisse mentale l’a poussĂ© dans un deuil sombre du matin au soin. Ses jours Ă©taient dĂ©nuĂ©s de repos et il ne trouvait pas le sommeil.

Il sombra dans une dĂ©pression profonde, convaincu que Dieu l’avait abandonnĂ©.

Par ailleurs, son corps était brisé par la douleur. Ses os lui faisaient mal et une terrible douleur enveloppait son dos.

Par la suite, il s’est senti tourmentĂ© Ă  travers tout son corps. Il Ă©crit au sujet de cette pĂ©riode :

- « je ne passe mon temps qu’à me lamenter. »

La guerre privĂ©e de cet homme Ă©tait devenu tellement envahissante qu’il s’est senti complĂštement abandonnĂ©. Jour aprĂšs jour, il s’écriait :

- « Mon Dieu! pourquoi m'as-tu abandonné ? Mon pĂ©chĂ© m’a fait sombrer. »

A présent, vous avez sûrement reconnu cette fameuse vieille histoire relatée dans la bible.

L’homme saint qui est tombĂ© dans le pĂ©chĂ© n’est autre que le Roi David. Vous pouvez lire ses confessions dans le Psaume 38 et surtout dans le Psaume 69.

Pourquoi ai-je fait mention de la confession de la « guerre privée » de David ?

Je fais rĂ©fĂ©rence Ă  l’exemple de David car sa guerre est similaire Ă  celle que beaucoup de croyants affrontent de nos jours. Je parle de croyants qui sont tombĂ©s dans le pĂ©chĂ©.

La guerre de David n’a pas Ă©tĂ© causĂ©e par une lassitude ou encore une peine quelconque.

Elle est survenue par une attaque totale de l’ennemi.

Paul Ă©crit qu’un esprit de convoitise se dĂ©verserait sur le monde.

La tentation proviendrait directement des abĂźmes de l’enfer Ă  l’encontre des plus saints du peuple de Dieu. Par consĂ©quent, on ne peut supposer en aucun cas que les saints, que les justes soient Ă  l’abri des dĂ©sirs de la chair.

Beaucoup de ChrĂ©tiens sont persuadĂ©s que s’ils maintiennent une vie de priĂšre constante couplĂ©e d’une rigoureuse Ă©tude de la parole de Dieu, ils seront Ă  l’abri de la tentation. Mais David Ă©tait un vrai intercesseur, un homme selon le cƓur de Dieu ; nul n’aimait Dieu comme lui.

Cet homme saint avait été tenté de maniÚre farouche, et il a succombé à ses passions.

Voyez-vous, les saints les plus pieux sont les cibles les plus prisĂ©es par ce type de guerre. Jacques s’adresse aux fidĂšles quand il les prĂ©vient par ces paroles :

« D'oĂč viennent les luttes, et d'oĂč viennent les querelles parmi vous ? N'est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? » (Jacques 4 :1).

Ces « guerres des passions » privĂ©es et les combats de la chair n’affectent pas que les cĂ©libataires. Elles invitent dans leur cercle des hommes et femmes mariĂ©s – pieux, fervents dans la priĂšre, des croyants fidĂšles.

Paul prĂ©vient tous les disciples de Christ dans ce qu’il Ă©crit :

« Que celui qui croit ĂȘtre debout prenne garde de tomber ! » (1 Corinthiens 10:12).

Jésus a donné un avertissement similaire à ses disciples :

“Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation” (Luc 22:40).

J’ai de la compassion pour tous ceux qui comme David ont perdu dans la bataille contre le dĂ©sir. Peut-ĂȘtre que vous vous reconnaissez dans cette description. Peut-ĂȘtre que vous vous trouvez en ce moment mĂȘme dans une bataille affreuse telle que celle-ci.

Et comme David, les consĂ©quences de cette guerre vous sont trĂšs familiĂšres. Jour aprĂšs jour, vous faites face Ă  la culpabilitĂ©, Ă  l’angoisse et la confusion.

MalgrĂ© cela, je vous rappelle que vous ĂȘtes en plein cƓur d’une guerre. Mais vous savez qui en est le vainqueur.

David a appris comment sortir victorieux de ces guerres privées.

Comment combattre un bon combat ? David écrit :

« Il exerce mes mains au combat » (Psaume 18:34).

Il n’y a pas de formule magique, ni stratĂ©gie de guerre que l’on puisse dĂ©velopper contre les ruses de Satan.

Les voies du PÚre céleste sont mystérieuses et accomplissent des merveilles dans nos vies. 

L’exemple de David nous apprend beaucoup sur la façon dont le Saint-Esprit agit :

1. PremiÚrement, David a élevé sa voix vers le Seigneur.

«Ô Dieu, hĂąte-toi de me dĂ©livrer! Éternel, hĂąte-toi de me secourir! Je vais bientĂŽt m’écrouler. Je t’en prie, ne tarde pas Ă  me dĂ©livrer. Aide-moi Ă  m’échapper. Ta parole me promet la dĂ©livrance alors fais-le maintenant.» (voir Psaume 70).

 

Je me permets de vous demander: combien de fois avez-vous fait une priÚre similaire ?

- « Ô Seigneur, combien de temps mettras-Tu Ă  me dĂ©livrer de ceci ? Je t’en prie, fais quelque chose maintenant. Cela a assez durĂ©. OĂč est la sortie de secours que tu m’as promise dans ta parole ? »

Ce qui est vrai, c’est que nous voulons tous Ă©chapper Ă  la guerre dans laquelle nous nous trouvons. Nous sommes las de combattre, Ă©puisĂ©s par la lutte. Nous pensons :

- « J’ai bataillĂ© suffisamment longtemps. Je suis Ă©puisĂ© maintenant et suis prĂȘt Ă  m’effondrer. MĂȘme JĂ©sus a dit sur la croix : « PĂšre, pourquoi m'as-tu abandonnĂ© ? »

Mais Dieu ne nous extraira pas tous de notre guerre.

Pourquoi ?

Parce que premiĂšrement, la guerre est l’instrument que Dieu utilise pour nous fortifier et nous enseigner la sagesse en tant que soldats dans son armĂ©e.

Ensuite, Dieu a besoin de nous dans cette guerre. Voyez-vous, vous ĂȘtes en plein cƓur du conflit et ceux qui sont proches de vous dĂ©pendent de votre exemple. Si Dieu vous retire, il est possible qu’une grande partie de vos amis et membres de votre famille en souffrent et se dĂ©tournent du Seigneur, parce qu’ils ne vous auront jamais vu vous battre au cƓur de votre bataille.

Vous saisissez ? Vous ĂȘtes celui que Dieu utilise pour repousser l’ennemi. Dieu veut vous apprendre Ă  faire la guerre. Vous ĂȘtes un guerrier Ă  travers lequel Dieu travaille. Et il vous utilise comme exemple pour fortifier les frĂšres plus faibles.

2. David a pris une décision :

- « Mort ou vivant, j’exalterai le Seigneur dans cette bataille. »

Cet homme saint disait en gros :

- « J’ai priĂ© pour une issue rapide Ă  ma bataille. Mais en attendant la dĂ©livrance de Dieu, je le glorifierai dans ma guerre. Je le louerai en dĂ©pit de ce que je subis.»

Voyez donc de ce que David écrit dans ces psaumes :

“ExaltĂ© soit Dieu !” (Psaume 70:4).

“Exaltez avec moi l'Éternel! CĂ©lĂ©brons tous son nom !” (34:3).

“Que tous ceux qui te cherchent 
 disent sans cesse: ExaltĂ© soit l'Éternel !” (40:16).

VoilĂ  ce que devrait ĂȘtre notre cri. Comme David, nous devrions nous mettre en tĂȘte d’exalter le Seigneur au cƓur de notre guerre.

Cela ne veut pas dire que nous devions nous forcer Ă  toujours paraĂźtre heureux.

Non, cela signifie plutĂŽt que notre louange Ă  Dieu est silencieuse; nous le glorifions doucement dans notre bataille, heure aprĂšs heure.

Cela veut dire demeurer calme au milieu de la tempĂȘte qui rugit autour de nous et dĂ©clarer fermement dans nos cƓurs:

- « Seigneur, j’ai confiance ! »

3. David s’en est complùtement remis à la merci de Dieu.

Prenez en considĂ©ration l’incroyable tĂ©moignage de David :

« Quand je dis: Mon pied chancelle! Ta bontĂ©, ĂŽ Éternel! me sert d'appui » (Psaume 94:18).

David avait appris la leçon :

- « Le Seigneur ne permettra pas que ma dĂ©tresse m’envahisse. Par sa grĂące, mes adversitĂ©s ne m’étoufferont pas. »

Pour David, ceci est une révélation de la miséricorde et tendresse du Seigneur.

Dans chaque lutte contre nos dĂ©sirs, Dieu est toujours plein de tendre misĂ©ricorde pour le cƓur repentant.

David Ă©crit:

« L'Éternel est misĂ©ricordieux et compatissant, Lent Ă  la colĂšre et riche en bontĂ©; Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colĂšre Ă  toujours; Il ne nous traite pas selon nos pĂ©chĂ©s, Il ne nous punit pas selon nos iniquitĂ©s. Mais autant les cieux sont Ă©levĂ©s au-dessus de la terre, Autant sa bontĂ© est grande pour ceux qui le craignent; Autant l'orient est Ă©loignĂ© de l'occident, Autant il Ă©loigne de nous nos transgressions. Comme un pĂšre a compassion de ses enfants, L'Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formĂ©s, Il se souvient que nous sommes poussiĂšre.» (Psaume 103:8–14).

Cher saint, pourriez-vous adopter ce témoignage ? Pourriez-vous faire face à votre détresse, vos adversités, angoisses et tentations et proclamer avec foi :

- « Par la grùce de Dieu, je ne succomberai pas. Je ne serai pas vaincu par toutes ces choses ? »

Il vous répondra :

- « Je ne permettrai que tu sois submergĂ© par ceci. J’ai assez de grĂące pour toi. »

« Ma grùce te suffit » (2 Corinthiens 12:9).

Le mot de la fin sur le sujet provient de la bouche de David mĂȘme:

“C'est lui qui a fait cesser les combats ” (Psaume 46:9).

Pour chaque guerre privée que vous affrontez, fixez vos yeux et vos pensées sur ceci :

la miséricorde et bonté de Dieu ne cessent jamais.

Amen !

Source :www.michelledastier.org 

 

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