par David Wilkerson
Prédication du 15 octobre
2007
Le livre de lâApocalypse nous indique
que, dans les derniers temps, Satan surgira dans sa colĂšre et fera la guerre
« au reste ».
Ce reste, bien sĂ»r, nâest autre que
le Corps du Christ, qui comprend :
«  tous ceux qui gardent les commandements de
Dieu et qui ont le témoignage de Jésus » (Apocalypse 12 :17).
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Nous, lâĂglise de JĂ©sus-Christ,
parlons souvent de combat spirituel.
Le combat dĂ©crit dans lâApocalypse
est une attaque mondiale que Satan a lancée contre le corps du Christ :
« il lui fut donné de faire la guerre aux
saints » (13 :7).
Chaque croyant est enrÎlé dans la
grande armée du Seigneur. Et Satan lance son combat démoniaque contre cette
armée. Des autorités et pouvoirs infernaux lancent une agression totale contre
le saint reste de Dieu. LâapĂŽtre Paul Ă©crit quâĂ chaque front
« nous ne menons pas notre combat d'une
maniĂšre purement humaine. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont
pas simplement humaines. »
(2 Corinthiens 10 :3-4).
Prenons en considĂ©ration les « zones de guerre » suivantes que lâon rencontre Ă
travers le monde:
Dans les nations musulmanes, le
combat spiritual qui a lieu est un assaut démoniaque
contre le témoignage de Jésus Christ.
Â
En Europe, la guerre menĂ©e contre lâĂglise est celle du laĂŻcisme.
En SuĂšde, la guerre qui sây dĂ©roule
est basĂ©e sur lâincroyance.
Une enquĂȘte rĂ©vĂšle que seulement 20% de la population suĂ©doise croit en Dieu.
En Angleterre, il sâagit dâune
guerre dâapostasie.
Une nation, qui autrefois Ă©tait la lumiĂšre du monde et qui envoyait des
missionnaires Ă travers le monde, est en train de rapidement fermer une grande
partie de ses Ă©glises.
En Amérique, la guerre de Satan
contre lâĂglise se manifeste par un flot continu de sensualitĂ© et de matĂ©rialisme.
Ces armes de guerre sont lâamour de
lâargent et le dĂ©chaĂźnement des plaisirs.
Â
En ce moment, les pouvoirs des ténÚbres de satan se réjouissent
autour de la terre.
Ils sont convaincus quâils sont si puissants, si Ă©levĂ©s et si
forts, que rien ne pourrait les abattre.
Les forces démoniaques ont infiltré les plus hautes
sphÚres du pouvoir humain : les médias, les offices politiques, les hautes
cours de justice.
Câest ce qui se passe au sein mĂȘme de dĂ©nominations religieuses qui transigent sur leurs valeurs avec des dirigeants qui sâavancent agressivement pour officier
des mariages gays et mĂȘme ordonner des homosexuels.
Toutes ces autorités démoniaques ont un agenda.
Elles travaillent pour rĂ©Ă©duquer les enfants Ă lâĂ©cole sur la
lĂ©gitimitĂ© de lâhomosexualitĂ©.
Elles cherchent Ă ronger les valeurs
morales. Elles sâacharnent Ă la destruction du pouvoir salutaire de lâĂvangile.
On peut déjà voir les nuages de la
tempĂȘte sâassembler Ă Washington, D.C., tandis que de plus en plus dâĂ©lus
essaient de légaliser les mariages gays.
Il semblerait que chaque
institution, chaque agence est aujourdâhui infiltrĂ©e et dominĂ©e par ces
pouvoirs spirituels hĂ©rĂ©tiques. En fait, on peut mĂȘme entendre lâexultation et
la vantardise de ces autorités démoniaques :
- « Nous montons en force. Nous allons gagner
la guerre ».
Et elles semblent, en effet, gagner.
Cependant, nous savons comment ce
combat se termine: par la croix, par la victoire de JĂ©sus-Christ. Paul nous
dit :
« Car les armes avec lesquelles nous
combattons tiennent leur puissance de Dieu qui les rend capables de renverser
des forteresses. Oui, nous renversons les faux raisonnements ainsi que tout ce
qui se dresse prétentieusement contre la connaissance de Dieu, et nous faisons
prisonniÚre toute pensée pour l'amener à obéir au Christ » (10 :4-5).
Chaque croyant sur terre fait face Ă
sa propre guerre privée. La bible nous dit :
« Il y a un temps pour tout et un moment
pour toute chose sous le soleil... un temps pour la guerre et un temps pour la
paix ». (Ecclésiaste
3:8).
Il se peut que vous jouissiez, en ce
moment, dâun temps de paix. Je remercie le Seigneur pour ces oasis de joie
abondante dans ma vie. JâespĂšre que la majeure partie des lecteurs se trouve
actuellement dans cette période de repos et de joie.
Mais le temps pour la guerre viendra.
Et cette guerre nâimpliquera pas
tout le corps du Christ, à travers le monde, mais sera une guerre privée.
Elle sera composée de batailles et de luttes qui vous seront
personnelles.
Ce sont les guerres de la chair â je
les appelle « les guerres de lâĂąme »
- et elles apportent avec elles un fardeau que lâon ne peut partager avec
personne. MĂȘme votre Ă©poux (se) ou meilleur(e) ami(e) ne peut vous allĂ©ger. Ils
sont tout simplement incapables de comprendre votre bataille.
Ces guerres et batailles privées
inondent le corps et lâĂąme. Et ne peuvent ĂȘtre entreprises que seul. Elles
nâimpliquent que JĂ©sus et vous.
Ma femme appelle sa bataille privée
« ma
guerre silencieuse ».
Quand je vois la douleur dépeinte sur son visage, je lui dit
-Â âGwen, je tâen prie,
dis-moi ce qui tâarriveâ.
Je veux aider, je veux pouvoir
encourager, prier. Mais elle répond :
- « Câest trop profond, je ne parviens pas Ă
lâexpliquer. Seul Dieu sait. »
Mon fils Greg a passé deux ans et
demi dans une douleur inimaginable suite Ă un accident. MĂȘme les mĂ©dicaments
les plus forts ne pouvaient atténuer son agonie physique. Il se trouvait dans
une bataille privĂ©e quâil ne pouvait tout simplement pas expliquer.
Nul dans la famille ne pouvait
lâaider. Ni sa femme, ni ses parents. Je lui disais :
- « mon fils, je ne peux quâimaginer ce que tu
dois endurer ».
Et il me répondait :
- « non, papa, tu ne peux pas tâimaginer. Tu
ne peux tout simplement pas savoir.»
Sa douleur Ă©tait trop profonde et
trop rude, aucun mot ne pouvait la dĂ©crire. Il mâa dit Ă un moment donnĂ©Â :
- « je ne veux mĂȘme plus demander Ă Dieu âpourquoiâ?. Tout ce que je
voudrais, juste, câest avoir une heure sans douleur. La guerre Ă laquelle je
suis livrĂ© est pour obtenir le moindre rĂ©pit possible au cĆur de la douleur que
jâendure. »
CâĂ©tait une bataille quâil affrontait seul.
Bien-aimés, ce sont tous des champs
de bataille, des champs sanglants. Et quand on sây trouve, on nây trouve ni
danse, ni cri de joie, ni rire, ni sourire.
Les guerres privĂ©es⊠je mây connais.
Jâai eu ma part de guerres privĂ©es.
Quand ma fille Bonnie a été frappée par le cancer, ma femme et moi sommes
entrĂ©s dans une lutte corps-Ă -corps contre les pouvoirs de lâenfer. Pendant
trois jours, Bonnie a du ĂȘtre isolĂ©e tandis que du cobalt Ă©tait diffusĂ© Ă
travers son corps. Elle ne pouvait ni manger, ni recevoir des visiteurs.
Â
Dans la salle dâattente, ma femme,
Gwen, en tant que mÚre, était arrivée au bout du rouleau. Elle pleurait en
frappant le mur de son poing en criant :
- « Pourquoi, Seigneur ? »
CâĂ©tait trop pour moi.
JâĂ©tais moi aussi complĂštement
bouleversĂ© par lâagonie causĂ©e par lâĂ©preuve de notre fille. Je suis montĂ© dans
ma voiture et me suis mis en route pour la campagne. ArrivĂ© lĂ -bas, jâai garĂ©
ma voiture et me suis mis Ă marcher le long dâune route de campagne. TrĂšs vite,
je me suis trouvé en train de crier contre Dieu :
-Â âOh, Seigneur, dâabord
Gwen a dĂ» faire face Ă ses batailles contre le cancer. Ensuite, câest notre
fille Debbie qui a dĂ» elle aussi affronter ça. Maintenant le cancer sâen prend
Ă Bonnie. Dis-moi, quâai-je fait ? De quelle maniĂšre ai-je pĂ©chĂ© contre
toi pour que toute cette souffrance se déverse sur nous ?»
Aucun ĂȘtre au monde nâaurait pu mâaider pendant cette heure
ténébreuse.
Aucun prédicateur, aucun conseiller
chrĂ©tien nâaurait pu mâatteindre. Un millier de saints aurait pu essayer de
mâencourager en disant :
- «Tu peux y arriver, David. Ne pleure pas,
ne crie pas contre Dieu. Crois simplement.»
Aucune de leurs paroles nâaurait pu
me toucher. Je nâaurais pu expliquer Ă quiconque la profondeur de la peine et
la douleur que je subissais Ă ce moment-lĂ . Jâavais besoin de quelque chose de
supra-naturel, quelque chose que seul Dieu pouvait pourvoir. Jâavais besoin
dâune parole dâamour du PĂšre cĂ©leste. Je devais gagner cette bataille avec
lâaide de nul autre que le Saint-Esprit.
Et Dieu est venu Ă mon secours. Le
Saint-Esprit a murmuré à mon oreille :
- « Ta fille a deux pÚres. Dis-moi, lequel des
deux est capable de la tenir dans ses bras à cet instant dans sa chambre ? »
Jâai rĂ©pondu :
- « Câest toi, Seigneur. »
CâĂ©tait comme si le Seigneur me
disait :
- « Tu as remis ta famille entre mes mains.
Vas-y, crie, sors tout ceci de ton cĆur. Je comprends tout ce que tu
ressens ; je lâai ressenti pour mon propre Fils. Maintenant, aie confiance
car je suis un PÚre pour ta fille, pour toi et pour ta famille. »
A lâheure oĂč notre dĂ©sespoir Ă©tait
le plus aigu, JĂ©sus est entrĂ© dans la chambre de Bonnie et lâa tenue dans ses
bras pendant trois longs jours. Que Dieu soit louĂ©, Il lâa guĂ©rie!
TrÚs souvent, en tant que Chrétiens, nous nous convainquons
que la meilleure chose Ă faire quand nous traversons nos batailles est de
serrer les dents.
Nous disons aux autres :
- « Tout va bien », bien que ce ne soit pas le cas.
Dieu ne veut pas que nous mettions
un masque. Il sait ce que nous endurons et sait quâil sâagit de quelque chose
que nous ne pouvons partager quâavec Lui.
LâapĂŽtre Pierre Ă©crit :
«(Vous) ĂȘtes gardĂ©s par la foi pour le salut prĂȘt Ă
ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ© dans les derniers temps! C'est lĂ ce qui fait votre joie, quoique
maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par
diverses épreuves »
(1 Pierre 1:5â6).
Le mot grec pour la âtristesseâ
sous-entend une dépression,
une douleur.
Si lâon sondait nâimporte quel
enfant de Dieu concernant sa guerre privée, la réponse ferait certainement
allusion à cette tristesse décrite par Pierre.
Toute personne qui marche intimement
avec JĂ©sus connaĂźt ces terribles pĂ©riodes au cours desquelles le cĆur est
alourdi par la douleur et la tristesse.
Ă travers lâhistoire, ceux qui sont
précieux aux yeux de Dieu ont vécu de longues journées jalonnées par une
épreuve ou une autre. Chaque matin, jour aprÚs jour, ils se sont réveillés aux
sons dâune nouvelle attristante, aux clameurs dâune autre bataille Ă affronter.
Ils ont persévéré à travers les
problÚmes de famille, les crises de santé, les difficultés financiÚres, les
problÚmes touchant leurs enfants ou petits-enfants et autres bien-aimés
confrontés à de terribles épreuves.
MĂȘme le roi David qui Ă©tait un homme
de grande foi témoignait ceci :
« Mon ùme pleure de chagrin » (Psaume 119:28).
Câest une confession directe et
honnĂȘte provenant de la bouche dâun homme selon le cĆur de Dieu. David disait
tout simplement:
- « Je suis épuisé. Je suis abattu par tous
ces fardeaux. Ma vie est plongée dans la détresse. »
 (représentation de Job)
Et pourtant, malgré tout ceci, selon
Pierre, nous devrions
« (nous réjouir) d'une joie ineffable et
glorieuse » (1 Pierre
1:8).
On nous dit que ces Ă©preuves visent les saints de
façon particuliÚrement intense.
Jâai apportĂ© du rĂ©confort Ă un
pasteur dont lâhistoire Ă©tait bouleversante.
Un pasteur Ă©tait trĂšs abattu par la
situation de son fils qui avait été condamné pour avoir tué deux personnes.
Alors ça, pour une saison de peine ! Ce pasteur a vécu de longues journées
dâagonie les unes aprĂšs les autres. Au cours de ma conversation avec lui, il
mâa fait part dâautres Ă©preuves affreuses dans sa famille qui mâont fendu le
cĆur.
Je lui ai donné quelques versets
pour le réconforter et lui ai rappelé que
- « "le malheur atteint
souvent le juste" et que de cette épreuve viendra une foi plus affermie. »
Il mâa rĂ©pondu :
- « FrĂšre David, je nâen suis pas encore
arrivĂ© lĂ . Ma douleur est trop difficile Ă porter. Jâen reste encore Ă imaginer
la douleur que mon fils endure en ce moment. »
Je sais ce que câest que dâĂ©prouver
une telle pĂ©riode de chagrin sur le sort dâun ĂȘtre cher. Câest quelque chose
qui me pĂšse tel un fardeau tandis que je suis assis pendant les cultes Ă
lâĂ©coute des messages de notre Ă©quipe pastorale, des messages dâespoir et
dâencouragement, des appels Ă la foi.
Pendant tout ce temps, mon cĆur est brisĂ© par le chagrin.
LâassemblĂ©e entonne un chant :
- « LibĂšre-toi des chaĂźnes qui tâemprisonnent,
dépose tes lourds fardeaux ».
Cependant, il faut plus quâune
chanson, plus quâun sermon, plus quâune rĂ©union inondĂ©e du Saint-Esprit pour
libĂ©rer quelquâun de lâemprise de sa douleur et de son cĆur alourdi par la
tristesse.
Peu importe la profondeur du sermon
ou encore la gloire qui remplit la louange.
Je quitte le culte, non pas encouragé, mais toujours abattu par
mon chagrin.
Durant ces saisons de tristesse,
personne â aucun culte, aucun message, aucun conseiller â ne peut vous soutirer
de cette lourdeur. Il sâagit de votre guerre privĂ©e et câest une chose que vous
devez batailler jusqu'Ă obtenir la victoire. La priĂšre aide et, en effet, toute
chose spirituelle aide, mais Dieu désire que ce soit votre victoire.
Jâai rĂ©cemment lu quelques chapitres
dâun livre Ă©crit, il y a des annĂ©es, qui traitait de la guerre privĂ©e dâun
saint pieux.
Cet homme était admiré comme étant
un homme de Dieu juste et charitable. Il avait fidĂšlement servi le Seigneur
pendant des annĂ©es. CâĂ©tait un homme de priĂšre, un homme qui louait le
Seigneur, un homme intĂšgre et honnĂȘte qui aimait la parole de Dieu. MĂȘme ses
ennemis reconnaissaient sa justice.
Et un jour, tout sâest Ă©croulĂ©
autour de lui. Une nuit de passions déchaßnées et il a mis enceinte la femme
dâun autre homme. Dans lâemprise de la panique et dans le besoin de masquer son
péché affreux, il a pris ses dispositions pour faire tuer le mari de cette
femme.
Son pĂ©chĂ© lâa rattrapĂ© et il a Ă©tĂ©
démasqué. Dans deux des chapitres de cette histoire, en particulier, il décrit
avec une trÚs vive minutie les détails de la guerre privée dans laquelle il a
Ă©tĂ© plongĂ© par la suite. Une maladie paralysante lâa frappĂ©. Tous ses amis
lâont quittĂ©, ses fils se sont retournĂ©s contre lui.
Il a subi la verge de correction divine et a crié sa douleur car
son fardeau était devenu intolérable.
Cet homme Ă©tait envahi par la honte
dâavoir Ă©tĂ© un opprobre au nom de Dieu.
La culpabilitĂ© qui lâengloutissait
Ă©tait insoutenable.
Son ùme était inondée de douleur et
de larmes amÚres, et il pleurait à haute voix :
- « Jâai Ă©tĂ© insensĂ©, un hypocrite. Puis-je ĂȘtre pardonnĂ© un jour ? »
Son angoisse mentale lâa poussĂ© dans
un deuil sombre du matin au soin. Ses jours étaient dénués de repos et il ne
trouvait pas le sommeil.
Il sombra dans une dépression profonde, convaincu que Dieu
lâavait abandonnĂ©.
Par ailleurs, son corps était brisé
par la douleur. Ses os lui faisaient mal et une terrible douleur enveloppait
son dos.
Par la suite, il sâest senti
tourmenté à travers tout son corps. Il écrit au sujet de cette période :
- « je ne passe mon temps quâĂ me lamenter. »
La guerre privée de cet homme était
devenu tellement envahissante quâil sâest senti complĂštement abandonnĂ©. Jour
aprĂšs jour, il sâĂ©criait :
- « Mon Dieu! pourquoi m'as-tu abandonnĂ©Â ? Mon pĂ©chĂ© mâa fait sombrer. »
A présent, vous avez sûrement
reconnu cette fameuse vieille histoire relatée dans la bible.
Lâhomme saint qui est tombĂ© dans le
pĂ©chĂ© nâest autre que le Roi David. Vous pouvez lire ses confessions dans le
Psaume 38 et surtout dans le Psaume 69.
Pourquoi ai-je fait mention de la confession de la « guerre
privée » de David ?
Je fais rĂ©fĂ©rence Ă lâexemple de
David car sa guerre est similaire Ă celle que beaucoup de croyants affrontent
de nos jours. Je parle de croyants qui sont tombés dans le péché.
La guerre de David nâa pas Ă©tĂ©
causée par une lassitude ou encore une peine quelconque.
Elle est survenue par une attaque
totale de lâennemi.
Paul Ă©crit quâun esprit de convoitise se dĂ©verserait sur le
monde.
La tentation proviendrait
directement des abĂźmes de lâenfer Ă lâencontre des plus saints du peuple de
Dieu. Par conséquent, on ne peut supposer en aucun cas que les saints, que les
justes soient Ă lâabri des dĂ©sirs de la chair.
Beaucoup de Chrétiens sont persuadés
que sâils maintiennent une vie de priĂšre constante couplĂ©e dâune rigoureuse
Ă©tude de la parole de Dieu, ils seront Ă lâabri de la tentation. Mais David
Ă©tait un vrai intercesseur, un homme selon le cĆur de Dieu ; nul nâaimait
Dieu comme lui.
Cet homme saint avait été tenté de maniÚre farouche, et il a
succombé à ses passions.
Voyez-vous, les saints les plus
pieux sont les cibles les plus prisĂ©es par ce type de guerre. Jacques sâadresse
aux fidÚles quand il les prévient par ces paroles :
« D'oĂč viennent les luttes, et d'oĂč viennent
les querelles parmi vous ? N'est-ce pas de vos passions qui combattent
dans vos membres ? »
(Jacques 4 :1).
Ces « guerres des passions »
privĂ©es et les combats de la chair nâaffectent pas que les cĂ©libataires. Elles
invitent dans leur cercle des hommes et femmes mariĂ©s â pieux, fervents dans la
priĂšre, des croyants fidĂšles.
Paul prévient tous les disciples de
Christ dans ce quâil Ă©crit :
« Que celui qui croit ĂȘtre debout prenne
garde de tomber ! »
(1 Corinthiens 10:12).
Jésus a donné un avertissement
similaire à ses disciples :
âPriez, afin que vous ne tombiez pas en tentationâ
(Luc 22:40).
Jâai de la compassion pour tous ceux
qui comme David ont perdu dans la bataille contre le dĂ©sir. Peut-ĂȘtre que vous
vous reconnaissez dans cette description. Peut-ĂȘtre que vous vous trouvez en ce
moment mĂȘme dans une bataille affreuse telle que celle-ci.
Et comme David, les conséquences de cette guerre vous sont
trĂšs familiĂšres. Jour aprĂšs jour, vous faites face Ă la culpabilitĂ©, Ă
lâangoisse et la confusion.
Malgré cela, je vous rappelle que
vous ĂȘtes en plein cĆur dâune guerre. Mais vous savez qui en est le vainqueur.
David a appris comment sortir
victorieux de ces guerres privées.
Comment combattre un bon
combat ? David écrit :
« Il exerce mes mains au combat » (Psaume 18:34).
Il nây a pas de formule magique, ni
stratĂ©gie de guerre que lâon puisse dĂ©velopper contre les ruses de Satan.
Les voies du PÚre céleste sont mystérieuses et accomplissent
des merveilles dans nos vies.Â
Lâexemple de David nous apprend beaucoup sur la façon dont
le Saint-Esprit agit :
«à Dieu, hĂąte-toi de me dĂ©livrer! Ăternel, hĂąte-toi
de me secourir! Je vais bientĂŽt mâĂ©crouler. Je tâen prie, ne tarde pas Ă me
dĂ©livrer. Aide-moi Ă mâĂ©chapper. Ta parole me promet la dĂ©livrance alors
fais-le maintenant.» (voir Psaume 70).
Â
Je me permets de vous demander:
combien de fois avez-vous fait une priÚre similaire ?
- « à Seigneur, combien de temps mettras-Tu Ă
me dĂ©livrer de ceci ? Je tâen prie, fais quelque chose maintenant. Cela a
assez durĂ©. OĂč est la sortie de secours que tu mâas promise dans ta parole ? »
Ce qui est vrai, câest que nous
voulons tous Ă©chapper Ă la guerre dans laquelle nous nous trouvons. Nous sommes
las de combattre, épuisés par la lutte. Nous pensons :
- « Jâai bataillĂ© suffisamment longtemps. Je
suis Ă©puisĂ© maintenant et suis prĂȘt Ă mâeffondrer. MĂȘme JĂ©sus a dit sur la
croix : « PÚre, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Mais Dieu ne nous extraira pas tous de notre guerre.
Parce que premiĂšrement, la guerre est lâinstrument que Dieu
utilise pour nous fortifier et nous enseigner la sagesse en tant que soldats
dans son armée.
Ensuite, Dieu a besoin de nous dans
cette guerre. Voyez-vous, vous ĂȘtes en plein cĆur du conflit et ceux qui sont
proches de vous dépendent de votre exemple. Si Dieu vous retire, il est
possible quâune grande partie de vos amis et membres de votre famille en
souffrent et se dĂ©tournent du Seigneur, parce quâils ne vous auront jamais vu
vous battre au cĆur de votre bataille.
Vous saisissez ? Vous ĂȘtes
celui que Dieu utilise pour repousser lâennemi. Dieu veut vous apprendre Ă
faire la guerre. Vous ĂȘtes un guerrier Ă travers lequel Dieu travaille. Et il
vous utilise comme exemple pour fortifier les frĂšres plus faibles.
- « Mort ou
vivant, jâexalterai le Seigneur dans cette bataille. »
Cet homme saint disait en
gros :
- « Jâai priĂ© pour une issue rapide Ă ma
bataille. Mais en attendant la délivrance de Dieu, je le glorifierai dans ma
guerre. Je le louerai en dépit de ce que je subis.»
Voyez donc de ce que David Ă©crit
dans ces psaumes :
âExaltĂ© soit Dieu !â (Psaume 70:4).
âExaltez avec moi l'Ăternel!
CĂ©lĂ©brons tous son nom !â (34:3).
âQue tous ceux qui te cherchent âŠ
disent sans cesse: ExaltĂ© soit l'Ăternel !â (40:16).
VoilĂ ce que devrait ĂȘtre notre cri.
Comme David, nous devrions nous mettre en tĂȘte dâexalter le Seigneur au cĆur de
notre guerre.
Cela ne veut pas dire que nous devions nous forcer Ă
toujours paraĂźtre heureux.
Non, cela signifie plutĂŽt que notre louange Ă Dieu est
silencieuse; nous le glorifions doucement dans notre bataille, heure aprĂšs
heure.
Cela veut dire demeurer calme au milieu de la tempĂȘte qui
rugit autour de nous et dĂ©clarer fermement dans nos cĆurs:
- « Seigneur, jâai confiance ! »
Prenez en considĂ©ration lâincroyable
témoignage de David :
« Quand je dis: Mon pied chancelle! Ta
bontĂ©, ĂŽ Ăternel! me sert d'appui »
(Psaume 94:18).
David avait appris la leçon :
- « Le Seigneur ne permettra pas que ma
dĂ©tresse mâenvahisse. Par sa grĂące, mes adversitĂ©s ne mâĂ©toufferont pas. »
Pour David, ceci est une révélation
de la miséricorde et tendresse du Seigneur.
Dans chaque lutte contre nos désirs, Dieu est
toujours plein de tendre misĂ©ricorde pour le cĆur repentant.
David Ă©crit:
« L'Ăternel est misĂ©ricordieux et
compatissant, Lent à la colÚre et riche en bonté; Il ne conteste pas sans
cesse, Il ne garde pas sa colĂšre Ă toujours; Il ne nous traite pas selon nos
péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités. Mais autant les cieux sont
élevés au-dessus de la terre, Autant sa bonté est grande pour ceux qui le
craignent; Autant l'orient est éloigné de l'occident, Autant il éloigne de nous
nos transgressions. Comme un pĂšre a compassion de ses enfants, L'Ăternel a
compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, Il
se souvient que nous sommes poussiĂšre.» (Psaume 103:8â14).
Cher saint, pourriez-vous adopter ce
témoignage ? Pourriez-vous faire face à votre détresse, vos adversités,
angoisses et tentations et proclamer avec foi :
- « Par la grùce de Dieu, je ne succomberai
pas. Je ne serai pas vaincu par toutes ces choses ? »
Il vous répondra :
- « Je ne permettrai que tu sois submergé par
ceci. Jâai assez de grĂące pour toi. »
« Ma grùce te suffit » (2 Corinthiens 12:9).
Le mot de la fin sur le sujet
provient de la bouche de David mĂȘme:
âC'est lui qui a fait cesser les combats â (Psaume 46:9).
Pour chaque guerre privée que vous
affrontez, fixez vos yeux et vos pensées sur ceci :
la miséricorde et bonté de Dieu ne cessent jamais.
Amen !
Source :www.michelledastier.orgÂ
Â