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La Trinité
de HENRI VIAUD-MURAT
La Bible nous révèle Dieu comme étant un Dieu unique, mais éternellement et simultanément manifesté en trois Personnes distinctes, mais non séparées: le Père, le Fils et le Saint-Esprit.


Que nous révèle la Bible en ce qui concerne la nature réelle de Dieu?

 

On assiste en ce moment Ă  des attaques en règle contre la doctrine de la TrinitĂ©. MĂŞme si ce mot n’apparaĂ®t pas dans la Bible, il dĂ©crit une rĂ©alitĂ© qui a toujours Ă©tĂ© affirmĂ©e depuis des siècles par l’Eglise fidèle. Cette rĂ©alitĂ©, c’est que la Bible nous rĂ©vèle Dieu comme Ă©tant un Dieu unique, mais Ă©ternellement et simultanĂ©ment manifestĂ© en trois Personnes distinctes, mais non sĂ©parĂ©es: le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Cette notion de Dieu Pluriel, ou Trois-en-Un, est difficile, voire impossible Ă  apprĂ©hender par notre intelligence humaine si limitĂ©e. En rĂ©alitĂ©, il ne nous est pas demandĂ© de comprendre, mais de croire ce que la Bible nous rĂ©vèle. Nous comprendrons tout plus tard!

Le mieux est donc de laisser parler la Parole de Dieu, en gardant dans notre coeur l’amour de la Vérité, et le désir d’être conduits dans toute la Vérité par l’Esprit du Dieu Vivant, qui sonde toutes choses, y compris les profondeurs de Dieu.

« Mais, comme il est Ă©crit, ce sont des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montĂ©es au coeur de l’homme, des choses que Dieu a prĂ©parĂ©es pour ceux qui l’aiment.Dieu nous les a rĂ©vĂ©lĂ©es par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, mĂŞme les profondeurs de Dieu. Lequel des hommes, en effet, connaĂ®t les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De mĂŞme, personne ne connaĂ®t les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a donnĂ©es par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles Â» (1 Cor. 2: 9-13).

Que nous révèlent les noms de Dieu dans la Bible?

Dans ce que nous appelons l’Ancien Testament, le nom de Dieu est très souvent dĂ©crit par les quatre consommes sacrĂ©es de l’hĂ©breu, ou tĂ©tragramme YHWH: « iod, Y, Â» « hĂ©, H, Â» « vav, W ou V, Â» « hĂ©, H. Â» Les voyelles correspondantes Ă©tant inconnues, on ne sait plus quelle en est la prononciation exacte. Celle-ci peut varier, de « Yahweh, « Yahoveh, Â» « YĂ©hovah, Â» Ă  « JĂ©hovah Â» ou encore « YahvĂ©. Â»

Ce nom sacrĂ© peut ĂŞtre traduit par « Celui qui est par Lui-mĂŞme, Â» que l’on rend en gĂ©nĂ©ral par « l’Eternel. Â» Ce nom ne pouvait ĂŞtre prononcĂ© que par le Souverain Sacrificateur quand il entrait dans le lieu très saint, le Jour des Expiations. Dans la lecture de la Torah, ce Nom sacrĂ© Ă©tait prononcĂ© « AdonaĂŻ, Â» ce qui signifie « Seigneur. Â»

Ce Nom est souvent associé aux sept caractéristiques divines:

1. YHWH-Shalom = L’Eternel est ma Paix

2. YHWH-Tsidkenu = L’Eternel est ma Justice

3. YHWH-Shammah = Emmanuel, Dieu avec nous

4. YHWH-Rohi = L’Eternel est mon berger

5. YHWH-Raphé = L’Eternel te guérit

6. YHWH-Nissi = L’Eternel ma bannière

7. YHWH-Yiréh = L’Eternel pourvoit

Dans l’Ancien Testament, lorsque Dieu Se manifeste sous forme visible et humaine, cette « image visible Â» de Dieu est associĂ©e Ă  toutes les caractĂ©ristiques de la divinitĂ©, et est souvent appelĂ©e « l’Eternel, Â» ou « l’Ange de l’Eternel. Â» Il ne s’agit pas dans ce cas d’un ange ordinaire, mais d’une reprĂ©sentation de Dieu.

Par exemple, lorsque l’Eternel vient visiter Abraham avec deux anges, il est écrit:

« L’Eternel (YHWH) lui apparut parmi les chĂŞnes de MamrĂ© Â» (Genèse 18: 1).

Nous savons que Dieu le Père ne peut être vu par les hommes (Colossiens 1: 15). Mais la Parole de Dieu, incarnée sous le Nom de Jésus, le Fils de Dieu, a parfaitement manifesté le Père sous forme humaine.

Il est donc certain que cet « Eternel Â» qui apparaĂ®t Ă  Abraham, ou Ă  d’autres occasions, n’est autre qu’une manifestation du Seigneur JĂ©sus, avant Son incarnation.

Lors de Son incarnation, le Seigneur Jésus S’est d’ailleurs attribué le Nom de l’Eternel, lorsqu’Il proclama:

« En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, avant qu’Abraham fĂ»t, Je Suis Â» (Jean 8: 58).

C’est pour cette raison que les Juifs voulurent le lapider, parce qu’Il Se faisait L’égal de Dieu.

Il est donc normal que le Nom de l’Eternel (YHWH) caractérise à la fois Dieu le Père et le Fils de Dieu, puisque le Fils de Dieu est aussi Dieu le Fils.

Le Fils de Dieu est la manifestation visible de Dieu le Père.

Dieu le Père S’est révélé aux hommes en la Personne de Son Fils Jésus. En outre, il nous est dit que Jésus n’est pas devenu le Fils de Dieu au moment de Sa naissance terrestre, mais qu’Il existait de toute éternité dans le Ciel, non pas confondu avec le Père, mais distinct de Lui.

« Au commencement Ă©tait la Parole, et la Parole Ă©taitavec Dieu, et la Parole Ă©tait Dieu. Elle Ă©tait au commencement avec Dieu Â» (Jean 1: 1-2).

Le verset 18 ajoute:

« Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaĂ®tre. Â»

Certains bons manuscrits grecs sont encore plus explicites, et disent:

« Personne n’a jamais vu Dieu; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaĂ®tre. Â»

Ce verset ne fait que rĂ©pĂ©ter ce qui Ă©tait annoncĂ© au verset premier, c’est-Ă -dire que la Parole, qui est le Fils unique de Dieu, « Ă©tait Dieu. Â» Et comme Dieu est Ă©ternel, si la Parole Ă©tait Dieu, c’est que la Parole estDieu de toute Ă©ternitĂ©.

Dieu le Fils est donc, de toute Ă©ternitĂ©, dans le seinde Dieu le Père, et avec le Père.

Ce seul passage suffit à nous faire comprendre que le Fils de Dieu, la Parole, ou encore Dieu le Fils, est distinct de Dieu le Père, tout en étant aussi Dieu.

Il ne s’agit donc pas de deux Dieux séparés, qui cohabiteraient l’un avec l’autre. Il s’agit du même Dieu, mais qui, de toute éternité, existe en forme de Père, et qui contient dans Son sein Son Fils.

Quant au Saint-Esprit, Troisième Personne de la Trinité, nous verrons qu’Il procède à la fois du Père et du Fils, et qu’Il est la Puissance personnelle et agissante de Dieu.

Concernant le Seigneur Jésus, l’épître de Paul aux Philippiens nous révèle ceci:

« Ayez en vous les sentiments qui Ă©taient en JĂ©sus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardĂ© comme une proie Ă  arracher d’être Ă©gal avec Dieu, mais s’est dĂ©pouillĂ© lui-mĂŞme, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humiliĂ© lui-mĂŞme, se rendant obĂ©issant jusqu’à la mort, mĂŞme jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement Ă©levĂ©, et lui a donnĂ© le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de JĂ©sus tout genou flĂ©chisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que JĂ©sus-Christ est Seigneur, Ă  la gloire de Dieu le Père Â» (Philippiens 2: 5-11).

Le mot grec traduit par « forme Â» peut avoir deux sens: celui « d’apparence extĂ©rieure et visible, Â» et celui de « nature essentielle. Â» C’est ce dernier sens qui doit ĂŞtre retenu ici. Le Seigneur JĂ©sus, dans le Ciel, avant Son incarnation, existait en tant que Fils Ă©ternel, ayant la nature essentielle de Dieu, et Ă©tant Ă©gal en tous points au Père, tout en Ă©tant distinct de Lui.

Il n’a pas cherché à conserver cette position céleste d’égalité avec Dieu le Père, mais Il a accepté de Se dépouiller de certains de Ses attributs divins, afin de S’incarner sous la forme d’un simple homme.

Quels sont les attributs divins dont Il S’est dépouillé en S’incarnant? Ce sont l’omniprésence, l’omniscience et l’omnipotence. Dans Son incarnation, il n’a gardé de Ses attributs divins que Sa parfaite Sainteté, Sa parfaite Justice et Son parfait Amour.

L’épître aux Hébreux nous révèle encore ceci:

« Après avoir autrefois, Ă  plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlĂ© Ă  nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlĂ© par le Fils, qu’il a Ă©tabli hĂ©ritier de toutes choses, par lequel il a aussi crĂ©Ă© le monde, et qui, Ă©tant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des pĂ©chĂ©s et s’est assis Ă  la droite de la majestĂ© divine dans les lieux très hauts, devenu d’autant supĂ©rieur aux anges qu’il a hĂ©ritĂ© d’un nom plus excellent que le leur Â» (HĂ©breux 1: 1-4).

Le mot grec traduit par « reflet Â» signifie exactement « rayonnement lumineux, Ă©clat de lumière. Â» Le mot traduit par « empreinte Â» signifie exactement « image exacte de quelqu’un, reproduction parfaite, fac-similĂ©. Â»

Dieu le Fils est l’éclat de la Lumière divine, qui reproduit exactement, de manière visible, la véritable nature de Dieu le Père.

« JĂ©sus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-mĂŞme; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les oeuvres. Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins Ă  cause de ces oeuvres Â» (Jean 14: 9-11).

Paul ajoute:

« Si notre Evangile est encore voilĂ©, il est voilĂ© pour ceux qui pĂ©rissent; pour les incrĂ©dules dont le dieu de ce siècle a aveuglĂ© l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire deChrist, qui est l’image de Dieu Â» (2 Cor. 4: 3-4).

« Il est l’image du Dieu invisible Â» (Colossiens 1: 15).

Le mot grec traduit par « image Â» est le mot « eĂŻcon, Â» d’oĂą vient le mot français « icĂ´ne, Â» et qui signifie exactement: « reprĂ©sentation visible de quelque chose ou de quelqu’un d’invisible. Â»

Tout se passe comme si Dieu le Père pouvait Se contempler Lui-mĂŞme en la Personne de Son Fils, et comme si cette « Image Â» qu’Il contemple n’est pas passive, mais qu’elle est Vivante et autonome, tout en Ă©tat absolument semblable Ă  Lui-mĂŞme. Cette Image possède en Elle-mĂŞme la Vie, de mĂŞme que le Père possède aussi en Lui-mĂŞme la Vie. JĂ©sus a dit:

« Car, comme le Père a la vie en lui-mĂŞme, ainsi il a donnĂ© au Fils d’avoir la vie en lui-mĂŞme Â» (Jean 5: 26).

Le Père aime le Fils, comme le Fils aime le Père, et cet Amour est l’Amour divin pur et parfait, qui unit éternellement ces deux Etres divins.

Puisque Dieu le Père est Amour, il est normal, de toute éternité, qu’Il ait eu besoin de Quelqu’un qui puisse être le bénéficiaire de Son Amour! Il ne pouvait pas rester une Personne unique et solitaire! Cela peut nous aider à comprendre pourquoi Dieu est Pluriel dans Sa nature: le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont baignés dans le même Amour divin qui les unit. Mais, tout en étant parfaitement égaux, Ils ont des fonctions distinctes.

Un Dieu unique pluriel!

Lorsque Jésus prie Son Père pour Ses disciples, Il prononce cette phrase étonnante:

« Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyĂ©. Je leur ai donnĂ© la gloire que tu m’as donnĂ©e, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyĂ© et que tu les as aimĂ©s comme tu m’as aimĂ©. Père, je veux que lĂ  oĂą je suis ceux que tu m’as donnĂ©s soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnĂ©e, parce que tu m’as aimĂ© avant la fondation du monde Â» (Jean 17: 20-24).

Le Seigneur Jésus a prié Son Père pour que tous Ses disciples soient UN, comme le Père et Lui sont UN!

Manifestement, nous formons, en tant que disciples, un nombre très important de personnes distinctes. Nous ne formons pas qu’une seule personne! De même, le Père et le Fils ne forment pas une seule Personne, mais forment deux Personnes distinctes. Et pourtant, ces deux Personnes sont UN! On peut ajouter que les Trois Personnes divines sont également UN.

Deux disciples ne peuvent ĂŞtre parfaitement UN que s’ils sont tous deux en Christ. En outre, leur parfaite unitĂ© spirituelle ne peut ĂŞtre accomplie que par le Saint-Esprit, dans Lequel ils ont tous deux Ă©tĂ© « baptisĂ©s, Â» immergĂ©s et remplis, et lorsque tout ce qui est charnel, terrestre et diabolique aura Ă©tĂ© Ă©liminĂ© de leur vie.

Cette relation « deux-en-un Â» ressemble Ă  la relation qui existe entre le mari et son Ă©pouse:

« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera Ă  sa femme, et les deux deviendrontune seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport Ă  Christ et Ă  l’Eglise Â» (EphĂ©siens 5: 31-32).

Ce passage fait rĂ©fĂ©rence Ă  Genèse 2: 24, oĂą le mot hĂ©breu traduit par « une seule Â» est « ehad. Â»

Or ce mot « ehad Â» est le mĂŞme qui est employĂ© pour dĂ©signer la nature de Dieu:

« Ecoute, IsraĂ«l! l’Eternel, notre Dieu, est le seulEternel Â» (Deut. 6: 4).

« Le seul Â» est la traduction de « ehad. Â»

« Ehad, Â» en hĂ©breu, dĂ©finit le plus souvent une « unitĂ© composĂ©e, Â» et non une unitĂ© absolue. Le mot employĂ© pour dĂ©signer une unitĂ© absolue est « yahid, Â» et ce mot n’est pas employĂ© dans la Bible pour dĂ©signer l’Eternel.

La pluralité de Dieu révélée dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament:

Souvent, dans le texte hébreu de l’Ancien Testament, le Seigneur est désigné par un terme écrit au pluriel:

– « Elohim, Â» qui est le pluriel de El, Seigneur.

– « AdonaĂŻ, Â» qui est le possessif pluriel de Adon, MaĂ®tre, et qui signifie « mes MaĂ®tres. Â».

Dans la Torah, Dieu parle souvent de Lui-mĂŞme au pluriel:

« Puis Dieu (Elohim, pluriel) dit (singulier): Faisonsl’homme Ă  notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bĂ©tail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu (Elohim, pluriel) crĂ©a (singulier) l’homme Ă  son image, il le crĂ©a Ă  l’image de Dieu, il crĂ©a l’homme et la femme Â» (Genèse 1: 26-27).

« L’Eternel Dieu (Elohim, pluriel) dit (singulier): Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. EmpĂŞchons-lemaintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre Ă©ternellement Â» (Genèse 3: 22).

Il ne s’agit pas, comme certains l’affirment Ă  tort, d’un « pluriel de majestĂ©. Â» Mais il s’agit simplement d’une claire rĂ©vĂ©lation de la nature multiple du mĂŞme Dieu unique.

On pourrait multiplier les exemples, dans de nombreux passages de l’Ancien Testament, où plusieurs Personnes de la Divinité sont présentées en même temps:

« Les cieux ont Ă©tĂ© faits par la parole de l’Eternel, Et toute leur armĂ©e par le souffle de sa bouche Â» (Psaume 33: 6).

L’Eternel est le Père, Sa Parole est le Fils, et le souffle est le Saint-Esprit.

« Ton trĂ´ne, Ă´ Dieu, est Ă  toujours; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équitĂ©. Tu aimes la justice, et tu hais la mĂ©chancetĂ©: C’est pourquoi, Ă´ Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie, par privilège sur tes collègues Â» (Psaume 45: 6-7).

Comment « Dieu Â» peut-Il ĂŞtre oint par « Son Dieu Â»? C’est bien JĂ©sus-Christ, le Fils de Dieu, et en mĂŞme temps Dieu le Fils, qui a Ă©tĂ© oint par Dieu Son Père! Cette onction Lui fut donnĂ©e lorsque le Saint-Esprit descendit sur Lui au moment de Son baptĂŞme. Il l’a proclamĂ© Lui-mĂŞme dans la synagogue de Nazareth:

« L’Esprit (le Saint-Esprit) du Seigneur (le Père) est sur moi (le Fils), parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyĂ© pour guĂ©rir ceux qui ont le coeur brisĂ©, pour proclamer aux captifs la dĂ©livrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimĂ©s, pour publier une annĂ©e de grâce du Seigneur Â» (Luc 4: 18-19).

« Parole de l’Eternel Ă  mon Seigneur: Assieds-toi Ă  ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied Â» (Psaume 110: 1).

Celui qui est assis à la droite de l’Eternel est le Seigneur Jésus (Marc 16: 19). L’Eternel (YHWH) est donc ici le Père.

Le Fils de Dieu S’est incarné pour nous sauver. Il est mort pour nos péchés, et Il est ressuscité pour notre justification. Il est actuellement assis à la droite de Dieu, Il règne et Il intercède pour nous.

« Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume Ă  celui qui est Dieu et Père, après avoir dĂ©truit toute domination, toute autoritĂ© et toute puissance. Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera dĂ©truit, c’est la mort. Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui a Ă©tĂ© soumis, il est Ă©vident que celui qui lui a soumis toutes choses est exceptĂ©. Et lorsque toutes choses lui auront Ă©tĂ© soumises, alors le Fils lui-mĂŞme sera soumis Ă  celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous Â» (1 Cor. 15: 24-28).

Il est clair que le Père et le Fils sont distincts de toute éternité.

« Qui est montĂ© aux cieux, et qui en est descendu? Qui a recueilli le vent dans ses mains? Qui a serrĂ© les eaux dans son vĂŞtement? Qui a fait paraĂ®tre les extrĂ©mitĂ©s de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu? Â» (Prov. 30: 4).

Il est fait mention ici du Père et du Fils.

« Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuĂ©es des cieux arriva quelqu’un de semblable Ă  un fils de l’homme; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination Ă©ternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais dĂ©truit Â» (Daniel 7: 13-14).

Ce « Fils de l’Homme Â» est le Seigneur JĂ©sus, et « l’Ancien des Jours Â» est Dieu le Père.

Outre le premier chapitre de l’Evangile de Jean que nous avons dĂ©jĂ  mentionnĂ©, il existe de nombreux passages du Nouveau Testament qui dĂ©crivent une manifestation simultanĂ©e des trois Personnes divines.

« Dès que JĂ©sus eut Ă©tĂ© baptisĂ©, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieudescendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimĂ©, en qui j’ai mis toute mon affection Â» (Matthieu 3: 16-17).

Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont ici présents simultanément. Il ne s’agit donc pas d’une seule Personne divine, qui prendrait successivement plusieurs formes, selon la fonction qu’elle exerce. Mais il s’agit de trois Personnes distinctes, qui co-existent éternellement, et qui sont ici manifestées simultanément. Et si ces trois Personnes divines Se manifestent simultanément, c’est qu’elles existent éternellement dans ces manifestations.

« JĂ©sus lui rĂ©pondit: Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons Ă  lui, et nous ferons notre demeure chez lui Â» (Jean 14: 23).

JĂ©sus dit bien que le Père et le Fils feront ensembleleur demeure dans le coeur de ceux qui L’aiment et gardent Sa Parole! Il a aussi annoncĂ© Ă  Ses disciples que le Saint-Esprit serait un jour en eux. Ainsi, actuellement, nous avons en nous, Ă  la fois et en permanence, le Père, le Fils et le Saint-Esprit!

« Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit Â» (Jean 14: 26).

Notez donc bien que le Seigneur JĂ©sus parle toujours du Père et du Saint-Esprit comme Ă©tant deux Personnes distinctes de Sa propre Personne. Il aurait Ă©tĂ© facile pour Lui, si cela avait Ă©tĂ© le cas, de nous dire: « Je suis le Père incarnĂ©, Â» ou: « Je reviendrai un jour vers vous sous la forme du Saint-Esprit… Â» Mais ce n’est pas ce qu’Il dit, parce qu’Il dit toujours la VĂ©ritĂ©!

« Que la grâce du Seigneur JĂ©sus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous! Â» (2 Cor. 13: 14).

Là encore, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont décrits de manière simultanée et distincte.

« Pierre, apĂ´tre de JĂ©sus-Christ, Ă  ceux qui sont Ă©trangers et dispersĂ©s dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, et qui sont Ă©lus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification del’Esprit, afin qu’ils deviennent obĂ©issants, et qu’ils participent Ă  l’aspersion du sang de JĂ©sus-Christ: que la grâce et la paix vous soient multipliĂ©es! Â» (1 Pierre 1: 1-2).

Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont étroitement associés dans l’oeuvre de rédemption.

« Pour vous, bien-aimĂ©s, vous Ă©difiant vous-mĂŞmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la misĂ©ricorde de notre Seigneur JĂ©sus-Christ pour la vie Ă©ternelle Â» (Jude 1: 20-21).

« Car il y en a trois qui rendent tĂ©moignage dans le ciel: le Père, la Parole et l’Esprit, et ces trois-lĂ  sont un. Il y en a aussi trois qui rendent tĂ©moignage sur la terre: l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord Â» (1 Jean 5: 7-8).

Dans un certain nombre de versions, la première partie de ce passage est supprimée, à tort, car le passage supprimé est bien inspiré, puisqu’il est confirmé par ailleurs dans la Bible.

« Et je vis, au milieu du trĂ´ne et des quatre ĂŞtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui Ă©tait lĂ  comme immolĂ©. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyĂ©s par toute la terre. Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui Ă©tait assis sur le trĂ´ne. Quand il eut pris le livre, les quatre ĂŞtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints Â» (Apoc. 5: 6-8).

« L’Agneau Â» est le Seigneur JĂ©sus, et « Celui qui est assis sur le trĂ´ne Â» est Dieu le Père.

Notez aussi que l’Agneau est adoré comme Dieu, auquel on présente les prières des saints! S’Il n’était qu’une créature, et non Dieu, Il ne pourrait jamais être adoré!

Le rĂ´le particulier du Saint-Esprit.

Le Saint-Esprit est la Puissance agissante de Dieu le Père et de Dieu le Fils. Cette Puissance divine n’est pas une puissance neutre et impersonnelle, mais elle est une Personne divine, au même titre que le Père et le Fils.

C’est le Père qui a conçu le plan de rédemption de l’humanité. C’est le Fils qui l’a accompli à la croix. Et c’est le Saint-Esprit qui le met en oeuvre et qui l’achève dans nos vies.

« Bien plus, nous nous glorifions mĂŞme des afflictions, sachant que l’affliction produit la persĂ©vĂ©rance, la persĂ©vĂ©rance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espĂ©rance. Or, l’espĂ©rance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est rĂ©pandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a Ă©tĂ© donnĂ© Â» (Romains 5: 3-5).

C’est le Saint-Esprit, en tant que Puissance agissante de Dieu, personnelle et vivante, qui déverse dans nos coeurs la Vie même de Dieu, qui est d’abord Amour, mais aussi Justice, Joie, Paix, Sainteté et Perfection.

« Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit Â» (Romains 14: 17).

C’est la raison pour laquelle le Seigneur Jésus voulait que tous Ses disciples soient remplis du Saint-Esprit qu’Il allait leur envoyer, après Son ascension.

« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure Ă©ternellement avec vous, l’Esprit de vĂ©ritĂ©, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaĂ®t point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous Â» (Jean 14: 16-17).

« Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit Â» (Jean 14: 26).

« Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vĂ©ritĂ©, qui vient du Père, il rendra tĂ©moignage de moi Â» (Jean 15: 26).

Jésus dit d’abord que le Saint-Esprit sera envoyé par le Père en Son nom, puis qu’Il L’enverra Lui-même de la part du Père. Le Saint-Esprit procède donc à la fois du Père et du Fils. Et Jésus parle clairement du Saint-Esprit comme d’une Personne distincte de Lui-même.

« Cependant je vous dis la vĂ©ritĂ©: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le pĂ©chĂ©, la justice, et le jugement Â» (Jean 16: 7-8).

« Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vĂ©ritĂ©, il vous conduira dans toute la vĂ©ritĂ©; car il ne parlera pas de lui-mĂŞme, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses Ă  venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est Ă  moi, et vous l’annoncera Â» (Jean 16: 13-14).

Cette série de déclarations nous prouvent quel rôle essentiel joue le Saint-Esprit dans le salut des perdus et le perfectionnement des saints.

C’est aussi le Saint-Esprit qui fait croître l’Eglise (Actes 9: 31), qui distribue des dons spirituels (1 Cor. 12: 7-11), et qui nous fait produire le bon fruit de l’Esprit (Galates 5: 22). C’est Lui qui nous conduit dans la crucifixion de la chair et la marche par l’Esprit. C’est encore Lui qui nous aide et nous conduit dans notre ministère et notre vie quotidienne (Actes 13: 2 et 16: 6).

« Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu Â» (Romains 8: 13-14).

« Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les dĂ©sirs de la chair. Car la chair a des dĂ©sirs contraires Ă  ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires Ă  ceux de la chair; ils sont opposĂ©s entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous ĂŞtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi Â» (Galates 5: 16-18).

Le Saint-Esprit est aussi comparé à un souffle, à de l’eau, du feu, de l’huile ou du vin. Il transmet la Vie divine, la Vie éternelle, partout où Il passe et où Il est reçu. Il est l’Agent exécutif de la Volonté divine.

Trois Personnes divines formant Un Dieu Unique.

Les trois Personnes divines sont donc des Personnes Ă  part entières, chacune ayant la mĂŞme nature, chacune possĂ©dant une volontĂ©, des pensĂ©es et des sentiments identiques, chacune Ă©tant dans les deux autres, et en communion parfaite avec les deux autres.

Pour reprendre une image bien imparfaite, que d’autres ont pu employer, et qui peut nous aider à comprendre la réalité des trois Personnes divines, nous pourrions dire que Dieu le Père peut être comparé au soleil, dans son essence et sa nature interne propre, invisible à nos yeux. Le Fils de Dieu, Jésus, peut être comparé à la lumière brillante et visible qui s’échappe de ce soleil resplendissant. Et le Saint-Esprit peut être comparé aux rayonnements de chaleur qui émanent de ce soleil, qui se répandent aussi partout, et qui réchauffent et vivifient tout ce qu’ils touchent.

Ces trois aspects sont inséparables l’un des deux autres, et aucun n’existerait sans les deux autres. Mais ces trois manifestations de la même réalité sont distinctes, même si elles ne peuvent être séparées.

Le Seigneur JĂ©sus nous a rĂ©vĂ©lĂ© quel Ă©tait le Nom multiple de ce Dieu Trois-en-Un. Ce Nom n’est autre que: « Père, Fils et Saint-Esprit. Â»

C’est la raison pour laquelle le Seigneur JĂ©sus, avant Son ascension, a ordonnĂ© Ă  Ses disciples de baptiser les nouveaux convertis « au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Â» Il parle, lĂ  encore, du « nom Â» au singulier, mais ce nom est bien associĂ© aux trois Personnes divines.

Il ne s’agit donc pas ici du Nom de Jésus, qui concerne seulement le Fils de Dieu. Le Nom du Père n’est pas Jésus, ni celui du Saint-Esprit.

C’est le Fils, la Parole divine, qui S’est fait chair, et non le Père ni le Saint-Esprit. C’est le Fils incarnĂ© qui a Ă©tĂ© crucifiĂ©, et non le Père, ni le Saint-Esprit. Mais le Père Ă©tait dans le Fils au moment oĂą celui-ci a Ă©tĂ© crucifiĂ©.

« Car Dieu Ă©tait en Christ, rĂ©conciliant le monde avec lui-mĂŞme, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la rĂ©conciliation Â» (2 Cor. 5: 19).

Si Dieu Ă©tait en Christ, comment JĂ©sus a-t-Il pu dire, sur la croix:

« Eli, Eli, lama sabachthani? c’est-Ă -dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonnĂ©? Â» (Matthieu 27: 46).

Ce cri est simplement celui du Fils de l’Homme qui, sur la croix, était en train de porter dans Son corps, une fois pour toutes, tout le poids immonde de nos péchés, de nos iniquités, de nos maladies et de nos infirmités.

Dans son âme humaine, Il n’était sans doute plus conscient, Ă  ce moment prĂ©cis, de la prĂ©sence bĂ©nie de Son Père, parce qu’Il Ă©tait fait pĂ©chĂ© dans Son corps. Mais Il savait, par la foi, que Son Père Ă©tait en Lui, rĂ©conciliant le monde avec Lui-mĂŞme. En mourant, le Seigneur remet d’ailleurs Son Esprit entre les mains du Père:

« JĂ©sus s’écria d’une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira Â» (Luc 23: 46).

La divinité du Seigneur Jésus interdit Sa mort spirituelle sur la croix.

Sur la croix, dans Son Esprit, le Seigneur Jésus n’a donc jamais été, de manière absolue, spirituellement coupé de Son Père. S’Il l’avait été, Il aurait été spirituellement mort. Mais Son Esprit n’a jamais été contaminé par le péché. Son Esprit n’est pas passé par la mort spirituelle, comme l’enseignent à tort ceux qui prônent la mort spirituelle du Seigneur, sous prétexte qu’Il devait complètement Se substituer aux pécheurs!

Si le Fils de Dieu Ă©tait passĂ© par la mort spirituelle sur la croix, et s’Il avait Ă©tĂ© complètement coupĂ© de Son Père Ă  ce moment-lĂ , comme un pĂ©cheur perdu peut ĂŞtre coupĂ© de Dieu, Il ne pourrait pas ĂŞtre Dieu! Dieu ne peut pas mourir spirituellement!

« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donnĂ© l’intelligence pour connaĂ®tre leVĂ©ritable; et nous sommes dans le VĂ©ritable, en son Fils JĂ©sus-Christ. C’est lui qui est le Dieu vĂ©ritable, et la vie Ă©ternelle Â» (1 Jean 5: 20).

Il est donc impossible de séparer le Père, le Fils et le Saint-Esprit, puisqu’ils sont les Trois manifestations indivisibles du même Dieu! Ils n’ont jamais été séparés, et ne le seront jamais!

En outre, si Jésus n’était pas Dieu le Fils, Il n’aurait jamais pu, en tant que simple créature, sauver l’humanité. Seul un Dieu parfait pouvait parfaitement accomplir le plan de rédemption! Il fallait donc que ce soit Dieu le Fils qui vienne Lui-même dans une chair semblable à la nôtre, mais sans péché, afin de pouvoir nous racheter parfaitement de la condamnation qui pesait sur nous.

La seule partie de Son être qui pouvait mourir, c’était donc Son corps, et c’est pour cette seule raison que Christ a dû venir S’incarner dans la chair.

Sa mort physique a donc suffi à racheter tout notre être, notre esprit, notre âme et notre corps, puisque c’est dans Son corps qu’Il a porté nos péchés, et qu’Il a aussi fait mourir notre nature de péché.

« Lui qui a portĂ© lui-mĂŞme nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois, afin que morts aux pĂ©chĂ©s nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez Ă©tĂ© guĂ©ris Â» (1 Pierre 2: 24).

« Ignorez-vous que nous tous qui avons Ă©tĂ© baptisĂ©s en JĂ©sus-Christ, c’est en sa mort que nous avons Ă©tĂ© baptisĂ©s? Nous avons donc Ă©tĂ© ensevelis avec lui par le baptĂŞme en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscitĂ© des morts par la gloire du Père, de mĂŞme nous aussi nous marchions en nouveautĂ© de vie. En effet, si nous sommes devenus une mĂŞme plante avec lui par la conformitĂ© Ă  sa mort, nous le serons aussi par la conformitĂ© Ă  sa rĂ©surrection, sachant que notre vieil homme a Ă©tĂ© crucifiĂ© avec lui, afin que le corps du pĂ©chĂ© fĂ»t dĂ©truit, pour que nous ne soyons plus esclaves du pĂ©chĂ©; car celui qui est mort est libre du pĂ©chĂ©. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscitĂ© des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le pĂ©chĂ© qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu Ă  la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mĂŞmes, regardez-vous comme morts au pĂ©chĂ©, et comme vivants pour Dieu en JĂ©sus-Christ Â» (Romains 6: 3-11).

C’est bien sur le bois de la croix que le Seigneur JĂ©sus-Christ a portĂ© nos pĂ©chĂ©s dans Son corps, et non au moment de Son baptĂŞme d’eau, ni Ă  aucun autre moment.

Conclusion.

Frères et soeurs en Christ, restons attachés à la Parole de Dieu, n’ajoutons rien, et ne retranchons rien à cette Parole divine. Car, en faisant cela, nous privons toujours l’Eternel d’une partie de Sa puissance!

Et si quelqu’un est d’un autre avis là-dessus, Dieu Lui-même le convaincra de la Vérité, s’il a dans son coeur l’amour de la Vérité!

Tous ceux qui rejettent la doctrine de la Trinité (ou de la Tri-Unité), oeuvrent donc contre la Vérité qui nous est révélée dans la Parole de Dieu, et jettent inutilement le trouble spirituel et la division au milieu du peuple de Dieu.

Il vaudrait mieux pour eux demeurer dans la crainte respectueuse du Seigneur, se taire, et ne pas toucher à ce mystère sacré de la Trinité, plutôt que de s’écarter de ce que la Bible nous révèle concernant la nature véritable de Dieu!

Tous ceux qui le font sont peut-être sincères, mais ils ne se rendent pas compte qu’en enseignant des doctrines qui ne sont pas conformes à la révélation qui nous est donnée par la Bible, ils s’offrent comme instruments à celui qui est le menteur et le père du mensonge, le diable lui-même.

Si nous voulons demeurer dans la communion avec le Père, et avec Son Fils Jésus-Christ, par le Saint-Esprit, demeurons donc dans la Vérité! Si nous nous écartons tant soit peu de la Vérité, nous nous écartons aussi un peu plus de notre communion avec Dieu.

« Ce qui Ă©tait dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplĂ© et que nos mains ont touchĂ©, concernant la parole de vie, car la vie a Ă©tĂ© manifestĂ©e, et nous l’avons vue et nous lui rendons tĂ©moignage, et nous vous annonçons la vie Ă©ternelle, qui Ă©tait auprès du Père et qui nous a Ă©tĂ© manifestĂ©e, ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, Ă  vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils JĂ©sus-Christ. Et nous Ă©crivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite Â» (1 Jean 1: 1-4).

Le Seigneur désire que notre joie soit parfaite! Restons donc dans la Vérité, progressons constamment dans la recherche et la révélation de la Vérité, marchons dans la Vérité, et le Dieu de Vérité, Celui qui est Trois-en-Un, Se révèlera toujours plus à nous, dans Sa Sainteté, Son Amour, Sa Joie et Sa Paix, maintenant et dans toute l’éternité!

Source : https://bloghvm.wordpress.com/

 



 

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