Â
Je vais vous parler dâun sujet que jâutilise trĂšs rarement,
et jâai Ă©tĂ© moi-mĂȘme surpris que le Seigneur lâait placĂ© sur mon coeur. Câest
en rapport direct avec notre service de Sainte-CĂšne.
Â
Nous essaierons de comprendre la vĂ©ritable signification de la Communion. Je suis certain que beaucoup dâenfants de
Dieu ne réalisent pas pleinement ce que cela veut dire. Cependant, ce sujet ne
sera pas thĂ©ologique, mais, simple et pratique. Il descendra jusquâau niveau de
votre vie quotidienne.
Â
Â
Nous lirons dâabord dans lâEvangile de Matthieu, chapitre
26, versets 26 et 27, {Mt
26:26-27}Â puis, dans
lâEvangile de Jean, chapitre 6, verset 53. {Jn
6:53}Â Nous parlerons sur
ce sujet: Boire son sang et manger
sa chair.
Â
Il y a une signification profonde dans cette expression.
Lisons encore dans lâEvangile de Matthieu, chapitre 20, versets 22 et 23. {Mt 20:22,23}
Â
Ces trois passages différents sont pourtant liés ensemble et
constitueront la base de ma prédication.
Â
Â
Vous avez remarquĂ© que, dans lâun de ces passages, il est
question de la demande de deux disciples et de leur mÚre à Jésus. Cette maman
voulait que ses enfants aient une place dâhonneur, et ses deux fils avaient les
mĂȘmes sentiments. Un jour, cette mĂšre est venue vers JĂ©sus et lui a dit:
«Seigneur, jâai une demande Ă te faire: je voudrais que tu permettes Ă mes deux
fils de sâasseoir prĂšs de toi, dans ton royaume. Je voudrais quâil y en ait un
Ă ta gauche, et lâautre, Ă ta droite quand tu seras dans ton royaume.»
Â
Jâaurais aimĂ© regarder le visage de JĂ©sus lorsque, lui, a
regardé cette mÚre.
Â
Vous savez, le coeur de cette maman Ă©tait rempli dâorgueil
maternel. Elle voulait ĂȘtre capable de dire: «Voyez, ce sont mes enfants, mes garçons! en voilĂ un, et voilĂ
lâautre!» Pour une maman, câest trĂšs comprĂ©hensible, mais le Seigneur savait ce quâelle ne savait pas; alors, il
leur a posé une question:
Â
«Est-ce que vous ĂȘtes capables de boire la coupe que je
dois boire?» Leur rĂ©ponse mâa toujours surpris, ils ont donnĂ© une bonne
rĂ©ponse, mais je ne crois pas quâils aient saisi les consĂ©quences de leur
réponse. Quand Jésus leur a demandé: «Etes-vous capables de boire la coupe que
je vais boire», ils ont rĂ©pondu sans hĂ©sitation: «Oui, nous en sommes capables.» Jâaurais voulu ĂȘtre lĂ pour
surveiller le visage de JĂ©sus quand il leur a rĂ©pondu: «En effet, vous boirez de ma coupe, mais si seulement, vous saviez ce quâil y a dans cette coupe.»
Il ne leur a pas dit exactement ce que je viens de vous dire, mais je suis
persuadĂ© que câĂ©tait lĂ sa pensĂ©e.
Â
Il leur a seulement dit: «Vous boirez de ma coupe»;
mais il a pensĂ© en lui-mĂȘme: «si vous saviez seulement ce quâil y a dans cette coupe»...
Â
Un jour, le Seigneur sâest assis autour de la table de la Sainte-CĂšne; il a mis une coupe de
vin devant ses disciples en leur disant: «Ceci
est la nouvelle alliance en mon sang». Remarquez ce quâil a dit en leur
tendant la coupe: «Buvez-en tous.»
Â
Quây avait-il dans cette coupe? Je ne parle pas du liquide;
nous savons trĂšs bien ce quâil y avait dans la coupe, câĂ©tait tout simplement
du vin, mais je parle de ce que cette coupe représentait. Elle représente la mort du Seigneur, mais quelles étaient les conséquences
de sa mort? Jésus leur dit: «Buvez-en
tous», autrement dit: «Chacun dâentre vous, vous allez en boire, mais il y
a une autre signification: «Buvez tous tout
le contenu de cette coupe.» Il a voulu dire: «Tous, vous boirez de cette coupe», et aussi, vous boirez tout, «vous la viderez».
Â
Maintenant, vous nâallez pas le faire ce matin; je ne veux
pas dire quâil vous faut vider la coupe, ce serait vraiment trop pour
vous. Evidemment, le Seigneur avait une petite coupe, et sa pensĂ©e Ă©tait quâils
devaient boire tout ce quâil leur offrait.
Â
Cette coupe
ne représente pas seulement la mort et la crucifixion de Jésus, cette coupe
représente aussi toutes les
souffrances que Jésus a
endurées. Quand il
a demandé à ses disciples: «Etes-vous
capables de boire ma coupe» voilĂ ce quâil voulait dire: «Etes-vous capables de participer aux souffrances
auxquelles, moi, je vais participer? Serez-vous capables de supporter quâils
vous fassent ce quâils me feront, Ă moi? Pouvez-vous me suivre dans la
communion de mes souffrances?» Câest pourquoi il a dit: «Etes-vous capables de boire ma coupe?»
Il y avait beaucoup plus dans cette coupe que du vin. En rĂ©alitĂ©, ce nâĂ©tait
que du vin, mais dans ce symbole, il y avait beaucoup dâexpĂ©riences amĂšres.
Â
Savez-vous
ce que vous faites lorsque vous participez Ă cette coupe? Quand cette coupe vous est tendue,
câest comme si le Seigneur lui-mĂȘme vous la tendait, et vous disait: «Etes-vous
capables de boire à cette coupe?» Oh! ne dites pas: «Evidemment,
Seigneur, je puis en boire une bouteille...» Ce nâest pas ce quâil veut dire. «Etes-vous
capables de participer Ă ce que reprĂ©sente cette coupe?» Câest la
question pour vous. Savez-vous ce que vous ferez lorsque vous boirez cette
coupe? Vous direz simplement: «Oui,
Seigneur, je suis capable de devenir participant de tes souffrances, que cette
coupe représente.»
Â
Placer
notre main sur la coupe pour la prendre, câest un tĂ©moignage, câest notre
promesse Ă Dieu que nous ne boirons pas seulement le liquide qui se trouve dans
la coupe, mais que nous sommes prĂȘts Ă absorber les consĂ©quences de cette coupe. Pourquoi
Jésus a-t-il dit:
Â
«Etes-vous capables?» Câest parce que, dans cette
coupe, il y a des choses amĂšres Ă boire.
Â
Vous devez penser: câest vraiment un drĂŽle de message que le
frĂšre Beuttler nous donne!
Â
Peut-ĂȘtre est-ce ma derniĂšre visite, si la situation demeure
ce quâelle est...
Â
Pouvez-vous boire de cette coupe? Il y a quelques herbes amĂšres dans cette coupe qui est
lĂ , facile Ă boire. Mais ce quâelle reprĂ©sente, câest difficile Ă boire; câest
terriblement amer.
Â
Et voilà la pensée de Jésus: «Buvez la coupe, tout le contenu, buvez-en
tous et buvez tout. Que chacun dâentre vous devienne un participant de cette
coupe, et buvez tout ce que je place dans votre coupe.»
Â
Câest une vĂ©ritĂ© terrible, mais savez-vous que
lâexpĂ©rience de JĂ©sus-Christ fut une expĂ©rience terrible? Je parle de la Croix. Paul a dit: «Je me glorifie de la
Croix de Jésus». Certains
chrĂ©tiens sâachĂštent une croix pour la mettre Ă leur cou; dâautres, Ă©pinglent
une petite croix en or au revers de leur veston. Est-ce lĂ ce que Paul a voulu
dire? Non; la Gloire de la
Croix de Christ, ce nâest pas
cela. Paul a voulu dire: «la gloire dâĂȘtre crucifiĂ© avec Christ». Etre crucifiĂ©,
câest quelque chose dâaffreux, et votre crucifixion se trouve dans cette coupe,
quand vous buvez un peu de son contenu, vous témoignez de votre bonne volonté
dâĂȘtre crucifiĂ© avec Lui. Cela, câest un vĂ©ritable service de
Sainte-CĂšne, et malheureusement, beaucoup dâenfants de Dieu nâen savent rien.
Tout ce quâils font, câest de penser un petit peu Ă la mort de JĂ©sus et,
peut-ĂȘtre, dâessayer dâĂ©craser une petite larme. Le Seigneur ne veut pas de vos
larmes, ce sont des larmes artificielles. Il veut que nous buvions la coupe en
expériences. Cela le glorifiera. «Pouvez-vous boire de cette coupe?» Ils ont
dit: «Oui,
nous le pouvons». Alors, Jésus a dit: «Buvez-en
tous, et buvez tout de cette coupe, tout le contenu que jâai placĂ© dans votre
coupe individuelle.»
Â
Ne pensez pas que je vais vous demander si, réellement, vous
voulez boire (je ne vais pas vous le demander). Vous vous le demanderez Ă
vous-mĂȘmes, mais si je demandais une rĂ©ponse, publique, concernant votre bonne
volontĂ©, je pense que la plupart dâentre vous, vous diriez «Amen» ou
«Alléluia!»
Â
Â
Mais,
avant de dire: Alléluia! Nous analyserons un peu plus le contenu de cette coupe.
Â
Lisons dans Matthieu, chapitre 21, versets 8 à 11. {Mt 21:8-11}
Â
Il nâa pas lâair si mĂ©chant, ce passage, penserez-vous. Il
nâa pas lâair si amer, mais vous savez trĂšs bien que lĂ nâest pas toute
lâhistoire.
Â
La multitude est sortie pour voir Jésus. Ils ont dit:
«Aujourdâhui, JĂ©sus vient chez
nous» et ils sont allĂ©s le long des rues, comme si la Reine dâAngleterre allait passer! Ils ont
mis leurs vĂȘtements sur le chemin, ils ont jetĂ© des fleurs et les petites
filles sont venues pour apporter un bouquet à Jésus. Ils ont dit: «Nous sommes heureux de te voir, Jésus, tu es
le Roi qui doit venir, tu es le prophÚte de Dieu. Tu es un bon prédicateur,
personne nâa jamais aussi bien prĂȘchĂ© que toi. Tu es lâhomme que nous attendions
depuis si longtemps. Alléluia! Alléluia! Alléluia!»
Â
Et, peu de temps aprĂšs, le mĂȘme groupe chantait quelque
chose de diffĂ©rent...JĂ©sus Ă©tait prisonnier et Pilate disait: «Que ferons-nous de JĂ©sus? Alors la mĂȘme
foule a chantĂ© un autre chant. Ils nâont plus criĂ©: «Hosanna!», ils ont dit: «Crucifie-le, libĂšre le meurtrier, et
crucifie Jésus»...
Â
Que sâest-il donc passĂ©?
Â
La faiblesse humaine qui, à un certain moment pouvait dire: «Hosanna!» et qui,
quelque temps aprÚs pouvait crier: «Crucifie-le».
Â
Cela se
trouve dans votre coupe. Vous souffrirez de la faiblesse humaine: Aujourdâhui, les gens sont pour
vous. Demain, ils seront contre
vous. Aujourdâhui, ils
vous prennent dans leurs bras, ils veulent que tout le monde vous regarde, et
le lendemain, ils vous jetteront dehors...
Â
Dans votre coupe, il y a cette perversion de
la nature humaine.
Aujourdâhui, avec vous, demain, avec vos ennemis...Â
Vous direz: «Seigneur,
que veut dire cela? Mes amis ne me disent plus bonjour, je ne comprends pas.
Ils étaient mes amis, et maintenant, ils sont les amis de
mes ennemis. Seigneur, donne-moi une explication!»
Oh! Elle est trÚs simple: vous avez participé au service de
Sainte-CÚne, et vous avez mis votre main sur la coupe et vous avez dit: «Seigneur, je ne
veux pas seulement boire le liquide, je veux boire de ta coupe en expériences»
et vous avez
bu, et le Seigneur vous a cru, et maintenant, voilĂ quâil met quelque chose
dans votre coupe...
Â
Jâaurais pu lâexpliquer dâune toute autre maniĂšre. Ce nâest
quâune supposition.
Â
VoilĂ un nouveau pasteur. Supposons que ce soit ce frĂšre le
nouveau pasteur. Je sais quâil y a dĂ©jĂ quelque temps quâil est lĂ , mais
supposons quâil vient dâarriver, et le frĂšre fait le premier service. Tout le
monde est venu, tout le monde veut entendre comment le nouveau pasteur prĂȘche,
et aprĂšs la rĂ©union, tout le monde veut lui toucher la main: «Dieu soit bĂ©ni, frĂšre; vous ĂȘtes un homme de
Dieu, vous ĂȘtes lâhomme que Dieu nous a envoyĂ©, et nous serons toujours
derriÚre vous pour vous soutenir.»
Â
Câest le premier jour, Ă©videmment, et quelque temps
plus tard (mais ces choses nâarrivent pas en France), câest tout le contraire.
Â
Les gens peuvent vous louer: «Vous ĂȘtes le meilleur prĂ©dicateur, jâaimerais tellement vous entendre
encore».
Et puis, voilĂ que vous prĂȘchez quelque chose quâils
nâaiment pas,
quelque «pilule» amÚre; alors, tout change brusquement.
Â
Cela se
trouve dans la coupe, et ce nâest pas facile Ă absorber.
Â
Jésus a souffert de la perversion de la nature humaine.
Heureusement que JĂ©sus savait ce qui Ă©tait dans lâhomme. Il les a entendus
crier: «Hosanna! Tu es le prophÚte de Dieu». Je ne pense pas que Jésus a dû
rĂ©pondre Ă leurs acclamations de la maniĂšre quâils auraient voulu: «Merci,
merci, je suis si heureux que vous mâayez reconnu». Je ne pense pas que JĂ©sus
Ă©tait trĂšs impressionnĂ© par ce quâils faisaient. Jâaurais aimĂ© lâĂ©tudier, alors
que la foule criait: «Hosanna!» Il a dû penser: Vous criez «Hosanna!» mais je sais ce que vous allez faire plus tard.
Pouvez-vous imaginer les sentiments du Seigneur mĂȘme quand ils criaient
«Hosanna?» Il savait que dans dâautres circonstances, cela se transformerait
dans le cri de: «Crucifie, crucifie!»
Â
Oh! Ne soyez jamais
impressionnés par les louanges des hommes. Vous vous porterez bien mieux
si vous les ignorez, parce que si vous faites ce qui ne leur plaĂźt pas, leurs
louanges se transformeront en toute autre chose. Si vous ĂȘtes trop heureux par
leurs louanges, vous serez bien trop malheureux quand ils vous maudiront.
Ainsi, il vaut mieux ne pas y faire trop attention. Savez-vous ce qui est écrit
dans le livre dâEsaĂŻe?
«Tu as entendu
beaucoup de choses, mais tu ne les as pas observées.»
Â
Il y a eu beaucoup de choses auxquelles JĂ©sus nâa pas fait
attention; il nâa pas fait attention Ă leurs cris dâhosanna. Il les a entendus,
il ne pouvait pas ne pas les entendre, mais il nâĂ©tait pas impressionnĂ© par
cela. Il ne les croyait pas; il savait ce qui Ă©tait dans le coeur de lâhomme,
et la perversité de la nature humaine se trouvera également dans votre coupe, et dans la mienne...
Â
Voilà pourquoi Jésus avait demandé aux disciples: «Pouvez-vous boire cette coupe?» Ils ont
dit: «Evidemment, nous pouvons boire, mais ils
ne savaient pas ce qui Ă©tait dans la coupe. Ils lâont su plus tard, et je dois
dire quâils lâont bue.
Â
La coupe de Pierre fut trĂšs amĂšre, et savez-vous quâil est
mort crucifiĂ© la tĂȘte en bas? Câest une mort atroce.
Â
Â
Mais il
y a encore autre chose dans cette coupe. Lisons Matthieu, chapitre 26, verset 56.
Â
Vous voyez-lĂ quelque chose dâautre. Nous allons prendre la
coupe dans nos mains, boire de cette coupe, et cette coupe représente quelques
expériences amÚres:
Â
Nous lisons dans les Ecritures:
Â
«Ils lâont abandonnĂ©, et pris la fuite».
Â
Est-ce que vos amis ne vous ont jamais
abandonnĂ©, au moment oĂč vous aviez besoin dâeux? Cela, câest une expĂ©rience
terrible.
Â
JĂ©sus Ă©tait dans lâĂ©preuve. Pierre lâavait reniĂ©, lui qui
avait dit: «Je veux mourir pour toi», ce qui signifiait: «Jamais, je ne te renierai, jamais je ne tâabandonnerai»...Les hommes
ont montrĂ© JĂ©sus du doigt, et vous savez que sâils lâont montrĂ© du doigt, ils
vous montreront aussi. Câest dans la coupe...
Â
Ecoutez-les: «Celui-ci
a dit: Je suis le Fils de Dieu-voilĂ lâhĂ©rĂ©tique, voilĂ lâhomme qui nous cause
des ennuis. Nous lâavons entendu de nos propres oreilles».
Ses
disciples Ă©taient auprĂšs de lui. Quand ils ont vu que lâĂ©preuve devenait
sérieuse, ils se sont sauvés, ils
lâont tous abandonnĂ©, et ils ont laissĂ© le MaĂźtre tout
seul, accusé par ses ennemis, abandonné par ses amis...
Â
Nous ne devons pas nous étonner que Jésus ait prononcé ces
paroles: «Pouvez-vous, ĂȘtes-vous capables
de boire de ma coupe?»
Â
Vos amis vous ont-ils abandonnĂ© au moment oĂč
vous aviez besoin dâeux?
Et vous Ă©tiez si malheureux dâĂȘtre abandonnĂ©! Vous avez dit: «Seigneur, je ne comprends pas; ils mâont
abandonnĂ©, je suis tout seul; jâavais tellement dâamis! Quâest-ce que cela veut
dire?» Eh bien, câest simplement que, le dimanche, vous ĂȘtes venu Ă Â la Sainte-CĂšne et vous avez pris de la coupe et vous
avez dit: «Seigneur,
je la bois», et vous lâavez bue et le
Seigneur pensait que vous étiez sincÚre. Ainsi, le Seigneur vous a laissé boire
de cette coupe en expĂ©rience, et vous savez trĂšs bien que ce nâest pas si
facile.
Â
Â
Le
Seigneur est faussement accusĂ©. Personne nâa-t-il jamais portĂ© de fausses
accusations contre vous?
Â
Je vais fabriquer une histoire: supposons que vous
ĂȘtes le trĂ©sorier de lâEglise. Vous ĂȘtes responsable des finances, et vous ĂȘtes
absolument honnĂȘte. Un jour, vous avez achetĂ© une voiture, justement le jour oĂč
lâEglise avait eu une bonne offrande. Ils vous ont vu avec cette nouvelle
voiture, et quelques-uns ont dit: «Vous avez vu sa nouvelle voiture? OĂč
pensez-vous quâil a eu lâargent pour cela? Je crois que je vais avoir une
révélation...Savez-vous si on examine ses livres de temps en temps?» Et avant
quâil soit longtemps, des gens vous montreront du doigt. Ce sont des situations
bien pénibles.
Â
Mais cela est dans la coupe...
Â
Satan est le maĂźtre des accusateurs.
Malheureusement, il reçoit quelquefois de lâaide des enfants de Dieu! JĂ©sus fut accusé de ce quâil nâavait pas fait.
Â
Jâai une bonne illustration, quelque chose qui mâest
arrivĂ©. Il y a des circonstances qui mâempĂȘchent de vous dire la chose
entiĂšrement, mais je voudrais vous dire: Si vous prenez de cette coupe, et
principalement, si vous ĂȘtes un prĂ©dicateur, ne soyez pas surpris si, dans la
coupe, il y a de fausses accusations.
Â
JâĂ©tais pasteur dâune petite assemblĂ©e, et une soeur ĂągĂ©e a
commencĂ© Ă causer: «FrĂšre Beuttler nâest
pas honnĂȘte» (mais moi, je sais bien que je suis honnĂȘte!) Cette soeur a
cru comprendre que je dirigeais mal lâEglise, et que jâavais pris la
responsabilitĂ© de certaines dĂ©penses qui nâavaient pas Ă©tĂ© approuvĂ©es au
prĂ©alable par lâassemblĂ©e. Elle en a parlĂ© dans toute la ville: «FrĂšre Beuttler dĂ©pense lâargent de
lâAssemblĂ©e sans quâelle le permette.» Ce
nâĂ©tait pas vrai, mais je ne pouvais pas courir dans toute la ville pour
prouver la vĂ©ritĂ©...Nous avions eu une rĂ©union dâaffaires et lâEglise
avait votĂ© quelques dĂ©penses, mais la soeur nâĂ©tait pas lĂ . Au lieu de se
renseigner, elle a levĂ© le doigt de lâaccusation.
Â
Que pouvons-nous faire dans ce cas? Pas grand
chose. Vous buvez la coupe. Elle nâest pas facile Ă avaler! Il y a des gens qui croient ce quâon dit.
Buvez la coupe, et continuez votre chemin...Vous aimeriez ĂȘtre pasteur? Eh
bien, moi, je ne voudrais pas lâĂȘtre! Alors pourquoi en ĂȘtes-vous un? Parce que
jâai Ă©tĂ© appelĂ© Ă lâĂȘtre. Nâen devenez pas un si vous nâĂȘtes pas appelĂ© car
alors, quand vous boirez la coupe, cela vous tuera. Si vous nâĂȘtes pas appelĂ©,
le contenu de cette coupe vous
tuera.
Â
Croyez-moi,
de cette coupe, on ne peut en boire quâavec lâaide de la grĂące de Dieu.
Â
Vous savez que Pierre a renié le Seigneur, et voilà , Jésus
va passer en jugement. Il nây a quâune petite distance entre Pierre et JĂ©sus.
Il fait froid et Pierre se chauffe les mains prĂšs du feu. Une jeune fille se
met Ă parler: «Regardez cet homme, câest
lâun des disciples.
Â
-De qui parlez-vous lĂ -bas?
Â
-De vous!
Â
- « Je ne sais
pas ce que vous voulez dire. Je ne connais pas cet homme», répond Pierre.
JĂ©sus a entendu et Il regarde son disciple. Quel regard que celui-lĂ ! JĂ©sus nâa
pas dit un mot, il a regardĂ© Pierre.Â
Pouvez-vous imaginer comme le Seigneur était
blessĂ© profondĂ©ment. Il est faussement accusĂ©; son seul rĂ©confort, câĂ©tait la
prĂ©sence de son disciple et voilĂ quâil lâentend dire:
Â
«Je ne connais pas cet homme-là ».
Â
Avez-vous jamais senti cette blessure?
Â
«Cet homme est un de
vos amis, nâest-ce pas? -Un ami? Qui vous a donnĂ© cette Ă©trange idĂ©e? Je le
connais vaguement, mais il nâest pas de mes amis...»
Â
Que pensez-vous quâil y ait dans cette coupe? Il y a ce que
je viens de vous dire, et bien dâautres choses encore; cela signifie tellement
plus que boire un liquide.
Â
Alors que nous approchons cette coupe de nos lÚvres, nous témoignons
que nous voulons boire de cette coupe, non seulement du contenu, mais également
de ce quâelle signifie.
Â
«Buvez-en tous!»
Â
«Que
chacun dâentre vous boive tout
de la coupe.»
Â
Rappelez-vous ce que Jésus a dit: «Si vous ne mangez la
chair du Fils de lâHomme, vous nâavez point la vie en vous-mĂȘme.»
Â
Il a dit la mĂȘme chose du fait de boire son sang, mais comme nous avons dĂ©jĂ parlĂ© sur
ce sujet, nous méditerons les paroles: manger
sa chair
Â
Il y a
bien des choses que le Seigneur nous demande de manger, et je ne parle pas de
poisson, ou de fromage, je parle des choses qui se prĂ©sentent dans lâexpĂ©rience
de la vie, des choses que nous sommes obligĂ©s dâaccepter, ou bien elles nous
entraßneront loin du Seigneur, et nous ferons rétrograder.
Â
Vous savez que marcher avec le Seigneur nâest pas la chose la plus facile, JĂ©sus a dit que le
sentier Ă©tait Ă©troit, et quâil y en avait peu qui le trouvaient.
Â
Â
Lorsque
nous mangeons le pain à  la Table de la
Sainte-CĂšne, nous rendons tĂ©moignage devant Dieu que nous sommes prĂȘts Ă la
communion de ses souffrances, alors, le Seigneur nous donne différentes choses
à manger et certaines ne sont pas aussi bonnes que la pùtisserie française...
Â
Nous allons prendre un exemple dans lâEvangile de Matthieu,
chapitre 13, versets 53 à 57. {Mt
13:53-57}
Â
Jésus a expérimenté, là , une souffrance et cette souffrance
est liée à la pensée du texte: «manger sa chair.»
Jésus a été
discrĂ©ditĂ© par ceux qui le connaissaient le mieux. Câest
lâexpĂ©rience la plus Ă©trange de la vie de JĂ©sus. JĂ©sus a fait des miracles; il
a enseignĂ© comme personne ne lâa jamais fait. Il a donnĂ© la dĂ©monstration dâun
ministĂšre surnaturel. Il a marchĂ© dans la justice, comme personne nâavait
marchĂ© avant lui. Alors, ils ont dit: «DâoĂč
lui viennent toutes ces choses? Il ne peut pas ĂȘtre le prophĂšte de Dieu, le
Fils de Dieu, celui que nous attendons.» Et leur raison était trÚs simple,
aussi simple quâinsensĂ©e. Ils ont dit: «Nous connaissons son pĂšre, nous
connaissons sa mĂšre, nous connaissons ses soeurs, nous connaissons ses frĂšres.
Il ne peut pas ĂȘtre le prophĂšte. Il est allĂ© Ă lâĂ©cole avec nous; il a aidĂ© son
pĂšre Ă lâĂ©tabli, et maintenant, il dit quâil est le prophĂšte de Dieu! Il nâest
pas le prophÚte de Dieu, nous le connaissons depuis son enfance...»
Â
Ils ont discrédité Jésus pour la simple raison
quâils connaissaient bien sa famille...
Â
Peut-ĂȘtre nâavez-vous pas fait cette sorte dâexpĂ©rience,
mais vous la jerez, si vous entrez dans le ministÚre.
Â
Vous savez que je viens dâune Ecole biblique et nos
étudiants sont issus de différents foyers. Le Seigneur en appelle quelques-uns
au ministÚre, quand ils sont encore chez eux, et notre expérience est celle-ci:
il semble que Dieu nâappelle pas toujours ceux qui paraissent les meilleurs; il
nâappelle pas ceux qui ont les meilleures notes Ă lâĂ©cole. Câest la raison pour
laquelle Dieu nous a appelés, et quelquefois, le
Seigneur appelle justement lâenfant qui est un problĂšme dans sa famille.
Â
VoilĂ que le jeune homme dit: «Jâai reçu un appel pour le ministĂšre; jâaimerais aller Ă lâEcole
biblique». Alors, vous devriez les entendre! «Toi, tu veux aller Ă lâEcole biblique? toi?
toi? Si Dieu a besoin de
toi, câest que vraiment, il y a un grand besoin. Toi, Ă lâĂ©cole, tu Ă©tais pis que les autres ensemble, et tu veux ĂȘtre
un pasteur! NâespĂšre pas quâon tâaidera pour devenir un Ă©tudiant. Si tu veux
aller Ă lâĂ©cole biblique, eh bien, tu la paieras toi-mĂȘme. Tu seras le dernier
que nous aiderons à y aller. Nous nous rappelons de toi quand tu étais grand
comme une sauterelle, tu avais lâhabitude de battre tes frĂšres, et tu allais
voler les pĂȘches du voisin, et tu veux ĂȘtre dans le ministĂšre! On aura tout
entendu. Il veut devenir un prédicateur!»
Â
Voilà ce qui est arrivé à beaucoup de nos jeunes gens.
Quelle en est lâexplication? Un prophĂšte nâest mĂ©prisĂ© que dans sa patrie et
dans sa maison.
Â
Un jeune homme qui veut ĂȘtre dans le ministĂšre
aura la plupart du temps beaucoup plus dâopposition dans sa propre Ă©glise que
partout ailleurs.
Pourquoi cela? Vous pensiez que les gens diraient: «Gloire à Dieu! Nous
prierons pour toi, et en plus de cela, nous tâaiderons financiĂšrement (oh! il a
dĂ©jĂ reçu toute lâaide nĂ©cessaire)».
Â
Bien sĂ»r, ce nâest pas vrai dans tous les cas, mais câest
trop souvent vrai.
Â
Pour ma part, je dois remercier Dieu pour le pasteur que
jâai eu. Il savait que Dieu mâappellerait au ministĂšre, avant que moi-mĂȘme je
le sache, et quand il a su que jâallais entrer Ă lâĂ©cole biblique, il mâa fait
monter sur la plateforme. Il mâa dit: «Maintenant,
tu vas conduire les chants; tu nâas pas beaucoup dâexpĂ©rience, mais je vais
tâaider.» AprĂšs cela, il mâa envoyĂ© prĂȘcher dans une autre Ă©glise. Il a
fait tout ce quâil Ă©tait possible de faire pour mâencourager. Mais, hĂ©las! Ce
nâest pas toujours comme cela. «Ainsi, tu
penses que tu es appelĂ© Ă prĂȘcher? Eh bien, nâespĂšre pas monter sur cette
plateforme. Moi, jâai de lâexpĂ©rience, et toi, tu es une petite sauterelle sans
expĂ©rience. Tu nâauras aucun soutien de ma part...».
Â
Evidemment, jâai exagĂ©rĂ© la situation; plus grande sera
notre stature spirituelle, plus nous aiderons les jeunes Ă entrer dans le
ministÚre. Notre véritable stature spirituelle est
révélée par notre attitude avec les jeunes serviteurs de Dieu.
Â
Jésus fut appelé au ministÚre et vous savez quelle fut la
réaction de ses contemporains: «Mais
quâest-ce quâil croit quâil est? Nous connaissons ses frĂšres et ses soeurs sont
du milieu de nous. Nous nous rappelons de lui quand il Ă©tait Ă lâĂ©cole.» Câest une vieille histoire dâĂȘtre discrĂ©ditĂ© par ceux de
qui nous attendions le plus...
Â
Jeunes gens, si vous ĂȘtes aidĂ©s, remerciez Dieu, mais si
vous nâavez pas cette aide, ne vous dĂ©couragez pas. Votre
MaĂźtre ne lâa jamais eue et ainsi, il est allĂ© vers des Ă©trangers qui lâont
acceptĂ©. Le serviteur nâest pas plus grand que son MaĂźtre...
Â
Ne soyez pas surpris dâĂȘtre discrĂ©ditĂ©. Vous
méditerez cela quand vous mangerez le pain de la
Sainte-CÚne et ce sera difficile
à avaler, bien sûr. Si
vous ĂȘtes un jeune serviteur de Dieu et que vos frĂšres vous fassent comprendre
quâils ne vous donneront pas le moindre soutien, prenez le pain de la Sainte-CĂšne, mangez-le, et dites:
Cela, câest Sa chair, je dois manger tout ce quâil a expĂ©rimentĂ© lui-mĂȘme.»
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Jésus a été discrédité par ceux qui auraient
dû lui faire du crédit. Vous mangez ce pain, et vous serez discrédité par les
autres. Oh! Quel goût étrange! Et puis, cela ne veut pas descendre...mais vous
serez obligĂ©s de le manger. Votre maĂźtre lâa mangĂ© lui aussi.
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Il nâa pas dit: «Que dites-vous sur moi? Je suis appelĂ© de
Dieu. Je vais demander au feu du ciel de descendre et de vous consumer tous.
Croyez-moi: le mieux est dâaller votre chemin.» Votre MaĂźtre est celui qui vous
encouragera et câest votre MaĂźtre qui vous donnera votre diplĂŽme.
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Je ne puis prendre plus de temps pour ce verset. Mais je
crois que certains dâentre vous avaient justement besoin dâentendre cela.
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Allons
un peu plus loin dans lâEvangile de Jean, chapitre 7, verset 5. {Jn 7:5}
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Pardonnez-moi, chers amis, si je fais tant dâapplications au
ministĂšre. La raison en est que, dans ce champ du ministĂšre, cela sâapplique
trĂšs facilement. Cela peut sâappliquer Ă chacun dâentre nous Ă un certain
degré, mais dans le domaine du ministÚre, ce degré est toujours le degré maximum.
La premiĂšre raison, câest que JĂ©sus lui-mĂȘme Ă©tait dans le ministĂšre. On me dit
quelquefois: «FrĂšre Beuttler, pourquoi employez-vous tant dâillustrations sur
lâEcole biblique?» Câest parce que jâai vĂ©cu presque toute ma vie Ă lâĂ©cole
biblique. Jây suis restĂ© 3 ans comme Ă©tudiant, et 21 ans comme professeur.
Câest lâendroit oĂč jâhabite. Je ne suis jamais allĂ© dans la marine, aussi je ne
puis vous parler sur les bateaux! et comme je ne prends pas mes illustrations
dans les livres, alors je les cherche dans ma propre expérience.
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Ainsi, Jésus était dans le
ministĂšre. Eh bien, mĂȘme ses frĂšres nâont pas cru en lui. Non seulement,
JĂ©sus a Ă©tĂ© discrĂ©ditĂ©, mais il nâa jamais Ă©tĂ© cru. Cependant il disait la vĂ©ritĂ©.
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Imaginez que vous ĂȘtes membre dâune famille de 7 enfants et
vous dites que vous avez un appel au ministÚre. Les étrangers le croiront avant
vos propres frĂšres. Câest une situation qui se rencontre, et cela fait mal.
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Il y a environ 10 ans, le Seigneur mâa demandĂ© dâaller
enseigner dans le monde. Jâavais cherchĂ© Sa volontĂ© pendant un an et deux mois,
et voilĂ les mots que le Seigneur mâa donnĂ©s: «Va, et enseigne dans toutes les nations.» Et Dieu a commencĂ© Ă
ouvrir les portes, Il mâa envoyĂ© dans le monde entier.
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Jâai un bureau Ă lâĂ©cole, et lĂ , jâai une grande carte du
monde, oĂč jâai marquĂ© toutes les routes que jâai dĂ» prendre, ce qui veut dire
que jâai fait environ 440 millions de km. Jâai subi de lâopposition de la part
de ceux qui Ă©taient le plus prĂšs de moi, et câest la chose la plus Ă©trange.
Jâai toujours dĂ©pendu du Seigneur, en ce qui concerne les finances et un jour,
des élÚves ont dit: «FrÚre, nous voudrions vous aider dans votre prochain
voyage, et nous vous donnerons plusieurs centaines de dollars.» Un
des autres professeurs a entendu cela et a répliqué: «Vous
ne devez pas donner dâargent au FrĂšre Beuttler pour ce voyage, il nâa quâĂ Â rester ici!» Ce
professeur était une dame, et elle a tellement fait que les étudiants ont
dĂ©cidĂ© de ne rien me donner, et pourtant, ils mâavaient dit que câĂ©tait Dieu
qui les avait dirigĂ©s! En cette circonstance, cela mâa fait mal et pourtant, cette dame Ă©tait missionnaire elle-mĂȘme,
elle avait une volontĂ© de fer, et maintenant, elle nâest plus parce quâelle
avait une volonté trop forte...Ces choses font mal. Je suis allé vers Dieu, et
jâai dit: «Seigneur, comment expliques-tu
cette attitude?»
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Alors, le Seigneur mâa donnĂ© ce verset:
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«Ses frÚres non plus ne croyaient pas en lui.»
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Evidemment, dans «les frÚres», il y a «les soeurs»...
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Alors, jâai compris. «Câest
ce quâils tâont fait, Ă toi aussi, Seigneur, maintenant, je sens ce que tu as
senti. Merci Seigneur de mâavoir permis de rĂ©aliser ce quâĂ©taient tes
sentiments Ă ce moment-lĂ .» Ainsi, jâai agi sans aide et le Seigneur a
trouvé un autre moyen.
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Lisons
dans lâEvangile de Jean, au chapitre 7, le verset 4. {Jn 7:4}
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Jésus
était incompris.
Ses propres frĂšres lui attribuaient de mauvais motifs. Ils pensaient quâil
dĂ©sirait ĂȘtre louĂ© par les hommes, ĂȘtre vu des hommes. Cela nâĂ©tait pas vrai,
mais ses frĂšres pensaient ainsi. Quelquefois, je prends mes voyages comme des
illustrations. Je ne fais pas cela pour me vanter, mais câest afin de vous
montrer les grandes choses que Dieu fait pour moi. Quelle source dâĂ©tonnement
ce que Dieu est capable de faire!
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Mais, de mĂȘme quâils nâont pas compris les motifs de son
Fils, ils ne comprendront pas non plus les vĂŽtres...
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Dans
lâEvangile de Luc, chapitre 8, versets 1 Ă 3, {Lu 8:1-3} il y a une pensĂ©e Ă retirer:
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VoilĂ quelque chose dâhumiliant, et câest aussi cela!
«manger sa chair».
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Lorsquâon devient dĂ©pendant de la gĂ©nĂ©rositĂ© des autres,
câest quelque chose de difficile Ă apprendre, spĂ©cialement pour certaines
personnes. De nature, je suis indĂ©pendant. Je prĂ©fĂ©rerais, par nature, ĂȘtre
affamĂ© que dâaccepter un repas gratuit. Jâai Ă©tĂ© Ă©levĂ© comme devant vivre
indépendant, et puis, je suis entré dans le ministÚre. La chose la plus dure
pour moi fut dâaccepter une offrande. Cela touchait mon orgueil, ma fiertĂ©, et
Dieu a dĂ» mâapprendre Ă me soumettre.
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Il y a quelques annĂ©es, jâĂ©tais dans une Ă©glise, et ils
avaient décidé de me donner une offrande pour mes voyages. Le pasteur a fait
quelque chose de terrible. Il mâa dit: «A la fin de
la réunion, FrÚre Beuttler, vous irez vous mettre à la porte, vous tendrez la
main, et ceux qui le désireront vous donneront une offrande pour vous aider
dans vos voyages.»
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Alors, il a dit: «Nous
allons prier et pendant que je prierai, le FrĂšre Beuttler va aller Ă la porte.
Il tendra ses mains vides et vous les remplirez.» Puis, il sâest levĂ© pour
prier, je suis allĂ© vers la porte. Jây suis restĂ© deux secondes, mais câĂ©tait
trop pour moi! Jâai passĂ© la porte, jâai couru dans la rue et je suis rentrĂ© le
plus vite que jâai pu.» Evidemment, je nâai jamais rien reçu de cette
Ă©glise! Mais câĂ©tait bien trop dur pour moi. Vous pensez peut-ĂȘtre que jâĂ©tais
fou. Peut-ĂȘtre aurais-je dĂ» me laisser crucifier,
mais ce soir-lĂ , câĂ©tait trop dur. Il y a des choses affreuses. Je prĂ©fĂ©rerais
creuser des trous, et gagner mon salaire, mais voilĂ , nous sommes dans un
travail qui nous oblige Ă certaines humiliations.
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JĂ©sus, lâHomme entre tous les hommes, a dĂ» ĂȘtre dĂ©pendant des
autres, et surtout, de quelques femmes. Elles lui disaient:
«Seigneur JĂ©sus, oĂč vas-tu manger aujourdâhui?
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-Nulle part.
Â
-Eh bien, viens chez moi.
Â
-JĂ©sus, oĂč vas-tu dormir cette nuit?
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-Je ne sais pas.
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-Viens donc coucher à la maison.»
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Quelquefois, personne ne lui demandait oĂč il mangerait, ni
oĂč il coucherait, et lorsquâil Ă©tait affamĂ©, le figuier ne produisait pas de
figues, et lorsquâil Ă©tait fatiguĂ©, il nâavait pas un lieu pour reposer sa
tĂȘte.
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JâespĂšre que je vous ai tous dĂ©couragĂ©s dâentrer dans le
ministĂšre!
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Maintenant, je vais vous apporter la conclusion de ce message.
Il y a dâautres choses quâon pourrait manger et boire, mais
je ne vous en ai pas parlé, car si je vous les avait données, vous vous seriez
évanouis, et je ne le veux pas. Ce serait trop pour vous.
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Lisons, dans Hébreux, chapitre 12, verset 2. {Heb 12:2}
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Savez-vous ce qui a permis à Jésus de supporter la Croix, et tout le reste?
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Quelquâun dira: «Câest parce quâil Ă©tait le Fils de Dieu.»
Ce nâest pas la bonne raison, et de toute maniĂšre, ce nâest pas la raison
biblique.
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Câest
en vue de la joie qui lui Ă©tait rĂ©servĂ©e quâil a souffert la Croix.
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Jésus a
regardĂ© Ă la joie et Ă la gloire. Il savait quâau-delĂ de la
souffrance, il y avait autre chose et câest ce qui lâa rendu capable de
supporter toutes choses.
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Je vous rappelle Romains,
chapitre 8, verset 18. {Ro
8:18}
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Les choses dont je vous ai parlé représentent bien des
souffrances, mais au-delĂ de ces souffrances, il y a la gloire. Ces souffrances
apporteront une gloire dans lâĂ©ternitĂ© et la gloire Ă venir sera tellement plus
grande que les souffrances prĂ©sentes quâil nous est impossible, actuellement,
de faire des comparaisons humaines.
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Voici un dernier verset: 1
Pierre, chapitre 1, versets 3 à 7. {1Pi 1:3-7}
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Ces versets nâont pas besoin dâexplication; ils sâexpliquent
tout seuls. Cela nous montre que, lorsque nous avons part Ă ses souffrances,
nous devons nous réjouir parce que si, dans la foi, nous avons bu de la coupe
et mangé de sa chair, étant devenus participants de ses souffrances, il y aura
une récompense pour nous dans la gloire éternelle, qui aura comme résultats: la
louange, lâhonneur, et la gloire lorsque JĂ©sus viendra.
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Ainsi,
buvons de sa coupe et mangeons de sa chair, non seulement symboliquement dans la Sainte-CÚne, mais également par
lâexpĂ©rience, afin que toutes les promesses que Dieu a donnĂ©es pour nous soient
accomplies.
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Maintenant, que le Seigneur bénisse sa Parole dans vos
coeurs et ainsi, que vous puissiez croĂźtre dans la connaissance de Dieu et:
dans la connaissance de Notre Seigneur Jésus-Christ.
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Dieu vous bénisse tous, Amen.
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18Ăšme partire de "La Bible et son message aux hommes"Â
La
Bible et son Message aux Hommes
W.H.
BEUTTLER Pasteur
Note
dâEdition
Conventions
de MAI 1959 et JUIN 1961
Transmis
par CLAUDE DELAMARE
SOTTEVILLE-LĂS-ROUEN
(Seine Maritime)
Achevé
dâimprimer sur les Presses de lâImprimerie Rouennaise en DĂ©cembre 1959 et
Décembre 1961
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http://456-bible.123-bible.com/
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