Par Jean Weber
Ce qui nous entrave dans notre service pour Dieu,
c’est notre propre volonté, c’est la recherche de nos intérêts dictés par nos
ambitions charnelles.
Pour Jésus, sa joie était d’accomplir la volonté de
son Père céleste. Rien ne le distrait ni l’éloigne de ce choix. Même lorsque
ses disciples le pressent de manger dans Jean
4.32-34, il répond qu’il a une autre nourriture…
Nous devons pourtant suivre Jésus notre modèle, et
nous nous devons de l’imiter. Dramatiquement nous sommes si souvent à cent
lieues de tout cela. Par exemple à ses frères qui voulaient aller à Jérusalem
pour la fête, Jésus dit : «…Mon temps n’est pas encore venu, mais votre
temps est toujours prêt…» Jean7.3-6.
Ses frères ne voulaient pas aller à la fête pour obéir à la volonté de Dieu ou
pour être en sa présence, ils ne cherchaient sans doute que leur propre
avantage ou que ce qui leur convenait…
L’homme aime à paraître, il n’en n’est pas ainsi de
Jésus. Toute la vie du Seigneur témoigne de sa dépendance à son Père. Rien ne
le fera agir autrement. Même ses sentiments d’affection vis-à-vis de Lazare,
alors qu’il est malade, ne lui feront faire un seul pas plus vite que la
volonté de son Père… Cette obéissance parfaite conduira à la manifestation de
la gloire de Dieu d’une façon extraordinaire à la résurrection de Lazare.
Quelle leçon pour nous !
Oui, il nous suffira, nous ses disciples, d’être
comme notre maître, sachons bien que notre service sera sans valeur s’il n’est
pas dicté par l’obéissance à sa volonté. L’amour total et complet que nous
devons avoir pour Lui.
Nous devons toujours accomplir notre service dans
une complète dépendance de sa volonté.