L'homme qui a de la sagesse est lent à la colère, et il met sa gloire à oublier les offenses. Proverbes 10:11
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Le bouillon de cervelle
de DIVERS AUTEURS
Arrêtez, et sachez que Je Suis Dieu: Je domine sur les nations, je domine sur la terre. (Psaume 46.11)


Plus j’entends de sermons, plus j’observe la science, l’éloquence et la connaissance, plus je me rends compte de la simplicité de notre Seigneur. Assistant cette semaine à la réunion de clôture d’une pastorale, je fus frappé d’une chose: on avait parlé de Lui, on L’avait invoqué, on avait lu et médité Sa Parole, mais personne ne L’avait vraiment écouté, ainsi qu’en témoignaient les visages chargés qui se pressèrent à la sortie, en évitant soigneusement de croiser le regard d’autrui. Pourtant abondants, les mots étaient passés au-dessus des têtes: la sage cogitation, la saine floppée de paroles, rien de tout cela n’avait semblé faire mouche. Au contraire de l’exemple de Maître, ces prédicateurs ne parlaient pas aux coeurs, et ne répondaient au bouillon de cervelle que par un shampoing, anti « sceptiques » certes, mais shampoing tout de même, qui n’avait pas la force exemplaire d’un… lavage de pieds ! Suivez-moi dans quelques exemples déroutants où notre bien-aîmé Maître ne s’est pas laissé désarçonner par l’incongruité des questions, mais a répondu en touchant le coeur de la cible, le centre de la véritable préoccupation, ou du véritable besoin de la personne. Hors-sujet les réponses des hommes? C’est sûr ! Mais jamais celles du Maître, même si certains cherchent encore la réponse en se grattant la tête, 2000 ans après…

Tu dois naître de nouveau (Jean 3)

Voici un homme qui vient trouver le Seigneur, de nuit par peur de ce que ses pairs pourraient penser. Le voici qui fait au Seigneur un éloge considérable… si le Seigneur avait nourri quelque ambition pour sa personne, ou quelques doutes sur sa mission. « Nous savons que tu es un enseignant qui vient de Dieu… » Quel aveu ! La religion de l’époque, la somme des connaissances théologiques, vient dire au Christ qu’elle le reconnaît. Mais elle le reconnaît en théorie seulement, car l’orgueil, la politique du pouvoir et de la manipulation des foules, qui est le véritable moteur de tous les chefs religieux de l’époque (de cette époque lointaine seulement?), elle, ne veut pas de ce Christ dont elle sait pourtant tout… en théorie. Cette tentative de récupération n’a pas de prise sur le Christ: il parle au coeur et montre à l’individu comment accomplir sa propre vocation, remplir sa propre mission. « Tu ne peux voir le royaume de Dieu qu’en naissant d’en-haut! » Désarçonnée, la science religieuse, la gnose théologique s’imagine déjà retournant, avec de monstrueux forceps, dans le ventre de sa mère. Elle manifeste qu’aucun des outils qu’elle met à la portée des chercheurs n’est suffisant pour appréhender les paroles de Dieu, qui sont Esprit et vie. Mais allons un peu plus loin…

Va chercher ton mari! (Jean 4)

Après avoir montré symboliquement l’inanité de la théologie judaïque de l’époque, Christ s’attaque maintenant aux coutumes religieuses: il ne faut plus déclarer impur ce qu’il déclare pur. Fatigué du voyage, le Seigneur s’arrête au puits de Jacob où une « misérable impure », une Samaritaine, puise de l’eau. A la requête du Christ (« Donne-moi à boire »), c’est la crainte superstitieuse qui répond: « Comment TOI qui es Juif me demandes-tu à boire à MOI qui suis Samaritaine… » Après un premier tabou, le Seigneur en brise un second, en promettant à cette bienheureuse de l’eau vive ! Combien nous aurions nous-mêmes aimé entendre le Seigneur nous faire une telle proposition en privé ! Il lui promet l’eau de la véritable religion, pure et sans taches. Et voilà que, grâce à la relgion, le magnétophone nourri au bouillon de cervelle fait entendre son petit refrain: « Bon Seigneur, tu vas pas me raconter que tu as inventé la pompe hydraulique à toi tout seul? Je veux dire, si on empilait dans ce puit Jacob, ses enfants, les enfants de ses enfants, et les brebis de Jacob, de ses enfants et des enfants de ses enfants, ben on arriverait même pas au fond ! Et toi tu viens les mains vides, tu n’as même pas un seau et tu me parles d’eau COURANTE? » La brave dame n’a manifestement RIEN compris, et le Seigneur réitère sa proposition, mais à une condition: qu’elle aille lui chercher son mari. A la crainte, à l’angoisse superstitieuse qui nous rend si incapables à nos yeux et aux yeux de ceux que nous croyons grands devant Dieu, le Seigneur répond une seule chose: regarde ta vie en face et met-la en règle. « Je vois que tu es prophète », dit en désespoir de cause la femme, dont les épaisses murailles d’incrédulité n’ont pas encore fini de s’effondrer. Elle continue alors en restituant au Seigneur ce que ses professeurs de religions comparées lui ont enseigné, et visiblement, la paix de l’âme n’en n’a pas résulté… Voici, en français très courant, ce qu’elle a compris: « C’est quel Dieu qui est le plus fort? Il paraît que si on va en pélerinage là-bas, on est béni, mais chez vous les Juifs, vous dites qu’il faut aller à Jérusalem, alors où je vais moi avec tout ça quand j’ai envie d’être bénie? » A ce splendide bouillon de cervelle, le Seigneur répond: La religion des Juifs était la vraie, mais elle est accomplie, voici venu le temps d’adorer Dieu chacun dans son coeur, en esprit et en vérité. C’est cela la vraie religion: pas de pélerinages, pas de cierges à brûler, de saints et de saintes à honorer ou de dieux à apaiser, mais par Jésus-Christ, l’accès libre, forfaitaire et éternel à l’ensemble des bénédictions de Dieu, sans alinéa ni codicille, sans texte écrit en petit et nécessitant un notaire pour en sceller l’authenticité. Tout est là, gratuitement, pleinement et immédiatement, pour qui se repent et croit en Christ.

Amenez-moi un denier (Matthieu 22)

Christ va maintenant détruire une autre théologie, toute de craintes et d’angoisses terrestres: celle des Hérodiens (pour un examen des Hérodiens, lire notre texte sur « 3 levains tenaces »). Pour ne pas se salir les mains, les religieux hypocrites veulent tuer le Christ, mais par la moyen du « bras séculier ». Ils préparent donc à cet effet un savoureux court-bouillon de cervelle, dans lequel ils glissent quelques peaux de bananes, pour le faire trébucher en place publique, bien sûr. Mais le Seigneur ne se laisse pas prendre: Si nous pouvons user du monde, nous devons faire comme si nous n’en n’usions pas. Nous pouvons posséder en ne possédant pas, sinon notre âme s’y attachera. D’ailleurs, l’argent lui-même porte la marque de son maître, l’esprit de ce monde: il faut traiter l’esprit de ce monde comme il le doit, ni plus ni moins, et ainsi le monde, la chair et le diable ne pourrons rien contre nous! Rendons à Dieu notre culte dans la seule devise-or qui ait cours au Ciel: Faisons aux autres ce que nous aimerions qu’ils nous fassent, c’est la règle d’or de Mathieu 5.

Vous êtes dans l’erreur (Matthieu 22)

C’est bien connu, avant de planter, il faut arracher les mauvaises herbes. Le Seigneur, après les Hérodiens, s’en prend à la pensée des Saducéens, ces gens qui nient que des miracles arrivent encore de nos jours. Leur bouillon de cervelle sent un peu le réchauffé, puisque c’est une vague légende brodée sur une loi reçue par Moïse sur le soin à donner aux veuves. La somme théologique de la pensée d’une longue lignée de sages Saducéens est résumée ici, dans un vaudeville aussi incongru que stupide: Une femme infortunée survivant à une brochette de 7 frères qu’elle a tous épousés successivement, se retrouve au Ciel avec tous. Que le grand Maître Jésus de Nazareth démèle l’écheveau de cette sulfureuse histoire, s’il l’ose. Et le Seigneur l’ose, en coupant net et à la racine les turpitudes sexuelles de ces mâles pervers: dans le Ciel, vous serez comme des anges! Je suis sûr que les anges ont dû bien rire ce jour-là de voir la déculottée que se sont pris ces « sages » !

Vend tout ce que tu as (Marc 10)

Je ne vous épargnerai pas la déconfiture des Pharisiens qui, voyant successivement les challengers des Hérodiens, puis des Saducéens se faire renvoyer dans les cordes, veulent fermer la bouche à ce Christ si arrogant, selon eux. Mais je saute directement à un autre juste, selon la loi, mais au coeur pur celui-ci, que nous avons coutume d’appeler « le jeune homme riche ». Ce garçon avait scrupuleusement écouté les Pharisiens, mais contrairement à eux, il avait tout mis en pratique. Jésus, qui ne jugeait pas sur l’apparence, l’aima au premier regard. Baigné dès son enfance dans le jus du légalisme le plus strict, ce garçon venait presser son coeur aux pieds du Maître, en une question bouillonnante: « Que dois-je faire? » Il avait TOUT fait, mais il SAVAIT que cela ne suffisait pas. Comme toi ami lecteur tu as peut-être TOUT fait, mais tu sens bien dans ton coeur qu’il te manque quelque chose. Il lui manquait quelque chose que les chefs religieux ne pouvaient lui donner, car on sait bien que le prédicateur ne nous mènera jamais au-delà de l’endroit où il s’est arrêté lui-même. Il lui manquait un tout petit quelque chose: la PERFECTION. Il lui fallu rencontrer ce Maître qui DISAIT et FAISAIT, et ce Maître lui révéla quelle idole l’empêcher d’atteindre cette perfection qu’il désirait si ardemment et qu’aucune observance religieuse ne pouvait lui offrir. « Vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres ». Quelle folie, n’est-ce pas? Il ne lui dit pas: Vend tout ce que tu as, et tu t’en serviras pour passer à l’étape suivante de ta vie. Non, il lui dit seulement: tu as fait BIEN, mais il y a MIEUX et si tu veux éviter de tourner en rond à force de regarder ton nombril et de te complaire dans le BIEN pour devenir PIRE, alors laisse TOUT, et entre dans cette nouvelle étape de ta vie sans RIEN. Folie n’est-ce pas? Notez bien que cette folie ne s’adresse pas à n’importe qui, elle s’adresse aux plus fous des religieux, à ceux qui se croient PARFAITS, et qui le font savoir à tous: ils sont jugés à leurs paroles, et le Seigneur attend d’eux des actes… à la hauteur des Actes des Apôtres.

Tais-toi! (Luc 4)

Exactement comme le fit plus tard l’apôtre Paul avec la pythonisse, Jésus refusa toute déclaration de seigneurie de la part des démons: il refusa, et par là nous invite à faire de même, de boire quelque bouillon de cervelle que ce soit concocté dans les marmites de l’enfer. « TAIS-TOI », ordonnait-il aux démons. Voici 2 semaines, mon épouse et moi-même avons hébergé une personne par qui le malin ne cessa de nous parler pendant près de 2 heures. Epuisés, et tentés par le diable d’aller faire interner le jeune démonisé en psychiatrie, nous avons décider de ne pas laisser ce plaisir au malin, et avons commandé aux esprits de se taire et de quitter ce corps. Ils ne sont sont pas faits « prier », et quelques instants plus tard, le dément était assis, vêtu et dans son bon sens, à son grand étonnement et à celui de sa famille, qui vient encore de nous remercier aujourd’hui. J’aime assez ce proverbe marseillais que je trouve très à propos: « On ne discute pas avec une brouette, on la pousse… »

Ne raconte à personne ce que tu viens de voir (Matthieu 17)

Quel incroyable bouillon de cervelle que celui de Pierre qui, alors que Moïse et Elie lui apparaissent aux côtés de Jésus, se transforme en boy-scout et leur propose un… camping ! Manifestement, ils n’étaient pas sur la même longueur d’onde ! Ce texte m’inspire en ce jour une seule pensée, que je voudrais vous partager: les grâces incroyables que Dieu vous accorde à vous, dans le lieu secret, ne faites pas comme ces prédicateurs à la mode, gardez-les pour vous et « ne les dites à personne ». Vous n’avez pas idée des jalousies malsaines et de l’émulation psycho-spirituelle que vous allez créer, ainsi que des troubles qui s’ensuivront… Laissez-les bâtir leurs « tabernacles » et fleurir le mausolée de leurs expériences passées et vous, allez de l’avant avec cette parole: « Heureux ceux qui croient sans voir », car tout ce que l’oeil voit, notre coeur peut s’en faire une idole…

Pourquoi lui faire de la peine? (Jean 12)

C’est une véritable folie mystique qui animait Marie de Béthanie. Pourtant, le Seigneur le lui rendit bien car en aucun autre lieu que dans sa maison Jésus ne revint aussi souvent. Je le dis souvent, car c’est tellement vrai: ils furent nombreux les pique-assiettes autour de Jésus, et il s’en trouva même pour mettre la main dans le plat avec lui, comme Judas. Mais il en est bien peu que Jésus aima, comme Marie, lazare, et Jean, qui posait sa tête sur la poitrine du Seigneur. Pourtant, mû par le désir de voler, Judas s’attrista pieusement du gaspillage de Marie. Il est parfois des actes insensés que Dieu honore, comme celui-ci qui préfigura sa sépulture. Néanmoins, je ne puis m’empêcher de rapprocher Judas de nos modernes « Ophnies et Phinées », ces prédicateurs de la Prospérité, adeptes et spécialistes du gaspillage religieux, et qui jettent sans vergogne l’argent du Ciel par les fenêtres… de la terre. Il me semble en effet abusif d’utiliser la folie de Marie de Béthanie pour justifier les dépenses inconsidérées et le train de vie princier de certains: Jésus laissa Marie agir ainsi en vue de sa sépulture, et toute la maison profita de l’odeur. Pourtant, de nos jours, cette odeur de vie qui donne la vie aux uns, donne aussi la mort aux autres, en ce que leur attitude de pseudo-liberté par rapport à l’argent est un jugement contre eux-mêmes. Je dis attitude de pseudo-liberté, car s’il étaient cohérents, ils n’en parleraient pas et surtout, n’en réclameraient pas POUR EUX-MËMES ! Mais voilà que je me remets à parler d’argent. Restons-en là, POUR L’INSTANT…

J’aurais encore voulu parler du Seigneur dessinant à terre en guise de réponse aux Pharisiens lapidateurs de femmes adultères, ou du Jésus iconoclaste lorsqu’on lui présente un « lieu saint », fut-il à Jérusalem, ou encore de Céphas qui se fait appeler tantôt Pierre, tantôt Satan, mais je m’arrêterai là, car je crois que vous avez compris, et vous savez maintenant ce qu’est le bouillon de cervelle. « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu: Je domine sur les nations, je domine sur la terre », (Psaume 46;11) Dieu sait TOUT, même ce que nous allons inventer comme prétexte pour notre lâcheté. Nos alibis bidons ne l’impressionnent pas, et ne l’émeuvent pas non plus: Il SAIT de quoi nous sommes faits. Inutile de lui faire un cours de science sur les éléments constitutifs de la matière, Il SAIT que nous sommes poussière. Il attend de nous simplicité, disponibilité et écoute de Sa Parole et des autres. Il n’y a pas d’autre chemin qui mène à Dieu, que celui du renoncement à soi-même, et s’il existe souvent une distance énorme entre nos prières formulées, et la réponse de Dieu, c’est que Dieu n’a avec nous qu’un seul but: la Croix. La mort pour nous, et la vie pour les autres. C’est un des paradoxes du Royaume, mais de cela, nous parlerons une prochaine fois, Dieu voulant.

Auteur : Nicolas Ciarapica

Source : http://www.blogdei.com


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