J'ai compilé ici plusieurs réflexions que j'avais
partagées sur un blog chrétien à propos du « signe de la Bête »
et du « calcul » de son nombre.
Concernant
les connaissances spirituelles, il ne me semble pas qu’il soit très sain de
chercher Ă en savoir davantage que ce que nous pouvons mettre en pratique
quotidiennement, sinon nous risquons l’embonpoint spirituel, avec les risques
nombreux que comportent une charge pondérale (C.P.S. pour Charge Pondérale
Spirituelle) dans ce domaine (1 Cor. 8 : 1.)… Et comme des élections
approchent en France, c'est peut-ĂŞtre le bon moment de voir ce que le livre de
la Révélation nous dit concernant le « vote utile ».
Pour préciser un peu ma pensée, je
copie/colle deux réponses que j’avais donné sur un fil où il était également
question de prospective eschatologique :
[[[Pour le « calcul » du « nombre de la Bête »,
il est important de rester au plus près du Texte grec. Car ce nombre n’y est
pas écrit en chiffres, mais en lettres. Il ne s’agit pas du célèbre 666 de la
littérature satanique (repris par beaucoup d’ouvrages « horoscopes
chrétiens »), mais bien de « six cent (hexakosloï) + soixante
(hexekonta) + six (hex) ». Trois MOTS différents (et non pas trois
CHIFFRES semblables) qui s’ajoutent l’un à l’autre et qui représentent eux-mêmes
une somme, puisqu'en grec comme en hébreu les lettres sont également des
chiffres. Attention! Ne sautez pas trop vite sur vos calculettes, car si ces
choses sont effectivement écrites d’avance, elles ne se dévoileront réellement
qu’après leur accomplissement.
D’autant plus que dans ce Texte, le verbe qui est traduit
dans nos Bibles par « calculer », a aussi un autre sens moins
mathématique et plus électoral (même si les deux se rencontrent…), puisqu’il
signifie également : « voter », « apporter son suffrage »
(littéralement « apporter son caillou », car les grecs
votaient avec des cailloux de différentes couleurs, sur lesquels étaient écrits
les noms des candidats. Voir Actes 26: 10 et Apoc. 2: 17.)… ce qui peut
donner un tout autre sens à l’ensemble de cette révélation précise contenue
dans ce Livre, sans forcément éliminer le côté mathématique!]]]
« Apporter son suffrage » c’est apporter
personnellement et communautairement le pouvoir de gouverner Ă celui pour
lequel on donne son vote. C’est (peut-ĂŞtre) apporter sa pierre (ou sa brique) Ă
la Tour qui veut s’élever orgueilleusement jusqu’à Dieu, au lieu de
L’accueillir quand Il descend humblement jusqu’à nous et qu’Il nous ouvre un
autre Porte, plus Ă©troite, beaucoup plus basse, mais qui va dans la bonne
direction de la vie de l'éternité (Mat. 7 : 13-14.)…
Personnellement, je crois que les chiffres, ainsi que les outils
pour les articuler entre eux afin de s’élever dans la connaissance, sont une
nouvelle langue mondiale qui cherche à reprendre l’édification de la tour de la
« porte de dieu » (« Bab-El » en araméen),
qui avait été arrêté par l’Éternel en confondant les langues. Nous pouvons
constater que les chiffres et leurs calculs sont le langage universel qui
domine les relations actuelles entre les gens et les peuples, et je me demande
s’il ne serait pas plus sage de ne pas trop chercher à jongler avec ça. Aussi
bien dans le domaine spirituel, que dans le domaine affectif.
Comme le dit la sagesse populaire : « quand on
aime, on ne compte pas ! »
Que celui qui a de l’intelligence « calcule »... ou...
« apporte son suffrage »(Apoc. 13 : 18.)
Comme je le précisais ailleurs, l'aspect sur lequel je cherche à mettre l’accent
c’est la différence de nature et de dynamique que nous pouvons relever entre le
Règne de l’amour désintéressé de Dieu en Jésus Christ auquel Il veut nous faire
participer, opposé au règne égoïste et calculateur vers lequel nous entraîne
l’ennemi des âmes. Il me semble que c’est sur ce registre (qui est toujours le
même depuis les débuts de l’histoire humaine) que nous pouvons comprendre
qu’avant d’en arriver à un « vote », le combat se situe
fondamentalement dans notre coeur, entre deux tendances que Paul explique très
bien dans l’épître aux Galates au chapitre 5.
En ce qui concerne l’action « d’apporter
son caillou » (grec « psephiso ») dans Apoc.
13 : 18, il me faudrait préciser ma pensée. Je ne pense pas que cela
veuille dire que celui qui a du bon sens va « voter pour la Bête »,
mais plutôt qu’il va comprendre qu’il y aura un choix à exprimer dans ce moment
où les peuples seront appelés à montrer par un vote leur accord majoritaire (le « nombre »)
à l’intronisation de « l’homme d’iniquité », et de la pensée
bestiale (inhumaine) qui l’animera. On a déjà vu, avec l'élection d'Adolf
Hitler en Allemagne dans les années 30, une répétition grandeur nature de
ce que peut donner cette dynamique Ă©lectorale perverse...
Même si ces choses sont voilées jusqu’à leur réalisation, nous
pouvons en tout cas en comprendre qu’il y aura à ce moment là un vote truqué,
qui ne laissera pas d’alternatives ni de choix réels entre la justice et
l’iniquité (ce qui, jusqu'à un certain point, correspond déjà aux votes
politiques actuels…). Mais pour ceux qui au travers des épreuves de leur vie
seront restés fidèles aux commandements d’amour désintéressé du Christ,
l’Écriture nous apprend que l’Esprit de Dieu Lui-même donnera à ces vainqueurs
un « bulletin de vote lumineux » (en grec « psephos
leukos », traduit dans nos Bibles par « caillou blanc »)
qui les amènera à exprimer leur choix (leur « vote ») sans que
le monde n’y comprenne rien, sinon ceux qui auront de l’intelligence (Dan.
12: 10.).
En résumé, nous pouvons comprendre que certains voteront pour la
Bête, mais que « ceux qui ont du bon sens » sauront résister
en face (Es. 50 : 7.) et apporteront un « suffrage »
étonnant qui ne sera compris que de ceux qui auront reçu cette façon d’exprimer
leur foi. Ce « suffrage lumineux » leur aura été inspiré par
l’Esprit de Christ qui aura établi sa victoire à travers eux « Que
celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: A celui qui
vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou lumineux
(« psephos leukos »); et sur ce caillou est écrit un nom
nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. »
(Apoc. 2 : 17.)
Ce qui me semble important, c’est que ce « caillou
lumineux» (un « choix Ă©vident »?) sera donnĂ© « Ă
celui qui vaincra » et pas aux autres ! Il permettra de « d'exprimer
son suffrage » pour un « Nom nouveau » qui ne sera
connu que de ceux qui en auront reçu la révélation. Cette expression de
reconnaissance de l'Autorité Suprême ne sera comprise que de ceux qui
connaîtrons le Nom. Les autres s'enfonceront dans le mal et n'y comprendront
rien (Dan. 12 : 10.). Combattons dans la foi pour faire partie des
vainqueurs et ne pas nous trouver, lors du choix de l’intronisation de « l’homme
d’iniquité », démunis et suivant aveuglément le reste des peuples
attirés dans le culte du gain institué par la divinité de la rentabilité
(Mammon) (1)
Jean-Luc
B
Source :
http://blog-porte-parole.blogspot.fr