Je bénirai l'Eternel en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche. Psaume 34:2
Vidéo du jour
Ne faites pas les frais de l'amertume | FRANCK ALEXANDRE | Résumé
Enseignement du jour
Dieu est le meilleur des conseillers | TRESORSONORE | Résumé
Édification du jour
La bonté de Dieu
LA BONNE SEMENCE
Voir le Résumé
Maranatha77 en d'autres langues
Pensée du jour
Message du jour
Portes Ouvertes
Torrent d'Amour
Blog
Torrent d'amour
Amour en action
Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
MESSAGE TEXTE
Retour
Christ, notre nourriture spirituelle (2)
de DIVERS AUTEURS
Le pays de Canaan buvait l’eau de la pluie venue du ciel et produisait sept choses que l’on pouvait ramasser librement ! C’était « un pays de froment, et d’orge, et de vignes, et de figuiers, et de grenadiers, un pays d’oliviers à huile, et de miel » (Deutéronome 8 : 8).





Christ, notre nourriture spirituelle (2)

Les aliments du pays de Canaan

 

Auteur : Ph. L

 

Après la traversée du Jourdain, le peuple d'Israël n’avait plus besoin de manne. Le peuple pouvait désormais se nourrir du « vieux blé du pays », une figure d’un Christ ressuscité (Josué 5 : 11-12). La nourriture du chrétien est toujours d’origine céleste. Il faut être rempli des gloires et des perfections de Christ. Notre croissance - ou notre atrophie - dépend de notre nourriture habituelle !

 

Le pays de Canaan buvait l’eau de la pluie venue du ciel et produisait sept choses que l’on pouvait ramasser librement ! C’était « un pays de froment, et d’orge, et de vignes, et de figuiers, et de grenadiers, un pays d’oliviers à huile, et de miel » (Deutéronome 8 : 8).

 

On doit contempler le chemin d'humiliation suivi par Christ et alors nos affections pour Lui grandiront. Si nous sommes occupés de ses gloires, l’effet sera aussi des plus heureux : « Or nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit » (2 Corinthiens 3 : 18).

 

Le froment et l'orge

 

Le froment dans l’Ecriture est la meilleure des semences, l'orge a moins de valeur. On lit dans le Deutéronome : « Il (Dieu) l’a fait passer (Jacob) à cheval sur les lieux hauts de la terre ; et il a mangé le produit des champs, et il lui a fait sucer le miel du rocher, et l’huile du roc dur ; le caillé des vaches, et le lait des brebis, et la graisse des agneaux… avec la fine graisse du froment ; et tu as bu le vin pur, le sang du raisin » (Deutéronome 32 : 13-14). La graisse est la meilleure partie d’un animal, mais il y a aussi de l’huile et du vin. Au Psaume 81 il est dit que Dieu les aurait « nourris de la moelle du froment et… rassasiés du miel du rocher » s'ils avaient écouté sa voix (v. 13, 16).

 

La moisson du froment était une période de joie et de bénédiction particulière. Ornan était en train de battre le froment quand David lui a fait part de ses intentions de bâtir un autel à l’Eternel. On se servait de la « fine farine de froment » pour une offrande de gâteau (Ex. 29 : 2).

L’orge est mentionnée dans un cas particulier (Nombres 5 : 15) ; dans ce cas, l’offrande de gâteau avait moins de valeur.

Il semble que l’on choisissait l’orge si la responsabilité de l’homme de la descendance d’Adam – converti ou non - était engagée. Le « gâteau de pain d’orge » était la nourriture des pauvres. Voir Gédéon dans Juges 7 : 13.

 

Au moment d’une des multiplications de pains, dans l’Evangile - il fallait nourrir cinq mille personnes -, la Parole parle ici de « pains d’orge ». La scène met l’accent sur la grâce divine ; elle agit en faveur des « hommes en Adam ».

 

Quand il est question de nourrir quatre mille autres personnes, le miracle est plutôt en relation avec la Personne céleste et divine. Nous sommes nourris à la nouvelle place que Dieu nous accorde d’occuper maintenant. La moisson du froment suivait celle de l’orge. Il est d’abord question de responsabilité, mais ensuite c’est la grâce qui abonde !

 

Le vin

 

Le vin est ce qui réjouit le cœur de Dieu et de l’homme (Juges 9 : 13). Le pays de Canaan était connu pour ses vignes avec de grandes grappes abondantes. Celle que les espions avaient rapportée d’Eschol était une preuve de l’excellence du pays.

On lit aussi que Dieu avait une vigne. Il l’avait transportée d’Egypte. Il avait d’abord préparé une place pour Israël - c’est de ce peuple qu’il s’agit (Psaume 80 : 8-11). Si elle n’a pas de fruits, une vigne n’a pas de valeur. Le Seigneur s’est présenté à ses disciples comme le « vrai cep ». Il faut demeurer en Lui pour porter du fruit (Jean 15) !


Les figues

 

Ces fruits sont connus pour leur douceur. Les figuiers abondent en Palestine. On s’en sert beaucoup pour faire des gâteaux. Le figuier est le seul arbre qui produit des fruits avant même d’avoir des feuilles. Quand le Seigneur s’est trouvé en présence d’un figuier où il n’y avait que des feuilles, Il l’a maudit ! C’est une image d’Israël, en tant que nation (Luc 21 : 29 ; 13 : 6-7 ; Osée 9 : 10). Les feuilles sont une image de la profession ; c’était le cas d’Israël.

 

L’olivier

 

Cet arbre est choisi à cause de sa graisse, avec laquelle on honorait Dieu (Juges 9 : 9). C’était la principale source d’huile en Orient. Israël occupait une place en vue dans le témoignage rendu à Dieu. Mais Romains 11 dit que l’olivier a été coupé ; certaines de ses branches ont même été arrachées. D’autres branches ont ensuite été greffées. Actuellement ce sont les nations qui occupent une place privilégiée dans le témoignage qui devrait être rendu à Dieu. Ces nouvelles branches ont part à la racine et à la graisse de l’olivier (Jérémie 11 : 16). Mais on voit, hélas, le délabrement des nations « chrétiennes ».

 

Les grenades

 

Ce sont des fruits considérés comme ayant un côté céleste (Ex. 28 : 33-34 ; Cantiques 6 : 11 ; 8 : 2). Cet arbre ne se trouvait pas en Egypte.

 

La grenade serait une « image » de ceux qui, sauvés, forment ensemble « un fruit dans le ciel pour Dieu ». Certains ont pensé que les neuf parties d’une grenade correspondaient aux neuf caractères du « fruit de l’Esprit » (Galates 5 : 22-23).

 

Des cloches et des grenades alternaient sur la robe du souverain sacrificateur. Tout se passait au ras du sol. Quand le souverain sacrificateur marchait, les cloches tintaient. Elles faisaient entendre un son mélodieux chaque fois qu’elles entraient en contact avec les grenades. Quel contraste entre cette mélodie et les murmures ou les plaintes que l’on entendait un peu partout dans le camp d’Israël. Que peut-on entendre quand on s’approche des chrétiens ?


Le miel

 

Le miel était produit en grande quantité en Palestine, ce pays « ruisselant de lait et de miel » (Exode 3 : 8, 17). C’est un symbole de la douceur, il faut le consommer avec modération, sinon il peut provoquer des vomissements (Proverbes 25 : 16, 27). Il était strictement interdit d’en mettre sur les sacrifices offerts par feu à l’Eternel (Lévitique 2 : 11). Ce qui vient de la « nature », que les humains apprécient souvent beaucoup, n’a pas de place dans ce qui est offert à Dieu.

 

Il n’est pas question de miel durant la vie du Seigneur, mais Il a pris « quelque peu d’un rayon de miel » et Il en a mangé pour donner à tous une preuve de sa résurrection corporelle (Luc 24 : 42-43).

 

 

Ces sept aliments de Canaan donnent ensemble une idée de tout ce dont le croyant doit se nourrir pour faire quelques progrès spirituels.

 

 

A suivre

 

Source : www.bible-notes.org

 

 


Retour

 

 

 

© 2020 Ministère Maranatha 77 "Jésus revient bientôt" | Page d'accueil | Nous contacter