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Qu’est-ce que la vraie repentance, et comment est-elle donnée ?
de CHARLES SPURGEON
La repentance accompagne nécessairement la rémission des péchés. Et vous comprendrez qu’il doit en être ainsi, si vous réfléchissez un peu à cette question. Il est impossible que le pardon des péchés soit accordé à un pécheur impénitent !



Il est clair que la repentance est associĂ©e au pardon des pĂ©chĂ©s. Dans Actes 5 : 31, nous lisons, Ă  propos du Seigneur JĂ©sus :

« Dieu l’a Ă©levĂ© par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner Ă  IsraĂ«l la repentance et le pardon des pĂ©chĂ©s. Â»

Ces deux bĂ©nĂ©dictions nous sont accordĂ©es par Celui dont les mains sacrĂ©es furent clouĂ©es sur le bois de la croix, mais qui est maintenant ressuscitĂ© dans la gloire. La repentance et le pardon des pĂ©chĂ©s ont Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ©s insĂ©parables par la volontĂ© Ă©ternelle de Dieu. Ce que Dieu a joint, qu’aucun homme ne le sĂ©pare !

La repentance accompagne nĂ©cessairement la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s. Et vous comprendrez qu’il doit en ĂŞtre ainsi, si vous rĂ©flĂ©chissez un peu Ă  cette question. Il est impossible que le pardon des pĂ©chĂ©s soit accordĂ© Ă  un pĂ©cheur impĂ©nitent ! Cela ne ferait que le confirmer dans ses mauvaises dispositions, et cela ne l’enseignerait nullement Ă  haĂŻr le pĂ©chĂ©. Imaginez-vous que le Seigneur puisse dire Ă  un pĂ©cheur : « Tu aimes le pĂ©chĂ©, et tu vis dans le pĂ©chĂ©. Tu t’y enfonces de plus en plus. Mais je te pardonne quand mĂŞme ! Â» Ne serait-ce pas accorder une pleine et horrible libertĂ© Ă  l’iniquitĂ© ?

Toutes les fondations de l’ordre social seraient dĂ©truites, et il s’ensuivrait la pire anarchie morale ! Il m’est impossible de vous dĂ©crire les innombrables mĂ©faits qui se produiraient certainement, si l’on dissociait la repentance du pardon des pĂ©chĂ©s, et si l’on pardonnait le pĂ©chĂ©, alors que le pĂ©cheur continuerait Ă  s’en dĂ©lecter toujours davantage ! Il est de la vĂ©ritable nature des choses, si nous croyons en la saintetĂ© de Dieu, que nous ne puissions pas ĂŞtre pardonnĂ©s, mais que nous rĂ©coltions toutes les consĂ©quences de notre obstination, si nous persĂ©vĂ©rons dans le pĂ©chĂ©, et si nous ne voulons pas nous en repentir.

Selon la bonté infinie de Dieu, nous avons la promesse que si nous abandonnons nos péchés, si nous les confessons, et si nous décidons, par la foi, d’accepter la grâce qui nous est donnée en Jésus-Christ, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, et pour nous purifier de toute iniquité. Mais, aussi certainement que Dieu existe, il n’y a aucune promesse de miséricorde pour ceux qui persévèrent dans leurs mauvaises voies, et qui refusent de reconnaître leurs péchés. Certainement, aucun rebelle ne peut s’attendre à ce que le Roi lui pardonne sa trahison, tant qu’il demeure dans une révolte ouverte. Personne ne peut être assez fou pour imaginer que le Juge de toute la terre puisse ôter nos péchés, si nous refusons de nous en séparer nous-mêmes.

En outre, il doit en être ainsi si l’on veut reconnaître la perfection de la miséricorde divine. Une miséricorde qui pardonnerait le péché tout en laissant le pécheur vivre dans ce péché ne serait qu’une miséricorde bien faible et bien superficielle. Ce serait une miséricorde injuste et défigurée, boiteuse et privée de toute vigueur.

D’après vous, quel est le plus grand privilège : ĂŞtre libĂ©rĂ© de la culpabilitĂ© du pĂ©chĂ©, ou ĂŞtre dĂ©livrĂ© de la puissance du pĂ©chĂ© ? Je ne vais pas tenter d’évaluer la grandeur respective de deux bienfaits aussi immenses. Nous n’aurions pu recevoir aucun d’eux si le prĂ©cieux sang de JĂ©sus n’avait Ă©tĂ© versĂ©. Mais il me semble toutefois, si je devais les comparer, que le plus grand de ces deux bienfaits est sans doute celui qui me permet d’être dĂ©livrĂ© de la domination du pĂ©chĂ©, d’être sanctifiĂ©, et d’être transformĂ© Ă  l’image de Dieu.

Etre pardonnĂ© est une faveur immense, incomparable. Nous en avons fait l’une des premières notes de notre psaume de louange : « Lui qui pardonne toutes tes iniquitĂ©s. Â» Mais si Dieu nous pardonnait et si, par la suite, Il nous permettait de continuer Ă  aimer le pĂ©chĂ©, Ă  nous vautrer dans l’iniquitĂ© et Ă  nous plonger dans la convoitise, Ă  quoi aurait servi Son pardon ? N’aurait-il pas Ă©tĂ© plutĂ´t un cadeau empoisonnĂ©, qui n’aurait pas manquĂ© de nous dĂ©truire ? Etre lavĂ©, et demeurer ensuite Ă©tendu dans la boue ! Etre dĂ©clarĂ© pur, et avoir encore la blancheur de la lèpre sur le front ! Ne serait-ce pas la pire caricature de la misĂ©ricorde ? A quoi vous servirait-il de sortir un homme de son sĂ©pulcre, si vous le laissez dans la mort ? Pourquoi le conduire Ă  la lumière, s’il est toujours aveugle ?

Nous remercions Dieu, parce que Celui qui pardonne nos iniquitĂ©s guĂ©rit aussi nos maladies. Celui qui nous lave des souillures du passĂ© nous fait aussi sortir des voies impures du prĂ©sent, et nous prĂ©serve de toute chute future ! Nous devons joyeusement accepter Ă  la fois la repentance et la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s, car ils ne peuvent ĂŞtre sĂ©parĂ©s. Notre alliance nous a acquis un hĂ©ritage qui forme un tout indivisible, et qui ne doit pas ĂŞtre morcelĂ©. Morceler l’œuvre de la grâce reviendrait Ă  couper en deux un enfant vivant. Ceux qui permettent cela n’ont aucun intĂ©rĂŞt Ă  le faire.

Vous qui cherchez le Seigneur, je vous le demande : « Vous contenteriez-vous de l’une de ces bĂ©nĂ©dictions seulement ? Â» Cher lecteur, seriez-vous satisfait, si Dieu vous pardonnait vos pĂ©chĂ©s, tout en vous permettant de continuer Ă  vivre dans le pĂ©chĂ© et dans le monde comme auparavant ? Oh non ! L’esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© craint avant tout le pĂ©chĂ©, bien plus que la punition du pĂ©chĂ© ! Le vrai cri de notre cĹ“ur n’est pas : « Qui me dĂ©livrera de la punition et du jugement ? Â», mais : « MisĂ©rable que je suis ! Qui me dĂ©livrera de ce corps de mort ? Qui me permettra de surmonter la tentation, et de devenir saint comme Dieu est saint ? Â»

Veillez donc Ă  ce que la repentance reste toujours Ă©troitement associĂ©e Ă  la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s, puisque cela s’accorde avec le dĂ©sir de votre cĹ“ur, et que cela est nĂ©cessaire Ă  la pleine manifestation de votre salut !

En outre, la repentance et le pardon sont étroitement unis dans l’expérience de tous les Chrétiens. Tous ceux qui ont sincèrement confessé leur péché, dans la repentance et la foi, ont toujours reçu le pardon. Par ailleurs, jamais aucun de ceux qui ne se sont pas repentis de leurs péchés n’a été pardonné. Je n’hésite pas à proclamer que dans le Royaume de Dieu, il n’y a jamais eu, il n’y a jamais, et il n’y aura jamais aucun pécheur dont le péché ait été effacé, sans qu’auparavant le cœur de ce pécheur n’ait été conduit à la repentance et à la foi en Christ. Dans notre âme, la haine du péché et la conscience du pardon viendront et demeureront ensemble aussi longtemps que nous vivrons.

Ces deux choses sont interdĂ©pendantes : celui qui est pardonnĂ© se repent, et celui qui se repent est certainement pardonnĂ©. Rappelez-vous avant tout que c’est le pardon qui conduit Ă  la repentance. La loi et les menaces ne font qu’endurcir le cĹ“ur. Mais la conscience d’avoir reçu un pardon qui nous est acquis par le sang de JĂ©sus peut ramollir le cĹ“ur le plus dur.

C’est quand nous sommes certains d’avoir Ă©tĂ© pardonnĂ©s que nous haĂŻssons l’iniquitĂ©. Je suppose que lorsque notre foi devient une pleine assurance, lorsque nous sommes certains, sans l’ombre d’un doute, que le sang de JĂ©sus nous a lavĂ©s et rendus plus blancs que la neige, c’est alors que la repentance est aussi la plus profonde. La repentance s’approfondit Ă  mesure que la foi grandit. Ne vous y trompez pas ! Une vraie repentance n’est jamais temporaire et fugace. Elle n’est jamais l’effet de quelques jours ou de quelques semaines. Ce n’est jamais une « pĂ©nitence Â» temporaire qui s’évanouit rapidement ! Mais c’est la grâce de toute une vie, comme la foi elle-mĂŞme. Les petits enfants du Seigneur se repentent, comme se repentent les jeunes gens et les pères dans le Seigneur. Car la repentance est la compagne insĂ©parable de la foi. Tant que nous marchons par la foi et non par la vue, les larmes de la repentance brillent dans les yeux de la foi ! Aucune repentance vĂ©ritable ne se produit sans une foi vĂ©ritable en JĂ©sus ! Et aucune vĂ©ritable foi en JĂ©sus n’existe sans une repentance vĂ©ritable qui l’accompagne toujours ! La foi et la repentance sont deux sĹ“urs siamoises, Ă©troitement soudĂ©es entre elles.

Notre vĂ©ritable repentance est Ă  la mesure de notre foi dans l’amour et dans le pardon de Christ. De mĂŞme, notre joie d’avoir reçu le plein pardon offert par Christ ressuscitĂ© et exaltĂ© est directement proportionnelle Ă  notre repentance et Ă  notre haine du pĂ©chĂ©. Vous ne saurez jamais apprĂ©cier le pardon Ă  sa vraie valeur, tant que vous n’éprouverez pas la vraie repentance. Et vous ne goĂ»terez jamais Ă  cette vraie repentance tant que vous n’aurez pas Ă©tĂ© pardonnĂ©. Cela peut vous sembler Ă©trange, mais il en est ainsi : l’amertume de la repentance et la douceur du pardon se mĂŞlent en un doux parfum, dans la vie de tous ceux qui ont reçu la grâce de Dieu, et sont la source d’un bonheur incomparable.

Ces deux dons, qui nous sont confĂ©rĂ©s par l’alliance proposĂ©e en Christ, se garantissent l’un l’autre mutuellement. Si je sais que je me suis repenti, je sais aussi que je suis pardonnĂ©. De mĂŞme, comment puis-je savoir que je suis pardonnĂ©, sinon en sachant aussi que je me suis dĂ©tournĂ© de ma vie de pĂ©chĂ© passĂ©e ? On ne peut ĂŞtre ChrĂ©tien que si l’on est passĂ© par la repentance !

La foi et la repentance sont comme deux rayons de la même roue, deux poignées de la même charrue. On a justement défini la repentance comme étant le fruit d’un cœur brisé à cause du péché, et brisé au point de se détourner du péché. Se repentir, c’est à la fois se détourner du péché et se tourner vers Dieu. C’est un changement d’état d’esprit, le changement le plus radical qui soit, qui s’accompagne de chagrin à cause du passé, mais aussi d’une claire résolution de changement pour l’avenir.

Se repentir, c’est décider d’abandonner les péchés que nous aimions auparavant, et démontrer que nous les regrettons amèrement, par le fait que nous ne les pratiquons plus. Quand c’est réellement le cas pour nous, nous pouvons être assurés que nous sommes pardonnés. Car le Seigneur n’a jamais manqué de pardonner un cœur brisé à cause du péché, et brisé au point de se détourner du péché. D’un autre côté, si nous jouissons du pardon de nos péchés, grâce au sang de Jésus, si nous sommes justifiés par la foi, et si nous avons la paix avec Dieu, par Jésus-Christ notre Seigneur, nous savons alors que notre repentance et notre foi sont authentiques.

Ne considérez pas votre repentance comme la cause du pardon que vous avez reçu. Mais considérez-la comme accompagnant ce pardon. N’espérez pas pouvoir vous repentir, tant que vous n’aurez pas réalisé la grâce de notre Seigneur Jésus, et Son désir ardent d’effacer votre péché. Maintenez ces choses sacrées à leur vraie place, et comprenez quelles sont les relations qui les unissent. Elles sont comme les deux colonnes dressées devant le Temple de Salomon, Jakin et Boaz, qui encadraient majestueusement sa porte d’entrée. Elles constituent les deux piliers d’une véritable expérience de salut.

Personne ne peut entrer dans la prĂ©sence de Dieu, sans d’abord passer entre ces deux colonnes de la repentance et de la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s. L’arc de l’alliance divine brille dans toute sa splendeur sur votre cĹ“ur, lorsque les gouttes de la repentance sont illuminĂ©es par la lumière du plein pardon. La repentance du pĂ©chĂ© et la foi dans le pardon divin sont la chaĂ®ne et la trame constituant le tissu d’une rĂ©elle conversion. C’est par lĂ  que vous savez que vous ĂŞtes un vĂ©ritable IsraĂ©lite !

Pour revenir à ce verset du Livre des Actes sur lequel nous méditons, nous dirons que le pardon et la repentance jaillissent de la même source, et sont donnés par le même Sauveur. Dans Sa gloire, le Seigneur Jésus accorde toujours ces deux bienfaits ensemble à la même personne. Vous ne trouverez nulle part ailleurs la repentance séparée du pardon. Jésus les tient toujours ensemble, prêt à les accorder aujourd’hui encore avec la plus grande libéralité à tous ceux qui les accepteront de Ses mains. N’oublions jamais que Jésus nous donnera toujours tout ce qui nous est nécessaire pour notre salut. Il est donc très important que tous ceux qui recherchent la miséricorde divine ne l’oublient jamais. La foi est un don de Dieu, tout autant que le Sauveur en qui nous mettons notre foi. La repentance des péchés est une œuvre de grâce, tout autant que l’expiation par laquelle notre péché a été effacé. Le salut, dans tous ses aspects, n’est qu’une œuvre parfaite de grâce.

Comprenez-moi donc bien. Ce n’est jamais le Saint-Esprit qui Se repent ! Il n’a jamais rien fait dont Il doive Se repentir. S’il pouvait Se repentir, Il ne pourrait pas nous aider. C’est nous qui devons nous repentir de notre propre pĂ©chĂ©. Sinon, nous ne pourrons pas ĂŞtre libĂ©rĂ©s de sa puissance. Ce n’est pas non plus le Seigneur JĂ©sus qui doit Se repentir. De quoi devrait-Il Se repentir ? C’est nous qui devons nous repentir, dans le plein consentement de toutes nos facultĂ©s et de toute notre âme. Notre volontĂ©, nos affections, nos Ă©motions, Ĺ“uvrent ensemble de la manière la plus complète pour produire cet acte bĂ©ni qui s’appelle la repentance du pĂ©chĂ©.

Pourtant, derrière cet acte personnel, il y a une influence secrète et sainte, qui fait fondre notre cĹ“ur, qui nous donne une vraie contrition, et qui produit en nous un changement complet. C’est l’Esprit de Dieu qui nous illumine, pour que nous comprenions ce qu’est le pĂ©chĂ©, et qui nous le fait haĂŻr. C’est encore l’Esprit de Dieu qui nous fait rechercher la saintetĂ©, qui nous fait apprĂ©cier l’amour et le dĂ©sirer, et qui nous stimule Ă  aller de l’avant, Ă  chaque Ă©tape de notre sanctification. C’est enfin l’Esprit de Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire, selon le bon plaisir du Seigneur. Soumettons-nous sans dĂ©lai Ă  l’Esprit du Seigneur, Ă  cet Esprit de bontĂ© et d’amour, qui nous donnera avec abondance cette double bĂ©nĂ©diction de la repentance et de la rĂ©mission de nos pĂ©chĂ©s, selon les richesses de Sa grâce. « C’est par grâce que vous ĂŞtes sauvĂ©s ! Â»

Comment nous est donnée la repentance.

Revenons encore Ă  ce texte magnifique :

« Dieu l’a Ă©levĂ© par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner Ă  IsraĂ«l la repentance et le pardon des pĂ©chĂ©s Â» (Actes 5 : 31).

Notre Seigneur Jésus est monté au Ciel, pour que la grâce puisse en descendre. Il emploie Sa gloire pour laisser libre cours à Sa grâce. Si le Seigneur est monté plus haut, c’est dans le dessein d’entraîner avec Lui des pécheurs repentants. Il a été élevé pour accorder la repentance. Nous allons réaliser cela, si nous nous rappelons quelques grandes vérités.

L’œuvre accomplie par le Seigneur JĂ©sus a rendu la repentance possible, disponible et acceptable. La Loi ne fait aucune mention de la repentance, mais elle dit clairement : « L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra Â» (EzĂ©chiel 18 : 20). Si le Seigneur JĂ©sus n’était pas mort, ressuscitĂ© et montĂ© auprès du Père, que vaudraient ma repentance et la vĂ´tre ? Nous pourrions ressentir le remords et toutes ses horreurs, mais jamais la repentance et toutes ses espĂ©rances ! En tant que sentiment naturel, la repentance n’est qu’un devoir commun, qui ne mĂ©rite aucune louange particulière. Chez l’homme, la repentance est si souvent mĂŞlĂ©e Ă  la crainte Ă©goĂŻste de la punition, que l’on n’en fait pas grand cas en gĂ©nĂ©ral. Si le Seigneur JĂ©sus ne S’était pas interposĂ©, et si nous n’avions pas Ă©tĂ© au bĂ©nĂ©fice de Ses mĂ©rites, nos larmes de repentance n’auraient Ă©tĂ© que des torrents d’eau inutilement rĂ©pandus sur le sol ! Mais JĂ©sus a Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans les cieux, pour que, par la vertu de Son intercession, notre repentance puisse ĂŞtre jugĂ©e acceptable devant Dieu. C’est en ce sens qu’Il nous donne la repentance, parce qu’Il permet Ă  notre repentance d’être acceptĂ©e par Dieu, dans une position qu’elle n’aurait, autrement, jamais occupĂ©.

Quand JĂ©sus fut Ă©levĂ© dans les cieux, l’Esprit de Dieu fut rĂ©pandu, pour produire en nous toutes les grâces dont nous avions besoin. C’est le Saint-Esprit qui crĂ©e la repentance en nous, en renouvelant surnaturellement notre nature, et en Ă´tant de notre nature charnelle notre cĹ“ur de pierre. Oh, ne perdez pas de temps Ă  essayer de produire en vous des larmes impossibles ! La vraie repentance ne peut pas ĂŞtre un fruit de notre nature rebelle. Elle dĂ©coule librement de la grâce souveraine de Dieu. Ne vous enfermez pas dans votre chambre pour vous frapper la poitrine, en essayant de faire sortir de votre cĹ“ur de pierre des sentiments qu’il est incapable de produire ! Mais allez au Calvaire, et contemplez la mort de JĂ©sus. Levez les yeux vers les montagnes, d’oĂą vous vient le secours ! Le Saint-Esprit est venu pour donner la vie Ă  nos esprits, et pour produire en nous la repentance. C’est ainsi qu’au commencement Il planait Ă  la surface du chaos pour en faire sortir l’ordre. Exprimez votre prière au Seigneur ! Demandez-Lui de venir faire demeurer Son Esprit en vous, pour qu’Il fasse de vous un ĂŞtre doux et humble de cĹ“ur, afin que vous puissiez haĂŻr le pĂ©chĂ©, et sincèrement vous en repentir ! Il entendra votre cri et vous exaucera !

Rappelez-vous aussi que, quand notre Seigneur Jésus a été enlevé au Ciel, non seulement Il nous a donné la repentance en nous envoyant le Saint-Esprit, mais Il a fait dorénavant concourir à notre salut toutes les œuvres de la nature et de la providence. Il veut que toutes ces œuvres puissent nous appeler à la repentance, comme le cri du coq a parlé à Pierre, ou comme le tremblement de terre a parlé au geôlier. Assis à la droite de Dieu, notre Seigneur Jésus règne sur toutes choses, et les fait concourir au salut de Ses rachetés. Il utilise à la fois les bonnes choses et les choses amères, les épreuves et les joies, pour qu’elles incitent les pécheurs à être mieux disposés envers leur Dieu. Soyez donc reconnaissants pour la providence divine, qui a permis dans votre vie la pauvreté, la maladie ou la tristesse. Car, dans toutes ces choses, Jésus donne la vie à votre esprit et vous tourne vers Lui.

Bien souvent, la miséricorde du Seigneur parvient jusqu’à la porte de notre cœur, montée sur le cheval noir de l’affliction. Jésus utilise tous les aspects de nos expériences quotidiennes pour nous détacher de la Terre et nous attirer vers le Ciel. Christ est monté sur le trône, en tant que Souverain du Ciel et de la Terre, afin de soumettre, par tous les processus de Sa providence, les cœurs endurcis à l’œuvre de Sa grâce, afin qu’ils connaissent la repentance.

En outre, Il est Ă  l’œuvre, en ce moment mĂŞme, par Sa douce voix dans notre conscience, par Son Livre inspirĂ©, par tous ceux qui prĂŞchent Ă  partir de ce Livre, par tous nos amis qui prient, et par tous les cĹ“urs honnĂŞtes. Il peut vous envoyer une Parole qui frappera votre cĹ“ur de pierre, comme l’a fait la verge de MoĂŻse, et qui en fera couler des flots de repentance. Il peut vous remettre en mĂ©moire certains passages poignants de l’Ecriture Sainte, qui gagneront votre cĹ“ur sans tarder. Il peut mystĂ©rieusement vous convaincre, et faire en sorte que vos pensĂ©es se tournent vers la saintetĂ©, au moment oĂą vous vous y attendez le moins. Soyez certains que Celui qui est montĂ© dans la gloire, et qui est ressuscitĂ© dans toute la splendeur et la majestĂ© de Dieu, possède de nombreux moyens pour produire la repentance dans le cĹ“ur de ceux Ă  qui Il accorde le pardon. En ce moment mĂŞme, Il attend de vous donner la repentance. Demandez-la Lui sans tarder !

Le Seigneur JĂ©sus-Christ donne cette repentance Ă  ceux qui, aux yeux du monde, la mĂ©ritent le moins ! Que cela soit pour vous un sujet de grand rĂ©confort ! Il a Ă©tĂ© exaltĂ© pour donner la repentance Ă  IsraĂ«l. A IsraĂ«l ! A l’époque oĂą parlaient ainsi les apĂ´tres, IsraĂ«l avait Ă©tĂ© la nation qui avait sans doute le plus pĂ©chĂ© contre la lumière et l’amour de Dieu, au point d’avoir osĂ© s’écrier : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! Â» Pourtant, JĂ©sus a Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans la gloire pour accorder la repentance Ă  ceux qui avaient criĂ© cela ! Quelle merveille de grâce !

Si vous avez Ă©tĂ© introduit dans la plus brillante lumière de Christ, et que vous l’avez ensuite rejetĂ©e, il y a toujours de l’espoir pour vous ! Si vous avez pĂ©chĂ© contre votre conscience, si vous avez profondĂ©ment attristĂ© le Saint-Esprit, si vous avez pĂ©chĂ© contre l’amour de JĂ©sus, il vous est encore possible de vous repentir ! Vous ĂŞtes peut-ĂŞtre aussi endurci que l’incrĂ©dule IsraĂ«l du temps de JĂ©sus, mais votre cĹ“ur peut toujours ĂŞtre attendri, car JĂ©sus a Ă©tĂ© Ă©levĂ©, et tout pouvoir Lui a Ă©tĂ© donnĂ©. Le Seigneur JĂ©sus a Ă©tĂ© Ă©levĂ© pour donner la repentance et le pardon de leurs pĂ©chĂ©s Ă  tous ceux qui sont allĂ©s au bout de l’iniquitĂ©, et qui ont commis les pĂ©chĂ©s les plus graves. Quel bonheur pour moi de pouvoir proclamer un tel Evangile ! Quel bonheur pour vous de pouvoir l’entendre !

Le cĹ“ur des enfants d’IsraĂ«l est devenu plus dur que la pierre la plus dure. Luther pensait qu’il Ă©tait impossible Ă  un Juif de se convertir. Nous sommes loin de partager son opinion, mais nous devons admettre que le peuple d’IsraĂ«l a fait preuve d’une singulière obstination Ă  vouloir rejeter le Sauveur, au cours de tous les siècles passĂ©s. Le Seigneur a bien dit dans Sa Parole : « IsraĂ«l a rejetĂ© le bien Â» (OsĂ©e 8 : 3). « Elle (la lumière) est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue Â» (Jean 1 : 11).

Pourtant, si notre Seigneur JĂ©sus a Ă©tĂ© Ă©levĂ©, c’est pour donner Ă  IsraĂ«l la repentance et le pardon des pĂ©chĂ©s. Il est probable que mes lecteurs sont des Gentils. Eux aussi peuvent avoir un cĹ“ur très entĂŞtĂ©, qui s’est rebellĂ© depuis de nombreuses annĂ©es contre le Seigneur JĂ©sus. Mais c’est en eux aussi que notre Seigneur peut produire la repentance. Il se peut que vous n’ayez pas le talent d’un habile Ă©crivain pour traduire ce que vous Ă©prouverez quand vous cèderez Ă  l’amour divin. William Hone Ă©tait l’un d’eux. Il a Ă©crit des ouvrages qui sont restĂ©s cĂ©lèbres. Pourtant, il fut longtemps un infidèle endurci. Quand il fut vaincu par la grâce souveraine, voici ce qu’il Ă©crivit :

Le cœur le plus fier qui ait jamais existé,

Tu l’as vaincu, Seigneur, tu l’as vaincu en moi.

La volonté la plus tenace et la plus dure,

Qui Te rejetait et servait Tes ennemis,

Toi mon Seigneur, Tu l’as entièrement domptĂ©e !

Que Ta volontĂ© soit faite et non plus la mienne !

Tout mon cœur t’appartient désormais à jamais.

Il confesse à présent que Tu es la Parole,

Christ, mon puissant Sauveur, mon Seigneur et mon Dieu,

C’est maintenant Ta croix qui sera mon signal !

Le Seigneur peut accorder la repentance aux pires ĂŞtres humains. Il peut transformer des lions en agneaux, et des vautours en colombes. Portons nos regards sur Lui, afin qu’Il puisse produire en nous un tel changement ! AssurĂ©ment, la contemplation de la mort de Christ est l’une des mĂ©thodes les plus efficaces et les plus rapides pour obtenir la repentance. N’essayez pas de pomper la repentance dans le puits dessĂ©chĂ© de votre nature corrompue ! Il est contraire aux lois de l’intelligence de prĂ©tendre introduire de force votre âme dans cet Ă©tat que seule la grâce peut produire !

Mettez votre cĹ“ur en prière devant Celui qui peut le comprendre, et dites-Lui : « Seigneur, purifie mon cĹ“ur ! Renouvelle-le, Seigneur, produit en lui la repentance ! Â» Plus vous vous efforcerez de produire en vous des Ă©motions de repentance, et plus vous serez déçu ! Mais si, dans la foi, vous contemplez la mort de JĂ©sus pour vous, la repentance jaillira dans votre cĹ“ur. MĂ©ditez sur l’amour du Seigneur, qui a versĂ© tout le sang de Son cĹ“ur pour vous ! ConsidĂ©rez Son agonie, Sa sueur sanglante, Sa croix et Sa Passion ! Quand vous ferez cela, Celui qui a tant souffert jettera un regard d’amour sur vous. Par ce regard, Il fera pour vous ce qu’Il a fait pour Pierre, et vous aussi pleurerez amèrement. Celui qui est mort pour vous peut, par Son Esprit de grâce, vous faire mourir au pĂ©chĂ©. Et Celui qui est montĂ© dans la gloire pour vous peut attirer votre âme Ă  Lui, vous dĂ©tourner du pĂ©chĂ©, et vous attirer Ă  Sa saintetĂ©.

Je serais heureux si je peux vous confier cette pensĂ©e. Ne creusez pas la glace en espĂ©rant y trouver du feu ! Ne fouillez pas dans votre cĹ“ur naturel pour y trouver la repentance ! Regardez Ă  Celui qui est Vivant pour avoir la vie ! Regardez Ă  JĂ©sus pour avoir tout ce dont vous avez besoin, sur le chemin qui va de la porte de l’Enfer Ă  la porte du Ciel ! Ne cherchez nulle part ailleurs ce que JĂ©sus dĂ©sire ardemment vous donner ! Mais rappelez-vous que Christ est tout !

Source : www.blogdei.com 

Parole de vie

Article de Charles Spurgeon. L’original peut ĂŞtre consultĂ© en Anglais Ă  l’adresse suivante :

http://www.ccel.org/s/spurgeon/grace/grace.htm

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient indiquées.

 


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