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Le prix pour transmettre la vie de résurrection
de DIVERS AUTEURS
Nous avons à payer le prix si nous avons à transmettre à d’autres la vie de résurrection de Jésus-Christ. L’expérience montre qu’il n’y a jamais communication de vie nouvelle sans souffrance personnelle de la part du serviteur.


par Charles Marsh

Lorsque mon champ d’activitĂ© s’est Ă©largi, j’ai constatĂ© que cette profonde dĂ©pression est le problème n°1 de nombreux chrĂ©tiens. Pendant les camps ou les week-ends de jeunes, j’ai dĂ©couvert que des sourires courageux cachaient souvent des cĹ“urs qui souffraient, et en Ă©coutant des rĂ©cits douloureux, j’ai pu dire : â€śOui, je sais tout cela. J’ai souvent Ă©prouvĂ© ce sentiment de dĂ©sespoir, indĂ©finissable, mais pourtant tragiquement vrai”.

Relisant la Parole de Dieu, je m’aperçois que les hommes dont Dieu s’était beaucoup servi en savaient long sur cette dĂ©pression. MoĂŻse fut un homme de Dieu remarquable. Dieu s’était servi de lui pour libĂ©rer de la servitude une foule d’esclaves rebelles, et pourtant dans un moment de dĂ©pression, il dit Ă  Dieu : â€śJe ne puis pas, Ă  moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. PlutĂ´t que de me traiter ainsi, tue-moi, je te prie … et que je voie pas mon malheur…” (Nb 11/14).

Elie avait Ă©tĂ© un magnifique tĂ©moin de Dieu face Ă  l’opposition des prĂŞtres de Baal. Pourtant, soudain, il s’effondra, prit la fuite devant Jezabel qui en voulait sa vie, et s’assit sous un genĂŞt, priant Dieu de lui Ă´ter la vie : â€śC’est assez ! Maintenant, Eternel, prends mon âme …” (1 Rois 19/4).

Par le ministère de Jonas, toute une ville s’est tournĂ©e vers Dieu, et a Ă©tĂ© sauvĂ©e. Pourtant Jonas fit lui aussi la mĂŞme prière : â€śMaintenant, Eternel, prends-moi donc la vie, car la mort m’est prĂ©fĂ©rable Ă  la vie” (Jonas 4/3).

Et pourtant Dieu s’est merveilleusement servi de chacun de ces hommes et ils auraient dû être remplis de joie. Apparemment, ils n’avaient aucune raison d’être découragés.

La dĂ©pression et le dĂ©couragement semblent ĂŞtre les armes favorites du malin. Personne n’en est exempt, mais il semblerait qu’il se serve de cette arme contre ceux qui se sont activement engagĂ©s au service de Dieu, des hommes et des femmes chez lesquels il discerne de grandes capacitĂ©s latentes. EsaĂŻe Ă©crivait Ă  propos du serviteur de l’Eternel : â€śEt moi j’ai dit : c’est en vain que j’ai travaillĂ©, c’est pour le vide et le nĂ©ant que j’ai consumĂ© ma force” (EsaĂŻe 49/4). Parlait-il de son propre ministère, ou bien faisait-il allusion Ă  celui du Seigneur ? S’il parlait du Seigneur, c’est que celui-ci avait Ă©prouvĂ© la souffrance d’un cĹ“ur brisĂ© lorsque, apparemment, le ministère ne portait pas de fruits; cependant, lui Ă©tait sans pĂ©chĂ© et persĂ©vĂ©ra jusqu’à la victoire finale.

Personnellement, je trouve que cette tendance au désespoir constitue l’un des meilleurs tests pour juger une œuvre qui a été accomplie pour Dieu. C’est un sentiment auquel tous ceux qui travaillent dans les pays musulmans ont à faire face continuellement, mais ils ne sont pas les seuls à l’éprouver. Il est bien plus difficile de supporter cet état que d’affronter une opposition ouverte ou une souffrance physique. Ces dernières peuvent provoquer le découragement mais la dépression qui mène à l’abattement total est bien plus profonde.

Paul Ă©crit Ă  propos de sa propre expĂ©rience : â€śâ€¦Ayant ce ministère, selon la misĂ©ricorde qui nous a Ă©tĂ© faite, nous ne perdons pas courage” (2 Cor. 4/1). Plus loin, dans le mĂŞme chapitre, il rĂ©pète : â€śC’est pourquoi nous ne perdons pas courage” (v. 16). Au milieu de ce chapitre admirable, il donne la raison de sa confiance, le moyen par lequel il a surmontĂ© la tendance au dĂ©sespoir et Ă  l’abattement. La version Le Livre propose la traduction suivante des versets 8 et 9 : â€śNous sommes pressĂ©s de toutes parts par les difficultĂ©s mais nous ne sommes pas Ă©crasĂ©s ni anĂ©antis. Nous sommes perplexes parce que nous ne connaissons pas le pourquoi des Ă©vènements, mais non dĂ©sespĂ©rĂ©s. Nous sommes pourchassĂ©s, mais Dieu ne nous dĂ©laisse jamais. Nous sommes terrassĂ©s, mais nous nous relevons et continuons”. Paul brosse quatre tableaux dans son langage : celui d’un soldat engagĂ© dans une guerilla, celui d’un voyageur embarrasĂ© pour choisir un chemin, celui d’un rĂ©fugiĂ© que Dieu ne dĂ©laisse jamais, et le paroxysme est atteint dans l’image du boxeur qui est souvent envoyĂ© au tapis sans pour autant ĂŞtre mis hors de combat. Maintes et maintes fois Paul se trouvait terrassĂ©, mais il se relevait et continuait le combat. Et il tire lui-mĂŞme la leçon de toutes ces images au verset 12 : â€śAinsi la mort agit en nous, et la vie en vous.”

Nous avons à payer le prix si nous avons à transmettre à d’autres la vie de résurrection de Jésus-Christ. L’expérience montre qu’il n’y a jamais communication de vie nouvelle sans souffrance personnelle de la part du serviteur. Si nous ne nous tenons pas fermement à ce principe fondamental du service, il nous arrivera souvent d’être découragés et abattus. En jetant un coup d’œil sur les cinquante années que j’ai déjà passées à servir Dieu, j’aperçois une longue suite de coups apparemment du genre à mettre “KO”, mais qui, par la grâce de Dieu, ne furent que des coups qui mettent à terre. À chaque fois, j’ai dû me relever, surmonter la tendance au désespoir, me remettre au combat et, avec le temps, il s’est avéré que chaque coup ayant provoqué une chute avait été l’occasion d’étendre mon champ d’activité.

Charles Marsh, extrait de “Passer à l’action”, éditions Farel

Source : www.lesarment.com

 

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Seigneur, tu connais cette crainte si profonde, cette frayeur qui paralyse et envahit mes pensées, mes actes;

Tu connais cette désolation si pénétrante, cette panique qui engourdit, la peur irraisonnée

Qui étouffe toute force créatrice, toute parole d’amour, tu connais tout cela, Seigneur.

 

Seigneur, tu connais l’angoisse d’être isolé, cette solitude qui envahit tout mon être;

Tu connais le désespoir d’être quitté par ses amis, d’être méprisé et cruellement attaqué,

Ces mots qui semblent Ă´ter toute valeur Ă  l’amour. Tu connais tout cela, Seigneur.

 

Seigneur, tu connais la crainte de ne pas être accepté, lorsque la confiance n’est plus et que la vie semble rude, sans chaleur,

Tu connais la crainte de ne plus rien valoir, un être humain débordant de vie — mais déjà mort,

Car la confiance a disparu et la puissance d’avant semble perdue. Tu connais tout cela, Seigneur.

 

Seigneur, tu connais les sombres présages de l’avenir, l’effroi de rester seul, le besoin d’être aimé;

Tu as revêtu la nature humaine, tu comprends notre faiblesse, mais tu nous as promis ta force inébranlable pour tenir le coup.

Tu connais tout cela, Seigneur, et tu prends soin de nous.

 

 


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