L’irruption
récente de ce concept, son installation qui est en cours dans notre société et
plus largement dans la plupart des sociétés des pays développés, est perçue par
les uns comme un progrès social et culturel, et par les autres comme une
manifestation d’apostasie. C’est cette seconde perception qui sera développée
ici. Il ne s’agit pas de parler simplement d’une
menacequi pèserait sur un modèle de société judéo-chrétien (ou simplement
chrétien), mais d’une
offensive caractérisée qui
veut transformer le fonctionnement de cette société, en installant dans son
cœur même ce que la Bible appelle une «abomination[2]».
1.
Définition simplifiée
Le «Gender»
ou «théorie du Genre» est une contestation de la réalité sexuelle biologique
(homme-femme) : il s’agit donc de bannir toute différence de considération qui
serait basée sur l’anatomie et d’amener à égalité juridique et morale les
différentes préférences sexuelles — homosexualité, hétérosexualité,
transsexualité. Le concept du «Gender» considère que les sociétés
hétéro-centrées, d’influence judéo-chrétienne, produisent une discrimination à
l’égard des groupes qui souhaitent vivre selon d’autres pratiques sexuelles. Et
que le temps est venu de lutter contre cette injustice. Il s’agit donc
d’offrir, par exemple, aux homosexuels les mêmes droits que les hétéro-sexuels
(le mariage pour tous, le droit à l’adoption, le droit à la procréation
médicalement assistée et à l’emploi de mères-porteuses), mais également de
faire la promotion de ce nouveau modèle socio-culturel, dès le plus jeune âge,
en intégrant cette vision dans les programmes éducatifs.
2. La
genèse du «Gender»
Quelques
travaux universitaires américains, dans la décennie 60-70, ont commencé à
produire des études sur les différences sociales entre les hommes et les
femmes.
Elles répondaient à
l’émergence du Women’s Lib (Mouvement pour la Libération de la
Femme[3]) qui questionnait déjà la société
sur les notions de «genre» et de «sexe», dans le but de modifier le
positionnement du féminin par rapport au masculin. Cette période a été marquée
par une intense activité de théorisation de la condition féminine. C’était là
l’effet de ce que les sociologues ont appelé la
seconde vague du féminisme, qui remettait en question le modèle patriarcal[4] en affirmant que le domaine de la
reproduction — maternité, corps, famille, travail domestique…— était un espace
d’exploitation privilégié des femmes. On comprend la portée de ce genre
d’affirmation, fondamentalement opposée à la vision biblique. C’est à cette
époque qu’a été élaboré le concept de sexisme[5]. Nous sommes ici dans la genèse
du «Gender» :
une contestation du féminin contre le masculin. C’est le point d’origine du
péhnomène qui déploie ses effets dans nos sociétés et qui évoque, pour un
lecteur attentif des Écritures, l’écho d’un esprit particulièrement en action à
la fin des temps : celui de Jézabel[6].
Selon la
vision biblique, le déplacement des identités masculin-féminin, et à plus forte
raison leur modification, est à proscrire : «Une
femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des
vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à
l’Eternel, ton Dieu» (Deutéronome
22/5). C’est une vision qui va évidemment bien plus loin que le simple cadre
vestimentaire. La revendication à l’égalité des sexes, née de la contestation
du féminin contre le masculin, a entraîné le rétablissement de nombre
d’injustices dont souffraient les femmes, mais les dommages qui ont été
produits représentent un prix terrible pour les libertés acquises. Le corps de
la femme n’est pas devenu moins marchandisable depuis qu’elle s’est libérée de
la tutelle du masculin, c’est même le contraire. De même, la famille ne s’est
pas mieux portée de l’acquisition d’une plus grande liberté de la femme, au
contraire : l’accès facilité au divorce a été la cause d’un bouleversement sans
précédent de la famille, impactant le développement des générations suivantes.
Seuls, les épanouissements sexuels semblent avoir progressé, mais à quel prix :
on peut attribuer au culte de la liberté sexuelle le nombre approximatif de 50
millions d’avortements annuels dans le monde d’aujourd’hui[7]. Si ces actes
légalisés sont de simples gestes chirurgicaux sur des amas cellulaires, c’est
un moindre mal, mais si ces foetus sont des êtres humains, il s’agit alors du
plus grand génocide de toute l’histoire de l’humanité.
D’une
manière globale, la société «des hommes sans Dieu» se trompe en cherchant à
rétablir les déséquilibres induits par la Chute : ils sont le résultat du
péché, et ne peuvent être redressés : personne ne peut contrôler le péché, et
personne ne peut établir à partir de cette base-là une société idéale.
L’humanité ne peut retrouver la justice et la paix qu’en revenant à Son
Créateur, et en reconnaissant l’autorité de Sa pensée.
3. Le
«Gender» est le cheval de Troie de la légitimation homosexuelle[8]
Les études
féministes produites dans les années 70 ont pénétré dans le monde
universitaire, qui irrigue la vie intellective du monde : l’ancrage le plus
fort a eu lieu aux États-Unis où ont été créés alors des départements[9] dont l’approche était souvent
interdisciplinaire. Avec le développement de l’usage du concept de Genre se développèrent par la suite des départements d’études du Genre[10]. En 2003, on
dénombrait ainsi 600 départements de ce type aux États-Unis[11].
Une des
figures emblématiques du «Gender» est une lesbienne, Judith Butler[12], professeur de
Rhétorique et de Littérature comparée à l’université de Californie à Berkeley.
En 1990, elle a écrit le livre qui est à l’origine de la médiatisation de la
«théorie du Genre», et qui a rencontré un certain succès aux États Unis : Gender Trouble, Feminism and the Subversion of
Identity (Confusion
dans le Genre, le féminisme et le renversement de l’identité).
Que dit ce
livre ? Il s’agit de repenser
l’organisation sociale selon des modèles homosexuels ou transsexuels. Il reprend les grandes lignes des
travaux et études produits par les Women‘s
studies : l’auteur y explique
que le sexe ne devrait pas produire le genre : ce n’est pas parce que je suis
né garçon que je dois obligatoirement le devenir et rejoindre la communauté
masculine. Le sexe doit être avant tout une détermination culturelle, et non
naturelle. On comprend bien l’intention sous-jacente : c’est la liberté
individuelle qui est élevée plus haut que les lois naturelles — que les
croyants reconnnaissent venir de Dieu. Il s’agit donc d’une contestation du
divin, consciente ou inconsciente. Le genre doit déterminer le sexe, et non le
contraire : si ce concept pouvait parvenir à s’imposer, ce serait la
normalisation de l’homosexualité, considérée
à l’époque de la rédaction de ce livre comme une maladie mentale[13]. Pour Judith
Butler, l’hétéro-normativité (la norme socio-culturelle du couple homme-femme)
doit être combattue et vaincue car elle marginalise l’homosexualité
(entre-autres). Dans son introduction, elle affiche clairement ses intentions : «le but à atteindre est défini par
une volonté de déstabiliser l’hétérosexualité obligatoire». C’est donc l’ensemble du modèle de
société qui doit être remis en question, afin de pouvoir y intégrer une
nouvelle dimension, interdite jusqu’alors par des tabous hérités de la religion
: le «Gender» montre ici son véritable visage qui
est spirituel, c’est une contestation du modèle mis en place lors de la
Création.
«Comme tous
les concepts postmodernes, le «Gender» opère une double déconstruction : d’une
part celle du dessein de Dieu, et d’autre part celle des abus de la modernité.
Le «Gender» tente de répondre aux désordres réels du machisme, de
l’autoritarisme, du cléricalisme, du paternalisme, de la domination de l’homme
sur la femme qui est une conséquence du péché originel, comme nous le révèle le
récit de la Genèse : « Ton attente te poussera vers ton mari et lui dominera
sur toi. » (Gen. 3, 16). Le «Gender» … est une révolte et une prise de pouvoir
de la femme (empowerment) qui cherche à devenir l’égale de l’homme en termes de
pouvoir social. Plaisir, pouvoir, possession de « connaissance » : ces
tentations ont été les grands thèmes de la révolution féministe et sexuelle
occidentale qui s’est aujourd’hui mondialisée[14]».
4. Où mène
le «Gender» ?
Comme dit
au point 1, le concept du «Gender» considère que les sociétés hétéro-centrées
(d’influence judéo-chrétienne) produisent une discrimination à l’égard des
groupes qui souhaitent vivre selon d’autres pratiques sexuelles. Il s’agit donc
d’offrir, par exemple, aux homosexuels les mêmes droits que les hétéro-sexuels
(le mariage pour tous, le droit à l’adoption, le droit à la procréation
médicalement assistée et à l’emploi de mères-porteuses),mais également de
faire la promotion de ce nouveau modèle socio-culturel, dès le plus jeunes âge
: il s’agit d’opérer une
modification des programmes éducatifs afin de lutter contre les stéréotypes de
genres, de développer l’éducation sexuelle dès la maternelle — en enseignant la
normalité de toutes les pratiques sexuelles — et de banaliser les changements
de sexes. Il n’est pas impossible que les associations LGBT (Lesbiennes, Gays,
Bisexuels, Transsexuels), très militantes, revendiquent d’être intégrées au
dispositif informatif des enfants.
Lors d’un
sondage récent[15], 65% des personnes
interrogées se déclaraient opposées à ce que des associations LGBT puissent
être associées à l’éducation de la sexualité dans les écoles. Néanmoins, il est
probable que ces choses arriveront, étant donné la pression exercée par ces
lobbies. On peut donc prédire que sous l’influence de ces enseignements
directs, de la profusion des témoignages légitimés, les enfants admettront dès
leur plus jeune âge que l’homosexualité (par ex.) est normale, ce qui s’inscrit
en contradiction avec les articles fondamentaux du christianisme, et de
l’ensemble des religions monothéistes[16]. Il est à craindre
que d’autres étapes «progressistes» nous attendent encore, comme l’abaissement
de l’âge légal de majorité sexuelle[17], ou la
dépénalisation progressive de l’inceste[18].
5.
Stratégie d’application
En France,
le projet de commencement d’intégration dans les manuels scolaires (sous un
gouvernement de droite) date de 2011 et il a provoqué des réactions négatives
immédiates parmi certains députés, et dans l’opinion publique. Puis le
gouvernement socialiste l’a repris en 2012, parce qu’il ne s’agit pas à la base
d’une question de bord politique, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Il
s’agit d’une question spirituelle dont l’ampleur est beaucoup plus vaste
et dont le politique est désormais l’instrument. Les États obéissent à deux
autorités qui se sont emparées du sujet : l’ONU et le Conseil de l’Europe.
a.
L’Organisation des Nations Unies
Le projet
«Gender» a été repris et intégré en 1995 par ONU
Femmes[19], à la
conférence internationale de Pékin. ONU
Femmes est une organisation
interne à l’ONU, qui déploie de grands moyens pour l’égalité des sexes et
l’autonomisation des femmes. 189 gouvernements et 2100 Organisations Non
Gouvernementales (ONG) ont participé à cette conférence qui a pris des
engagements planifiés mondiaux.
«Les
Gouvernements et Nations Unies se sont accordés pour promouvoir « l’égalité des
sexes » tant au niveau politique qu’au sein des programmes de chaque nation.
Les moyens consacrés en faveur de l’autonomisation de la femme et de la lutte
contre les violences, les discriminations, sont importants et justifiés.
La mise en
application du Programme d’Action est une responsabilité principalement
gouvernementale, mais aussi institutionnelle, à la fois dans les secteurs
privés, publics et non gouvernementaux, que ce soit au niveau communautaire,
régional mais aussi sub-régional et international. Le Programme reconnaît qu’un
progrès significatif dépend à la fois de partenariats stratégiques et de
l’implication de tous les actionnaires dans l’effort vers le changement.
Le 15
septembre 1995, la Déclaration et le Programme d’Action de Beijing (Pékin) sont
adoptés par consensus. La
Déclaration reflète l’implication de la communauté internationale dans la lutte
pour la promotion de la femme et la mise en application du Programme d’Action.
Elle est aussi l’assurance que sur le plan régional, national et international,
une perspective de GENRE est envisagée en politique et dans les programmes. Le Programme d’Action établit une
liste de mesures afin que des actions nationales et internationales en faveur
de la promotion de la femme soient menées durant les cinq années qui suivent la
Conférence.
S’il est
mis en application, le Programme d’Action doit permettre d’améliorer
l’autonomisation sociale, économique et politique de la femme, sa santé et son
accès à l’éducation et doit promouvoir ses droits génésiques (relatifs à la
génération, à la procréation). Le plan d’action établit des objectifs au délai
imposé, invitant les nations à mener des actions concrètes dans des domaines
comme la santé, l’éducation, la prise de décision et les réformes légales. Le
but de ce plan d’action est d’éliminer toute forme de discrimination envers les
femmes, en public comme en privé.
Le concept
de « gender mainstreaming » (dimension de genre) a été développé dans
la communauté du développement des Nations Unies[20] et formellement présenté en 1995 lors
de la quatrième conférence mondiale des femmes. Le terme de « Genre », dont
l’acception actuelle est d’origine anglo-saxonne (Gender), a ainsi fait l’objet
d’une définition lors de cette conférence, explicitement inspiré des gender
studies : « Le Genre se réfère aux relations entre hommes et femmes basées sur
des rôles socialement définis que l’on assigne à l’un ou l’autre sexe ». Cette définition, clairement
inspirée du vocabulaire du Genre, entend substituer, comme concept pertinent,
le Genre au sexe. Cette influence a été d’autant plus insistante que
l’anglais est la langue principale des instances internationales, rendant plus
aisée la promotion du terme de Gender[21].
b. Le
Conseil de l’Europe
C’est la
plus ancienne des organisations européennes, qui comprend la Convention Européenne des Droits
de l’Homme, ainsi que la
Cour Européenne des Droits de l’Homme qui
applique la Convention. C’est auprès de cette Cour que tous les individus,
ressortissants ou non des États signataires de la Convention, peuvent
introduire des requêtes s’ils estiment qu’un État faisant partie de la
Convention a enfreint leurs droits. Les activités du Conseil de l’Europe
intéressent beaucoup de domaines et ont pour but de favoriser le progrès économique
et social.
Le concept
du «Gender» s’est invité dans les institutions européennes par le biais de la
très juste cause de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Les 47
Etats membres du Conseil de l’Europe ont adopté en 2011 une nouvelle Convention
sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la
violence domestique[22]. Le rapport
rappelle que la violence à l’égard des femmes, y compris la violence
domestique, représente en Europe l’une des plus graves violations des droits de
la personne fondées sur le genre. Dans son préambule, la Convention intègre la
lutte contre «le Genre» au titre de la prévention contre la violence à l’égard
des femmes. Elle précise que :
«La
réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes est un élément-clé dans
la prévention de la violence à l’égard des femmes; la violence à l’égard des
femmes est une manifestation des rapports de force historiquement inégaux entre
les femmes et les hommes ayant conduit à la domination et à la discrimination
des femmes par les hommes, privant ainsi les femmes de leur pleine
émancipation. Enfin, la nature structurelle de la violence à l’égard des femmes
est fondée sur le Genre, et que la violence à l’égard des femmes est un des
mécanismes sociaux cruciaux par lesquels les femmes sont maintenues dans une
position de subordination par rapport aux hommes».
Nous
trouvons donc ici une volonté louable de rétablir un certain nombre
d’injustices dont sont victimes les femmes. Mais à l’intérieur de ce combat,
nous voyons également le ferment d’une contestation de l’ordre divin inscrit
dans les premiers articles de la Genèse. Car les nations cherchent à rétablir
une injustice qui a été générée par la race humaine (par la Chute et le rejet
de Dieu), cherchant donc à se soustraire au jugement de Dieu dans le naturel.
Ce n’est pas «la réalisation
de l’égalité entre les femmes et les hommes qui est un élément-clé dans la
prévention de la violence à l’égard des femmes», mais c’est le retour à l’ordre
créateur, la reconnaissance de la souveraineté divine et la soumission à son
autorité qui assureront l’entrée dans un nouvel équilibre entre les créatures.
Au travers
de cette Convention, c’est la toute première fois qu’un texte supra-national
d’une portée juridique contraignante, définissait le «Genre», après l’adoption
de la Résolution 1728 du Conseil de l’Europe du 29 avril 2010[23]. Les institutions
européennes peuvent donc, à partir de ces textes adoptés, peser sur les pays
afin d’établir des dispositions nouvelles, qui sont les germes d’une véritable
révolution socio-culturelle qui renverse des principes spirituels originels. À
noter que ces textes définissent des délits dont seuls les hommes sont
capables. Les Etats membres doivent mettre en place des dispositifs de
dénonciation anonyme et peuvent relever les médecins du secret professionnel
dès le moindre soupçon d’actes de violence psychique (et à plus forte raison
physique).
La
Recommandation CMRec(2010)5 du Conseil des Ministres du Conseil de l’Europe
stipule quant à elle : « aucune valeur culturelle,
traditionnelle ou religieuse, ni aucun précepte découlant d’une « culture
dominante » ne sauraient être invoqués pour justifier les discours de haine ou
toutes autres formes de discrimination, y compris celles fondées sur
l’orientation sexuelle ou l’identité de Genre ». On comprend bien ici que la stratégie
de légitimation de toute pratique sexuelle quelle qu’elle soit vient s’opposer
frontalement aux fondements spirituels et religieux, en imposant le silence à des
articles bibliques que le christianisme considère comme inspirés. Sera-t-il
encore possible de défendre un point de vue biblique en disant que
l’homosexualité est considérée comme une pratique sexuelle réprouvée par Dieu ?
Ou que dans la création initiale, la femme a été formée à partir de l’homme et
pour l’homme ? Dès à présent, ces lignes sont susceptibles d’entraîner des
conséquences pour ceux et celles qui les écrivent et les enseignent.
Ces deux
points nous montrent que les États DOIVENT maintenant appliquer les contraintes
que les organisations mondiales IMPOSENT. Et s’il s’agit de lois iniques qui
démultiplient les accès au péché, selon des considérations chrétiennes; il
s’agit donc d’une généralisation de ce que la Bible appelle «l’iniquité». D’un
point de vue spirituel, cette configuration est décrite à maintes reprises dans
les Écritures, notamment dans le livre de l’Apocalypse (13) : l’ennemi de Dieu
donne son pouvoir à une « Bête » qui est un système ou un ensemble de systèmes
englobant toutes sortes d’influences et de pouvoirs : politique, économique,
législatif, social, moral, culturel … à seule fin que le Mal augmente et égare
les peuples de la terre. Et cette «Bête» profère de grands blasphèmes contre
Dieu, contre son nom, son temple … et mène une guerre contre les saints. Ce que
nous voyons aujourd’hui.
«Le Gender
n’est pas à proprement parler une idéologie, mais un phénomène culturel, un
processus subtil de déconstruction culturelle et anthropologique. Le Gender
considère la vocation de la femme en tant que mère et épouse comme une
construction sociale contraire à l’égalité, comme un «stéréotype» à
déconstruire. La déconstruction se fait prioritairement par l’éducation
des enfants (à l’insu des parents), mais aussi à travers les media, les
législations, les politiques, etc. Cette nouvelle culture favorise la promotion
des divers droits des lesbiennes, homosexuels, bisexuels et transsexuels. Une
nouvelle éthique mondiale du « libre choix » ainsi compris menace de remplacer
les cultures traditionnelles non-occidentales et l’éthique judéo-chrétienne. On peut dire que le Gender a déjà
créé une culture mondiale dans laquelle parler de complémentarité homme-femme
est devenu discriminatoire et contraire à l’éthique[24]».
6-
Réactions dans le domaine scientifique
Parmi les
penseurs du Gender, Anne-Fausto-Sterling[25], biologiste, a
trouvé le moyen de brouiller les cartes à défaut de pouvoir contester
l’incontestable : elle serait à l’origine du concept des cinq sexes :
mâle, femelle, «merm», «ferm», et «herm» [26]. Les travaux et
prises de positions de A. Fausto-Sterling ont eu beaucoup d’influence, non
seulement parce qu’elle est une éminente biologiste, «mais aussi parce qu’elle est une
biologiste féministe et homosexuelle, qui a engagé un combat (un « duel » comme
le souligne le titre du premier chapitre) face à un quotidien (social et
biologiste) opprimant»[27].
Quelques
études s’inscrivent en faux, toujours dans le domaine biologique, qui fait
figure d’arbitre incontournable. La biologie est un espace de résistance
dans le monde scientifique, où les pro et anti Gender s’affrontent âprement.
Dans le
quotidien Le Figaro daté du 10 juin 2013[28], Martine Perez
publie une chronique dans laquelle elle affirme que la théorie du Genre, «n’en
déplaise aux théoriciens du Genre, s’oppose
inévitablement à la réalité biologique et à la génétique.
Rappelons que les théoriciens du Genre
veulent s’affranchir du réel et laisser la place à une vision totalement
idéologique de l’humain en éliminant toutes les particularités qui fondent le
féminin ou le masculin et imposer une nouvelle révolution culturelle pour faire
émerger l’être nouveau, libre de tout choix, professionnel, culturel, sexuel.
Pourtant 20 ans après avoir imposé la
théorie du Genre dans les écoles et les crèches, les constats établis dans
certains pays d’Europe du Nord[29] sont sans appel : 80% des infirmières
sont toujours des filles et 80% des ingénieurs toujours des garçons». Néanmoins, il faut préciser que nous
ne disposons d’aucune étude statistiques sur les troubles identitaires qui
auraient été générés parmi les enfants enseignés dès leur plus jeune âge à
considérer l’homosexualité comme une norme, contrairement à ce que préconise la
Bible.
Martine
Perez s’étonne que «le débat
sur le Genre mobilise presque exclusivement des théoriciens, sociologues,
philosophes, psychologues faisant fi des biologistes, des généticiens ou des
endocrinologues. Or, biologiquement, la réalité est la suivante : la différence
entre l’embryon fille (XX) et garçon (XY) existe déjà au niveau chromosomique.
Des études en imagerie du cerveau ont montré l’influence que peuvent avoir les
hormones : l’hormone mâle, la testostérone est à l’origine de la pilosité, de
la voix, de la musculature mais aussi de l’agressivité et de la libido. Les
femmes, quant à elles, n’ont pas de testostérone, (ou très peu), un élément qui
fait toute la différence en matière de comportement. En effet, elles sécrètent
des oestrogènes qui façonnent leur féminité et de la progestérone qui aurait un
impact sur le comportement. Par conséquent, le cerveau serait sous influence
hormonale…».
Les
chercheurs en neurobiologie, en génétique ou en psychologie cognitive sont
partagés quant à l’idée que le Genre serait indépendant du sexe biologique. Des
travaux récents insistent sur les «
différences dues à l’action des gènes, des hormones, voire à une organisation
neuronale sexuée [30] ».
Le
chercheur australien Frank Salter précise que les faits biologiques de la
différenciation sexuelle contredisent l’idée que le Genre est indépendant du
sexe. « La biologie détermine
si une personne est mâle ou femelle, par ses organes reproducteurs et
correspond habituellement à la sexualité, la structure du cerveau et aux préférences.
Aucun changement de coutumes, de lois, de croyances, d’endoctrinement ou de
pratiques n’a ces effets ». Selon
lui, les études de Genre font preuve d’une prévention contre la biologie
(anti-biological bias)[31].
Lise Eliot,
neurobiologiste, précise que le processus de différenciation sexuelle
s’enclenche dès le milieu du premier trimestre de grossesse, que « garçons et filles sont influencés
dans l’utérus par différents gènes et différentes hormones qui leur sont
propres », notamment par la
testostérone. Cela lui permet d’avancer que «longtemps
avant qu’ils n’entrent en contact avec notre culture très codifiée entre
masculin et féminin, leurs cerveaux sont préparés à ne pas réagir tout à fait
de la même manière à certains aspects de notre environnement[32] ».
7- Réaction
dans le domaine législatif
Le Comité
des Ministres du Conseil de l’Europe a été saisi le 4 juin 2013 d’une question
écrite[33] mettant en cause la volonté du
gouvernement français de «déconstruire
les stéréotypes de Genre» au
moyen de l’école et ce, dès l’âge de 6 ans.
La
Déclaration universelle des droits de l’homme reconnaît que « la famille est l’élément naturel
et fondamental de la société » (art.
16.3) et que « les parents
ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs
enfants » (art. 26.3). En
ratifiant le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, les
Etats membres de la Communauté Européenne se sont engagés « à respecter la liberté des
parents de faire assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants
conformément à leurs propres convictions » (art. 18.4). De façon plus explicite
encore, la Convention européenne des droits de l’homme énonce que « l’Etat, dans l’exercice des
fonctions qu’il assumera dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement,
respectera le droit des parents d’assurer cette éducation et cet enseignement
conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques »(Protocole
additionnel, art. 2).
8-
Réactions dans le domaine spirituel – traduction pratique
Il est
impossible de rester sans réaction face à l’ampleur et à la gravité du
phénomène mondial qui est en train de se déployer dans nos sociétés dites
développées — et au-delà. La première réaction est spirituelle : bien que cette
apostasie généralisée soit prophétisée dans la Bible[34], elle ne peut être
laissée sans réponse au niveau de l’intercession et de la prière. La
sous-information de beaucoup de chrétiens et de responsables, faute de temps,
explique sans doute le manque de coordination spirituelle.
Le Seigneur
revient bientôt et nous assistons aux signes qui précèdent sa venue prochaine ;
dans cette attente, nous sommes avertis que le peuple de Dieu doit être trouvé
veillant et priant, puis en action, d’une manière inspirée. Sur un plan
pratique, les chrétiens doivent se poser sérieusement la question de
l’enseignement de leurs enfants. Le moment est sans doute venu d’examiner la
possibilité de s’impliquer de manière sérieuse dans une Éducation qui est
devenue complètement dévoyée. C’est le cœur de chaque foyer qui est maintenant
touché et c’est de chaque foyer que devrait jaillir une réponse spirituelle.
Lorsque le temple de Jérusalem a été détruit et que le peuple de Dieu a été
transporté à Babylone, le centre de gravité du culte judaïque s’est déplacé au
cœur même de la famille, qui est devenue le temple, assurant ainsi la
survivance de cette religion.
Nous
constatons aujourd’hui que les appareils font défaut, que les institutions sont
corrompues et que les États vendent leur âme et celles de leurs peuples à la
«Bête» : chaque famille et chaque église devient une cellule de résistance,
pour former un seul corps. Le défi est immense, et même si le temps est court,
comment pourrions-nous ne pas nous y engager ? L’école chrétienne doit se
relever[35].
La Parole
de Dieu contient une promesse : «quand l’ennemi viendra comme un
fleuve, l’Esprit de l’Éternel lèvera un étendard contre lui» (Esaïe 59/19). Nous sommes
l’étendard de Dieu parce que nous sommes la lumière du monde et le sel de la
terre. Plus loin, Esaïe continue : «Et
quant à moi, c’est ici mon alliance avec eux, dit l’Éternel : Mon esprit qui
est sur toi, et mes paroles que j’ai mises dans ta bouche, ne se retireront pas
de ta bouche, ni de la bouche de ta semence, ni de la bouche de la semence de
ta semence, dit l’Éternel, dès maintenant et à toujours».
Jerome Prekel©www.lesarment.com/07/2013
article en
pdf :GENDER Sarment*
_________________________
Références et sources de lecture :
-Le genre
démasqué : Homme ou
femme ? le choix impossible… (Elizabeth
Montfort, juriste et philosophe.
Ancienne
vice-présidente du Conseil Régional d’Auvergne, et député européen jusqu’en
2004, présidente de l’Association pour un Nouveau Féminisme Européen.
- Le siècle
des féminismes, ouvrage
collectif, éd. de L’Atelier
- «La mondialisation de la révolution
culturelle occidentale» Marguerite
A. Peeters, journaliste.
- «La
nouvelle éthique mondiale, défis pour l’Église», Marguerite A. Peeters, journaliste
- Wikipedia
-www.huffingtonpost.fr/2013/06/27/identite-de-theorie-du-genre_n_3504739.html?utm_hp_ref=france
- http://www.fiamc.org/bioethics/gender/
Dr Patrick
Theillier (Fédération Internationale des Associations de Médecins Catholiques)
- http://www.youtube.com/watch?v=PfsJ5pyScPs
La théorie
du genre expulsée de Norvège : le paradoxe de l’égalité des sexes
- www.dialoguedynamics.com
Site dirigé
par Margerite A. Peeters, journaliste, fondatrice d’Interactive Information
Services (ISS), un réseau d’informations privé, devenu un observatoire des
grands changements culturels et politiques mondiaux.
- www.femina-europa.org
Association
loi 1901, fédérée à NWFE (New Women for Europe) en 2008.
-
www.nouveaufeminisme.eu/
Le Nouveau
Féminisme Européen est un Institut d’analyse et de proposition sur
l’implication des femmes dans la vie familiale, sociale, professionnel et
politique.
- www.unwomen.org/fr/
Entité des
Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
- http://www.libertepolitique.com
Fondée en
1992 par de jeunes chrétiens responsables de la société civile, Liberté
Politique a pour but d’affirmer la présence des chrétiens dans les débats
politiques et sociaux : agir pour promouvoir des mesures politiques
concrètes dans le respect des valeurs fondatrices de la société.
- www.genethique.org
Premier
site francophone d’information et d’analyse de l’actualité en bioéthique lancé
en 2000 par Jean-Marie Le Méné, magistrat à la Cour des Comptes et membre de
l’Académie Pontificale Pour la Vie.
- http://www.ldh-france.org/
site de la
Ligue des Droits de l’Homme
- http://www.creer-son-ecole.com/index.php
NOTES
[1] Un paradigme est une représentation du
monde, un modèle cohérent de vision du monde. Dans les sciences sociales, le
terme est employé pour décrire l’ensemble d’expériences, de croyances et de
valeurs qui influencent la façon dont un individu perçoit la réalité et réagit
à cette perception.
[2] À l’origine «tow`ebah» : une chose
dégoûtante, abomination, abominable. Lévitique 18/22 : «Tu ne coucheras point avec un
homme comme on couche avec une femme. C’est uneabomination.» Lévitique 20/13 : «Si un homme couche avec un homme
comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable [tow`ebah]; ils seront punis de mort:
leur sang retombera sur eux», Romains 1/27 : «… et de même les hommes,
abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs
les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et
recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement».
[3] Le siècle des féminismes,
ouvrage collectif, éd. de L’Atelier
[4] Le patriarcat désigne «une forme d’organisation
sociale et juridique fondée sur la détention de l’autorité par les hommes».
Dans l’entre-deux-guerres, le terme fut employé en Allemagne par les féministes
proches du mouvement völkisch afin de mettre en avant la thèse antisémite d’un
« complot judéo-patriarcal ». Depuis les années 1970, le concept de
patriarcat est utilisé par le courant féministe radical et les universitaires
féministes, pour désigner l’oppression systémique des femmes sous toutes ses
formes, des plus ouvertes (violence contre les femmes) aux plus diffuses
(Wikipedia).
[5] Le sexisme est un mot calqué sur «racisme», qui a
pour vocation de dénoncer les croyances, valeurs et attitudes fondées sur un
modèle stéréotypé : la construction genrée de la société. Le sexisme divise les
rôles, habiletés, intérêts et comportements selon le sexe, avec des effets
discriminatoires à l’égard de l’un des sexes.
[6] Voir l’article
http://www.lesarment.com/2013/06/lesprit-de-jezabel-1/
[7] Le site de l’OMS indique que sur les
quelques 211 millions de grossesses qui surviennent chaque année, 46 millions
se terminent par un avortement provoqué, soit plus de 20 % ! Ce chiffre est à
majorer par tous les actes clandestins, qui ne sont donc pas répertoriés.
http://www.who.int/whr/2005/chapter3/fr/index3.html
[8] Pour Monique Wittig, grande figure du
mouvement lesbien en France, l’œuvre littéraire peut transformer le monde en
devenant une « machine de
guerre » qui va modifier
notre vision du monde et les représentations qui sous-tendent notre
compréhension du monde. Pour elle, «
toute œuvre littéraire importante est, au moment de sa production, comme le
cheval de Troie »car « son
intention et son but sont de démolir les vieilles formes et les règles
conventionnelles. Une telle œuvre se produit toujours en territoire hostile. Et
plus ce cheval de Troie apparaît étrange, non-conformiste, inassimilable, plus
il lui faut de temps pour être accepté. »(communication orale reproduite
dans Vlasta n° 4). M. Witting a fortement influencé et inspiré une tendance des
gender studies que l’on appelle le mouvement Queer ou Queer Theory.
[9] de Women’s
Studies ou de Feminists Studies
[10] Les chercheurs refusent l’utilisation
du terme «théorie du genre», préférant parler «d’études sur le genre»,
puisqu’il s’agit d’un vaste champ interdisciplinaire regroupant tous les pans
des sciences humaines et sociales (histoire, sociologie, géographie,
anthropologie, économie, sciences politiques…).
[11] Éliane Elmaleh, « Les Women’s Studies aux
États-Unis. Le féminisme et l’université [archive] », Transatlica, 1 | 2003.
[12] Judith Butler est issue d’une famille
juive et a reçu une éducation religieuse. Elle se définit aujourd’hui comme « juive anti-sioniste ». Lors d’une interview en mai 2001 elle
dit « Je suis devenue
lesbienne à l’âge de quatorze ans. Et je ne connaissais absolument rien à la
politique. Je suis devenue lesbienne parce que je voulais quelqu’un très
profondément. Et ensuite je suis devenue politique à propos de ça, mais en tant
que résultat. »
http://www.univers-l.com/personnalite_judith_butler.html
[13] En 1960 en France, l’Amendement
Mirguet avait classifié l’homosexualité dans la catégorie des « fléaux sociaux
», au même titre que l’alcoolisme, la tuberculose, la toxicomanie, le
proxénétisme et la prostitution, contre lesquels le gouvernement était autorisé
à légiférer par ordonnances. La
France avait adopté en 1968 la classification de l’Organisation Mondiale de la
Santé sur les maladies mentales, dans laquelle figurait, jusqu’en 1993,
l’homosexualité.
[14] Marguerite A. Peeters, journaliste,
auteur de «La mondialisation de la révolution culturelle occidentale» et
directrice de Dialogue
Dynamics (www.dialoguedynamics.com).
[15] Sondage IFOP réalisé le 12 juin 2013
pour l’UNI et l’observatoire de la théorie du genre.
[16] La majorité des grandes religions
actuelles, dans leurs textes fondateurs ou leurs pratiques, attribuent des
fonctions différentes à la femme et à l’homme. C’est le cas pour les trois
religions monothéistes : christianisme, judaïsme, islam. C’est aussi le cas de
l’hindouisme du bouddhisme, ou du confucianisme. Plusieurs contre-exemples se
trouvent dans des religions anciennes, telles que l’ancienne religion
égyptienne, l’ensemble des cultes de la période néolithique, et dans des
créations récentes telles que la Wicca, ou néo-paganisme (La femme et les
religions, Wikipedia).
[17] Fixé aujourd’hui à 15 ans pour les
relations hétéro et homosexuelles
[18] Début 2013, le Conseil Fédéral de la
Suisse a fait une proposition pour « dépénaliser » l’inceste, c’est-à-dire les
rapports sexuels entre un adulte consentant et ses parents (père et fille, mère
et fils, frère et sœur etc.). C’est une étape juridique qui ouvrira la voie à
de nouvelles modifications. C’est l’article 213 du code pénal suisse qui peut
donc être supprimé. C’est la troisième fois, après 1981 et 1989, que ce Conseil
Fédéral veut supprimer cet article.
[19] http://www.unwomen.org/fr/
[20] The Origins of Gender Mainstreaming in the EU
[archive]« , Academy of European Law online [archive]
[21] Le texte en italique est extrait de la
page :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Quatrième_conférence_mondiale_sur_les_femmes
[22] à Istanbul, le 11 mai 2011, source des
deux paragraphes : Wikipedia
[23] Résolution qui incite les Etats
membres à “adopter et à appliquer une législation antidiscrimination incluant
l’orientation sexuelle et l’identité de genre”
(http://assembly.coe.int/mainf.asp?Link=/documents/adoptedtext/ta10/fres1728.htm).
[24] Marguerite A. Peeters, journaliste,
auteur de «La mondialisation
de la révolution culturelle occidentale» et
directrice de Dialogue
Dynamics (www.dialoguedynamics.com).
[25] « Corps en tous genres. La dualité
des sexes à l’épreuve de la science», La
Découverte, 2012, écrit en 2000.
[26] A. Fausto-Sterling, «
The Five Sexes: Why male and female are not enough » : divers stades entre l’hermaphrodisme
et le masculin ou féminin.
[27] www.contretemps.eu/lectures/compte-rendu-corps-en-tous-genres-danne-fausto-sterling
[28] «Quand la théorie du genre fait
face à la biologie»… Sources:
Le Figaro (Martine Perez) 10/06/2013
commentaire
extrait de : www.genethique.org/?q=content/quand-la-théorie-du-genre-fait-face-à-la-biologie
[29] En 2008, la Norvège a été désignée
comme le pays qui respectait le plus l’égalité des genres. Consulter le
documentaire : «le paradoxe de
l’égalité des genres»http://www.youtube.com/watch?v=PfsJ5pyScPs
[30] Y a-t-il un éternel féminin ? [archive] Sarah Chiche, scienceshumaines.com
[31] The War against Human Nature II: Gender Studies (Part
2) [archive], Frank Salter, quadrant.org.au, juillet 2012
[32] Lise Eliot, Cerveau rose, cerveau bleu : Les neurones
ont-ils un sexe ?, éd. Robert
Laffont, 2011
[33] Question écrite No. 638 au Comité des
Ministres | Doc. 13222 | 04 juin 2013 Déconstruction obligatoire des «
stéréotypes de genre » et violation des droits des parents par : M. Luca
VOLONTÈ, Italie, PPE/DC. Voir le texte intégral sur le site
https://sites.google.com/site/lesparentsdeleveslimousin/plainte-sur-le-gender-au-conseil-de-l-europe.
[34] 2 Timothée 3/1 : « Sache que, dans les derniers
jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de
l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents,
ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants,
cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant
le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en
fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là»; 1 Timothée 4/1 : «Mais l’Esprit dit expressément que,
dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à
des esprits séducteurs et à des doctrines de démons»; 2 Timothée 4/3 : « Car il viendra un temps où les
hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison
d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon
leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront
vers les fables».
[35] http://www.creer-son-ecole.com/index.php