Un extrait du livre "L'APPEL DE DIEU"
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par Beuttler Walter H
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1° Partie
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Lisons dans le livre de
Luc, Chapitre 5, le verset 1er. {Lu 5:1} Ce verset est remarquable. Il nous est
dit: "La foule se pressait autour du Seigneur Jésus pour entendre la
Parole de Dieu."Â VoilĂ
l’auditoire auquel j’aime parler. Une année, j’allai en Italie et constatai la
prospérité des Assemblées. Je ne veux pas dire évidemment qu’elles prospèrent
financièrement, mais qu’elles croissent dans le nombre, et c’est très
réjouissant d’y apporter le Message. Je suis allé dans une église en
particulier où l’on avait ôté les chaises afin de faire plus de place et d’y
rassembler plus de monde. Les gens étaient debout tellement serrés les uns
contre les autres que l’on avait de la peine à entrer dans la salle. Un homme
fort et très musclé nous fraya un passage. Pour nous permettre d’entrer, il
jouait des coudes: Ainsi, il me conduisit jusqu’à la plate-forme. Les hommes y
étaient debout et nul n’en serait tombé, même s’il l’eût désiré. J’étais serré
parmi la foule,. Dans cette salle, il n’y avait qu’une toute petite fenêtre et
l’on s’évanouissait presque à cause du manque d’oxygène. On transpirait, la
sueur coulait de nos visages, mais les gens étaient là , pour entendre la Parole
de Dieu. Les gens ont faim d’entendre de la part de Dieu. Parfois, ils ne
reçoivent rien de Sa part, même quand ils viennent à l’église pour entendre le
prédicateur! Combien de fois ne sont-ils pas obligés d’ouïr que ses opinions
personnelles. Pourquoi ces gens venaient-ils pour écouter Jésus? Parce qu’ils
savaient qu’il avait un message de la part de Dieu. Mes frères, faisons
attention nous aussi à la façon dont nous recevons les enseignements de Dieu,
et les transmettons. Je ne veux pas donner ici une fausse opinion, je ne veux
pas dire que Dieu doit nous parler du ciel avec une trompette. Dieu peut se
servir de bien des choses pour nous donner un message. Il peut se servir d’une
circonstance, ou d’un livre. L’un des continents est particulièrement béni,
parce qu’il a une abondante littérature. Du matériel excellent avec lequel on
peut lire et travailler, et au moyen duquel Dieu peut parler au coeur. Un jour,
j’ai reçu de la part de Dieu un message au travers d’un film. Je ne suis pas
allé au cinéma, mais j’ai vu la publicité de ce film hors du cinéma. Le titre
était: "Les rires dans l’enfer." "Rires dans l’enfer" Cela
m’a tellement frappé. Je sais qu’il n’y a point de rires dans l’enfer. Aussi je
pris ma Bible, et j’étudiai un peu sur l’enfer. Le titre de mon message fut:
"Y-a-t-il des rires en enfer?" Ainsi, hors du cinéma Dieu m’avait
donné un message. Mais je ne veux pas que vous ayiez une idée fausse, quand je
vous dis recevoir un message de la part de Dieu. Dieu peut se servir de toutes
sortes de moyens, si différents soient-ils. Mais en réalité, nos auditeurs ont
besoin d’entendre la voix de Dieu.
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 L’APPEL de DIEU
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2° Partie
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Lisons dans le livre des
Proverbes Chapitre 29 verset 18. {Pr 29:18} Le peuple périt s’il n’entend rien de la part de
Dieu. Il est très
possible que des assemblées périssent du fait qu’elles n’entendent pas de la
part de Dieu, au travers des prédicateurs. -Puis-je vous proposer un exemple?
une suggestion? Supposez que votre église se compose de 250 membres, et qu’elle
diminue et devienne de plus en plus petite. C’est qu’il y a quelque chose qui
ne va pas! Cette assemblée n’entend rien de la part de Dieu. Lorsque les gens
entendent de Sa part, le résultat contraire est certain. Là où il n’y a pas de
révélation, le peuple périt. Retournons au premier livre de Samuel Chapitre 3,
versets 20 et 21. {1Sa 3:20,21} Ces versets nous disent pour quelle raison il
n’y avait pas de révélation publique. C’est que Dieu n’avait pas un canal au
travers duquel il pouvait se manifester. Dieu veut parler, et pour cela, Il a
besoin de quelqu’un avec qui Il pourra le faire. Il n’y avait pas de révélation
publique, parce que Dieu n’avait pas de canal ou instrument. Ainsi le peuple ne pouvait rien
entendre de la part de Dieu. C’est une chose que d’entendre de la part d’un homme,
c’est une autre chose que d’entendre de la part de Dieu. A ce sujet, j’ai
appris une leçon lorsque je suis sorti de l’école biblique. Vous savez très
bien que l’école biblique ne vous donne pas toute la formation nécessaire, et
qu’il y a beaucoup de formation que Dieu doit accomplir Lui-même. Ainsi, en
temps voulu, le Seigneur m’a donné une belle assemblée. Dans ces jours-là ,
j’étais un jeune homme sans expérience, j’étais très dur dans ma pensée, je
trouvais des fautes partout dans mon auditoire; et je voulais une belle Eglise
propre. Je ne voulais aucun hypocrite, mais uniquement des hommes parfaits. La
première chose que j’ai faite, j’ai liquidé la constitution de l’assemblée.
Alors, j’ai déçu tous les membres. Pour redevenir membre de l’Eglise, chacun
devait faire une seconde demande. J’ai fait un grand formulaire que chaque
membre devait remplir. Il fallait aussi que chacun réponde à toutes sortes de
questions. Et si je pensais que certains n’étaient pas qualifiés pour être
membres de mon église, ils n’étaient pas membres. L’Assemblée devenait de plus
en plus petite, et finalement, je fus étonné. Je suis allé trouver un
prédicateur d’expérience; je lui ai dit: -Frère, pouvez-vous me dire ce qui ne
va pas? Je veux une église propre, et l’église devient de plus en plus petite.
Savez-vous ce qu’il m’a répondu? -C’est vous qui êtes dans l’erreur. Et si vous
continuez comme cela, tout ce qu’il vous restera de propre, sera la marche de
l’entrée de la salle. Il avait presque raison. Les membres de mon assemblée
n’entendaient rien de la part de Dieu. Ils entendaient parler un jeune
prédicateur, qui avait besoin d’entendre parler de Dieu, beaucoup plus qu’eux
mêmes. Si votre église devient de plus en plus petite d’année en année, c’est
qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Si vous, vous entendez de la part de
Dieu, alors, le peuple entendra lui aussi. Et cela, c’est ce qui fait toute la
diffĂ©rence. Dieu avait besoin d’un instrument.Â
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L’APPEL de DIEU
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3° Partie
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L’appel de Dieu bien sûr
c’est une question divine. Et ici je veux vous indiquer un passage de
l’Evangile de Marc chapitre 3 verset 13. {Mr 3:13} Ce verset est pour moi très
inspiré; et combien j’aimerais que le peuple de la Pentecôte prête plus
d’attention à la parole de Dieu. Le ministère devrait et doit rester pour nous
une question d’appel divin. Dans ce verset, remarquez ce que fait Jésus: Il
appela auprès de lui ceux qu’il voulut. Mes frères, cela est quelque chose de
merveilleux. Voyez combien Dieu choisit ses instruments avec souveraineté. Je
suis heureux de cela. Jésus a appelé ceux qu’il voulait,
non pas ceux que l’homme voulait. Que Dieu ait pitié de son oeuvre
lorsque c’est nous qui appelons des ouvriers dans nos assemblées. Lorsque nous
disons aux hommes: -Vous, vous pouvez ĂŞtre un serviteur, et vous, vous ne
pouvez pas l’être. Mes frères, Dieu appelle encore qui Il veut, et c’est la
seule raison pour laquelle certains d’entre vous et moi-même sommes ici ce
matin. Dieu appelle souverainement des instruments. Ici, j’aimerais vous donner
un petit exemple. N’avez-vous jamais considéré qui étaient les douze Apôtres?
Aucun homme n’aurait choisi ces hommes là , à l’exception peut être de l’Apôtre
Paul. Les disciples n’avaient rien pour être les candidats appropriés. Personne
n’aurait appelé Pierre, mais le Seigneur a appelé qui Il voulait. Pierre est l’exemple de l’homme ouvert et disposé aux faillites. Il était arrogant, ayant une grande
confiance en lui-même et très audacieux. Pierre a repris le Seigneur et commis
tant d’erreurs... Malgré tout cela, le Seigneur l’a appelé. Pierre qui
influençait les autres dans le mauvais chemin. Pierre, qui coupa l’oreille Ă
quelqu’un, et pour qui le Seigneur dut prendre le temps de la lui recoller.
Combien de fois, le Seigneur n’a-t-il pas dû défaire les choses que nous avions
faites? Combien de fois le prédicateur a-t-il blessé son auditoire et combien
de fois le Seigneur a-t-il dĂ» panser les membres? A nouveau, je me souviens de
mes premières années dans le ministère. J’étais excessivement sévère. Les
pauvres gens!... Comment pouvaient-ils me supporter? Je les
"brisais," et tout particulièrement les dames. Je parlais de leurs
cheveux et de leurs robes, de leurs souliers, c’est à peu près tout ce que
j’avais à leur dire! Et elles, étaient assises patiemment. Je pense que le
Seigneur les tenait tranquilles jusqu’à ce qu’il puisse faire quelque chose de
moi. Il a dû recoller plus d’une oreille que j’avais coupée. Bien sûr personne
ne ferait ces choses maintenant. Mais Pierre était un de ceux-là . Et pourtant,
le Seigneur l’appela. Vous vous souvenez que c’est lui qui renia son Maître
après avoir passé trois années près de lui? Et il nous est dit qu’il proféra
des imprécations. N’est-ce pas une étrange contradiction? Vous savez très bien
que Pierre avait la puissance de guérir les malades, il pouvait leur imposer
les mains et ils étaient guéris. Le Seigneur lui avait donné la puissance pour
chasser les démons, et les démons sortaient" Et lorsqu’il rentra chez lui,
Pierre jura. Quelle contradiction! Mais le Seigneur qui l’avait appelé, fut
patient avec lui. Peut être y a-t-il plus d’un Pierre parmi nous ce matin? Dieu
a fait un grand travail en lui, et nous reprendrons son exemple.Â
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L’APPEL de DIEU
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4° Partie
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Lorsque le Seigneur a
appelé ses apôtres, il a aussi appelé Jacques. Nous ne connaissons que peu de
choses de lui, mais nous savons en particulier qu’il était un de ceux qui
cherchaient les avantages personnels. Jacques voulait être
"quelqu’un". Avez-vous de ces
gens dans votre pays? Quelqu’un qui veut être quelqu’un. Puis Jacques est allé
parler à sa mère: -Maman, voudrais-tu parler à Jésus afin que nous puissions
ĂŞtre assis près de Lui lorsqu’il viendra dans son règne? -Et cette mère dit Ă
Jésus: -Maître, j’ai une question à te poser, une faveur à te demander: Pourrais-tu
m’accorder et permettre que mes fils soient assis près de toi dans ton règne?
Ceci afin que je puisse dire à tout le monde: Voyez cet homme près de Jésus
c’est mon fils. Et bien sûr Jacques désirait cela. Oh! Etre à côté de Jésus.
N’avez-vous jamais observé lus prédicateurs? Je me souviens d’un certain
banquet qui eut lieu pour eux à l’étranger. La table était très longue, à une
extrémité était assis le Président, à l’autre un petit prédicateur. Peu de
temps après, quelqu’un se leva de sa place, le prédicateur monta et prit cette
chaise. Puis en trouva une autre, et un peu plus haut, une autre encore. A un
moment on le trouva assis tout à côté du Président. Si vous l’aviez vu
rayonner. Comme il était heureux. Ah! se disait-il, moi je suis à la place
d’honneur, et les autres, ils sont tous loin. Jacques était un de ceux-là . Il
cherchait les avantages personnels et les honneurs. Il voulait de l’autorité,
une fonction dans l’Eglise qui pourrait l’amener à sa propre gloire.
Maintenant, n’interprétez pas mal ce que je dis. Nous ne parlons pas contre
l’autorité. Dieu l’a placée dans l’Eglise. Prenez par exemple 1Co 12:28. Il
nous est dit que Dieu a établi des ministères. Et le ministère dont il est
parlé là , c’est la pensée de gouverner. A moins de cela, vous ne pouvez rien
accomplir. Poursuivons jusqu’à Jean. Jean était comme Jacques. Il voulait être
assis Ă cĂ´tĂ© de JĂ©sus.Â
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L’APPEL de DIEU
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5° Partie
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Alors le Seigneur appela
André. Il nous est très peu rapporté sur le cas d’André, mais une remarque nous
est faire sur lui dans l’Evangile. Jn 6:9 André est le type de ceux qui suivent
la raison humaine. Bien sûr, Dieu nous a donné une
intelligence, et il veut que nous nous en servions. Certaines personnes ont
l’impression que d’être spirituel c’est quelque chose de stupide. Je me
souviens d’avoir prié avec un frère, c’était l’un de ces chrétiens là .
Savez-vous ce qu’il a demandé? Il a dit: Seigneur, coupe ma tête. Il pensait
que moins il connaîtrait, plus il serait spirituel. Et moi, j’ai prié après lui
et j’ai dit: Seigneur, donne lui une tête, (je pensais qu’un homme qui priait
ainsi, n’avait pas de tête.) Dieu nous a donné une intelligence pour que nous
nous en servions. Il n’y a rien de mal à être
intelligent, rien de mal dans le fait de rechercher la connaissance, mais il y
a quelque chose qui ne va plus lorsque nous substituons notre propre
raisonnement à la volonté de Dieu. Voilà l’erreur
qu’André a commise. Alors, le Seigneur dit: "Faites asseoir cette
foule." Ils étaient très nombreux et il fallait les nourrir. Sur l’ordre
du Seigneur, ils se placèrent et s’installèrent par groupes de cinquante. Le
Maître voulait qu’il y ait de l’ordre. Alors André parla. -Seigneur, dit-il,
nous n’avons pas suffisamment pour nourrir cette assemblée! Il y a parmi nous
un petit garçon qui n’a que cinq petits pains et deux poissons. C’était l’homme
qui raisonnait naturellement. Il ne comptait pas sur la possibilité du Seigneur
pour pourvoir Ă cette multitude. C’était un de ceux qui avaient de la peine Ă
croire au surnaturel. Il suivait le raisonnement humain. Mais le Seigneur l’appela quand même. Il a appelé qui Il
voulait. Il n’a demandé conseil à personne pour savoir qui Il devait appeler,
et je suis heureux de ce que le Seigneur encore de nos jours ne demande pas
conseil pour nous appeler. Sinon, où seriez-vous et où serais-je? Je suis heureux qu’il fait cela
Lui-mĂŞme, et peux vous citer mon propre exemple. Vous savez que je voyage
beaucoup, et certains prédicateurs ne peuvent pas le comprendre. Ils disent:
-Ah! Ce Beuttler, il s’en va de nouveau. Mais où a-t-il cet argent? Comment se
fait-il inviter dans ces pays? Qu’est-ce qu’il fait pour aller là -bas? Pourquoi
n’est-ce pas quelqu’un d’autre? Nous avons des hommes qui ont de très grandes
connaissances, très érudits. Certes, je ne pourrai jamais me placer à côté
d’eux quant à leur érudition. Ils ont étudié la psychologie, la philosophie,
ils connaissent le Grec, le Latin, l’Hébreu, l’Arménien et ils ont encore bien
d’autres connaissances, et pourtant, ils sont assis chez eux. Vous comprenez?
Il a appelé qui Il voulait. Un homme ne vous appellerait peut être pas. Ce qui
est sûr, c’est qu’il ne m’appellerait pas. Mais Lui, ne demande pas l’avis des
hommes.
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L’APPEL de DIEU
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6° Partie
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Maintenant voyons le cas
de Philippe. Il est le gagneur d’âmes. On ne parle pas beaucoup de lui, mais
c’était un de ceux qui aimaient s’engager dans le travail personnel. Et le
Seigneur l’appela aussi. Le Seigneur appela Nathanaël. Rien ne nous est
rapporté de lui, son nom était obscur dans l’écriture; la chose que nous
savons, c’est qu’il était sans fraude. Ce qui veut dire que c’était un homme
sincère. Le Seigneur l’appela lui aussi. Le Seigneur appela Matthieu. De lui,
nous ne savons pas beaucoup plus que dos autres. Mais vous savez bien qu’il
était méprisé. La raison: Il était Publicain, collecteur d’impôts. Oui, le
Seigneur a même appelé un collecteur d’impôts. Pouvez-vous l’imaginer à son
bureau, amassant les impĂ´ts? Il est lĂ , comptant son argent, et le Seigneur
passe. "Matthieu, lui dit-il, viens et suis-moi." -Oui, bien sûr. Et
il le suivit. Après cela, Matthieu organisa un banquet pour célébrer
l’événement. Dieu appela aussi Thomas le septique, celui qui doutait. Lui qui
avait tant de peine à croire, lui, l’homme qui est allé toucher Jésus.
-"Je ne croirais pas que le Seigneur est mort, jusqu’à ce que je mette
moi-mĂŞme mes doigts dans ses blessures avait-il dit." Thomas, oui, celui
qui doute. Il a de la peine à croire au surnaturel, mais le Seigneur l’appela
lui aussi. Le Seigneur appela encore un autre Jacques. Vous le savez, il y
avait deux Jacques. Il est question cette fois, de Jacques le mineur. Rien
d’autre n’est connu de lui, sinon qu’il est mineur. Il ne semble pas qu’il soit
très utile, ni qu’il puisse pour le Maître quelque chose de très grand. Mais le
Seigneur l’appela quand même.
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 L’APPEL de DIEU
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7° Partie
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Il y avait Barthélemy,
De lui, nous ne savons qu’une chose. Il a posé une question. Il y a des personnes qui sont connues
uniquement par leurs questions, plutôt que par leurs réponses.
Elles ne peuvent jamais répondre à une question mais elles savent bien en
poser. Mais le Seigneur las appelle aussi. Je me souviens lorsque j’étais
encore étudiant dans l’institut central, nous avions là , un garçon qui ne
faisait que de poser des questions. Il posait Ă lui seul, autant de questions
que toute la classe réunie. Nous avions dans cette école un très bon directeur.
C’était un grand homme de Dieu. Et lorsqu’il décéda, les assemblées perdirent
beaucoup. Il était responsable de la classe, avait une tête chauve et de grands
yeux bleus. Et le garçon lui posa à nouveau une question. Le professeur le
regarda, posa ses lunettes sur le bout de son nez et lui dit: -"Un fou
peut poser beaucoup de questions auxquelles un homme sage ne pourrait
répondre." Et il remit ses lunettes sur son nez. De puis, ce garçon ne
posa plus aucune question. Il y a des personnes bien connues pour leurs
questions, mais pas pour leurs réponses. Mais le Seigneur les appelle aussi.
Voyez comme nous devons être indulgents avec les faiblesses des autres. Le Seigneur n’a pas appelé des hommes parfaits, et je pense
qu’il avait de bonnes raisons. S’il avait attendu douze hommes parfaits, il
serait encore en train d’attendre. Ainsi il prit ce qu’il pouvait
trouver. Et avec ces hommes, Il a fait du beau travail.Â
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L’APPEL de DIEU
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8° Partie
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Il y a encore Simon. De
lui; on ne sait absolument rien. Mais le Seigneur l’appela lui aussi. Son nom
nous est seulement mentionné, et tout se finit là . Maintenant, le Seigneur a appelé des hommes dont le nom peut
être connu partout, et il a des serviteurs fidèles dont le nom est connu nulle
part. Cet homme peut être pasteur dans une région obscure.
Tout ce que les gens peuvent connaître c’est son nom. Si c’est votre cas, ne
soyez pas découragés. Alors, votre nom est Simon. Votre nom n’apparaîtra peut
ĂŞtre jamais sur le journal de PentecĂ´te, jamais dans un autre journal, il ne
sera peut être jamais prononcé dans une convention, on ne vous demandera peut
ĂŞtre jamais votre opinion, jamais pour prier et peut ĂŞtre jamais de dire un
mot. Peut être que l’on ne remarquera pas même votre présence. Ne soyez pas
découragés, votre nom est Simon. Et le Seigneur appela Simon. Il était un des
apôtres dont on ne sait rien de son cas. Mais vous pouvez être sûr que le
Seigneur a un rapport sur lui dans le ciel. Il n’y a aucun doute qu’il a fait
un grand travail pour le Seigneur, sinon, il n’aurait jamais été appelé pour
ĂŞtre ApĂ´tre.Â
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L’APPEL de DIEU
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9° Partie
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Et le Seigneur appela Judas.
Cet homme bien sûr est tombé. Oh! ce n’est pas tous les douze qui ont eu du
succès. Si vous le voulez, nous pourrions appeler ces douze apôtres à l’école
biblique du Seigneur. Bien sûr, on dira "Ecole Biblique" pour plus de
commodité. C’était une école bien étrange. Son président est un homme qui n’est
jamais allé à l’école lui-même, toutefois, pas non plus dans une école de
théologie. Il n’avait pas de maison fixe, et eux, avaient leur classe au bord
de la route, au bord du lac, de la mer, là , dehors à la belle étoile. Parfois
le Seigneur leur donnait un enseignement privé, parfois un enseignement public.
Il n’avait le contrôle que de douze étudiants. Ces étudiants n’étaient pas de
grands hommes eux-mêmes, l’un était docteur, d’autres étaient pécheurs, l’un
était collecteur d’impôts, de certains d’entre eux on ne sait rien. Mais chacun
était un problème. L’un d’eux a commis suicide, un autre jurait, blasphémait,
et le Seigneur eut de vrais problèmes avec eux. Mais lorsque le Seigneur en eut
terminé avec eux, ces hommes ont bouleversé et remué le monde. Je doute
qu’aucun homme n’eut choisi aucun d’eux, mais Lui, appela qui Il voulut.Â
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L’APPEL de DIEU
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10° Partie
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Finalement le Seigneur appela Paul. Paul
fut le dernier, c’est lui qui vint en retard. Il dit de lui-même qu’il naquit
hors de saison. Bien sûr nous ne sommes pas une école biblique ici
ce matin, mais à l’école biblique, nous commençons en septembre, et tous les
étudiants doivent être là le jour de l’ouverture. De temps à autres, il y en a
qui arrivent une ou deux semaines en retard. Paul est rentrĂ© en retard Ă
l’école. Bien sûr il y avait des raisons, nous le comprenons. Certains d’entre
vous, étiez à Rouen en même temps que moi, alors je vous ai dit que je pensais
que Paul remplaçait Judas dans le programme de Dieu. Certes il n’est pas
nécessaire que vous soyez parfaitement d’accord avec moi à ce sujet, mais au
fait vous n’avez pas besoin de l’être si vous ne le voulez pas. Vous
souvenez-vous lorsque l’on tira au sort Matthias? Pierre a rassemblé les disciples
et il dit: "Nous devons faire quelque chose dans la situation présente, il
devrait y avoir douze apĂ´tres, et nous ne sommes que onze. Je propose que nous
fassions une rĂ©union d’affaires. Votons ensemble." Qui n’a jamais dit Ă
Pierre d’élire un apôtre? Moi je suis sûr que c’était l’idée personnelle de
Pierre. Il dit: -Alors mes frères, nous avons deux candidats pour être apôtres.
Maintenant il faut que nous demandions la direction divine. Que quoiqu’un nous
conduise dans la prière. Et ainsi ils prièrent: -Seigneur, montre-nous lequel
des deux tu choisis. Mais qui a dit à Pierre que Dieu avait choisi l’un d’eux?
Où a-t-il trouvé cette idée là ? Il l’a présumé. Maintenant c’est le moment du
vote. Jetons le sort, et voyons sur qui il tombera. Que chacun prie, que chacun
regarde vers le Seigneur. Nous voulons qu’il dise son mot. Mes frères, puis-je
vous présenter le dernier apôtre? Voici Matthias. Je ne nie pas le fait qu’il
était un brave homme, mais après son élection, vous n’entendez plus parler de
lui. Mais vous apprenez bien des choses concernant Paul. N’est-il pas clair que
Dieu a appelé Paul à la place de Judas? Je crois pouvoir vous le prouver. Une
fois, Paul dit lui-même qu’il est le dernier apôtre. Et à un autre moment:
"Moi Paul, apĂ´tre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par
Jésus-Christ." Je crois qu’il pensait à Matthias. La dernière preuve que
je vais vous donner est ceci: "N’avez-vous jamais lu dans le livre de
l’Apocalypse Chapitre 21 que la nouvelle Jérusalem avait trois fondations, et
le nom des douze apôtres était écrit sur ces fondations. Maintenant écoutez: Si
Matthias était apôtre, son nom doit y être inscrit. Alors si le nom de Matthias
est écrit là , celui de Paul n’y est pas. Voulez-vous me dire que le nom de Paul
ne sera pas écrit sur ces fondements? Ce serait incroyable J Dieu a édifié
l’Eglise sur le ministère de l’apôtre Paul. Donc, si le nom de Paul est sur ces
fondations, alors, celui de Matthias n’y est pas. Pour moi, cela constitue une
évidence irréfutable. Paul est arrivé tard, mais il était choisi dans la
souverainetĂ© de Dieu.Â
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