Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, Il délivre les captifs et les rend heureux ; Les rebelles seuls habitent des lieux arides.[... Psaumes 68:7
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Christ, notre nourriture spirituelle (3)
de DIVERS AUTEURS
Soyons très attentifs sur nos yeux et nos oreilles. Ce sont de larges « avenues » et un grand nombre de choses souvent douteuses peuvent s’insinuer dans notre âme et avoir un effet fâcheux sur nos pensées.



Christ, notre nourriture spirituelle (3)

 

La nourriture spirituelle que Dieu nous donne aurait-elle perdu pour nous son attrait ?

 

Auteur : Ph. L

Un pain misérable ?

 

On a souvent remarqué qu’aussitôt après les accents du cantique de la délivrance sur le bord de la mer Rouge, le peuple d’Israël a commencé à murmurer d’abord contre Moïse en disant : « Que boirons-nous ? » (Exode 15 : 24). Ils avaient été traités comme des esclaves, sous le joug de fer du Pharaon mais ils n’étaient pas pour autant décidés à affronter les fatigues et les épreuves inhérentes au désert, en s’appuyant sur Dieu ! Leurs cœurs étaient rebelles et les murmures apparaissaient facilement sur leurs lèvres.

 

Ainsi, pour plusieurs raisons, leur vie journalière était remplie d’amertume : il n’y avait ni pain ni eau (Nombres 21 : 5) et ils acceptaient avec de plus en plus de répugnance la manne, ce pain merveilleux que Dieu, dans sa grâce fidèle, leur envoyait chaque jour. Ils déclaraient : « Notre âme est asséchée ; il n’y a rien, si ce n’est cette manne devant nos yeux » (Nom. 11 : 6). De plus, ils regrettaient la nourriture de l’Egypte. Décidément, elle leur manquait beaucoup (Ex. 16 : 3). Chrétiens, le monde continue-t-il à nous attirer ?

 

La situation leur paraissait à ce point insupportable qu’ils ne cessaient pas de penser et même de dire à haute voix : Nous aurions dû rester en Egypte ! Or la Parole nous dit que « toutes ces choses leur arrivèrent comme types (figures, symboles), et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints » (1 Corinthiens 10 : 11).

 

Ces immigrants dénigraient la manne que Dieu, dans sa bonté, leur avait envoyée en réponse à leurs plaintes. Ils n’étaient pas encore arrivés au Sinaï où la Loi leur serait donnée. Ils étaient donc encore dans la première période de leur voyage où seule la pure grâce de Dieu était en activité. Ils disaient tous : « Ah ! Que ne sommes-nous morts par la main de l’Eternel dans le pays d'Egypte, quand nous étions assis auprès des pots de chair, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette congrégation » (Exode 16 : 2-3).

 

Leur épouvantable conduite aurait mérité un jugement définitif. Pourtant Dieu agit envers eux en grâce et dit à Moïse : « Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain » (v. 4). Il le fera durant quarante ans, jusqu’au jour où ils passeront de l’autre côté du Jourdain (Josué 5).

 

C’est de cette manne - une belle figure de Christ ! - qu’ils se disent « fatigués » au point d’oser dire : « Notre âme est dégoûtée de ce pain misérable » (Nom. 21 : 5).

C’était une figure de Christ humilié, et de toute sa grâce et sa sympathie, en traversant ce monde. Elle convient parfaitement aux voyageurs et aux étrangers que nous sommes. Nous avons besoin de Christ sous tous ses aspects. RIEN D’AUTRE NE PEUT NOUS CONVENIR.

 

Comment concevoir qu’un racheté soit « fatigué » de Christ ? Nous avons deux natures, l’ancienne et la nouvelle, opposées l’une à l’autre. Si nous ne marchons pas par l’Esprit (voir Galates 5), la chair en profite pour se manifester. « La pensée de la chair est  inimitié contre Dieu » (Romains 8 : 7).

 

Satan voudrait produire en nous un dégoût pour la manne céleste. La chair est subtile, et cherche à agir en cachant son véritable caractère. Toutefois elle est toujours la chair, peu importe ses efforts pour se dissimuler. Le diable peut se présenter parfois en « ange de lumière » (2 Corinthiens 11 : 14) ; la chair sait se revêtir d’un aspect pieux.

 

Le regret des aliments de l’Egypte

 

Arrachés à l’esclavage de l’Egypte, ces Israélites conservaient un désir insensé d'y retourner, car ils regrettaient la nourriture de ce pays !

 

Si nous perdons notre appétit pour Christ, nous deviendrons prêts à nous montrer indulgents vis-à-vis de nos tendances. Notre désir sera alors de gratifier notre chair avec ce qui est courant dans ce monde.

 

Au chapitre 11 des Nombres, il y a la liste des six aliments habituels en Egypte : le poisson, les concombres, les melons, les poireaux, les oignons et l’ail (v. 5-6). Relativement faciles à trouver, ils se détériorent facilement et ne sont plus comestibles.

 

Le chrétien peut tomber dans le même piège, s’il cherche à se nourrir de ce qui est en vogue dans ce monde. On le trouve dans les « médias ». Satan s’en sert avec succès pour souiller les hommes. Si le croyant prend l’habitude de s’en nourrir, il perd rapidement de vue sa nourriture : CHRIST.

 

La littérature que l’on trouve parfois dans nos maisons doit en grande partie être rejetée. Dieu nous pose la même question qu’à Ezéchias : « Qu’ont-ils vu dans ta maison ? » (2 Rois 20 : 15). Si notre maison est encombrée par une littérature mondaine, hâtons-nous de nous en débarrasser. Si un chrétien pieux entre, il sera attristé de voir que ces choses sont supportées dans une maison chrétienne et que la lumière divine s’en trouve voilée (Jean 12 : 35).

 

Notre appétit pour la Parole de Dieu ne peut que s’affadir avec de tels « mets » où le mal a toujours une place. Même une littérature apparemment banale peut nous causer beaucoup de tort en nous dérobant le peu de temps dont nous disposons pour lire et méditer paisiblement la Parole. Il ne peut plus jouir du ministère écrit, si utile pour faire des progrès.

 

Soyons très attentifs sur nos yeux et nos oreilles. Ce sont de larges « avenues » et un grand nombre de choses souvent douteuses peuvent s’insinuer dans notre âme et avoir un effet fâcheux sur nos pensées.

 

L’apôtre Paul exhorte son enfant Timothée : « Jusqu’à ce que je vienne, attache-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement… occupe-toi de ces choses ; sois-y tout entier, afin que tes progrès soient évidents pour tous » (1Timothée 4 : 13-15).

 

Les moyens « modernes » - tels que la radio, la télévision, ou Internet - sont utilisés par le monde pour envahir notre esprit. Il y laisse, en peu de temps, une multitude de choses inutiles, sinon nuisibles. Tout cela a une influence insidieuse et trouble vite notre communion avec le Seigneur : « L’âme rassasiée foule aux pieds les rayons de miel, pour l’âme qui a faim, tout ce qui est amer est doux » (Proverbes 27 : 7).

 

            Un croyant peut revenir en arrière et rechercher les distractions et les vains plaisirs de ce monde infidèle ! On s’intéresse alors à tout ce qui est, pour les hommes, un moyen de s’enorgueillir : l’art, la sculpture, l’architecture… On admire des leaders en matière de science, de philosophie, de littérature ou d’art. On peut aussi s’occuper de politique. En fait, on « languit » après ces pots de chair dont l’homme est naturellement friand.

 

Il est très humiliant qu’un croyant qui trouvait tout son bonheur en Christ retourne à servir ce qu’il a abandonné pour Lui plaire. Il a bien « couru » (Galates 5 : 7), mais la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie l’ont fortement ralenti (1 Jean 2 : 16). C’était très probablement le cas du temps de l’apôtre Paul concernant le triste cas de Démas (2 Tim. 4 : 10).

 

Dès que nous sommes occupés de Jésus, les choses de la terre pâlissent peu à peu ! Nous réalisons de mieux en mieux que nous sommes « morts, et notre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Col. 3 : 2-3). Nous avons besoin de nous attacher fermement à Lui. Si nous sommes occupés habituellement de Lui, un profond désir de Lui plaire nous habitera. LUI SEUL PEUT COMBLER NOS AFFECTIONS ! Ainsi nous échapperons à la fascination que le monde cherche constamment à exercer sur nous.

 

Sommes-nous fatigués d'écouter la Parole de Dieu ?

 

Ces signes de fatigue peuvent apparaître de façon surprenante. Par exemple, nous sommes en danger si nous présentons la Parole d’une façon qui intéresse l’intelligence plutôt que de parler à la conscience et au cœur. Une exposition habile plaît en tout cas à l’homme « naturel ». Il est moins « attiré » par la présentation de la Personne de Christ Lui-même, pourtant tellement plus précieuse !

 

On peut se dire « fatigué » d’écouter des exposés de saine doctrine : les oreilles nous démangent (2 Tim. 4 : 3) et nous sommes désireux d’écouter des prédicateurs « au goût du jour », bien moins attachés, hélas, à s’en tenir à la seule Parole de Dieu !

 

On peut être même simplement trop attiré par des commentaires bibliques et en faire même mauvais usage, tout en prétendant régler des « problèmes » délicats, d’ordre spirituel ou prophétique, au lieu de s’occuper avec délices des grâces de Christ et de son excellence !

 

Prenons garde à ne pas perdre de vue notre caractère de pèlerin, sinon nous risquons de nous laisser attirer par ce qui scintille autour de nous.

 

Christ a-t-Il la première place, même au milieu de nos occupations quotidiennes ou à la maison ? Comment se passent nos moments de « détente » ? Quelle place est réservée à lire et méditer la Parole de Dieu ? En pensant à Marie de Magdala, à son amour pour son Seigneur, ayons le désir d’être nous aussi habités par une affection exclusive.

 

LA SEULE BONNE NOURRITURE VIENT D’EN HAUT.

 

Les ressources divines dans un « désert aride »

 

Un psalmiste déclare en parlant du Seigneur : « Mon âme a soif de toi, ma chair languit après toi, dans une terre aride et altérée, sans eau » (Psaume 63 : 1). Les Israélites n’avaient plus les ressources habituelles en Egypte. Ils trouvaient avec le Nil et les terres avoisinantes, de grandes facilités.

 

Mais après la traversée de la Mer Rouge, une nouvelle vie avait remplacé les habitudes du passé. Ils n’avaient pas de ressources, ou si peu, dans le désert ; c’est ce que le monde est devenu pour un croyant attaché au Seigneur.

 

Mais notre vie nouvelle reçoit d’en haut toutes les ressources nécessaires, elles sont dans le Christ ressuscité ! Il n’y a rien ici-bas qui puisse « rafraîchir » un chrétien, encore moins le « stimuler ». Comme Christ, il n’appartient pas à ce monde (Jean 17 : 14). Le croyant, mort au monde, est mort et ressuscité avec Christ. Il n’y a rien dans les sources polluées qui nous entourent qui puisse étancher notre soif !

 

Nous connaissons ces vérités ; il faut veiller pour les mettre en pratique et honorer chaque jour le Seigneur. La terre est devenue un lieu « étranger » pour le chrétien ! Rien ne peut nous y aider ou nous y soutenir. Au contraire ! Le diable, le chef de ce monde cherche toujours à affaiblir notre vie en Christ et à nous éloigner de Lui.

 

Chercher ce qui est en haut

(Colossiens 3 : 1)

 

Il est important que des jeunes croyants dont les pieds ont juste commencé à fouler le sable du désert, se rappellent constamment qu’il n’y a rien ici-bas pour satisfaire les besoins de son âme, car il appartient déjà au ciel. Christ, assis à la droite de Dieu, est sa vie (Col. 3 : 3) et il est déjà assis là-haut (Eph. 2 : 6). En Lui seul se trouve la nourriture et la force (Juges 6 : 14). TOUTES NOS RESSOURCES SONT DANS UN CHRIST GLORIFIE !

 

Il est la « fontaine de la vie ». Le racheté traverse le monde avec la puissance reçue de Lui. Il sait que des « pièges » lui sont tendus mais il est assuré que le Seigneur l’aidera à ne pas y tomber. Il n’a aucune « affinité » pour le milieu où il séjourne momentanément ; il a été envoyé dans le monde par le Seigneur lui-même (Jean 17 : 18). Il doit y reluire, semblable à une lampe de cuivre placée devant la flamme d’un foyer. Il se trouve au milieu des ténèbres morales de ce monde, pour y être un témoin fidèle de Christ, et de sa grâce qui travaille encore ici-bas. Mais il lui faut aussi annoncer que le jugement est à la porte.

 

Amis chrétiens, soyons gardés de négliger de recueillir chaque jour la ration de nourriture que la grâce divine nous fournit - CHRIST LUI-MEME, le « PAIN VIVANT DESCENDU DU CIEL ». Que LUI SEUL SOIT L'OBJET DE NOS CŒURS, sinon notre vie spirituelle déclinera inévitablement.

 

Et si, hélas, nous étant nourris des choses du monde plutôt que de Christ, nous avons perdu notre appétit pour « ce qui est en haut », crions au Seigneur afin qu'Il nous redonne cette soif de Lui dans la « terre aride » où nous sommes encore.

 

 

Ph. L Le 10. 02. 2018

 

 

                        Oh ! nourris-nous, Seigneur, du pain de vie,

                        Fais-nous trouver dans le Livre divin,

                        Manne céleste qui nous fortifie,

                        Force et victoire en Toi dès le matin.

 

                        Viens révéler à nos cÅ“urs tes richesses ;

                        Chaque matin tes trésors sont nouveaux !

                        De jour en jour, fais-nous trouver sans cesse,

                        En Toi, Jésus, grâce et secours d'en Haut.

 

Source : www.bible-notes.org

 




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