A mesure que nous marchons dans le désert de ce
monde, comme les Israélites à l’époque de leur délivrance de l’Egypte, nous
dépendons d’une nourriture venue de Dieu pour soutenir et faire croître notre
vie spirituelle. Nous nous rendons vite à l’évidence que personne ne peut
conserver une bonne santé spirituelle sans l’apport continuel d’une
nourriture céleste au même titre que les Israélites ne pouvaient survivre
sans manger la manne céleste. Dieu doit pouvoir nous procurer de façon
constante et miraculeuse cette nourriture spirituelle qui se trouve en Christ.
C’est par révélation que
l’on entre dans une connaissance vivante du Fils de Dieu et de Son œuvre, c’est
par révélation que la Parole de Dieu nous approvisionne en vie
éternelle :Â
" …celui qui me mange vivra par moi ".Â
Le miracle de la
multiplication lui, s’opère lorsque Dieu nous voit affamés des trésors de Son
royaume.
Tout comme notre corps dépend d’une saine
alimentation pour se garder en bonne santé, notre vie spirituelle dépend de
Jésus, notre pain spirituel.
Ce point est tout à fait crucial pour le croyant.
On peut même affirmer qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort. La
sous-nutrition spirituelle amenuise les « chances » de consécration, de
fidélité, de victoire et de stabilité du corps de Christ dans ce monde gangréné
par de puissantes ténèbres. Même s’il parvient à donner le change par sa force
de caractère, un chrétien ne résiste pas longtemps aux assauts de l’adversaire
lorsqu’il ne se nourrit pas convenablement. Paraître n’est pas signe de
victoire, l’épisode du veau d’or du peuple d’Israël et l’église de Laodicée en
sont la triste preuve. Avoir qu’une apparence de piété ne satisfait ni notre
cœur ni celui de notre Père et nous conduit à un desséchement spirituel.
" Si
notre esprit est mal nourri, la santé et son développement spirituel vont
forcément subir des lésions et des maladies comme par exemple l’aveuglement sur
le monde spirituel, sur l’œuvre de Christ, sur l’œuvre du diable. Les
malformations et maladies charnelles chroniques vont vite apparaître avec un
arrière goût de scandale dans beaucoup de familles chrétiennes et dans le monde
chrétien en général. "
Tout cela provient d’un
retard de croissance et jettera un discrédit terrible sur l’Eglise de
Jésus-Christ toute entière. La seule prévention efficace est, et restera
un retour à  l’obéissance à la Parole de Dieu. La qualité de
l’enseignement biblique dispensé dans les Eglises joue aussi un rôle primordial,
car le laxisme et toute légèreté doctrinale sont comme des infections répétées
contribuant à retarder la croissance en diminuant l'appétit des enfants de
Dieu. La soif de vérité est peu à peu remplacée par un appétit charnel pour des
choses qui n’apportent pas la vraie vie. C’est là que Satan va pouvoir
facilement nous séduire et nous pousser à nous passionner pour des choses qui
sont contraires à la véritable circoncision de cœur. Satan est passé maître
dans l’art de rendre toute forme de laxisme sous un jour agréable,
alors que cela nous conduit au péché et à la défaite.
Â
La lecture seule de la
Bible ne suffit pas, ce que nous lisons doit être profondément dévoilé Ã
notre esprit par le Saint-Esprit. Nous vivons des temps où l’enseignement
biblique consiste de plus en plus à déverser sur les croyants une foule
d’informations tirées des Saintes Ecritures, mais qui ne produisent plus
la vie de résurrection dans les cœurs. De simples informations, stockées et
déformées par « l’intellect » des hommes, nous conduisant vers un autre
évangile (voir l’article : Avons-nous détrôné le Seigneur Jésus-Christ de
l’Eglise ?). Ce n’est pas cela le pain de vie, ce n’est pas
cela que Jésus-Christ avait en tête lorsqu’Il disait :Â
" celui qui me mange vivra par moi (Jean
6) ".Â
Â
Il nous faut vraiment
prendre conscience que le Seigneur Jésus-Christ est le pain de vie, sans Lui,
nous ne pouvons pas vivre. En prenant l’image du pain venu du ciel, Il veut
nous faire prendre conscience du besoin absolu que nous avons de Lui, pour
pouvoir jouir d’un bon et agréable épanouissement spirituel, vivre et nous
préparer à Son retour.
"... Il rompit les pains, et les
donna aux disciples, afin qu'ils les distribuassent à la foule (Marc
6:41)."
Â
Tout d’abord il nous
faut souligner que cet épisode de la multiplication des pains représente
prophétiquement toute l’œuvre de rédemption du Père en faveur des hommes et
rappelle clairement l'institution de la Sainte Cène.Â
" Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du
pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples,
en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et,
après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car
ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour
la rémission des péchés (Matthieu 26:26/28). "
Â
Par ce signe, Jésus
cherche à ouvrir les yeux de la foule à une autre dimension. Lorsque le
Seigneur Jésus brise (rompt) ces pains, Il accomplit aux yeux de
tous, ce pourquoi Il est venu. Il veut montrer à tous qu’Il est Lui,
Christ, ce pain véritable, descendu du ciel comme le « pain de vie de Dieu »,
afin de nourrir d’une véritable nourriture et donner la vie au monde, LA VIE
ETERNELLE. Le Seigneur Jésus-Christ étant d'une plénitude
spirituelle intarissable et éternelle, Il apaise royalement la faim de
ceux et celles qui s’approchent sincèrement de Lui, assoiffés et affamés de
justice et de vérité. C’est en cela que la coupe que nous bénissons dimanche
après dimanche est d’une importance capitale pour nous, (même si notre façon de
procéder n’est pas pleinement conforme à ce qui se faisait au milieu des
premiers croyants, j’ai la nette impression que ces réunions étaient autre
chose que des repas ordinaires ou des fêtes de communion fraternelle telles que
nous en avons souvent à la clôture d'une réunion ordinaire). Il nous faut bien
percevoir par la foi ce qu’elle représente en matière de richesses spirituelles
car cela reste un repas d’une très grande bénédiction :
" La coupe de bénédiction que nous bénissons,
n'est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons,
n'est-il pas la communion au corps de Christ ? (1 Corinthiens 10:16).
"Â
Â
Bien sûr, ces éléments
restent des emblèmes, mais la bénédiction qui consiste à nourrir notre esprit
de la personne du Christ reste elle bien réelle. C’est le fondement de la
nouvelle alliance, c’est quelque chose qui nous a rendus totalement un avec
Lui. Nous célébrons en fait une union parfaite entre Lui et nous. Comme Sa vie
fut offerte pour nous, nous aussi, nous nous offrons à Lui dans l’espoir d’une
union parfaite. Â
Â
Pour ce faire, lorsque
le rendez-vous de « Gethsémani » fut arrivé, le Père prit son Fils et le rompit
entre Ses mains par le moyen de la croix pour le salut de l’humanité. Â
" Il a plu à l'Eternel de le briser par la
souffrance (Esaïe 53 :10)."
Le Père a brisé le corps
de son Fils sur la croix, sa vie physique a été brisée, du moins momentanément.
Mais il y avait un but dans tout cela, afin de nous servir de subsistance.
Mangeons et rassasions-nous toujours plus de ce pain qui est Son corps rompu
pour nous. Jésus s’est donné au Père afin de briser l’emprise que le péché et
Satan avaient sur nous. Discernons-nous toute la richesse que comporte cette
image du pain ? Il est par sa nature toute la victoire de Dieu incarnée. Â
"Â Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si
quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je
donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. LÃ -dessus, les
Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair Ã
manger ? Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne
mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez
point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la
vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est
vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange
ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le
Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me
mange vivra par moi. (Jean 6:51/57). "
Citation de
Watchman Nee
CHRIST EST LE PAIN DE VIE
" Quelle est la signification du pain dans la
Bible? C'est la satisfaction, car l'Ecriture parle de la faim qui représente
l'insatisfaction de l'homme. Pour que l'insatisfaction de l'homme soit enlevée,
le pain est nécessaire. La condition, pour que les enfants de Dieu soient en
mesure de terminer la course, et aient la force d'aller de l'avant, dépend dans
une grande mesure, de leur satisfaction intérieure. Si, aujourd'hui, nous nous
sentons satisfaits, nous aurons la force pour toute la journée. Mais, si nous
avons le sentiment d'être vides, (à l'image d'une roue qui serait crevée), tous
nos efforts seront vains. Nous ne devons pas conclure qu'il n'y a pas de vie,
mais que, certainement, nous n'avons pas de force. C'est la satisfaction, ce
sentiment inexplicable de satisfaction, qui nous permet de continuer et
d'achever la course. Voyons maintenant ce qu'est le pain pour les enfants de
Dieu. " JE SUIS LE PAIN DE VIE. " Le
Seigneur Jésus soutient la vie de la même façon qu'Il donne la vie. Beaucoup de
chrétiens pensent que la nourriture, c'est seulement une heure de prière ou une
heure de lecture de la Bible; ils ne savent pas que leur nourriture, c'est le
Seigneur Jésus Lui-même. Nous ne disons pas que la prière ou que la lecture de
la Bible soient inutiles. Mais, souvenons-nous que le Seigneur Jésus déclare
ici qu'Il est " le pain de vie ", ce qui signifie que le pain de vie
n'est autre chose que le Seigneur Lui-même. " Watchman Nee
Le Christ est Esprit, les enfants de Dieu ne
peuvent être unis à Lui que par l'Esprit. Toutes les vertus de Jésus-Christ, sa
gloire, sa force, sa vie, sa sainteté, sa justice et avant tout sa filiation
divine, lui appartiennent selon l'Esprit. Si les chrétiens doivent participer Ã
tous ces privilèges, être glorifiés, fortifiés, vivifiés, sanctifiés, justifiés
et surtout adoptés par Dieu, ils ne peuvent l'être qu'en participant Ã
l'Esprit.
Ensuite, Il le donna
généreusement et gratuitement comme le pain de vie à travers les mains des
disciples, Ã tous ceux et celles qui croiraient en Son nom.Â
"... Il rompit les pains, et les donna aux
disciples, afin qu'ils les distribuassent à la foule (Marc 6:41)."Â
A travers les mains des
disciples, à travers nos mains…
"...donnez leur vous–mêmes à manger
(Matthieu 14:16)".
Â
C’est à travers nos
mains, nos vies, notre totale consécration, que notre Père s’attend à ce que
nous distribuions Son " pain de vie ", c’est devenu notre
responsabilité, et elle est phénoménale. Ce qui est agréable à Dieu c’est
notre engagement par la puissance de Son Esprit à :Â
"...dénouer les liens de la méchanceté...délier
les courroies du joug...renvoyer libres les opprimés, et que tout joug soit
brisé...partager ton pain avec l'affamé; que tu fasses entrer dans ta maison
les malheureux errants; que tu revêtes ceux que tu vois nus, et ne te détournes
pas de ton semblable (Esaïe 58 6:7). ...DONNEZ LEUR VOUS-MÊMES ".
Â
C’est notre volonté
d’offrir notre vie sur l’autel de la consécration qui fera toute la différence
entre la lumière et les ténèbres. Offrir comme Christ s’est offert à Dieu,
gratuitement et sans contre partie.
Â
Si notre cœur défaille
bien aimés, face à l’immensité de la tâche, efforçons-nous de croire que les
miracles du " Très Haut " ne sont pas épuisés et qu’ils sont la
réponse à toutes nos impossibilités et à toutes nos incapacités. C’est à Lui de
continuer Son Å“uvre à travers nous.Â
" Vous tous qui avez soif, venez aux eaux,
même celui qui n'a pas d'argent ! Venez, achetez et mangez. Venez, achetez du
vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! (Esaïe 55:1). " Mais surtout, il faut nous nourrir…
Â
"Je suis le pain de vie. Celui qui vient Ã
moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif (Jean
6:35)."Â
Â
De génération en
génération, des hommes et des femmes de toutes nations souffrent de
malnutrition spirituelle. Bon nombre de chrétiens sont pareillement
insatisfaits dans leur vie spirituelle et souffrent des mêmes maux. Des
multitudes ont soif de justice et de vérité et faim de découvrir le salut
complet de Dieu sans en avoir conscience. Tel est le premier besoin de l’homme.
Des foules et des foules ont cependant vécu dans leur vie le miracle de la
multiplication du Pain de vie, le but ultime étant que :Â
" Tous mangèrent et furent rassasiés (Matthieu
15:37) ". " Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et
parviennent à la connaissance de la vérité (1 Timothée 2.4). "
Â
Christ est le Pain de
vie dont tout disciple accompli doit se nourrir, et une pensée particulière est
adressée aux " Elies " de ce monde, à Ses bergers, à ceux qui
font paître Son troupeau. Â
" ... J'ai ordonné aux corbeaux de te nourrir
là .../... Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, et du
pain et de la viande le soir, et il buvait de l’eau du torrent (1 Rois
17:4/6)."
Â
Malheureusement, parmi
les affamés du monde, l’Eglise du Seigneur se trouve à la première position, et
particulièrement beaucoup de bergers. Des serviteurs de Dieu conduits par le
Seigneur et qui se retrouvent comme Elie dans une situation " d’affamés
" spirituels. Dieu veut alors susciter des " corbeaux ", des
disciples qui seront pour eux aussi une grande source de bénédiction en leur
apportant une viande et une eau spirituelle pour les fortifier sans
jugement et sans condamnation ; une viande et une eau céleste pour les
réconforter en la personne de Christ car Il est le seul pain que L’Éternel nous
donne pour nourriture.Â
Â
Ces bergers seront alors
encouragés à continuer de donner leur vie pour annoncer le Saint Evangile de
leur Christ. Un évangile sans compromis, sans légèreté d’aucune sorte et enfin
un Evangile vécu parce qu’ils l’auront préalablement savouré et digéréÂ
eux-mêmes :Â
" Car ma chair est véritablement une
nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair
et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. Comme le Père, qui est
vivant, m'a envoyé, et que je vis par le Père; ainsi celui qui me mange vivra
par Moi (Jean 6:55). "Â
Â
Y a-t-il meilleure façon
de vivre Pâques et de prendre la sainte Cène que de se nourrir de l’Agneau de
Dieu en la personne du Christ Jésus ?Â
Â
Comme Elie, l’annonce de
la vérité entraine parfois des réactions terribles des puissances des ténèbres
à travers notamment les " faux frères " et/ou les personnes
influentes de ce monde. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle ilÂ
faut vraiment être envoyé par le Seigneur pour accomplir une activité
spirituelle sinon les " corbeaux " risquent de manquer. Dieu a
ordonné aux corbeaux d’intervenir parce qu’Elie recherchait vraiment la volonté
de son Dieu. Cette vérité est très importante lorsque nous servons le
Dieu vivant et vrai, c’est Sa volonté qui prime et rien que sa volonté. Nous
pouvons manifester bien des erreurs dans notre marche chrétienne mais si nous
cherchons premièrement Son royaume et Sa justice, Sa fidélité et la grâce
d’être remis sur le bon chemin nous seront accordées constamment et sans
reproche. Accomplir la volonté de notre Père fait aussi partie de cette
nourriture dont nous avons besoin : Jésus leur dit :Â
" Ma nourriture est de faire la volonté de
celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son Å“uvre. (Jean 4:34). "Â
Tout service né dans la
prière inspirée de Dieu peut et doit s'attendre à être puissamment vivifié par
cette nourriture divine.Â
" …celui qui me mange vivra par Moi "
Â
Il n’y a qu’une
nourriture spirituelle qui peut nourrir en profondeur, il n’y a qu’une
nourriture miraculeuse qui peut nourrir quand il n’y a plus rien. Rien d’autre,
pas de techniques religieuses, pas de grands discours, pas de nouvelles
doctrines ou de nouveaux systèmes, tout cela c’est prendre le risque de travailler
pour ce qui ne rassasie pas. " Pourquoi pesez-vous de l'argent pour
ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? (Esaïe
55:2). "
Â
" Nous sommes en 2014 et j’ai la certitude que
l’Eglise du Seigneur en France souffre de malnutrition spirituelle, la
véritable nourriture du pain de vie se fait de plus en plus rare. Nous vivons
une " crise alimentaire " aiguë aux conséquences dramatiques pour
toute notre génération. L’insatisfaction en matière de connaissance vivante et
profonde du Christ se fait grandissante parce que les chrétiens recherchent
autre chose que la personne de Jésus-Christ. D’autres chrétiens sont devenus
" obèses " de doctrines et d’enseignements de toutes sortes. Ils ont
la parole facile et sont capables d’enseigner les chrétiens, même de prolonger
leurs discours jusqu'à minuit, mais incapables de redonner la vie à tous les
"Eutychus" de l’Eglise entrainés dans la mort par le sommeil
spirituel (Actes 20)." Il manque la vie de résurrection. L’arbre de la
connaissance est bien présent mais pas l’arbre de la vie. "
Â
L’Eglise est de plus en
plus friande de substituts religieux pour remplir le vide que seule
la nature du pain pourrait faire. Avant de vouloir conquérir le monde pour
Christ, il nous faut déjà avoir appris préalablement nous-mêmes à connaître
journellement le chemin du ciel pour nous rassasier de pain. Que nous
ayons appris à le savourer pour une bonne digestion, et surtout que nous ayons
compris nous-mêmes qu’un jour sans nourriture équivaut à nous mettre en grand
danger.
Â
Il ne faudrait surtout
pas non-plus que les affamés de Christ trouvent dans nos corbeilles des "
morceaux de nous-mêmes ", c'est-à -dire des morceaux de pain terrestres
fades et insipides de notre nature charnelle religieuse. La sagesse de ce
siècle est inefficace à leurs besoins. C’est le piège dans lequel tombent
beaucoup aujourd’hui, remplacer le pain de vie par de la nourriture qui ne
nourrit pas.Â
"...personne ne coud une pièce de drap neuf à un vieil
habit.../...Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres (Marc
2/21:22)".
"Le soir étant venu, les disciples s’approchèrent de lui, et dirent
: Ce lieu est désert, et l’heure est déjà avancée ; renvoie la foule, afin
qu’elle aille dans les villages, pour s’acheter des vivres. (Matthieu
14:15)".
Â
Voici un exemple d’une
nourriture infructueuse pour les intensions de Dieu, et inutile au besoin des
hommes. Les disciples repèrent bien le besoin et c’est très louable de
vouloir y répondre, mais certainement pas par des solutions humaines, de "
dame sagesse ". Ici nous trouvons le reflexe de nombreux chrétiens qui
veulent répondre aux besoins des affamés par leur propre nourriture et par
leurs propres pensées. Des aliments spirituels qui, préparés uniquement en vue
de contenter le goût charnel, ne peut apporter rien de bon. De la réflexion il
nous en faut bien évidemment, mais surtout pas au détriment du miracle que Dieu
veut opérer. Et je crains fort que de nombreux miracles ne peuvent être donnés
aux hommes dans nos milieux évangéliques à cause de l’obstination de
responsables qui imposent leur solution au Seigneur sans chercher celle des
cieux, sans chercher plus que toute chose la pensée de Dieu.
Â
Non, il faut que nos
corbeilles soient vidées de toute trace d’un quelconque effort humain, de tout
ce qui peut résulter du vieil homme.Â
" Travaillez, non pour la nourriture qui
périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme
vous donnera ; car c'est Lui que le Père, Dieu, a marqué de son sceau
(Jean 6:27). "
Â
C’est au Seigneur de
nous nourrir personnellement, pas aux méthodes des systèmes religieux ambiants.
Jésus-Christ seul porte le sceau de Dieu, Jésus-Christ seul est qualifié pour
subvenir aux besoins de son œuvre. Jésus-Christ seul peut accomplir le
miracle de la multiplication et en dispose librement pour tous les affamés.
Â
Nos corbeilles
nécessitent au contraire de devenir débordantes par l’Esprit du Seigneur
Jésus-Christ, dans toutes Ses vertus, dans tous Ses dons, dans toute Sa compassion,
et dans toute Sa vie de résurrection.
Il faut revenir au
miracle de Dieu, il faut tout à nouveau que nous soyons nourris par le
Seigneur d’une manière surnaturelle pour pouvoir espérer nourrir les autres.
Comment convaincre les hommes que Christ est le pain de vie si nous-mêmes ne
sommes pas rassasiés. Satisfaire sa faim, donc manger, c’est venir à lui et
étancher sa soif, donc boire, c’est croire en lui. Manger ainsi de ce pain,
c’est trouver en lui sa profonde satisfaction spirituelle pour toujours et
n’avoir plus jamais faim ni soif.Â
Â
"Je suis le pain de vie. Celui qui vient Ã
moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif (Jean
6:35)."Â Â
Â
La manne que Dieu a
envoyée pour nourrir son peuple tombait sur le sol, elle ne tombait pas dans
leur estomac. Ils devaient la ramasser avant d’avoir la possibilité de s’en
nourrir. Souvenons-nous de ceci car l’action de se nourrir de ce pain de vie
requiert notre collaboration de chaque jour. Déposer ce pain directement dans
notre bouche reviendrait à nous contraindre et cela Il ne le fera jamais. Si
nous désirons vraiment jouir des vertus de ce pain, nous nous devons de faire
l’effort de le récolter et de le porter à notre bouche, nous devons comprendre
à tout prix qu’il nous faut d’abord désirer et rechercher à manger de ce pain.
Â
Nous avons besoin que le
pain de vie soit digéré jusqu’au plus profond de notre âme et de notre esprit
par le miracle de la multiplication. Il s’agit de recevoir une pleine et
entière connaissance du Seigneur Jésus dans tout notre cœur, de Lui permettre
de rentrer jusque dans les parties les plus intimes de notre vie, Il doit
devenir le Maître de notre vie par la révélation de Lui-même. Nous devons venir
et croire en Lui et Lui accorder toute notre attention de sorte que notre
relation formera le point central de toutes nos pensées et de notre conduite.Â
Â
" Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous
toujours ce pain (Jean 6:34)."
" En ces jours-là , une foule
nombreuse s'étant de nouveau réunie et n'ayant pas de quoi manger.../...Je suis
ému de compassion pour cette foule.../...ils n'ont rien à manger (Marc
8:1). "Â
Â
Il est intéressant de
constater également un lien direct entre la compassion du Seigneur et la
consigne donnée aux disciples de prendre eux-mêmes soin de cette foule. Comme
si le résultat de la compassion divine devait immanquablement transiter par les
enfants de Dieu. La compassion est tellement importante et nécessaire
parce qu’elle permet à la puissance de Dieu de passer des disciples vers la
foule. En étant remplis de compassion, nous permettons à la puissance de Jésus
de nourrir la multitude. Cette compassion n’est pas innée dans l’homme, nous
parlons bien ici d’un don de Dieu qui se reçoit et qui nous pousse vers le
miracle.
Â
Bien aimés, la grâce de
Dieu en Jésus-Christ n’attend qu’une chose, pouvoir se répandre sur ce monde
affamé. Et la compassion des chrétiens est un des facteurs qui fait ouvrir la
vanne des écluses des cieux.Â
Â
" Le dernier jour, le grand jour de la fête,
Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et
qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son
sein, comme dit l’Écriture (Jean 7:37)."Â
Â
Le mot ‘sein’ (koilia)
signifie en grec entrailles, exactement comme pour le mot compassion. Il ne
s’agit pas du même mot grec mais on peut certainement le considérer comme un
synonyme. La Bible Darby emploie le mot ventre, des fleuves d’eau vive
couleront de son ventre. C’est dans une pleine expansion de Christ en tant que
compassion dans nos cœurs que la grâce de la multiplication miraculeuse pourra
couler sur ce monde. La compassion ne trouve pas sa satisfaction dans des
solutions humaines mais bien dans celles de Dieu.
Citation de Chip Brogden
LA LOI DE LA VIE SIGNIFIE CONTINUER EN CHRIST
" A
moins que vous ne mangiez Ma chair et que vous ne buviez Mon Sang vous n'aurez
pas la Vie en vous [Porte]... Celui
qui continue de manger ma chair et de boire Mon sang continue de vivre en union
avec Moi et Moi en union avec lui... Celui
qui continue de manger de Moi vivra par Moi [Chemin]. " (Jean 6:53, 56, 57b Traduction
William)
Les
paroles que prononce ici le Seigneur ne sont pas à prendre littéralement, car
Il dit, " Les paroles que je dis sont Esprit et Vie, et la chair ne sert
de rien. " Mais considérons un instant la nourriture et la boisson dans
leur sens littéral. Le Seigneur nous dit qu'Il est vraiment de la nourriture,
et vraiment de la boisson. Combien de fois mangeons-nous et buvons-nous ? A
moins que nous ne jeûnions, nous mangeons et buvons chaque jour, et même
plusieurs fois par jour. C'est pour cela que j'ai choisi la traduction de
William pour ce passage, parce qu'il exprime une action continue du verbe grec
" continuer de manger " et " continuer de boire ". Ce n'est
pas une chose qui est faite une fois pour toutes, mais une chose continuelle.
C'est le fait de demeurer. C'est une Porte et un Chemin.
Alors
où avons-nous échoué ? En considérant la Vie éternelle comme une porte et non
comme un Chemin. C'est pour cela que nous sommes faibles. La Vie éternelle
n'est pas une vie sans fin (nous l'avons déjà tous) ; c'est Christ qui vit en
moi et moi qui vit en Christ continuellement. Je ne mange pas un plat au début
de mon existence qui est supposé me suffire pour le reste de ma vie. Pas du tout!
J'ai besoin chaque jour de nourriture et de boisson, pas seulement pour être en
bonne santé, mais simplement pour maintenir ma vie naturelle. Comment peut-il
en être autrement pour Christ ?
La
Loi de la Vie implique que notre Vie dépend du fait de recevoir continuellement
le Seigneur Jésus de la même manière que nous L'avons reçu initialement
(Colossiens 2:6). Je n'ai pas la Vie aujourd'hui parce que j'ai reçu le
Seigneur en 1979. Non! J'ai la Vie aujourd'hui parce qu'aujourd'hui, j'ai reçu
le Seigneur, j'ai mangé Sa Chair et bu Son Sang. Je n'ai pas de Vie en moi
même, je dépends uniquement de Sa Vie pour être soutenu jour après jour. De
même que nous avons besoin de Vie chaque jour, nous devons manger Sa Chair et
boire Son Sang tous les jours. Tout dépend de cela. " Chip Brogden
Christ
est devenu par la puissance de Son Père notre nourriture à travers " l'Arbre
de Vie ", afin que nous devenions dans notre génération Son
expression et Sa représentation. Comme Adam, Dieu nous place devant l’arbre de
vie en nous demandant de surveiller notre alimentation car il est des arbres
produisant une nourriture représentant un véritable danger pour notre foi.
Il n’est pas question ici de l’adorer et de le
suivre religieusement pour avoir une bonne santé spirituelle mais de se nourrir
convenablement. Nous devons le considérer comme notre nourriture
indispensable, Christ est le pain de vie qu’il nous faut manger et "
savourer " tous les jours de notre vie par la foi. Le Seigneur
Jésus-Christ nous a appris à prier ainsi :Â
" Donne-nous
aujourd'hui Notre pain quotidien (Matthieu 6:11). "Â
C’est cela la véritable adoration… chacun uni Ã
Christ par Son Esprit au point de Lui offrir une adoration en esprit et surtout
en vérité.
Nous sommes conviés, déjà sur cette terre, à la
table du Seigneur pour prendre part à un festin. " Car aussi Christ, notre Pâque, a été immolé (1 Corinthiens 5:7)
". Jour après jour nous " festoyons " en Le mangeant et en
Le buvant. " …Heureux ceux qui sont appelés au festin de
noces de l’Agneau ! (Apocalypse 19 :9). "  Même dans nos combats et nos épreuves,
Il dresse une table devant nous en face de nos adversaires (Psaumes 23 :5).
Lutter par nous-mêmes ne nous amène pas à grand-chose, nous trouveronsÂ
victoire et guérison uniquement en nous nourrissant des fruits de l’arbre
de vie.Â
"
Oui, le Seigneur se présente à nous aujourd’hui sous forme de nourriture Ã
travers La Parole. Nous pouvons si nous le désirons vraiment, si nous avons
encore soif de justice et de vérité, Le manger en utilisant nos yeux pour lire
la Parole, notre intelligence pour comprendre la Parole, et notre esprit pour
savourer et digérer la Parole. "
Christ deviendra alors
pour nous esprit et vie : " L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais
de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4 :4). "
" Tes paroles se sont trouvées
(devant moi) et je les ai dévorées (Jérémie 15 :16). " Nous revenons à la révélation des
Ecritures. Arrêtons de lire uniquement la Parole dans une recherche de
connaissance. Se nourrir de Christ c’est se nourrir de la Parole rendue
lumineuse par le Saint-Esprit.
Â
C'est cela la véritable
Pâque; car, se nourrir de l'Agneau, c'est se nourrir du Livre, c'est sortir de
l’obscurité (ressusciter) et changer de monde rapidement. Le mot Pâque signifie
"passage" et la fête célébrée par les juifs rappelle comment Dieu les
protégea du destructeur. Les aveugles retrouvent la vue et voient la lumière.
Quiconque mangera la Parole, mangera l’Agneau. Il aura alors accompli la Pâque
de l’Éternel. Et dans la suite des temps, il sera ceint de force et prêt Ã
partir sur les hauteurs spirituelles à la conquête du pays des promesses de
Dieu:Â
" Quand vous le mangerez (l'agneau), vous
aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main; et
vous le mangerez à la hâte. C'est la Pâque de l'Éternel (Exode 12:11).
"Â
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La Bible contient
l’Esprit de Jésus-Christ, celui qui existe de toute éternité, et les
sauvés lui seront éternellement redevables de leur salut. Sortir
d’Egypte, ne signifie pas sortir de notre nation, cela signifie sortir de
l’esclavage d’un système de pensée pour servir Jésus-Christ et non plus
l’homme. Il s’agit du passage d’un monde dans le royaume de Dieu, de la Pâque
forcément ! Quand nous nous approchons de la Cène, nous mangeons le pain qui
représente le corps ; nous buvons le vin qui représente le sang ; ces éléments
entrent en nous et s’implantent en nous ; ils s’unissent à notre corps, d’une
manière indissoluble ; ils la renforcent et l’alimentent. C’est là l’image de
la grande bénédiction que Christ veut nous accorder, en venant s’unir à nous et
résider dans nos vies, pour nous communiquer abondamment Sa vie et Ses forces ;
et pour celui qui s’unie au Fils de Dieu, le mystère extraordinaire s’accomplit
:Â
" J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis,
ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant
dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est
livré Lui-même pour moi (Galates 2:20). "
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La Bonne Nouvelle du
Royaume de Dieu est prêchée dans le monde entier et sert de témoignage à toutes
les nations. La fin n’est pas loin, il est certainement temps de se retirer sur
les hauteurs car le temps presse. N’oublions-pas que manger Christ tient du
miracle de Dieu et ne peut venir en aucune manière de la main de l’homme :Â
" Heureux ceux qui ont faim et soif de
justice, car ils seront rassasiés ! (Matthieu 5:6). "
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Soyez richement béni
Frédéric GabelleÂ
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Source : http://bible-foi.org/
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