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La robe sans couture
de T. AUSTIN SPARKS
De quoi nous parle la robe ? Elle parle d'une unitĂ© que Christ reprĂ©sente et qui est indestructible, d'une unitĂ© qui est en Lui et qui ne peut ĂȘtre divisĂ©e. Elle signifie, en une vaste et glorieuse affirmation, que, en Christ victorieux, tout le mal causĂ© par la chute a Ă©tĂ© mis de cĂŽtĂ© et que, en Lui, Dieu a assurĂ© l'accomplissement de Sa pensĂ©e.




Traduit par Didier Lebeau

« Ils partagent entre eux mes vĂȘtements, et sur ma robe ils jettent le sort. », Psaume 22 :18

« Les soldats donc, quand ils eurent crucifiĂ© JĂ©sus, prirent ses vĂȘtements et en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique. Or la tunique Ă©tait sans couture, tissĂ©e tout d'une piĂšce depuis le haut jusqu'en bas. Ils dirent donc entre eux: Ne la dĂ©chirons pas, mais jetons-la au sort, Ă  qui elle sera, -afin que l'Ă©criture fĂ»t accomplie, qui dit: « Ils ont partagĂ© entre eux mes vĂȘtements, et ils ont jetĂ© le sort sur ma robe ». », Jean 29 :23-24

Lecture : ÉzĂ©chiel 43 :1-12

L’Homme CrĂ©Ă©

Si nous nous arrĂȘtons sur cette robe sans couture, et que nous considĂ©rions combien la protection souveraine de Dieu reposait sur elle, et avec quel soin elle a Ă©tĂ© prĂ©servĂ©e, il nous serait difficile de ne pas voir que cette robe parle, de maniĂšre allĂ©gorique, de l'humanitĂ© du Seigneur JĂ©sus, de ce que le Fils de Dieu considĂ©rait par rapport Ă  Son vĂȘtement. Qu'est-ce que le Fils de Dieu est venu revĂȘtir ? Il a pris le vĂȘtement de l'humanitĂ©. Il a pris sur Lui la forme d'un homme. Il a paru comme un Homme. C'est lĂ  ce que montre le vĂȘtement. Le vĂȘtement, en un mot, parle donc de Son humanitĂ©. Cette robe nous est prĂ©sentĂ©e comme quelque chose de complet, d'entier, comme une unitĂ© parfaite; elle est d'une seule piĂšce, tissĂ©e depuis le haut jusqu'au bas. Nous avons lĂ  l'homme selon la conception de Dieu. C'est l'homme tel qu'il a Ă©tĂ© conçu dans la pensĂ©e de Dieu. Cette humanitĂ©, est l’aboutissement des conseils de Dieu de toute Ă©ternitĂ©; un homme qui soit en lui-mĂȘme, personnellement, individuellement et corporellement, un tout, complet, une parfaite unitĂ©, tout d'une piĂšce, tissĂ© depuis le haut jusqu'au bas.

Tel est l'homme que la main de Dieu a crĂ©Ă©, qui est le rĂ©sultat de cette activitĂ© divine, du tissage de Dieu, dirons-nous. L'humanitĂ© de l'homme, Adam, Ă©tait une figure de Celui qui devait venir. Il n'y avait jamais eu avant lui aucune complicitĂ© avec l'adversaire, Satan; il n'y avait encore jamais eu aucune dĂ©sobĂ©issance due Ă  l'incrĂ©dulitĂ©; l'homme, dans son ĂȘtre et sa nature mĂȘme, Ă©tait une unitĂ©, une harmonie, un accord, un tout. L'homme crĂ©Ă© n'Ă©tait ni un dĂ©saccord, ni une confusion, ni une contradiction, ni un ĂȘtre partagĂ©. Il Ă©tait une figure de Celui qui devait venir – une unitĂ©, « tout d'une piĂšce ». Et cependant il n'Ă©tait qu'une figure.

L’Homme RuinĂ©

Quelle est la nature de la ruine ? Elle est comme celle d'un vĂȘtement tout d'une piĂšce qui a Ă©tĂ© dĂ©chirĂ© et dĂ©chiquetĂ© en lambeaux. Lorsque vous avez un vĂȘtement fait d'une seule piĂšce, et qu'il est dĂ©chirĂ©, vous savez parfaitement que vous ne pouvez pas le ramener Ă  son Ă©tat premier. Si vous avez un vĂȘtement fait de deux, de trois ou de quatre piĂšces, vous savez que la partie dĂ©chirĂ©e peut ĂȘtre enlevĂ©e et remplacĂ©e. Mais lorsqu'il s'agit d'une chose qui est tout d'une piĂšce, son unitĂ© est dĂ©truite dĂšs qu' elle est dĂ©chirĂ©e. Vous pouvez la rapiĂ©cer, mais vous ne pouvez pas lui rendre sa perfection originale. Vous pouvez la coudre, mais vous ne ferez pas d'elle ce qu'elle Ă©tait. L'on a fait beaucoup d'efforts pour recoudre l'humanitĂ© dĂ©chirĂ©e, pour la rapiĂ©cer, mais les morceaux ne font jamais que rĂ©vĂ©ler les dĂ©gĂąts; la couture trahit toujours le mal qui s'est produit, et la chose ne tardera pas, sous l'effort, Ă  se rompre de nouveau. Le Seigneur JĂ©sus a dit: « Personne ne met un morceau d'un habit neuf Ă  un vieil habit; autrement il dĂ©chirera le neuf, et aussi la piĂšce prise du neuf ne s'accordera pas avec le vieux. ». Non, cette humanitĂ©, une fois dĂ©chirĂ©e, est ruinĂ©e, et il n'y a plus d'espoir qu'en un nouveau vĂȘtement, Ă  cause de son unitĂ© essentielle devant Dieu.

Je vous le demande, n'est-il pas vrai que l'homme soit tout autre chose qu'une unitĂ© en soi, un tout, une harmonie, un ensemble parfait ? Nous savons nous-mĂȘmes que nous sommes dĂ©chirĂ©s et dĂ©chiquetĂ©s, pour ainsi dire, en plusieurs morceaux, en Ă©lĂ©ments contradictoires. Romains 7 n'est-il pas la grande rĂ©vĂ©lation de la division de l'homme ? Et dĂšs qu'il est amenĂ© sous la loi divine, cette division en est d'autant plus mise en lumiĂšre.

« Car ce que je fais, je ne le reconnais pas, car ce n'est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique. », Romains 7 :15

Me voici, faisant tous mes efforts dans une direction et allant dans celle qui lui est opposĂ©e. Je suis une division. Je suis une contradiction. Je ne suis pas tout d'une piĂšce. Je dĂ©sire le bien, mais contre mon dĂ©sir je fais le mal, et je le fais malgrĂ© toutes mes rĂ©solutions. Je ne suis pas un tout. Une riviĂšre coule toujours dans une seule et mĂȘme direction, elle va du mĂȘme cĂŽtĂ©; mais il n'en est pas ainsi de la nature humaine. Cela est triste, mais il en est dĂ©sormais ainsi de notre nature : nous ne coulons pas dans une seule et mĂȘme direction. Alors mĂȘme que la plus grande partie de notre ĂȘtre semble peut-ĂȘtre agir harmonieusement en vue d'un seul but, il y a cependant toujours en nous « un quelque chose » de rĂ©actionnaire, un Ă©lĂ©ment qui nous fait reculer. Il n'y a pas besoin d'insister sur ce fait: nous sommes tout autre chose qu'une unitĂ©. Non, le vĂȘtement a Ă©tĂ© dĂ©chirĂ©. Nos Ɠuvres de justice mĂȘme ne sont que « comme un vĂȘtement souillĂ© ». L'humanitĂ© de l'homme, dans le meilleur d'elle-mĂȘme, est maintenant en lambeaux. L'homme est ruinĂ©, dĂ©chirĂ©, rompu.

Le Nouvel Homme Pré-figuré

Il n'est pas nĂ©cessaire de faire plus que d'attirer l'attention sur le fait que nous avons, dans l'Ancien Testament, des figures du Nouvel Homme. Nous trouvons prĂ©-figurĂ©s, dans ces hommes de l'Ancien Testament qui entrĂšrent en communion vivante avec Dieu, les traits spirituels et moraux du Nouvel Homme, ces fils qui seront tissĂ©s typiquement pour former ce Nouvel Homme. Cela peut ĂȘtre la foi d'un Abraham, la douceur d'un MoĂŻse, l'adoration d'un David, la vĂ©ritĂ© d'un Élie, la vie d'un ÉlisĂ©e, et ainsi de suite. Tous ces traits sont comme des fils trouvĂ©s dans des hommes typiques, et qui ont Ă©tĂ© tissĂ©s pour former l'Homme unique et parfait, le vĂȘtement d'une humanitĂ© renouvelĂ©e. Tous ces traits devront se retrouver dans le Nouvel Homme, lorsqu'Il viendra. Il rĂ©unira tous ces Ă©lĂ©ments moraux, tous ces traits spirituels, qui seront tissĂ©s depuis le haut jusqu'en bas dans toute Son humanitĂ©. Voyez la splendeur de Sa foi, la beautĂ© de Son humilitĂ©, Sa douceur. Voyez la piĂ©tĂ© de Son adoration, l'honneur qu'Il rend Ă  Dieu, Son PĂšre. Voyez Son zĂšle pour la vĂ©ritĂ©, qui brĂ»le avec plus d'ardeur et de flamme encore que celui d'Élie. Voyez-Le comme la vie, la puissance de vie triomphante sur la mort, comme dans un ÉlisĂ©e, et ainsi de suite. Tous ces traits sont des fibres de Son humanitĂ©, et tous ils ont Ă©tĂ© prĂ©-figurĂ©s dans l'Ancien Testament.

Le Nouvel Homme Suppléé

Ce n'est plus dĂ©sormais la figure que nous avons, mais c'est l'Homme Lui-mĂȘme. Son humanitĂ© n'est pas celle de l'Adam tombĂ©, mais c'est une humanitĂ© parfaite. Il y a toute une diffĂ©rence entre l'acte de Dieu qui crĂ©a Adam et l'acte de Dieu qui donna JĂ©sus Christ. Nous ne nous arrĂȘterons cependant pas ici pour faire la comparaison, ou pour Ă©tablir le contraste entre Adam et Christ. Nous relevons simplement le fait que le Nouvel Homme a Ă©tĂ© supplĂ©Ă© et que, en ce Nouvel Homme, nous ne pouvons dĂ©couvrir aucune jointure, aucun raccord. Nous ne pouvons y trouver aucune place oĂč deux piĂšces aient Ă©tĂ© « cousues » ensemble. Il ne se compose pas de parties, il est un tout. Oh! La merveilleuse unitĂ©, la perfection, l'Ă©quilibre, le tout, l'harmonie de Son humanitĂ©. Il peut ĂȘtre animĂ© d'une colĂšre ardente sans perdre jamais Son Ă©quilibre, ni permettre Ă  aucune violence charnelle d'intervenir ; mais Il peut ĂȘtre en colĂšre et, en mĂȘme temps, rempli d'amour. Il peut passer d'une chose Ă  l'autre, et si ces choses peuvent paraĂźtre entiĂšrement diffĂ©rentes Ă  leur surface, elles sont cependant en Lui si parfaitement pesĂ©es, que nous ne restons plus conscients d'aucune contradiction en Sa prĂ©sence. Nous pourrions nous arrĂȘter longtemps sur l'Ă©quilibre parfait de Son humanitĂ©, sur l'unitĂ© de Sa nature. Il n'est pas un mĂ©lange ; Il n' est pas composĂ© de plusieurs parties ajoutĂ©es les unes aux autres; Il est un tout parfait. Il est tout d'une piĂšce, tissĂ© depuis le haut jusqu'au bas.

Le Nouvel Homme ÉprouvĂ©

Le Nouvel Homme a Ă©tĂ© donnĂ©! Oui, mais Il a Ă©tĂ© Ă©prouvĂ©! Cette humanitĂ©, qui est comme un vĂȘtement, est soumise Ă  l'Ă©preuve. C'est sur elle que se porte toute la force de l'Ă©preuve. Aura t-elle le pouvoir de soutenir l'Ă©preuve morale ? Chacun de ces fils qui composent le vĂȘtement est mis Ă  l'Ă©preuve. L'humilitĂ© ? - « Jette-toi en bas du pinacle du Temple! » Qu'aurait reprĂ©sentĂ© un tel acte ? Une orgueilleuse vanitĂ©! Et les hommes auraient dit: « Tu es un Homme merveilleux, nous Te suivrons! » Non, avoir cĂ©dĂ© ici, ce n'aurait Ă©tĂ© que renoncer Ă  l'humilitĂ©.

« Ne crains point, fille de Sion; voici, ton roi vient, assis sur l'ùnon d'une ùnesse », Jean 12 :15

Mais cette humilitĂ© a Ă©tĂ© souvent mise Ă  l'Ă©preuve. Dans une autre occasion, la foule voulait Le prendre de force pour Le faire Roi; Il se retira du milieu d'eux. Puis il nous est donnĂ© de voir tout l'attachement qu'Il avait pour Son PĂšre, cette dĂ©votion qui est l'essence de l'adoration, la crainte de l'Éternel, cet abandon absolu Ă  Dieu. Cela avait Ă©tĂ© dĂ©jĂ  le trait caractĂ©ristique de la vie de David. Quelles qu'aient Ă©tĂ© les fautes de David, elles ne peuvent nous cacher l'adoration vĂ©ritable que tout son ĂȘtre ressentait pour Dieu. Les accents sublimes qui s'Ă©lĂšvent aux heures les plus sombres de la vie de David en sont l'expression. Lorsqu'il a pĂ©chĂ© en faisant le dĂ©nombrement d'IsraĂ«l, et que Dieu frappe son pĂ©chĂ© d'un jugement terrible, il s'humilie devant Dieu et dit :

« Voici, moi j'ai péché, et moi j'ai commis l'iniquité; mais ces brebis, qu'ont-elles fait? Que ta main, je te prie, soit sur moi et sur la maison de mon pÚre. », 2 Samuel 24 :17

Quelle crainte il avait de l'Éternel ! Quel respect pour Dieu! Quelle humiliation devant Dieu, dans l'abandon et la soumission les plus absolus! C'est lĂ  l'esprit qui avait animĂ© la vie de David. Et la perfection de cet esprit, ce dĂ©vouement Ă  Son PĂšre ont Ă©tĂ©, dans la vie du Seigneur JĂ©sus, soumis Ă  de sĂ©vĂšres Ă©preuves. « Si tu es le Fils! » Tout Ă  la fin, lorsque les hommes, armĂ©s d'Ă©pĂ©es et de bĂątons, vinrent pour Le prendre, Lui, le Fils de Dieu, Il leur dĂ©clara que, s'Il le demandait Ă  Son PĂšre, Celui-ci enverrait aussitĂŽt plus de douze lĂ©gions d'anges; mais Son dĂ©vouement Ă  Son PĂšre devait consentir Ă  ce que les anges restassent oĂč ils se trouvaient.

Nous pourrions nous arrĂȘter sur tous les traits moraux de Christ et voir combien chacun d'eux a Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ©, Ă©prouvĂ© dans le creuset. Chacun des fils eut Ă  subir une Ă©preuve bien sĂ©vĂšre, jusqu'Ă  ce que le vĂȘtement fĂ»t achevĂ©.

Le Nouvel Homme Approuvé

Tenté comme nous en toutes choses, sans commettre cependant aucun péché! Non seulement cet Homme n'a pas péché, mais Il est sans péché. Le péché est quelque chose de plus profond que les péchés. Il a été non seulement éprouvé, mais approuvé.

Le Nouvel Homme ÉlevĂ© Ă  la Perfection

Comment ? Par la souffrance. C'est lĂ  la Parole du Seigneur. Il n'a jamais Ă©tĂ© que parfait! Mais je cite les Écritures : « Il consommĂąt le chef de leur salut par des souffrances », (HĂ©breux 2 :10). C'est de Lui que cela est dĂ©clarĂ©. Nous n'avons pas besoin de nous arrĂȘter pour discuter une doctrine. Il nous suffit de citer les Écritures. Il Ă©tait sans pĂ©chĂ©; Il Ă©tait parfait; et cependant Il a Ă©tĂ© Ă©levĂ© Ă  la perfection. Si nous ne Pouvons comprendre ce qui semble ĂȘtre une contradiction, regardons encore. Il n'y a lĂ  qu'une autre maniĂšre de dire qu'Il a Ă©tĂ© rendu parfait par l'effort auquel a Ă©tĂ© soumis le tissage des fibres, en vue de la formation du vĂȘtement.

Un jeune plant peut n'avoir aucun dĂ©faut en lui-mĂȘme. Comme plant, il peut ĂȘtre un arbre parfait. Mais montrez-moi ce plant devenu arbre au bout de quelques annĂ©es de croissance, et je vous dirai: il a Ă©tĂ© rendu parfait par les souffrances ; non pas que ces souffrances aient rĂ©vĂ©lĂ© un seul vice, mais ses perfections ont Ă©tĂ© amenĂ©es Ă  la perfection grĂące Ă  la tempĂȘte, Ă  la violence des Ă©lĂ©ments, Ă  l'Ă©preuve. Il est question de la mesure de la perfection plutĂŽt que de sa nature.

L’Homme Établi

« Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. », Actes 7 :56

« Parce qu'il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l'homme qu'il a destinée à cela. », Actes 17 :31

L'Homme doit finalement revenir pour ĂȘtre l'instrument du jugement de ce monde, avec justice. Dieu jugera les pensĂ©es des hommes par JĂ©sus-Christ.

« Il lui a donné autorité de juger aussi, parce qu'il est fils de l'homme. », Jean 5 :27

C'est entre les mains du Fils de l'homme que Dieu a mis toute autorité, dans les cieux et sur la terre. Grùces soient rendues à Dieu de ce qu'il y ait un Homme dans la gloire. Grùces soient rendues à Dieu pour tout ce que cela signifie, pour vous et pour moi, dans notre besoin d'une humanité rendue parfaite. Il est établi là, comme le modÚle de Dieu; et le gage de notre conformité parfaite à l'image du Fils de Dieu, c'est qu'Il nous a donné Son Esprit. Nous en avons reçu les arrhes.

« Quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. », 1 Jean 3 :2

Qu'est-ce qui en est le gage, les arrhes, la garantie ? L'Esprit de Christ qui demeure désormais en ceux qui Sont nés de nouveau, qui sont nés de l'Esprit !

Le Nouvel Homme « Un en tous » et Exprimé Corporellement

« Il l'a donnĂ© pour chef sur toutes choses Ă  l'assemblĂ©e qui est son corps, la plĂ©nitude de celui qui remplit tout en tous. », ÉphĂ©siens 1 :22-23

Comment cette unitĂ© se manifeste t-elle ? Autrement dit, que signifie cette vĂ©ritĂ© de l'unitĂ© de Christ, comparĂ©e Ă  une robe sans Couture, et qu'implique t-elle ? TĂȘte de l'Église qui est Son Corps, Il est une unitĂ© par nature, une unitĂ© de vie, une unitĂ© en toutes choses! Sa qualitĂ© suprĂȘme de TĂȘte reprĂ©sente l'unitĂ© qui est dans le Christ JĂ©sus.

Il serait difficile de sĂ©parer ces deux derniers traits. Ils Sont rĂ©ellement les deux aspects d'un tout: « Un en tous », et exprimĂ© collectivement ; ils sont reprĂ©sentĂ©s par deux Ă©pĂźtres, la lettre aux Colossiens et celle aux ÉphĂ©siens. L'une Ă©tablit la souverainetĂ© absolue de Christ, la TĂȘte; l'autre, l'unitĂ© de l'Église qui est Son Corps. Elles ont chacune leur propre accent, leur portĂ©e et leur valeur. La lettre aux Colossiens montre toutes choses rassemblĂ©es en Christ, rĂ©sumĂ©es en Lui, et toutes choses unies en Lui; puis vient cette dĂ©claration, qu'Il est la TĂȘte de l'Église, Son Corps. C'est en Lui, la TĂȘte de cette humanitĂ© rendue parfaite et glorifiĂ©e, qu'est assurĂ©e et Ă©tablie une unitĂ© indestructible.

Revenons un instant Ă  la robe sans couture. Le psalmiste a prophĂ©tisĂ© et au bout de plusieurs siĂšcles ont lieu les scĂšnes de la Croix. Les scĂšnes passent rapidement, avec leurs nombreux dĂ©tails et incidents, et, au cours de ces Ă©vĂ©nements, des hommes – les plus rudes, les plus brutaux, insensibles, cruels, sans Ă©gards, qui n'attachaient aucun prix aux choses nobles – s'Ă©taient assis, aprĂšs avoir crucifiĂ© JĂ©sus, et restaient lĂ  Ă  Le regarder, nous dit Matthieu. Ils L'avaient dĂ©pouillĂ© de Ses vĂȘtements, puis, leurs regards s'Ă©tant posĂ©s sur ceux-ci, ils avaient vu la possibilitĂ© de se faire quelque argent. Ces hommes Ă©taient avares ; toutes leurs pensĂ©es Ă©taient tournĂ©es vers quelque espoir d'acquisition, de gain, de profit; oui, faire un profit d'une chose comme celle-ci! L’homme Ă©tait-il jamais tombĂ© plus bas que cela ? Crucifier un Homme; puis, en la prĂ©sence mĂȘme de Celui qui est mourant, penser uniquement Ă  ce qu'ils peuvent tirer de Ses vĂȘtements... Eux donc Ă©tant quatre, ils trouvĂšrent quatre objets; et chacun en prit un. Puis ils arrivĂšrent au cinquiĂšme, qu'ils reconnurent pour une robe toute d'une piĂšce; comme il n'y avait pas beaucoup Ă  gagner Ă  la partager en quatre, ils la tirĂšrent au sort. C'est Ă  cela que tout se rĂ©sume. Les dĂ©s Sont apportĂ©s et jetĂ©s; l'un des hommes a la chance et reçoit la robe sans Couture en plus de sa part. Tout cela semble ĂȘtre comme un dĂ©tail horrible dans toute cette machination diabolique.

La robe sans Couture et la Souveraineté de Dieu

Et cependant, dans l'invisible, se tient le Dieu Tout-puissant, qui exerce Son pouvoir souverain et qui jette un pont sur cette brĂšche de plusieurs centaines d'annĂ©es. Un psalmiste avait prophĂ©tisĂ© sous l'inspiration de l'Esprit Éternel, et Dieu veille sur cette parole pour l'accomplir ; et les hommes les plus brutaux, cruels et insensibles, sont amenĂ©s inconsciemment sous cette souverainetĂ©, afin que les Écritures s'accomplissent. Les plus mauvais des hommes mĂȘme sont obligĂ©s Ă  exĂ©cuter les conseils de Dieu, et cela souvent sans qu'ils s'en rendent compte. Dieu veille sur tout ce qui est Ă  Christ, et cela Ă  cause du principe qui est Ă  la base de cette vĂ©ritĂ©, Ă  cause de la portĂ©e spirituelle qu'elle a dans la pensĂ©e de Dieu.

Que signifie cette robe sans Couture ? Dieu a soin de Ses figures, de Ses prophĂ©ties, de Ses symboles mĂȘme, jusqu'Ă  ce qu'Il les amĂšne Ă  leur accomplissement. Aucun dĂ©tail du prototype n'a Ă©tĂ© nĂ©gligĂ© dans son accomplissement, et il ne le sera pas; Dieu le dirige Ă  travers tout et jusqu'au bout, dans Son pouvoir souverain. De quoi nous parle la robe ? Elle parle d'une unitĂ© que Christ reprĂ©sente et qui est indestructible, d'une unitĂ© qui est en Lui et qui ne peut ĂȘtre divisĂ©e. Elle signifie, en une vaste et glorieuse affirmation, que, en Christ victorieux, tout le mal causĂ© par la chute a Ă©tĂ© mis de cĂŽtĂ© et que, en Lui, Dieu a assurĂ© l'accomplissement de Sa pensĂ©e. Il n'y a plus ici aucune dĂ©chirure. Tout cela a Ă©tĂ© supprimĂ©. Le vieux vĂȘtement d'Adam a Ă©tĂ© dĂ©truit, et Dieu a introduit Sa nouvelle robe sans Couture, et Il l'a Ă©tablie Ă  la place oĂč elle ne pourra plus jamais ĂȘtre dĂ©chirĂ©e. Satan ne peut l'atteindre. Le pĂ©chĂ© ne peut l'atteindre. Jusqu'Ă  la derniĂšre limite, tous les efforts ont Ă©tĂ© faits pour dĂ©truire cette robe, mais par Sa puissance souveraine Il a triomphĂ©. Par la gloire de l'Esprit Éternel qui est en Lui, Il a vaincu. L'unitĂ© de Christ a Ă©tĂ© prĂ©servĂ©e par l'Esprit Éternel, et Il est lĂ , dans une position relative, relative pour vous et pour moi. En d'autres termes, cela signifie que, par la foi en Christ, lorsque nous recevons le Saint Esprit, nous sommes unis Ă  Christ et Ă  toute Sa parfaite humanitĂ©.

Qu'est-ce que l'expression corporative ? « Jusqu'Ă  ce que nous parvenions tous Ă  l'unitĂ© de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, Ă  l'Ă©tat d'homme fait, Ă  la mesure de la stature de la plĂ©nitude du Christ. », ÉphĂ©siens 4 :13

« Celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec lui. », 1 Corinthiens 6 :17

Qu'est-ce que l'Église ? Qu'est-ce que le Corps de Christ ? C'est ce qui, par l'Esprit Éternel, est uni au Seigneur exaltĂ© et rendu parfait, en une mĂȘme vie et en une mĂȘme substance. Lorsque nous prenons le pain et la coupe, nous rendons notre tĂ©moignage au fait que nous communions par la foi et en esprit avec cette humanitĂ© parfaite. Nous contemplons, en d'autres termes, la face de JĂ©sus Christ, et, Ă  mesure que nous Le regardons, nous sommes transformĂ©s en la mĂȘme image. Oh! si nous pouvions voir, d'un cĂŽtĂ©, tout ce que signifie Christ Ă©tabli et Un, et comprendre ensuite que l’Église est l'expression de l'unitĂ© de Christ, de Sa parfaite unitĂ©, puisqu'Il vit en nous et que nous vivons de Lui. Pour employer l'expression que nous trouvons dans l'Ă©pĂźtre aux Colossiens, demeurons « attachĂ©s Ă  la TĂȘte ». Il n'est pas trop tard pour le Seigneur d'avoir, maintenant mĂȘme, sur cette terre, une compagnie de Ses enfants qui veulent demeurer attachĂ©s Ă  la TĂȘte. Que veut dire demeurer attachĂ©s Ă  la TĂȘte ? Cela signifie, en un mot, permettre au Seigneur JĂ©sus de se manifester en nous, dans Sa souverainetĂ© absolue, de nous amener dans l'unitĂ© de l'Esprit, dans l'unitĂ© de la foi, dans l'unitĂ© du gouvernement qui vient des cieux. C'est lĂ  Je seul chemin pour parvenir Ă  l'unitĂ©. Et c'est prĂ©cisĂ©ment dans ce domaine-lĂ  que se trouvent certaines choses contre lesquelles nous nous Ă©levons. Nous arrivons en prĂ©sence de Cette question: le gouvernement doit-il ĂȘtre ecclĂ©siastique ou bien doit-il appartenir entiĂšrement au Saint Esprit ? C'est lĂ  une chose d'une importance extrĂȘme – le gouvernement d'un systĂšme Ă©tabli par les hommes ou bien le gouvernement exclusif du Saint Esprit. ObĂ©irons-nous Ă  un ordre qui nous sera imposĂ© du dehors, ou bien serons-nous dirigĂ©s par la vie qui s'exprime de l'intĂ©rieur ? En un mot, le gouvernement doit-il ĂȘtre organisĂ©, ou bien doit-il ĂȘtre organique?

Ce sont lĂ  des questions dĂ©cisives. La rĂ©ponse que nous leur donnerons dĂ©pend entiĂšrement de la mesure oĂč nous demeurons attachĂ©s Ă  la TĂȘte. Est-ce que ce sera le Saint Esprit, ou bien est-ce que ce seront les conseils des hommes ? La tĂȘte gouverne les membres. Les membres du corps ne conspireront pas et ne se concerteront pas entre eux pour dire Ă  la tĂȘte ce qu'elle doit faire, ou pour Ă©tablir des plans et des programmes pour elle. La tĂȘte ne demande pas non plus aux membres de concevoir des plans. Les membres sont simplement informĂ©s de ce que Sont les plans dĂ©jĂ  Ă©tablis, ou de ce que sera le pas Ă  faire, et leur responsabilitĂ© commence et se termine par l'obĂ©issance. Les ordres que nous recevons dĂ©pendent de la mesure oĂč nous prouvons que nous demeurons attachĂ©s Ă  la TĂȘte. L'unitĂ© de Christ, dans Sa pensĂ©e, Son but, Ses voies, Ses moyens, Son temps, Son tout, cette unitĂ© exprimĂ©e dans Ses saints, voilĂ  la chose que Dieu a en vue. Il n'est pas trop tard pour rĂ©aliser cela dans une assemblĂ©e.

Le vieil Adam n'est pas une unitĂ© pareille Ă  cela, et c'est pourquoi nous avons une expression si contraire dans ce que l'on appelle l'Église. Des discordes, des divisions, des contradictions, des contrastes, des schismes, etc. ! Oh ! l'histoire de l'Église, en tant que chose terrestre, n'est qu'une suite de frottements internes. Mais Christ est Un, et je ne crois pas que nous puissions trouver trois ou quatre interprĂ©tations diffĂ©rentes des mĂȘmes Écritures, si nous sommes sous le gouvernement du Saint Esprit. Je ne crois pas que nous puissions trouver trois ou quatre systĂšmes diffĂ©rents de gouvernement ecclĂ©siastique, si nous sommes sous le gouvernement du Saint Esprit. Il est Un. Christ est Un. Remarquons-le, il ne nous appartient pas de dire: nous avons raison et les autres ont tort ! Gardons-nous d'un esprit comme celui-lĂ  ! Mais je dirai ceci: ayons soin d'avoir toujours la certitude que le fondement sur lequel nous nous appuyons n'est pas celui de nos Ă©tudes, de notre raison, de la comparaison que nous avons Ă©tablie entre une chose et une autre, mais qu'il est celui de la souverainetĂ© absolue et de l'autoritĂ© de la TĂȘte, de JĂ©sus Christ, par le moyen du Saint Esprit.

Nous parvenons Ă  cette position : la Croix entre sĂ»rement pour mettre de cĂŽtĂ© le vieil Adam avec tout son caractĂšre de division, de discorde, son Ă©tat dĂ©chirĂ© et dĂ©labrĂ©. La Croix enlĂšve, individuellement et collectivement, toute cette chose, ruinĂ©e dans son ensemble; elle est mise de cĂŽtĂ©. EnroulĂ©e comme un vĂȘtement, elle est ensevelie Ă  jamais, et dans la rĂ©surrection du Seigneur JĂ©sus, c'est le Nouvel Homme qui paraĂźt, une unitĂ©, un tout.

Nous pouvons Ă©prouver notre relation avec le Seigneur JĂ©sus de deux maniĂšres. C'est, premiĂšrement, que nous trouvons dans notre propre ĂȘtre un triomphe progressif de ce qui en abolit la contradiction, une victoire progressive qui l'emporte sur le schisme de notre propre ĂȘtre ; nous constatons que Christ domine de plus en plus, et qu'Il nous amĂšne dans cette paix glorieuse qui est la paix de l'harmonie. Cela demande naturellement beaucoup d'explications et de ruptures ; contentons-nous cependant d'en toucher un simple point pour comprendre ce que nous voulons dire, et cela nous ouvrira un vaste champ. A mesure que nous avançons avec le Seigneur et que nous marchons par et dans l'Esprit, autrement dit, Ă  mesure que Christ devient le MaĂźtre en nous, ces terribles conflits vont en s'amoindrissant et en diminuant, et cette affreuse agitation, et ce manque de paix, qui sont le rĂ©sultat de nos propres efforts pour comprendre les voies du Seigneur. La foi a Ă©cartĂ© nos raisonnements; nous apprenons Ă  nous confier au Seigneur, et la paix entre en nous. Nous allons en croissant, et la division, les conflits orageux de notre Ăąme sont apaisĂ©s, sont calmĂ©s; Il nous amĂšne dans une harmonie. Je crois que, Ă  mesure que nous parvenons Ă  la maturitĂ© spirituelle, il y a moins d'orages entre nous et le Seigneur, et nous avons plus de paix. Non pas que les choses deviennent plus faciles, non pas que les problĂšmes cessent d'exister, non pas que les mystĂšres disparaissent, mais parce que la foi se confie au Seigneur, et que tout ce schisme de notre ĂȘtre est vaincu; et nous arrivons ainsi Ă  un Ă©quilibre, Ă  un aplomb, Ă  un repos, Ă  une stabilitĂ©. C'est l'unitĂ© de Christ en nous. Quand y parviendrons-nous ? Cela est dĂ©terminĂ© non par le temps, mais par la souverainetĂ© de Christ en nous. Cela peut se faire trĂšs rapidement ou peut ĂȘtre retardĂ©; cela ne dĂ©pend que de notre abandon Ă  Christ.

Ce qui est vrai en chacun individuellement, devient ensuite vrai parmi les saints, et nous Pouvons ici encore Ă©prouver notre relation avec le Seigneur, notre marche avec Lui, par la maniĂšre dont Son amour domine sur ces Ă©lĂ©ments humains, sur ces choses naturelles qui nous sĂ©parent; car, bien que les choses naturelles soient encore lĂ , bien que les hommes soient encore eux-mĂȘmes, bien que le vieil Adam ne soit pas extirpĂ©, il y a cependant quelque chose qui va en grandissant, et qui l'emporte sur tout ce qui est dans les autres – une patience, une comprĂ©hension, un amour; c'est la robe sans couture qui gouverne; car la beautĂ© en est, pour ainsi dire, exprimĂ©e dans le Corps.

TissĂ©e depuis le haut! OĂč cela se trouve-t-il ? LĂ  oĂč est la TĂȘte. TissĂ©e depuis le haut jusqu'au bas!

Rappelons-nous, pour conclure, que la robe sans Couture ne doit pas ĂȘtre tissĂ©e. Elle est dĂ©jĂ  une rĂ©alitĂ©. L'unitĂ© de Christ n'est pas quelque chose qui doive ĂȘtre crĂ©Ă©. Elle est dĂ©jĂ  accomplie. Si imparfait que soit l'Ă©tat du croyant ou de l'Église, tels que nous les voyons ici, le fait que nous sommes parfaits en Christ n'en est pas affectĂ©. Une responsabilitĂ© repose sur nous, c'est de Le glorifier en vivant selon le fait Ă©tabli dans les cieux. Nous avons Ă  reconnaĂźtre que tous sont un en Christ, car

« Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s pour une seule espĂ©rance de votre appel. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptĂȘme. Il y a un seul Dieu et PĂšre de tous, qui est au-dessus de tout, et partout, et en nous tous.», ÉphĂ©siens 4 :4-6

Nous devons revĂȘtir la robe sans couture, et ne pas contredire par notre conduite le vĂȘtement sublime et saint que nous portons.

« Que toute amertume, et tout courroux, et toute colĂšre, et toute crierie, et toute injure, soient ĂŽtĂ©s du milieu de vous. », ÉphĂ©siens 4 :31

Nous n’avons pas a confectionner le vĂȘtement, il l’est dĂ©jĂ  ; nous devons simplement nous y conformer.

Source : http://www.austin-sparks.net/ 



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