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Qu’est-ce que la vraie repentance?
de DIVERS AUTEURS
Dieu demande maintenant Ă  tous les hommes, oĂč qu'ils soient, de se repentir sĂ©rieusement, et de croire Ă  l'Evangile.


par Catherine Booth

 

Si quelque pĂšre a un fils prodigue, je lui demanderais: "Comment vous rĂ©concilieriez-vous avec ce fils?" Vous l'aimez intensĂ©ment. Probablement vous avez davantage conscience de votre amour pour lui que pour les autres de vos enfants. Votre cƓur languit et est assoiffĂ© de lui, vous priez pour lui, vous rĂȘvez de lui, vous ĂȘtes rempli de ses pensĂ©es Ă  tout instant... alors, pourquoi ne pas ĂȘtre rĂ©conciliĂ© avec lui? Pourquoi vous sentez-vous obligĂ© de le garder Ă  distance, au lieu de l'inviter Ă  se rapprocher de vous, de vivre avec vous, dans les mĂȘmes termes que votre fille bien-aimĂ©e et obĂ©issante? Pourquoi? "Oh, dites-vous, le cas est diffĂ©rent: je ne peux pas. Avant, cela aurait peut-ĂȘtre Ă©tĂ© possible, mais les sentiments de ce fils doivent ĂȘtre changĂ©s envers moi. J'ai fait tout ce qu'un pĂšre aurait pu faire, mais il continuera malgrĂ© ma volontĂ©."

Vous dites: "Un pÚre juste et sage doit insister pour qu'il change". Vous dites aussi: "Il doit confesser ses péchés et demander pardon, et moi, je dois courir à sa rencontre; mettre mes bras autour de lui, le reconnaßtre?... Mais dans ce cas précis, je ne peux pas".

Il est exact que Dieu ne vous aime pas moins pĂ©cheur que vous ĂȘtes, ou que Son grand amour gĂ©nĂ©reux ne pleure pas sur vous des larmes de sang. Non plus que Dieu ne veuille pas mettre Ses bras d'amour autour de vous, si vous veniez Ă  Ses pieds Ă  ce moment-lĂ , pour confesser toutes vos erreurs, et chercher Son pardon. Lui (Dieu), Il ne peut pas; les lois de Son Univers l'empĂȘchent d'agir ainsi. Dieu ne se permettra pas, tant qu'il n'y aura pas de vĂ©ritable changement de conscience dans le pĂ©cheur. Celui-ci DOIT se repentir et "s'il ne se repent pas, il pĂ©rira dans la mĂȘme condition de pĂ©cheur".

Bien sûr, si la repentance est une condition indispensable pour le salut, essayons de voir ce qu'est une véritable repentance. Hélas, combien y a-t-il de confusion dans le monde et dans l'Eglise, au sujet de la repentance!

 

La repentance n'est pas uniquement une conviction de pĂ©chĂ©. Si cela Ă©tait, quel monde diffĂ©rent aurions-nous, car il y a des dizaines de milliers de personnes dans le cƓur desquelles l'Esprit de Dieu a fait son Ɠuvre de conviction de pĂ©chĂ©! Nous serions absolument Ă©merveillĂ©s si nous avions la moindre idĂ©e de la multitude que Dieu a convaincue de pĂ©chĂ©, comme Il le fit pour Agrippa et Festus. Ils Ă©taient parfaitement convaincus de pĂ©chĂ©, mais jamais ils n'allĂšrent plus loin... Ils vĂ©curent cette semaine-lĂ  exactement comme ils avaient vĂ©cu la semaine passĂ©e; il n'y a pas eu de VRAIE repentance.

La repentance n'est pas non plus le fait de ressentir une immense tristesse pour le pĂ©chĂ©. Non. J'ai vu des gens pleurer amĂšrement, se tordre, et lutter, et cependant ils gardent leurs idoles bien serrĂ©es sur leur cƓur. Il a Ă©tĂ© vain de vouloir essayer de les en dĂ©barrasser. Si JĂ©sus-Christ avait voulu les sauver avec leurs idoles, ils n'auraient manifestĂ© aucune objection du tout, bien au contraire! S'ils avaient pu passer par la "Porte Etroite" avec leur idole prĂ©fĂ©rĂ©e, il y a longtemps qu'ils y auraient passĂ©. Mais se sĂ©parer de cette idole pour passer la Porte Etroite est une autre affaire! Certains pleurent comme un enfant dĂ©sobĂ©issant qui veut absolument faire une chose interdite. Ils peuvent crier, se dĂ©battre, et si vous leur donnez la "baguette", ils pleureront plus encore, mais ne cĂšderont pas pour autant. S'ils cĂšdent, ils deviendront comme un pĂ©nitent: ils deviennent humbles; mais jusqu'au moment oĂč ils cĂšderont enfin, ils ne sont pas plus que des pĂ©cheurs convaincus.

Lorsque Dieu nous frappe avec la baguette du Saint-Esprit, de sa divine Providence, de sa Parole, les pĂ©cheurs pleureront, gĂ©miront, trembleront, vous faisant croire qu'ils prient et dĂ©sirent sincĂšrement ĂȘtre sauvĂ©s. Alors que, pendant tout ce temps, ils gardent leur nuque raide comme un bĂąton de fer. Ils ne veulent, et ne peuvent pas se soumettre. S'ils se soumettaient, ils deviendraient subitement humbles et pĂ©nitents comme le sont les pĂ©cheurs vĂ©ritablement convaincus, et ils seraient sauvĂ©s. Il n'y a pas de faute plus grave et plus commune que des gens qui CROIENT ĂȘtre dans la vraie repentance, et qui ne le sont pas !... et pourtant, la repentance ne rend pas plus triste que le pĂ©chĂ©!... un homme peut toujours rester aussi triste jusqu'au jour de sa mort, tout en serrant une chose interdite contre son cƓur, comme le jeune homme riche tient ses trĂ©sors. Mais lĂ , il n'y a aucune repentance. La repentance n'est pas non plus une promesse de vous dĂ©tourner, en recommençant Ă  pĂ©cher de la mĂȘme façon. Si cela Ă©tait, il y aurait infiniment plus de personnes repentantes. Il n'existe pratiquement pas un seul ivrogne misĂ©rable, qui n'ait pas promis, soit dans sa tĂȘte, soit Ă  sa pauvre femme, soit Ă  qui que ce soit, qu'un jour, il allait renoncer Ă  sa boisson. Il n'existe non plus pratiquement aucun pĂ©cheur qui ne fasse pas sans cesse des promesses, disant qu'un jour il renoncera Ă  son pĂ©chĂ©, le donnera Ă  Dieu et se tournera vers Lui, mais ne le fait pas.

 

Alors, qu'est-ce que la vraie repentance?

La vraie repentance est simplement le fait de renoncer au péché, de se détourner des ténÚbres pour aller dans la lumiÚre, et quitter la puissance de Satan, pour aller dans celle de Dieu.

C'est renoncer Ă  son pĂ©chĂ© dans la profondeur de son cƓur, C'est le dĂ©sir de tout changer, et de le vouloir.

C'est se rĂ©soudre Ă  donner chacune des choses mauvaises de nos pensĂ©es, de notre ĂȘtre tout entier, et vouloir le FAIRE totalement, et tout de suite.

Bien sûr cela va impliquer de la tristesse chez le pécheur. Car, quel homme sensé ne voudrait-il sortir du mauvais chemin dans lequel il tourne en rond, alors qu'il peut s'engager dans une route droite, et toute tracée? Cela implique aussi une haine pour la route qu'il avait prise avant, et de laquelle il se détourne maintenant

Il est alors comme le Fils Prodigue qui se vit dans la bauge des cochons et les immondices, et d'un coup, fut pleinement rĂ©solu Ă  agir. Il alla, et ce fut le test de sa repentance: il en avait assez de vouloir rĂ©soudre seul ses problĂšmes, et promettre et se re-promettre sans cesse. Il aurait pu rester lĂ  assis parmi les cochons jusqu'Ă  aujourd'hui; mais il n'aurait donc jamais reçu le baiser de son pĂšre, l'accueil de sa maison, s'il ne s'Ă©tait pas mis en route. Cependant il alla vers son pĂšre, honnĂȘtement, humblement et lui dit: "J'ai pĂ©chĂ© contre toi", ce qui signifie beaucoup plus dans sa langue que comme nous l'entendons aujourd'hui. Alors, vient ensuite la preuve de sa soumission: "Je ne suis plus digne d'ĂȘtre appelĂ© ton fils, agis envers moi comme tu agis Ă  l'Ă©gard de tes serviteurs. Fais-moi travailler Ă  l'Ă©table, ou laver les bottes sales, afin que je puisse ĂȘtre dans ta famille et recevoir ton sourire". C'est une magnifique illustration que JĂ©sus-Christ a donnĂ©e d'une vĂ©ritable repentance: la soumission est le test de la vraie repentance. Que mon enfant veuille faire mille et une choses d'autre, s'il ne veut pas se soumettre sur un seul point de controverse, c'est un rebelle, et il restera tel quel, jusqu'Ă  ce qu'il cĂšde. VoilĂ  la diffĂ©rence entre une rĂ©elle repentance et une repentance contrefaite.

 

Je suis effrayĂ©e de voir que nous avons dans nos Ă©glises des milliers de repentances contrefaites. Les gens Ă©taient bien convaincus de pĂ©chĂ©, et ils Ă©taient dĂ©solĂ©s de ce fait. Ils dĂ©siraient vivre une vie meilleure et aimer Dieu d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Mais ils contournaient toujours le vĂ©ritable point de polĂ©mique avec Dieu. Ils s'en cachaient vis Ă  vis de leur pasteur et peut-ĂȘtre des diacres et de toutes les personnes qui parlaient avec eux. Abraham aurait bien pu vouloir donner au-delĂ  de tout ce qu'il possĂ©dait, mais s'il n'avait pas Ă©tĂ© prĂȘt Ă  donner Isaac, tout le reste aurait Ă©tĂ© inutile. C'est votre Isaac que Dieu dĂ©sire. Vous avez un Isaac, exactement de la mĂȘme façon qu'un jeune homme riche possĂšde des tas de biens. Vous avez quelque chose qu'il faut abandonner, quelque chose que sait l'Esprit Saint, mais vous dites: "Je ne peux pas". Alors, vous devez vous arrĂȘter Ă  la porte du Royaume.

Il y a une autre grosse difficultĂ© qui est lĂ . Ce sont les gens qui disent: "Je n'ai pas la force de me repentir". C'est une FAUTE Ă©norme. Vous avez la force et la puissance, ou alors Dieu ne vous aurait pas ordonnĂ© de vous repentir. Vous pouvez vous repentir! A ce moment mĂȘme, vous pouvez lever les yeux vers le Ciel, et dire, avec l'enfant prodigue: "PĂšre, j'ai pĂ©chĂ©, et je veux renoncer Ă  ce pĂ©chĂ©". Peut-ĂȘtre ne serez-vous mĂȘme pas capable de pleurer... mais nulle part, Dieu n'exige que vous pleuriez! Vous ĂȘtes capables, Ă  ce moment prĂ©cis, de renoncer Ă  votre pĂ©chĂ©. Mais faites attention de ne pas confondre le renoncement du pĂ©chĂ© avec la puissance de vous en libĂ©rer vous-mĂȘme. Si vous renoncez de tout votre cƓur, JĂ©sus viendra vous en libĂ©rer, comme l'homme Ă  la main sĂšche que JĂ©sus avait l'intention de guĂ©rir. D'oĂč venait cette puissance pour le guĂ©rir, et de vouloir le guĂ©rir? Sa bienveillance, Son amour, Sa compassion, Son empressement de guĂ©rir venaient de JĂ©sus. Mais JĂ©sus demande une condition: la rĂ©ponse de la volontĂ© de cet homme. Alors JĂ©sus lui dit: "Etends ta main". Si l'homme avait Ă©tĂ© comme certains d'entre vous, il aurait rĂ©pondu Ă  JĂ©sus: "Quel commandement insensĂ©! Tu sais bien que je ne peux pas le faire!" JĂ©sus veut que la rĂ©ponse "Oui, je le veux" soit au cƓur de cet homme, car c'est la rĂ©ponse de sa volontĂ©. Au moment oĂč il dit cela, JĂ©sus lui donna la force. L'homme Ă©tendit donc sa main, et vous savez ce qu'il s'est passĂ©.

Etendez votre main sĂšche, quoiqu'il en soit, et dites: " Je le veux, Seigneur JĂ©sus". Alors, vous avez la puissance et l'intelligence, vous avez l'obligation qui est universelle et immĂ©diate. Dieu demande maintenant Ă  tous les hommes, oĂč qu'ils soient, de se repentir sĂ©rieusement, et de croire Ă  l'Evangile. Quel tyran serait le Seigneur, s'il vous donnait un commandement tout en sachant que vous n'avez pas la puissance de l'exĂ©cuter.

Maintenant, ne dites pas : "Je ne le ressens pas suffisamment". Est-ce que vous ressentez suffisamment pour renoncer Ă  votre pĂ©chĂ© et en ĂȘtre pardonnĂ©? C'est lĂ  le point important. Tout homme qui ne se repent pas suffisamment pour renoncer Ă  son pĂ©chĂ© n'est aucunement pĂ©nitent. Lorsque vous vous repentez suffisamment pour renoncer Ă  votre pĂ©chĂ©, Ă  ce moment-lĂ  votre repentance est sincĂšre et vous pouvez saisir fermement la main de JĂ©sus. Alors croyez au Seigneur JĂ©sus-Christ, et vous serez sauvĂ©.

Source: The Watchword

Traduit par Nicole de Girardier pour Ensemble RebĂątissons la Maison

Source : http://sentinellenehemie.free.fr 



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