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La nouvelle croix
de AIDEN WILSON TOZER
La vieille croix est un symbole de mort. Elle représente la fin soudaine et brutale d’une vie humaine. Du temps des Romains, celui qui se chargeait de sa croix et qui s’engageait sur le sentier de la mort avait déjà dit adieu à ses amis. Il savait qu’il ne reviendrait pas. Il partait pour toujours. La croix ne faisait aucun compromis, elle ne modifiait rien, elle n’améliorait rien, elle n’épargnait rien; elle immolait tout en l’homme, complètement et définitivement. Elle n’essayait pas de rester en bons termes avec sa victime. Elle frappait dur et cruellement, et quand elle avait achevé son oeuvre, il ne restait rien de l’homme, il n’existait plus.






"Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de Celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile. Non pas qu’il y ait un autre évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent altérer l’Evangile de Christ. Mais, si nous–mêmes, si un ange du ciel annonçait un évangile s’écartant de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème !" Galates 1.6-8



Sans avertir et presque inaperçue, une nouvelle croix s’est introduite dans les milieux évangéliques populaires de notre époque.


Elle ressemble à l’ancienne, mais elle est différente : les similitudes sont superficielles, les différences fondamentales.


De cette nouvelle croix a germé une nouvelle philosophie de la vie chrétienne, et de cette philosophie une nouvelle technique évangélique : un nouveau style de réunion et un nouveau genre de prédication.


Cette nouvelle évangélisation emploie le même langage que l’ancienne, mais son contenu n’est pas le même et sa puissance n’est plus comme auparavant.


La vieille croix n’avait aucun rapport avec le monde. Pour la chair orgueilleuse d’Adam, elle signifiait la mort. Elle mettait à exécution la sentence imposée par la loi du Sinaï.


La nouvelle croix, elle, n’est pas opposée à la race humaine; elle en est, au contraire, une partenaire amicale et, si je comprends bien, elle alimente un flot d’amusements légitimes et bons et d’innocentes réjouissances.


Elle laisse Adam vivre sans entraves, avec une motivation inchangée; il peut continuer à vivre pour son plaisir et, maintenant, au lieu de se réjouir à chanter des chansons douteuses en buvant des boissons fortes, il se réjouit à chanter des cantiques et à regarder des films religieux.

 

L’accent reste toujours sur la jouissance … qui se tient sur un plan plus élevé !

 

La nouvelle croix encourage, dans l’évangélisation, une approche toute nouvelle et entièrement différente. L’évangéliste ne réclame plus le renoncement à l’ancienne vie pour que la vie nouvelle puisse s’installer. Il ne prêche pas des contrastes, mais des similitudes. Il cherche à se mettre au diapason de l’intérêt général en montrant que le christianisme n’a pas d’exigences désagréables, mais qu’au contraire il offre tout ce que le monde offre, mais à un niveau supérieur.

 

Tout ce après quoi le monde, corrompu par le péché, aspire de nos jours est très habilement présenté comme étant justement ce qu’apporte l’évangile, le produit religieux étant, bien entendu, meilleur.


La nouvelle croix ne met pas le pécheur à mort, elle le réoriente. Elle le renvoie dans une autre direction, dans un mode de vie plus sain et plus heureux, tout en sauvegardant son amour-propre. A celui qui est autoritaire, elle dit : «Viens et affirme-toi pour Christ!». A celui qui est imbu de lui-même, elle dit : «Viens et glorifie-toi dans le Seigneur !». A celui qui est avide d’émotions, elle dit : «Viens et repais-toi de communion fraternelle».


Le message de l’Evangile est dévié, obliqué, dans le sens du courant en vogue, pour être accepté du public.


La philosophie qui se tient derrière est sans doute sincère, mais sa sincérité ne l’empêche pas d’être fausse. Elle est fausse parce qu’elle est aveugle.


Elle passe complètement à côté de la signification fondamentale de la croix.

 

La vieille croix est un symbole de mort. Elle représente la fin soudaine et brutale d’une vie humaine. Du temps des Romains, celui qui se chargeait de sa croix et qui s’engageait sur le sentier de la mort avait déjà dit adieu à ses amis. Il savait qu’il ne reviendrait pas. Il partait pour toujours. La croix ne faisait aucun compromis, elle ne modifiait rien, elle n’améliorait rien, elle n’épargnait rien; elle immolait tout en l’homme, complètement et définitivement. Elle n’essayait pas de rester en bons termes avec sa victime. Elle frappait dur et cruellement, et quand elle avait achevé son oeuvre, il ne restait rien de l’homme, il n’existait plus.

 

La race d’Adam est sous la sentence de mort. Il ne peut y avoir aucune commutation de peine, aucune échappatoire. Dieu ne peut approuver aucun des fruits du péché, aussi innocents ou agréables qu’ils puissent paraître aux yeux des hommes. Dieu doit mettre l’homme «à sac» et le «liquider» totalement, avant de pouvoir le relever en nouveauté de vie.


Cette prédication d’évangélisation qui établit des parallèles conciliants entre les voies de Dieu et celles des hommes est traître envers la Bible et cruelle pour l’âme des auditeurs.


La foi en Christ ne va pas en parallèle avec le monde, au contraire, elle le coupe.


En venant à Christ, nous ne haussons pas notre vieille nature à un niveau supérieur, nous l’abandonnons à la croix.

 

Le grain de blé doit tomber dans le sol et mourir. Nous, qui prêchons l’Evangile, nous ne devons pas nous considérer comme des agents des relations publiques, envoyés pour établir de bons rapports entre Christ et le monde. Nous ne devons pas nous imaginer chargés de mission pour rendre Christ acceptable auprès du grand commerce, de la presse, du monde du sport, ou de l’enseignement moderne. Nous ne sommes pas des diplomates, mais des prophètes, et notre message n’est pas un compromis, mais un ultimatum.

 

Dieu offre la vie, mais pas la vie ancienne améliorée. La vie qu’Il offre est une vie qui renaît de la mort.


Elle se tient toujours à côté de la croix. Celui qui veut la posséder doit passer «sous la toise» : il doit renoncer à lui-même et approuver la juste sentence de Dieu envers lui.


Qu’est-ce que cela signifie, pour celui qui se trouve face à Jésus-Christ ? Comment cette théologie peut-elle se traduire en vie ? Il doit simplement se repentir et croire. Il doit renoncer à ses péchés, et aller plus loin en renonçant à lui-même. Qu’il ne cache rien, n’excuse rien, ne justifie rien. Qu’il n’essaye pas d’argumenter avec Dieu, mais qu’il courbe la tête sous le choc de l’austère déplaisir de Dieu, et se reconnaisse lui-même digne de mort.


Après cela, qu’il porte le regard, avec une foi simple, sur le Sauveur ressuscité, de qui descendra la vie, la nouvelle naissance, la purification et la puissance. La croix qui a mis fin à la vie terrestre de Jésus mettra aussi fin à celle du pécheur; et la puissance qui a relevé Christ d’entre les morts ramènera aussi le pécheur à une vie nouvelle avec Christ.


A celui qui voudrait objecter à ceci, ou y voir une conception étriquée et personnelle de la vérité, je dirai que Dieu a mis le sceau de son approbation sur ce message, depuis le temps de Paul jusqu’à nos jours.


Que les termes aient été exactement les mêmes ou non, tel fut, tout au long des siècles, le contenu de la prédication qui a communiqué la vie et la puissance dans le monde.

C’est là-dessus que les hommes de Dieu du passé, les réformateurs, les revivalistes ont mis l’accent; et les signes, les merveilles, et les opérations puissantes de l’Esprit-Saint ont témoigné de l’approbation de Dieu sur leur message.

 

Oserions-nous, en tant qu’héritiers légaux d’une telle puissance, falsifier la vérité ? Oserions-nous, de la pointe émoussée de nos crayons, retoucher le tracé «du plan de l’architecte», ou altérer le modèle révélé pour nous sur le mont du Calvaire ? Dieu nous en garde !

 

Prêchons la vieille croix et nous connaîtrons la vieille puissance !

 

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