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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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La Sainte-CĂšne
de BEUTTLER W.H.
Nous essaierons de comprendre la vĂ©ritable signification de la Communion. Je suis certain que beaucoup d’enfants de Dieu ne rĂ©alisent pas pleinement ce que cela veut dire. Cependant, ce sujet ne sera pas thĂ©ologique, mais, simple et pratique. Il descendra jusqu’au niveau de votre vie quotidienne.



 

Je vais vous parler d’un sujet que j’utilise trĂšs rarement, et j’ai Ă©tĂ© moi-mĂȘme surpris que le Seigneur l’ait placĂ© sur mon coeur. C’est en rapport direct avec notre service de Sainte-CĂšne.

 

Nous essaierons de comprendre la vĂ©ritable signification de la Communion. Je suis certain que beaucoup d’enfants de Dieu ne rĂ©alisent pas pleinement ce que cela veut dire. Cependant, ce sujet ne sera pas thĂ©ologique, mais, simple et pratique. Il descendra jusqu’au niveau de votre vie quotidienne.

 

 

Nous lirons d’abord dans l’Evangile de Matthieu, chapitre 26, versets 26 et 27, {Mt 26:26-27} puis, dans l’Evangile de Jean, chapitre 6, verset 53. {Jn 6:53} Nous parlerons sur ce sujet: Boire son sang et manger sa chair.

 

Il y a une signification profonde dans cette expression. Lisons encore dans l’Evangile de Matthieu, chapitre 20, versets 22 et 23. {Mt 20:22,23}

 

Ces trois passages différents sont pourtant liés ensemble et constitueront la base de ma prédication.

 

 

Vous avez remarquĂ© que, dans l’un de ces passages, il est question de la demande de deux disciples et de leur mĂšre Ă  JĂ©sus. Cette maman voulait que ses enfants aient une place d’honneur, et ses deux fils avaient les mĂȘmes sentiments. Un jour, cette mĂšre est venue vers JĂ©sus et lui a dit: «Seigneur, j’ai une demande Ă  te faire: je voudrais que tu permettes Ă  mes deux fils de s’asseoir prĂšs de toi, dans ton royaume. Je voudrais qu’il y en ait un Ă  ta gauche, et l’autre, Ă  ta droite quand tu seras dans ton royaume.»

 

J’aurais aimĂ© regarder le visage de JĂ©sus lorsque, lui, a regardĂ© cette mĂšre.

 

Vous savez, le coeur de cette maman Ă©tait rempli d’orgueil maternel. Elle voulait ĂȘtre capable de dire: «Voyez, ce sont mes enfants, mes garçons! en voilĂ  un, et voilĂ  l’autre!» Pour une maman, c’est trĂšs comprĂ©hensible, mais le Seigneur savait ce qu’elle ne savait pas; alors, il leur a posĂ© une question:

 

«Est-ce que vous ĂȘtes capables de boire la coupe que je dois boire?» Leur rĂ©ponse m’a toujours surpris, ils ont donnĂ© une bonne rĂ©ponse, mais je ne crois pas qu’ils aient saisi les consĂ©quences de leur rĂ©ponse. Quand JĂ©sus leur a demandĂ©: «Etes-vous capables de boire la coupe que je vais boire», ils ont rĂ©pondu sans hĂ©sitation: «Oui, nous en sommes capables.» J’aurais voulu ĂȘtre lĂ  pour surveiller le visage de JĂ©sus quand il leur a rĂ©pondu: «En effet, vous boirez de ma coupe, mais si seulement, vous saviez ce qu’il y a dans cette coupe.» Il ne leur a pas dit exactement ce que je viens de vous dire, mais je suis persuadĂ© que c’était lĂ  sa pensĂ©e.

 

Il leur a seulement dit: «Vous boirez de ma coupe»; mais il a pensĂ© en lui-mĂȘme: «si vous saviez seulement ce qu’il y a dans cette coupe»...

 

Un jour, le Seigneur s’est assis autour de la table de la Sainte-CĂšne; il a mis une coupe de vin devant ses disciples en leur disant: «Ceci est la nouvelle alliance en mon sang». Remarquez ce qu’il a dit en leur tendant la coupe: «Buvez-en tous.»

 

Qu’y avait-il dans cette coupe? Je ne parle pas du liquide; nous savons trĂšs bien ce qu’il y avait dans la coupe, c’était tout simplement du vin, mais je parle de ce que cette coupe reprĂ©sentait. Elle reprĂ©sente la mort du Seigneur, mais quelles Ă©taient les consĂ©quences de sa mort? JĂ©sus leur dit: «Buvez-en tous», autrement dit: «Chacun d’entre vous, vous allez en boire, mais il y a une autre signification: «Buvez tous tout le contenu de cette coupe.» Il a voulu dire: «Tous, vous boirez de cette coupe», et aussi, vous boirez tout, «vous la viderez».

 

Maintenant, vous n’allez pas le faire ce matin; je ne veux pas dire qu’il vous faut vider la coupe, ce serait vraiment trop pour vous. Evidemment, le Seigneur avait une petite coupe, et sa pensĂ©e Ă©tait qu’ils devaient boire tout ce qu’il leur offrait.

 

Cette coupe ne reprĂ©sente pas seulement la mort et la crucifixion de JĂ©sus, cette coupe reprĂ©sente aussi toutes les souffrances que JĂ©sus a endurĂ©es. Quand il a demandĂ© Ă  ses disciples: «Etes-vous capables de boire ma coupe» voilĂ  ce qu’il voulait dire: «Etes-vous capables de participer aux souffrances auxquelles, moi, je vais participer? Serez-vous capables de supporter qu’ils vous fassent ce qu’ils me feront, Ă  moi? Pouvez-vous me suivre dans la communion de mes souffrances?» C’est pourquoi il a dit: «Etes-vous capables de boire ma coupe?» Il y avait beaucoup plus dans cette coupe que du vin. En rĂ©alitĂ©, ce n’était que du vin, mais dans ce symbole, il y avait beaucoup d’expĂ©riences amĂšres.

 

Savez-vous ce que vous faites lorsque vous participez Ă  cette coupe? Quand cette coupe vous est tendue, c’est comme si le Seigneur lui-mĂȘme vous la tendait, et vous disait: «Etes-vous capables de boire Ă  cette coupe?» Oh! ne dites pas: «Evidemment, Seigneur, je puis en boire une bouteille...» Ce n’est pas ce qu’il veut dire. «Etes-vous capables de participer Ă  ce que reprĂ©sente cette coupe?» C’est la question pour vous. Savez-vous ce que vous ferez lorsque vous boirez cette coupe? Vous direz simplement: «Oui, Seigneur, je suis capable de devenir participant de tes souffrances, que cette coupe reprĂ©sente.»

 

Placer notre main sur la coupe pour la prendre, c’est un tĂ©moignage, c’est notre promesse Ă  Dieu que nous ne boirons pas seulement le liquide qui se trouve dans la coupe, mais que nous sommes prĂȘts Ă  absorber les consĂ©quences de cette coupe. Pourquoi JĂ©sus a-t-il dit:

 

«Etes-vous capables?» C’est parce que, dans cette coupe, il y a des choses amĂšres Ă  boire.

 

Vous devez penser: c’est vraiment un drîle de message que le frùre Beuttler nous donne!

 

Peut-ĂȘtre est-ce ma derniĂšre visite, si la situation demeure ce qu’elle est...

 

Pouvez-vous boire de cette coupe? Il y a quelques herbes amĂšres dans cette coupe qui est lĂ , facile Ă  boire. Mais ce qu’elle reprĂ©sente, c’est difficile Ă  boire; c’est terriblement amer.

 

Et voilĂ  la pensĂ©e de JĂ©sus: «Buvez la coupe, tout le contenu, buvez-en tous et buvez tout. Que chacun d’entre vous devienne un participant de cette coupe, et buvez tout ce que je place dans votre coupe.»

 

C’est une vĂ©ritĂ© terrible, mais savez-vous que l’expĂ©rience de JĂ©sus-Christ fut une expĂ©rience terrible? Je parle de la Croix. Paul a dit: «Je me glorifie de la Croix de JĂ©sus». Certains chrĂ©tiens s’achĂštent une croix pour la mettre Ă  leur cou; d’autres, Ă©pinglent une petite croix en or au revers de leur veston. Est-ce lĂ  ce que Paul a voulu dire? Non; la Gloire de la Croix de Christ, ce n’est pas cela. Paul a voulu dire: «la gloire d’ĂȘtre crucifiĂ© avec Christ». Etre crucifiĂ©, c’est quelque chose d’affreux, et votre crucifixion se trouve dans cette coupe, quand vous buvez un peu de son contenu, vous tĂ©moignez de votre bonne volontĂ© d’ĂȘtre crucifiĂ© avec Lui. Cela, c’est un vĂ©ritable service de Sainte-CĂšne, et malheureusement, beaucoup d’enfants de Dieu n’en savent rien. Tout ce qu’ils font, c’est de penser un petit peu Ă  la mort de JĂ©sus et, peut-ĂȘtre, d’essayer d’écraser une petite larme. Le Seigneur ne veut pas de vos larmes, ce sont des larmes artificielles. Il veut que nous buvions la coupe en expĂ©riences. Cela le glorifiera. «Pouvez-vous boire de cette coupe?» Ils ont dit: «Oui, nous le pouvons». Alors, JĂ©sus a dit: «Buvez-en tous, et buvez tout de cette coupe, tout le contenu que j’ai placĂ© dans votre coupe individuelle.»

 

Ne pensez pas que je vais vous demander si, rĂ©ellement, vous voulez boire (je ne vais pas vous le demander). Vous vous le demanderez Ă  vous-mĂȘmes, mais si je demandais une rĂ©ponse, publique, concernant votre bonne volontĂ©, je pense que la plupart d’entre vous, vous diriez «Amen» ou «AllĂ©luia!»

 

 

Mais, avant de dire: Alléluia! Nous analyserons un peu plus le contenu de cette coupe.

 

Lisons dans Matthieu, chapitre 21, versets 8 à 11. {Mt 21:8-11}

 

Il n’a pas l’air si mĂ©chant, ce passage, penserez-vous. Il n’a pas l’air si amer, mais vous savez trĂšs bien que lĂ  n’est pas toute l’histoire.

 

La multitude est sortie pour voir JĂ©sus. Ils ont dit: «Aujourd’hui, JĂ©sus vient chez nous» et ils sont allĂ©s le long des rues, comme si la Reine d’Angleterre allait passer! Ils ont mis leurs vĂȘtements sur le chemin, ils ont jetĂ© des fleurs et les petites filles sont venues pour apporter un bouquet Ă  JĂ©sus. Ils ont dit: «Nous sommes heureux de te voir, JĂ©sus, tu es le Roi qui doit venir, tu es le prophĂšte de Dieu. Tu es un bon prĂ©dicateur, personne n’a jamais aussi bien prĂȘchĂ© que toi. Tu es l’homme que nous attendions depuis si longtemps. AllĂ©luia! AllĂ©luia! AllĂ©luia!»

 

Et, peu de temps aprĂšs, le mĂȘme groupe chantait quelque chose de diffĂ©rent...JĂ©sus Ă©tait prisonnier et Pilate disait: «Que ferons-nous de JĂ©sus? Alors la mĂȘme foule a chantĂ© un autre chant. Ils n’ont plus criĂ©: «Hosanna!», ils ont dit: «Crucifie-le, libĂšre le meurtrier, et crucifie JĂ©sus»...

 

Que s’est-il donc passĂ©?

 

La faiblesse humaine qui, à un certain moment pouvait dire: «Hosanna!» et qui, quelque temps aprÚs pouvait crier: «Crucifie-le».

 

Cela se trouve dans votre coupe. Vous souffrirez de la faiblesse humaine: Aujourd’hui, les gens sont pour vous. Demain, ils seront contre vous. Aujourd’hui, ils vous prennent dans leurs bras, ils veulent que tout le monde vous regarde, et le lendemain, ils vous jetteront dehors...

 

Dans votre coupe, il y a cette perversion de la nature humaine. Aujourd’hui, avec vous, demain, avec vos ennemis... 

Vous direz: «Seigneur, que veut dire cela? Mes amis ne me disent plus bonjour, je ne comprends pas. Ils étaient mes amis, et maintenant, ils sont les amis de mes ennemis. Seigneur, donne-moi une explication!»

Oh! Elle est trĂšs simple: vous avez participĂ© au service de Sainte-CĂšne, et vous avez mis votre main sur la coupe et vous avez dit: «Seigneur, je ne veux pas seulement boire le liquide, je veux boire de ta coupe en expĂ©riences» et vous avez bu, et le Seigneur vous a cru, et maintenant, voilĂ  qu’il met quelque chose dans votre coupe...

 

J’aurais pu l’expliquer d’une toute autre maniùre. Ce n’est qu’une supposition.

 

VoilĂ  un nouveau pasteur. Supposons que ce soit ce frĂšre le nouveau pasteur. Je sais qu’il y a dĂ©jĂ  quelque temps qu’il est lĂ , mais supposons qu’il vient d’arriver, et le frĂšre fait le premier service. Tout le monde est venu, tout le monde veut entendre comment le nouveau pasteur prĂȘche, et aprĂšs la rĂ©union, tout le monde veut lui toucher la main: «Dieu soit bĂ©ni, frĂšre; vous ĂȘtes un homme de Dieu, vous ĂȘtes l’homme que Dieu nous a envoyĂ©, et nous serons toujours derriĂšre vous pour vous soutenir.»

 

C’est le premier jour, Ă©videmment, et quelque temps plus tard (mais ces choses n’arrivent pas en France), c’est tout le contraire.

 

Les gens peuvent vous louer: «Vous ĂȘtes le meilleur prĂ©dicateur, j’aimerais tellement vous entendre encore».

Et puis, voilĂ  que vous prĂȘchez quelque chose qu’ils n’aiment pas, quelque «pilule» amĂšre; alors, tout change brusquement.

 

Cela se trouve dans la coupe, et ce n’est pas facile à absorber.

 

JĂ©sus a souffert de la perversion de la nature humaine. Heureusement que JĂ©sus savait ce qui Ă©tait dans l’homme. Il les a entendus crier: «Hosanna! Tu es le prophĂšte de Dieu». Je ne pense pas que JĂ©sus a dĂ» rĂ©pondre Ă  leurs acclamations de la maniĂšre qu’ils auraient voulu: «Merci, merci, je suis si heureux que vous m’ayez reconnu». Je ne pense pas que JĂ©sus Ă©tait trĂšs impressionnĂ© par ce qu’ils faisaient. J’aurais aimĂ© l’étudier, alors que la foule criait: «Hosanna!» Il a dĂ» penser: Vous criez «Hosanna!» mais je sais ce que vous allez faire plus tard. Pouvez-vous imaginer les sentiments du Seigneur mĂȘme quand ils criaient «Hosanna?» Il savait que dans d’autres circonstances, cela se transformerait dans le cri de: «Crucifie, crucifie!»

 

Oh! Ne soyez jamais impressionnĂ©s par les louanges des hommes. Vous vous porterez bien mieux si vous les ignorez, parce que si vous faites ce qui ne leur plaĂźt pas, leurs louanges se transformeront en toute autre chose. Si vous ĂȘtes trop heureux par leurs louanges, vous serez bien trop malheureux quand ils vous maudiront. Ainsi, il vaut mieux ne pas y faire trop attention. Savez-vous ce qui est Ă©crit dans le livre d’EsaĂŻe?


«Tu as entendu beaucoup de choses, mais tu ne les as pas observées.»

 

Il y a eu beaucoup de choses auxquelles JĂ©sus n’a pas fait attention; il n’a pas fait attention Ă  leurs cris d’hosanna. Il les a entendus, il ne pouvait pas ne pas les entendre, mais il n’était pas impressionnĂ© par cela. Il ne les croyait pas; il savait ce qui Ă©tait dans le coeur de l’homme, et la perversitĂ© de la nature humaine se trouvera Ă©galement dans votre coupe, et dans la mienne...

 

VoilĂ  pourquoi JĂ©sus avait demandĂ© aux disciples: «Pouvez-vous boire cette coupe?» Ils ont dit: «Evidemment, nous pouvons boire, mais ils ne savaient pas ce qui Ă©tait dans la coupe. Ils l’ont su plus tard, et je dois dire qu’ils l’ont bue.

 

La coupe de Pierre fut trĂšs amĂšre, et savez-vous qu’il est mort crucifiĂ© la tĂȘte en bas? C’est une mort atroce.

 

 

Mais il y a encore autre chose dans cette coupe. Lisons Matthieu, chapitre 26, verset 56.

 

Vous voyez-lĂ  quelque chose d’autre. Nous allons prendre la coupe dans nos mains, boire de cette coupe, et cette coupe reprĂ©sente quelques expĂ©riences amĂšres:

 

Nous lisons dans les Ecritures:

 

«Ils l’ont abandonnĂ©, et pris la fuite».

 

Est-ce que vos amis ne vous ont jamais abandonnĂ©, au moment oĂč vous aviez besoin d’eux? Cela, c’est une expĂ©rience terrible.

 

JĂ©sus Ă©tait dans l’épreuve. Pierre l’avait reniĂ©, lui qui avait dit: «Je veux mourir pour toi», ce qui signifiait: «Jamais, je ne te renierai, jamais je ne t’abandonnerai»...Les hommes ont montrĂ© JĂ©sus du doigt, et vous savez que s’ils l’ont montrĂ© du doigt, ils vous montreront aussi. C’est dans la coupe...

 

Ecoutez-les: «Celui-ci a dit: Je suis le Fils de Dieu-voilĂ  l’hĂ©rĂ©tique, voilĂ  l’homme qui nous cause des ennuis. Nous l’avons entendu de nos propres oreilles».

Ses disciples Ă©taient auprĂšs de lui. Quand ils ont vu que l’épreuve devenait sĂ©rieuse, ils se sont sauvĂ©s, ils l’ont tous abandonnĂ©, et ils ont laissĂ© le MaĂźtre tout seul, accusĂ© par ses ennemis, abandonnĂ© par ses amis...

 

Nous ne devons pas nous Ă©tonner que JĂ©sus ait prononcĂ© ces paroles: «Pouvez-vous, ĂȘtes-vous capables de boire de ma coupe?»

 

Vos amis vous ont-ils abandonnĂ© au moment oĂč vous aviez besoin d’eux? Et vous Ă©tiez si malheureux d’ĂȘtre abandonnĂ©! Vous avez dit: «Seigneur, je ne comprends pas; ils m’ont abandonnĂ©, je suis tout seul; j’avais tellement d’amis! Qu’est-ce que cela veut dire?» Eh bien, c’est simplement que, le dimanche, vous ĂȘtes venu à la Sainte-CĂšne et vous avez pris de la coupe et vous avez dit: «Seigneur, je la bois», et vous l’avez bue et le Seigneur pensait que vous Ă©tiez sincĂšre. Ainsi, le Seigneur vous a laissĂ© boire de cette coupe en expĂ©rience, et vous savez trĂšs bien que ce n’est pas si facile.

 

 

Le Seigneur est faussement accusĂ©. Personne n’a-t-il jamais portĂ© de fausses accusations contre vous?

 

Je vais fabriquer une histoire: supposons que vous ĂȘtes le trĂ©sorier de l’Eglise. Vous ĂȘtes responsable des finances, et vous ĂȘtes absolument honnĂȘte. Un jour, vous avez achetĂ© une voiture, justement le jour oĂč l’Eglise avait eu une bonne offrande. Ils vous ont vu avec cette nouvelle voiture, et quelques-uns ont dit: «Vous avez vu sa nouvelle voiture? OĂč pensez-vous qu’il a eu l’argent pour cela? Je crois que je vais avoir une rĂ©vĂ©lation...Savez-vous si on examine ses livres de temps en temps?» Et avant qu’il soit longtemps, des gens vous montreront du doigt. Ce sont des situations bien pĂ©nibles.

 

Mais cela est dans la coupe...

 

Satan est le maĂźtre des accusateurs. Malheureusement, il reçoit quelquefois de l’aide des enfants de Dieu! JĂ©sus fut accusé de ce qu’il n’avait pas fait.

 

J’ai une bonne illustration, quelque chose qui m’est arrivĂ©. Il y a des circonstances qui m’empĂȘchent de vous dire la chose entiĂšrement, mais je voudrais vous dire: Si vous prenez de cette coupe, et principalement, si vous ĂȘtes un prĂ©dicateur, ne soyez pas surpris si, dans la coupe, il y a de fausses accusations.

 

J’étais pasteur d’une petite assemblĂ©e, et une soeur ĂągĂ©e a commencĂ© Ă  causer: «FrĂšre Beuttler n’est pas honnĂȘte» (mais moi, je sais bien que je suis honnĂȘte!) Cette soeur a cru comprendre que je dirigeais mal l’Eglise, et que j’avais pris la responsabilitĂ© de certaines dĂ©penses qui n’avaient pas Ă©tĂ© approuvĂ©es au prĂ©alable par l’assemblĂ©e. Elle en a parlĂ© dans toute la ville: «FrĂšre Beuttler dĂ©pense l’argent de l’AssemblĂ©e sans qu’elle le permette.» Ce n’était pas vrai, mais je ne pouvais pas courir dans toute la ville pour prouver la vĂ©ritĂ©...Nous avions eu une rĂ©union d’affaires et l’Eglise avait votĂ© quelques dĂ©penses, mais la soeur n’était pas lĂ . Au lieu de se renseigner, elle a levĂ© le doigt de l’accusation.

 

Que pouvons-nous faire dans ce cas? Pas grand chose. Vous buvez la coupe. Elle n’est pas facile Ă  avaler! Il y a des gens qui croient ce qu’on dit. Buvez la coupe, et continuez votre chemin...Vous aimeriez ĂȘtre pasteur? Eh bien, moi, je ne voudrais pas l’ĂȘtre! Alors pourquoi en ĂȘtes-vous un? Parce que j’ai Ă©tĂ© appelĂ© Ă  l’ĂȘtre. N’en devenez pas un si vous n’ĂȘtes pas appelĂ© car alors, quand vous boirez la coupe, cela vous tuera. Si vous n’ĂȘtes pas appelĂ©, le contenu de cette coupe vous tuera.

 

Croyez-moi, de cette coupe, on ne peut en boire qu’avec l’aide de la grñce de Dieu.

 

Vous savez que Pierre a reniĂ© le Seigneur, et voilĂ , JĂ©sus va passer en jugement. Il n’y a qu’une petite distance entre Pierre et JĂ©sus. Il fait froid et Pierre se chauffe les mains prĂšs du feu. Une jeune fille se met Ă  parler: «Regardez cet homme, c’est l’un des disciples.

 

-De qui parlez-vous lĂ -bas?

 

-De vous!

 

- « Je ne sais pas ce que vous voulez dire. Je ne connais pas cet homme», rĂ©pond Pierre. JĂ©sus a entendu et Il regarde son disciple. Quel regard que celui-lĂ ! JĂ©sus n’a pas dit un mot, il a regardĂ© Pierre. 

Pouvez-vous imaginer comme le Seigneur Ă©tait blessĂ© profondĂ©ment. Il est faussement accusĂ©; son seul rĂ©confort, c’était la prĂ©sence de son disciple et voilĂ  qu’il l’entend dire:

 

«Je ne connais pas cet homme-là».

 

Avez-vous jamais senti cette blessure?

 

«Cet homme est un de vos amis, n’est-ce pas? -Un ami? Qui vous a donnĂ© cette Ă©trange idĂ©e? Je le connais vaguement, mais il n’est pas de mes amis...»

 

Que pensez-vous qu’il y ait dans cette coupe? Il y a ce que je viens de vous dire, et bien d’autres choses encore; cela signifie tellement plus que boire un liquide.

 

Alors que nous approchons cette coupe de nos lĂšvres, nous tĂ©moignons que nous voulons boire de cette coupe, non seulement du contenu, mais Ă©galement de ce qu’elle signifie.

 

«Buvez-en tous!»

 

«Que chacun d’entre vous boive tout de la coupe.»

 

Rappelez-vous ce que JĂ©sus a dit: «Si vous ne mangez la chair du Fils de l’Homme, vous n’avez point la vie en vous-mĂȘme.»

 

Il a dit la mĂȘme chose du fait de boire son sang, mais comme nous avons dĂ©jĂ  parlĂ© sur ce sujet, nous mĂ©diterons les paroles: manger sa chair

 

Il y a bien des choses que le Seigneur nous demande de manger, et je ne parle pas de poisson, ou de fromage, je parle des choses qui se prĂ©sentent dans l’expĂ©rience de la vie, des choses que nous sommes obligĂ©s d’accepter, ou bien elles nous entraĂźneront loin du Seigneur, et nous ferons rĂ©trograder.

 

Vous savez que marcher avec le Seigneur n’est pas la chose la plus facile, JĂ©sus a dit que le sentier Ă©tait Ă©troit, et qu’il y en avait peu qui le trouvaient.

 

 

Lorsque nous mangeons le pain à la Table de la Sainte-CĂšne, nous rendons tĂ©moignage devant Dieu que nous sommes prĂȘts Ă  la communion de ses souffrances, alors, le Seigneur nous donne diffĂ©rentes choses Ă  manger et certaines ne sont pas aussi bonnes que la pĂątisserie française...

 

Nous allons prendre un exemple dans l’Evangile de Matthieu, chapitre 13, versets 53 à 57. {Mt 13:53-57}

 

JĂ©sus a expĂ©rimentĂ©, lĂ , une souffrance et cette souffrance est liĂ©e Ă  la pensĂ©e du texte: «manger sa chair.» JĂ©sus a Ă©tĂ© discrĂ©ditĂ© par ceux qui le connaissaient le mieux. C’est l’expĂ©rience la plus Ă©trange de la vie de JĂ©sus. JĂ©sus a fait des miracles; il a enseignĂ© comme personne ne l’a jamais fait. Il a donnĂ© la dĂ©monstration d’un ministĂšre surnaturel. Il a marchĂ© dans la justice, comme personne n’avait marchĂ© avant lui. Alors, ils ont dit: «D’oĂč lui viennent toutes ces choses? Il ne peut pas ĂȘtre le prophĂšte de Dieu, le Fils de Dieu, celui que nous attendons.» Et leur raison Ă©tait trĂšs simple, aussi simple qu’insensĂ©e. Ils ont dit: «Nous connaissons son pĂšre, nous connaissons sa mĂšre, nous connaissons ses soeurs, nous connaissons ses frĂšres. Il ne peut pas ĂȘtre le prophĂšte. Il est allĂ© Ă  l’école avec nous; il a aidĂ© son pĂšre Ă  l’établi, et maintenant, il dit qu’il est le prophĂšte de Dieu! Il n’est pas le prophĂšte de Dieu, nous le connaissons depuis son enfance...»

 

Ils ont discrĂ©ditĂ© JĂ©sus pour la simple raison qu’ils connaissaient bien sa famille...

 

Peut-ĂȘtre n’avez-vous pas fait cette sorte d’expĂ©rience, mais vous la jerez, si vous entrez dans le ministĂšre.

 

Vous savez que je viens d’une Ecole biblique et nos Ă©tudiants sont issus de diffĂ©rents foyers. Le Seigneur en appelle quelques-uns au ministĂšre, quand ils sont encore chez eux, et notre expĂ©rience est celle-ci: il semble que Dieu n’appelle pas toujours ceux qui paraissent les meilleurs; il n’appelle pas ceux qui ont les meilleures notes Ă  l’école. C’est la raison pour laquelle Dieu nous a appelĂ©s, et quelquefois, le Seigneur appelle justement l’enfant qui est un problĂšme dans sa famille.

 

VoilĂ  que le jeune homme dit: «J’ai reçu un appel pour le ministĂšre; j’aimerais aller Ă  l’Ecole biblique». Alors, vous devriez les entendre! «Toi, tu veux aller Ă  l’Ecole biblique? toi? toi? Si Dieu a besoin de toi, c’est que vraiment, il y a un grand besoin. Toi, Ă  l’école, tu Ă©tais pis que les autres ensemble, et tu veux ĂȘtre un pasteur! N’espĂšre pas qu’on t’aidera pour devenir un Ă©tudiant. Si tu veux aller Ă  l’école biblique, eh bien, tu la paieras toi-mĂȘme. Tu seras le dernier que nous aiderons Ă  y aller. Nous nous rappelons de toi quand tu Ă©tais grand comme une sauterelle, tu avais l’habitude de battre tes frĂšres, et tu allais voler les pĂȘches du voisin, et tu veux ĂȘtre dans le ministĂšre! On aura tout entendu. Il veut devenir un prĂ©dicateur!»

 

VoilĂ  ce qui est arrivĂ© Ă  beaucoup de nos jeunes gens. Quelle en est l’explication? Un prophĂšte n’est mĂ©prisĂ© que dans sa patrie et dans sa maison.

 

Un jeune homme qui veut ĂȘtre dans le ministĂšre aura la plupart du temps beaucoup plus d’opposition dans sa propre Ă©glise que partout ailleurs. Pourquoi cela? Vous pensiez que les gens diraient: «Gloire Ă  Dieu! Nous prierons pour toi, et en plus de cela, nous t’aiderons financiĂšrement (oh! il a dĂ©jĂ  reçu toute l’aide nĂ©cessaire)».

 

Bien sĂ»r, ce n’est pas vrai dans tous les cas, mais c’est trop souvent vrai.

 

Pour ma part, je dois remercier Dieu pour le pasteur que j’ai eu. Il savait que Dieu m’appellerait au ministĂšre, avant que moi-mĂȘme je le sache, et quand il a su que j’allais entrer Ă  l’école biblique, il m’a fait monter sur la plateforme. Il m’a dit: «Maintenant, tu vas conduire les chants; tu n’as pas beaucoup d’expĂ©rience, mais je vais t’aider.» AprĂšs cela, il m’a envoyĂ© prĂȘcher dans une autre Ă©glise. Il a fait tout ce qu’il Ă©tait possible de faire pour m’encourager. Mais, hĂ©las! Ce n’est pas toujours comme cela. «Ainsi, tu penses que tu es appelĂ© Ă  prĂȘcher? Eh bien, n’espĂšre pas monter sur cette plateforme. Moi, j’ai de l’expĂ©rience, et toi, tu es une petite sauterelle sans expĂ©rience. Tu n’auras aucun soutien de ma part...».

 

Evidemment, j’ai exagĂ©rĂ© la situation; plus grande sera notre stature spirituelle, plus nous aiderons les jeunes Ă  entrer dans le ministĂšre. Notre vĂ©ritable stature spirituelle est rĂ©vĂ©lĂ©e par notre attitude avec les jeunes serviteurs de Dieu.

 

JĂ©sus fut appelĂ© au ministĂšre et vous savez quelle fut la rĂ©action de ses contemporains: «Mais qu’est-ce qu’il croit qu’il est? Nous connaissons ses frĂšres et ses soeurs sont du milieu de nous. Nous nous rappelons de lui quand il Ă©tait Ă  l’école.» C’est une vieille histoire d’ĂȘtre discrĂ©ditĂ© par ceux de qui nous attendions le plus...

 

Jeunes gens, si vous ĂȘtes aidĂ©s, remerciez Dieu, mais si vous n’avez pas cette aide, ne vous dĂ©couragez pas. Votre MaĂźtre ne l’a jamais eue et ainsi, il est allĂ© vers des Ă©trangers qui l’ont acceptĂ©. Le serviteur n’est pas plus grand que son MaĂźtre...

 

Ne soyez pas surpris d’ĂȘtre discrĂ©ditĂ©. Vous mĂ©diterez cela quand vous mangerez le pain de la Sainte-CĂšne et ce sera difficile Ă  avaler, bien sĂ»r. Si vous ĂȘtes un jeune serviteur de Dieu et que vos frĂšres vous fassent comprendre qu’ils ne vous donneront pas le moindre soutien, prenez le pain de la Sainte-CĂšne, mangez-le, et dites: Cela, c’est Sa chair, je dois manger tout ce qu’il a expĂ©rimentĂ© lui-mĂȘme.»

 

JĂ©sus a Ă©tĂ© discrĂ©ditĂ© par ceux qui auraient dĂ» lui faire du crĂ©dit. Vous mangez ce pain, et vous serez discrĂ©ditĂ© par les autres. Oh! Quel goĂ»t Ă©trange! Et puis, cela ne veut pas descendre...mais vous serez obligĂ©s de le manger. Votre maĂźtre l’a mangĂ© lui aussi.

 

Il n’a pas dit: «Que dites-vous sur moi? Je suis appelĂ© de Dieu. Je vais demander au feu du ciel de descendre et de vous consumer tous. Croyez-moi: le mieux est d’aller votre chemin.» Votre MaĂźtre est celui qui vous encouragera et c’est votre MaĂźtre qui vous donnera votre diplĂŽme.

 

Je ne puis prendre plus de temps pour ce verset. Mais je crois que certains d’entre vous avaient justement besoin d’entendre cela.

 

 

Allons un peu plus loin dans l’Evangile de Jean, chapitre 7, verset 5. {Jn 7:5}

 

Pardonnez-moi, chers amis, si je fais tant d’applications au ministĂšre. La raison en est que, dans ce champ du ministĂšre, cela s’applique trĂšs facilement. Cela peut s’appliquer Ă  chacun d’entre nous Ă  un certain degrĂ©, mais dans le domaine du ministĂšre, ce degrĂ© est toujours le degrĂ© maximum. La premiĂšre raison, c’est que JĂ©sus lui-mĂȘme Ă©tait dans le ministĂšre. On me dit quelquefois: «FrĂšre Beuttler, pourquoi employez-vous tant d’illustrations sur l’Ecole biblique?» C’est parce que j’ai vĂ©cu presque toute ma vie Ă  l’école biblique. J’y suis restĂ© 3 ans comme Ă©tudiant, et 21 ans comme professeur. C’est l’endroit oĂč j’habite. Je ne suis jamais allĂ© dans la marine, aussi je ne puis vous parler sur les bateaux! et comme je ne prends pas mes illustrations dans les livres, alors je les cherche dans ma propre expĂ©rience.

 

Ainsi, JĂ©sus Ă©tait dans le ministĂšre. Eh bien, mĂȘme ses frĂšres n’ont pas cru en lui. Non seulement, JĂ©sus a Ă©tĂ© discrĂ©ditĂ©, mais il n’a jamais Ă©tĂ© cru. Cependant il disait la vĂ©ritĂ©.

 

Imaginez que vous ĂȘtes membre d’une famille de 7 enfants et vous dites que vous avez un appel au ministĂšre. Les Ă©trangers le croiront avant vos propres frĂšres. C’est une situation qui se rencontre, et cela fait mal.

 

Il y a environ 10 ans, le Seigneur m’a demandĂ© d’aller enseigner dans le monde. J’avais cherchĂ© Sa volontĂ© pendant un an et deux mois, et voilĂ  les mots que le Seigneur m’a donnĂ©s: «Va, et enseigne dans toutes les nations.» Et Dieu a commencĂ© Ă  ouvrir les portes, Il m’a envoyĂ© dans le monde entier.

 

J’ai un bureau Ă  l’école, et lĂ , j’ai une grande carte du monde, oĂč j’ai marquĂ© toutes les routes que j’ai dĂ» prendre, ce qui veut dire que j’ai fait environ 440 millions de km. J’ai subi de l’opposition de la part de ceux qui Ă©taient le plus prĂšs de moi, et c’est la chose la plus Ă©trange. J’ai toujours dĂ©pendu du Seigneur, en ce qui concerne les finances et un jour, des Ă©lĂšves ont dit: «FrĂšre, nous voudrions vous aider dans votre prochain voyage, et nous vous donnerons plusieurs centaines de dollars.» Un des autres professeurs a entendu cela et a rĂ©pliquĂ©: «Vous ne devez pas donner d’argent au FrĂšre Beuttler pour ce voyage, il n’a qu’à rester ici!» Ce professeur Ă©tait une dame, et elle a tellement fait que les Ă©tudiants ont dĂ©cidĂ© de ne rien me donner, et pourtant, ils m’avaient dit que c’était Dieu qui les avait dirigĂ©s! En cette circonstance, cela m’a fait mal et pourtant, cette dame Ă©tait missionnaire elle-mĂȘme, elle avait une volontĂ© de fer, et maintenant, elle n’est plus parce qu’elle avait une volontĂ© trop forte...Ces choses font mal. Je suis allĂ© vers Dieu, et j’ai dit: «Seigneur, comment expliques-tu cette attitude?»

 

Alors, le Seigneur m’a donnĂ© ce verset:

 

«Ses frÚres non plus ne croyaient pas en lui.»

 

Evidemment, dans «les frÚres», il y a «les soeurs»...

 

Alors, j’ai compris. «C’est ce qu’ils t’ont fait, Ă  toi aussi, Seigneur, maintenant, je sens ce que tu as senti. Merci Seigneur de m’avoir permis de rĂ©aliser ce qu’étaient tes sentiments Ă  ce moment-lĂ .» Ainsi, j’ai agi sans aide et le Seigneur a trouvĂ© un autre moyen.

 

 

Lisons dans l’Evangile de Jean, au chapitre 7, le verset 4. {Jn 7:4}

 

JĂ©sus Ă©tait incompris. Ses propres frĂšres lui attribuaient de mauvais motifs. Ils pensaient qu’il dĂ©sirait ĂȘtre louĂ© par les hommes, ĂȘtre vu des hommes. Cela n’était pas vrai, mais ses frĂšres pensaient ainsi. Quelquefois, je prends mes voyages comme des illustrations. Je ne fais pas cela pour me vanter, mais c’est afin de vous montrer les grandes choses que Dieu fait pour moi. Quelle source d’étonnement ce que Dieu est capable de faire!

 

Mais, de mĂȘme qu’ils n’ont pas compris les motifs de son Fils, ils ne comprendront pas non plus les vĂŽtres...

 

 

Dans l’Evangile de Luc, chapitre 8, versets 1 Ă  3, {Lu 8:1-3} il y a une pensĂ©e Ă  retirer:

 

VoilĂ  quelque chose d’humiliant, et c’est aussi cela! «manger sa chair».

 

Lorsqu’on devient dĂ©pendant de la gĂ©nĂ©rositĂ© des autres, c’est quelque chose de difficile Ă  apprendre, spĂ©cialement pour certaines personnes. De nature, je suis indĂ©pendant. Je prĂ©fĂ©rerais, par nature, ĂȘtre affamĂ© que d’accepter un repas gratuit. J’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ© comme devant vivre indĂ©pendant, et puis, je suis entrĂ© dans le ministĂšre. La chose la plus dure pour moi fut d’accepter une offrande. Cela touchait mon orgueil, ma fiertĂ©, et Dieu a dĂ» m’apprendre Ă  me soumettre.

 

Il y a quelques annĂ©es, j’étais dans une Ă©glise, et ils avaient dĂ©cidĂ© de me donner une offrande pour mes voyages. Le pasteur a fait quelque chose de terrible. Il m’a dit: «A la fin de la rĂ©union, FrĂšre Beuttler, vous irez vous mettre Ă  la porte, vous tendrez la main, et ceux qui le dĂ©sireront vous donneront une offrande pour vous aider dans vos voyages.»

 

Alors, il a dit: «Nous allons prier et pendant que je prierai, le FrĂšre Beuttler va aller Ă  la porte. Il tendra ses mains vides et vous les remplirez.» Puis, il s’est levĂ© pour prier, je suis allĂ© vers la porte. J’y suis restĂ© deux secondes, mais c’était trop pour moi! J’ai passĂ© la porte, j’ai couru dans la rue et je suis rentrĂ© le plus vite que j’ai pu.» Evidemment, je n’ai jamais rien reçu de cette Ă©glise! Mais c’était bien trop dur pour moi. Vous pensez peut-ĂȘtre que j’étais fou. Peut-ĂȘtre aurais-je dĂ» me laisser crucifier, mais ce soir-lĂ , c’était trop dur. Il y a des choses affreuses. Je prĂ©fĂ©rerais creuser des trous, et gagner mon salaire, mais voilĂ , nous sommes dans un travail qui nous oblige Ă  certaines humiliations.

 

JĂ©sus, l’Homme entre tous les hommes, a dĂ» ĂȘtre dĂ©pendant des autres, et surtout, de quelques femmes. Elles lui disaient: «Seigneur JĂ©sus, oĂč vas-tu manger aujourd’hui?

 

-Nulle part.

 

-Eh bien, viens chez moi.

 

-JĂ©sus, oĂč vas-tu dormir cette nuit?

 

-Je ne sais pas.

 

-Viens donc coucher à la maison.»

 

Quelquefois, personne ne lui demandait oĂč il mangerait, ni oĂč il coucherait, et lorsqu’il Ă©tait affamĂ©, le figuier ne produisait pas de figues, et lorsqu’il Ă©tait fatiguĂ©, il n’avait pas un lieu pour reposer sa tĂȘte.

 

J’espĂšre que je vous ai tous dĂ©couragĂ©s d’entrer dans le ministĂšre!

 

 

Maintenant, je vais vous apporter la conclusion de ce message.

Il y a d’autres choses qu’on pourrait manger et boire, mais je ne vous en ai pas parlĂ©, car si je vous les avait donnĂ©es, vous vous seriez Ă©vanouis, et je ne le veux pas. Ce serait trop pour vous.

 

Lisons, dans Hébreux, chapitre 12, verset 2. {Heb 12:2}

 

Savez-vous ce qui a permis à Jésus de supporter la Croix, et tout le reste?

 

Quelqu’un dira: «C’est parce qu’il Ă©tait le Fils de Dieu.» Ce n’est pas la bonne raison, et de toute maniĂšre, ce n’est pas la raison biblique.

 

C’est en vue de la joie qui lui Ă©tait rĂ©servĂ©e qu’il a souffert la Croix.

 

JĂ©sus a regardĂ© Ă  la joie et Ă  la gloire. Il savait qu’au-delĂ  de la souffrance, il y avait autre chose et c’est ce qui l’a rendu capable de supporter toutes choses.

 

 

Je vous rappelle Romains, chapitre 8, verset 18. {Ro 8:18}

 

Les choses dont je vous ai parlĂ© reprĂ©sentent bien des souffrances, mais au-delĂ  de ces souffrances, il y a la gloire. Ces souffrances apporteront une gloire dans l’éternitĂ© et la gloire Ă  venir sera tellement plus grande que les souffrances prĂ©sentes qu’il nous est impossible, actuellement, de faire des comparaisons humaines.

 

Voici un dernier verset: 1 Pierre, chapitre 1, versets 3 à 7. {1Pi 1:3-7}

 

Ces versets n’ont pas besoin d’explication; ils s’expliquent tout seuls. Cela nous montre que, lorsque nous avons part Ă  ses souffrances, nous devons nous rĂ©jouir parce que si, dans la foi, nous avons bu de la coupe et mangĂ© de sa chair, Ă©tant devenus participants de ses souffrances, il y aura une rĂ©compense pour nous dans la gloire Ă©ternelle, qui aura comme rĂ©sultats: la louange, l’honneur, et la gloire lorsque JĂ©sus viendra.

 

Ainsi, buvons de sa coupe et mangeons de sa chair, non seulement symboliquement dans la Sainte-CĂšne, mais Ă©galement par l’expĂ©rience, afin que toutes les promesses que Dieu a donnĂ©es pour nous soient accomplies.

 

Maintenant, que le Seigneur bénisse sa Parole dans vos coeurs et ainsi, que vous puissiez croßtre dans la connaissance de Dieu et: dans la connaissance de Notre Seigneur Jésus-Christ.

 

Dieu vous bénisse tous, Amen.


 

18Úme partire de "La Bible et son message aux hommes" 

La Bible et son Message aux Hommes

W.H. BEUTTLER Pasteur

Note d’Edition

Conventions de MAI 1959 et JUIN 1961

Transmis par CLAUDE DELAMARE

SOTTEVILLE-LÈS-ROUEN (Seine Maritime)

AchevĂ© d’imprimer sur les Presses de l’Imprimerie Rouennaise en DĂ©cembre 1959 et DĂ©cembre 1961

 

http://456-bible.123-bible.com/

 

 

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