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Gender et thĂ©orie du Genre : l’esprit qui est Ă  l’Ɠuvre
de JEROME PREKEL
Les idées gouvernent le monde ou le plongent dans le chaos (Auguste Comte)



Cet article ne donnera pas de dĂ©finition complĂšte du «Gender» appelĂ© aussi «thĂ©orie du Genre», mais cherchera Ă  dĂ©voiler l’esprit qui est en action actuellement au travers de ce phĂ©nomĂšne, dans une perspective chrĂ©tienne. De nombreuses ressources sont accessibles, sur internet notamment, dont certaines rĂ©fĂ©rences seront donnĂ©es en fin d’article, pour ceux qui veulent sonder la question plus en dĂ©tail. On s’intĂ©ressera donc ici notamment Ă  la genĂšse du phĂ©nomĂšne — qui n’est pas une thĂ©orie Ă  proprement parler, mais plutĂŽt un concept qui s’inscrit dans un vaste changement sociĂ©tal, qu’on appelle Ă©galement un nouveau paradigme[1].

L’irruption rĂ©cente de ce concept, son installation qui est en cours dans notre sociĂ©tĂ© et plus largement dans la plupart des sociĂ©tĂ©s des pays dĂ©veloppĂ©s, est perçue par les uns comme un progrĂšs social et culturel, et par les autres comme une manifestation d’apostasie. C’est cette seconde perception qui sera dĂ©veloppĂ©e ici. Il ne s’agit pas de parler simplement d’une menacequi pĂšserait sur un modĂšle de sociĂ©tĂ© judĂ©o-chrĂ©tien (ou simplement chrĂ©tien), mais d’une offensive caractĂ©risĂ©e qui veut transformer le fonctionnement de cette sociĂ©tĂ©, en installant dans son cƓur mĂȘme ce que la Bible appelle une «abomination[2]».

1. Définition simplifiée

Le «Gender» ou «thĂ©orie du Genre» est une contestation de la rĂ©alitĂ© sexuelle biologique (homme-femme) : il s’agit donc de bannir toute diffĂ©rence de considĂ©ration qui serait basĂ©e sur l’anatomie et d’amener Ă  Ă©galitĂ© juridique et morale les diffĂ©rentes prĂ©fĂ©rences sexuelles — homosexualitĂ©, hĂ©tĂ©rosexualitĂ©, transsexualitĂ©. Le concept du «Gender» considĂšre que les sociĂ©tĂ©s hĂ©tĂ©ro-centrĂ©es, d’influence judĂ©o-chrĂ©tienne, produisent une discrimination Ă  l’égard des groupes qui souhaitent vivre selon d’autres pratiques sexuelles. Et que le temps est venu de lutter contre cette injustice. Il s’agit donc d’offrir, par exemple, aux homosexuels les mĂȘmes droits que les hĂ©tĂ©ro-sexuels (le mariage pour tous, le droit Ă  l’adoption, le droit Ă  la procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e et Ă  l’emploi de mĂšres-porteuses), mais Ă©galement de faire la promotion de ce nouveau modĂšle socio-culturel, dĂšs le plus jeune Ăąge, en intĂ©grant cette vision dans les programmes Ă©ducatifs.

2. La genÚse du «Gender»

Quelques travaux universitaires amĂ©ricains, dans la dĂ©cennie 60-70, ont commencĂ© Ă  produire des Ă©tudes sur les diffĂ©rences sociales entre les hommes et les femmes.Elles rĂ©pondaient Ă  l’émergence du Women’s Lib (Mouvement pour la LibĂ©ration de la Femme[3]) qui questionnait dĂ©jĂ  la sociĂ©tĂ© sur les notions de «genre» et de «sexe», dans le but de modifier le positionnement du fĂ©minin par rapport au masculin. Cette pĂ©riode a Ă©tĂ© marquĂ©e par une intense activitĂ© de thĂ©orisation de la condition fĂ©minine. C’était lĂ  l’effet de ce que les sociologues ont appelĂ© la seconde vague du fĂ©minisme, qui remettait en question le modĂšle patriarcal[4] en affirmant que le domaine de la reproduction — maternitĂ©, corps, famille, travail domestique
— Ă©tait un espace d’exploitation privilĂ©giĂ© des femmes. On comprend la portĂ©e de ce genre d’affirmation, fondamentalement opposĂ©e Ă  la vision biblique. C’est Ă  cette Ă©poque qu’a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© le concept de sexisme[5]. Nous sommes ici dans la genĂšse du «Gender»  : une contestation du fĂ©minin contre le masculin. C’est le point d’origine du pĂ©hnomĂšne qui dĂ©ploie ses effets dans nos sociĂ©tĂ©s et qui Ă©voque, pour un lecteur attentif des Écritures, l’écho d’un esprit particuliĂšrement en action Ă  la fin des temps : celui de JĂ©zabel[6].

Selon la vision biblique, le dĂ©placement des identitĂ©s masculin-fĂ©minin, et Ă  plus forte raison leur modification, est Ă  proscrire : Â«Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vĂȘtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination Ă  l’Eternel, ton Dieu» (DeutĂ©ronome 22/5). C’est une vision qui va Ă©videmment bien plus loin que le simple cadre vestimentaire. La revendication Ă  l’égalitĂ© des sexes, nĂ©e de la contestation du fĂ©minin contre le masculin, a entraĂźnĂ© le rĂ©tablissement de nombre d’injustices dont souffraient les femmes, mais les dommages qui ont Ă©tĂ© produits reprĂ©sentent un prix terrible pour les libertĂ©s acquises. Le corps de la femme n’est pas devenu moins marchandisable depuis qu’elle s’est libĂ©rĂ©e de la tutelle du masculin, c’est mĂȘme le contraire. De mĂȘme, la famille ne s’est pas mieux portĂ©e de l’acquisition d’une plus grande libertĂ© de la femme, au contraire : l’accĂšs facilitĂ© au divorce a Ă©tĂ© la cause d’un bouleversement sans prĂ©cĂ©dent de la famille, impactant le dĂ©veloppement des gĂ©nĂ©rations suivantes. Seuls, les Ă©panouissements sexuels semblent avoir progressĂ©, mais Ă  quel prix : on peut attribuer au culte de la libertĂ© sexuelle le nombre approximatif de 50 millions d’avortements annuels dans le monde d’aujourd’hui[7]. Si ces actes lĂ©galisĂ©s sont de simples gestes chirurgicaux sur des amas cellulaires, c’est un moindre mal, mais si ces foetus sont des ĂȘtres humains, il s’agit alors du plus grand gĂ©nocide de toute l’histoire de l’humanitĂ©.

D’une maniĂšre globale, la sociĂ©tĂ© «des hommes sans Dieu» se trompe en cherchant Ă  rĂ©tablir les dĂ©sĂ©quilibres induits par la Chute : ils sont le rĂ©sultat du pĂ©chĂ©, et ne peuvent ĂȘtre redressĂ©s : personne ne peut contrĂŽler le pĂ©chĂ©, et personne ne peut Ă©tablir Ă  partir de cette base-lĂ  une sociĂ©tĂ© idĂ©ale. L’humanitĂ© ne peut retrouver la justice et la paix qu’en revenant Ă  Son CrĂ©ateur, et en reconnaissant l’autoritĂ© de Sa pensĂ©e.

3. Le «Gender» est le cheval de Troie de la lĂ©gitimation homosexuelle[8] 

Les Ă©tudes fĂ©ministes produites dans les annĂ©es 70 ont pĂ©nĂ©trĂ© dans le monde universitaire, qui irrigue la vie intellective du monde : l’ancrage le plus fort a eu lieu aux États-Unis oĂč ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s alors des dĂ©partements[9] dont l’approche Ă©tait souvent interdisciplinaire. Avec le dĂ©veloppement de l’usage du concept de Genre se dĂ©veloppĂšrent par la suite des dĂ©partements d’études du Genre[10]. En 2003, on dĂ©nombrait ainsi 600 dĂ©partements de ce type aux États-Unis[11].

Une des figures emblĂ©matiques du «Gender» est une lesbienne, Judith Butler[12], professeur de RhĂ©torique et de LittĂ©rature comparĂ©e Ă  l’universitĂ© de Californie Ă  Berkeley. En 1990, elle a Ă©crit le livre qui est Ă  l’origine de la mĂ©diatisation de la «thĂ©orie du Genre», et qui a rencontrĂ© un certain succĂšs aux États Unis : Gender Trouble, Feminism and the Subversion of Identity (Confusion dans le Genre, le fĂ©minisme et le renversement de l’identitĂ©).

Que dit ce livre ? Il s’agit de repenser l’organisation sociale selon des modĂšles homosexuels ou transsexuels. Il reprend les grandes lignes des travaux et Ă©tudes produits par les Women‘s studies : l’auteur y explique que le sexe ne devrait pas produire le genre : ce n’est pas parce que je suis nĂ© garçon que je dois obligatoirement le devenir et rejoindre la communautĂ© masculine. Le sexe doit ĂȘtre avant tout une dĂ©termination culturelle, et non naturelle. On comprend bien l’intention sous-jacente : c’est la libertĂ© individuelle qui est Ă©levĂ©e plus haut que les lois naturelles — que les croyants reconnnaissent venir de Dieu. Il s’agit donc d’une contestation du divin, consciente ou inconsciente. Le genre doit dĂ©terminer le sexe, et non le contraire : si ce concept pouvait parvenir Ă  s’imposer, ce serait la normalisation de l’homosexualitĂ©, considĂ©rĂ©e Ă  l’époque de la rĂ©daction de ce livre comme une maladie mentale[13]. Pour Judith Butler, l’hĂ©tĂ©ro-normativitĂ© (la norme socio-culturelle du couple homme-femme) doit ĂȘtre combattue et vaincue car elle marginalise l’homosexualitĂ© (entre-autres). Dans son introduction, elle affiche clairement ses intentions : Â«le but Ă  atteindre est dĂ©fini par une volontĂ© de dĂ©stabiliser l’hĂ©tĂ©rosexualitĂ© obligatoire». C’est donc l’ensemble du modĂšle de sociĂ©tĂ© qui doit ĂȘtre remis en question, afin de pouvoir y intĂ©grer une nouvelle dimension, interdite jusqu’alors par des tabous hĂ©ritĂ©s de la religion : le «Gender» montre ici son vĂ©ritable visage qui est spirituel, c’est une contestation du modĂšle mis en place lors de la CrĂ©ation.

«Comme tous les concepts postmodernes, le «Gender» opĂšre une double dĂ©construction : d’une part celle du dessein de Dieu, et d’autre part celle des abus de la modernitĂ©. Le «Gender» tente de rĂ©pondre aux dĂ©sordres rĂ©els du machisme, de l’autoritarisme, du clĂ©ricalisme, du paternalisme, de la domination de l’homme sur la femme qui est une consĂ©quence du pĂ©chĂ© originel, comme nous le rĂ©vĂšle le rĂ©cit de la GenĂšse : « Ton attente te poussera vers ton mari et lui dominera sur toi. » (Gen. 3, 16). Le «Gender» 
 est une rĂ©volte et une prise de pouvoir de la femme (empowerment) qui cherche Ă  devenir l’égale de l’homme en termes de pouvoir social. Plaisir, pouvoir, possession de « connaissance » : ces tentations ont Ă©tĂ© les grands thĂšmes de la rĂ©volution fĂ©ministe et sexuelle occidentale qui s’est aujourd’hui mondialisĂ©e[14]».

4. OĂč mĂšne le «Gender» ?

Comme dit au point 1, le concept du «Gender» considĂšre que les sociĂ©tĂ©s hĂ©tĂ©ro-centrĂ©es (d’influence judĂ©o-chrĂ©tienne) produisent une discrimination Ă  l’égard des groupes qui souhaitent vivre selon d’autres pratiques sexuelles. Il s’agit donc d’offrir, par exemple, aux homosexuels les mĂȘmes droits que les hĂ©tĂ©ro-sexuels (le mariage pour tous, le droit Ă  l’adoption, le droit Ă  la procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e et Ă  l’emploi de mĂšres-porteuses),mais Ă©galement de faire la promotion de ce nouveau modĂšle socio-culturel, dĂšs le plus jeunes Ăąge : il s’agit d’opĂ©rer une modification des programmes Ă©ducatifs afin de lutter contre les stĂ©rĂ©otypes de genres, de dĂ©velopper l’éducation sexuelle dĂšs la maternelle — en enseignant la normalitĂ© de toutes les pratiques sexuelles — et de banaliser les changements de sexes. Il n’est pas impossible que les associations LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels), trĂšs militantes, revendiquent d’ĂȘtre intĂ©grĂ©es au dispositif informatif des enfants.

Lors d’un sondage rĂ©cent[15], 65% des personnes interrogĂ©es se dĂ©claraient opposĂ©es Ă  ce que des associations LGBT puissent ĂȘtre associĂ©es Ă  l’éducation de la sexualitĂ© dans les Ă©coles. NĂ©anmoins, il est probable que ces choses arriveront, Ă©tant donnĂ© la pression exercĂ©e par ces lobbies. On peut donc prĂ©dire que sous l’influence de ces enseignements directs, de la profusion des tĂ©moignages lĂ©gitimĂ©s, les enfants admettront dĂšs leur plus jeune Ăąge que l’homosexualitĂ© (par ex.) est normale, ce qui s’inscrit en contradiction avec les articles fondamentaux du christianisme, et de l’ensemble des religions monothĂ©istes[16]. Il est Ă  craindre que d’autres Ă©tapes «progressistes» nous attendent encore, comme l’abaissement de l’ñge lĂ©gal de majoritĂ© sexuelle[17], ou la dĂ©pĂ©nalisation progressive de l’inceste[18].

5. StratĂ©gie d’application

En France, le projet de commencement d’intĂ©gration dans les manuels scolaires (sous un gouvernement de droite) date de 2011 et il a provoquĂ© des rĂ©actions nĂ©gatives immĂ©diates parmi certains dĂ©putĂ©s, et dans l’opinion publique. Puis le gouvernement socialiste l’a repris en 2012, parce qu’il ne s’agit pas Ă  la base d’une question de bord politique, contrairement Ă  ce qu’on pourrait penser. Il s’agit d’une question spirituelle dont l’ampleur est beaucoup plus vaste et dont le politique est dĂ©sormais l’instrument. Les États obĂ©issent Ă  deux autoritĂ©s qui se sont emparĂ©es du sujet : l’ONU et le Conseil de l’Europe.

a. L’Organisation des Nations Unies

Le projet «Gender» a Ă©tĂ© repris et intĂ©grĂ© en 1995 par ONU Femmes[19], Ă  la confĂ©rence internationale de PĂ©kin. ONU Femmes est une organisation interne Ă  l’ONU, qui dĂ©ploie de grands moyens pour l’égalitĂ© des sexes et l’autonomisation des femmes. 189 gouvernements et 2100 Organisations Non Gouvernementales (ONG) ont participĂ© Ă  cette confĂ©rence qui a pris des engagements planifiĂ©s mondiaux.

«Les Gouvernements et Nations Unies se sont accordĂ©s pour promouvoir « l’égalitĂ© des sexes » tant au niveau politique qu’au sein des programmes de chaque nation. Les moyens consacrĂ©s en faveur de l’autonomisation de la femme et de la lutte contre les violences, les discriminations, sont importants et justifiĂ©s.

La mise en application du Programme d’Action est une responsabilitĂ© principalement gouvernementale, mais aussi institutionnelle, Ă  la fois dans les secteurs privĂ©s, publics et non gouvernementaux, que ce soit au niveau communautaire, rĂ©gional mais aussi sub-rĂ©gional et international. Le Programme reconnaĂźt qu’un progrĂšs significatif dĂ©pend Ă  la fois de partenariats stratĂ©giques et de l’implication de tous les actionnaires dans l’effort vers le changement.

Le 15 septembre 1995, la DĂ©claration et le Programme d’Action de Beijing (PĂ©kin) sont adoptĂ©s par consensus. La DĂ©claration reflĂšte l’implication de la communautĂ© internationale dans la lutte pour la promotion de la femme et la mise en application du Programme d’Action. Elle est aussi l’assurance que sur le plan rĂ©gional, national et international, une perspective de GENRE est envisagĂ©e en politique et dans les programmes. Le Programme d’Action Ă©tablit une liste de mesures afin que des actions nationales et internationales en faveur de la promotion de la femme soient menĂ©es durant les cinq annĂ©es qui suivent la ConfĂ©rence.

S’il est mis en application, le Programme d’Action doit permettre d’amĂ©liorer l’autonomisation sociale, Ă©conomique et politique de la femme, sa santĂ© et son accĂšs Ă  l’éducation et doit promouvoir ses droits gĂ©nĂ©siques (relatifs Ă  la gĂ©nĂ©ration, Ă  la procrĂ©ation). Le plan d’action Ă©tablit des objectifs au dĂ©lai imposĂ©, invitant les nations Ă  mener des actions concrĂštes dans des domaines comme la santĂ©, l’éducation, la prise de dĂ©cision et les rĂ©formes lĂ©gales. Le but de ce plan d’action est d’éliminer toute forme de discrimination envers les femmes, en public comme en privĂ©.

 

Le concept de « gender mainstreaming Â» (dimension de genre) a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© dans la communautĂ© du dĂ©veloppement des Nations Unies[20] et formellement prĂ©sentĂ© en 1995 lors de la quatriĂšme confĂ©rence mondiale des femmes. Le terme de « Genre », dont l’acception actuelle est d’origine anglo-saxonne (Gender), a ainsi fait l’objet d’une dĂ©finition lors de cette confĂ©rence, explicitement inspirĂ© des gender studies : « Le Genre se rĂ©fĂšre aux relations entre hommes et femmes basĂ©es sur des rĂŽles socialement dĂ©finis que l’on assigne Ă  l’un ou l’autre sexe ». Cette dĂ©finition, clairement inspirĂ©e du vocabulaire du Genre, entend substituer, comme concept pertinent, le Genre au sexe. Cette influence a Ă©tĂ© d’autant plus insistante que l’anglais est la langue principale des instances internationales, rendant plus aisĂ©e la promotion du terme de Gender[21].

b. Le Conseil de l’Europe

C’est la plus ancienne des organisations europĂ©ennes, qui comprend la Convention EuropĂ©enne des Droits de l’Homme, ainsi que la Cour EuropĂ©enne des Droits de l’Homme qui applique la Convention. C’est auprĂšs de cette Cour que tous les individus, ressortissants ou non des États signataires de la Convention, peuvent introduire des requĂȘtes s’ils estiment qu’un État faisant partie de la Convention a enfreint leurs droits. Les activitĂ©s du Conseil de l’Europe intĂ©ressent beaucoup de domaines et ont pour but de favoriser le progrĂšs Ă©conomique et social.

Le concept du «Gender» s’est invitĂ© dans les institutions europĂ©ennes par le biais de la trĂšs juste cause de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Les 47 Etats membres du Conseil de l’Europe ont adoptĂ© en 2011 une nouvelle Convention sur la prĂ©vention et la lutte contre la violence Ă  l’égard des femmes et la violence domestique[22]. Le rapport rappelle que  la violence Ă  l’égard des femmes, y compris la violence domestique, reprĂ©sente en Europe l’une des plus graves violations des droits de la personne fondĂ©es sur le genre. Dans son prĂ©ambule, la Convention intĂšgre la lutte contre «le Genre» au titre de la prĂ©vention contre la violence Ă  l’égard des femmes. Elle prĂ©cise que :

«La rĂ©alisation de l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes est un Ă©lĂ©ment-clĂ© dans la prĂ©vention de la violence Ă  l’égard des femmes; la violence Ă  l’égard des femmes est une manifestation des rapports de force historiquement inĂ©gaux entre les femmes et les hommes ayant conduit Ă  la domination et Ă  la discrimination des femmes par les hommes, privant ainsi les femmes de leur pleine Ă©mancipation. Enfin, la nature structurelle de la violence Ă  l’égard des femmes est fondĂ©e sur le Genre, et que la violence Ă  l’égard des femmes est un des mĂ©canismes sociaux cruciaux par lesquels les femmes sont maintenues dans une position de subordination par rapport aux hommes».

Nous trouvons donc ici une volontĂ© louable de rĂ©tablir un certain nombre d’injustices dont sont victimes les femmes. Mais Ă  l’intĂ©rieur de ce combat, nous voyons Ă©galement le ferment d’une contestation de l’ordre divin inscrit dans les premiers articles de la GenĂšse. Car les nations cherchent Ă  rĂ©tablir une injustice qui a Ă©tĂ© gĂ©nĂ©rĂ©e par la race humaine (par la Chute et le rejet de Dieu), cherchant donc Ă  se soustraire au jugement de Dieu dans le naturel. Ce n’est pas Â«la rĂ©alisation de l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes qui est un Ă©lĂ©ment-clĂ© dans la prĂ©vention de la violence Ă  l’égard des femmes», mais c’est le retour Ă  l’ordre crĂ©ateur, la reconnaissance de la souverainetĂ© divine et la soumission Ă  son autoritĂ© qui assureront l’entrĂ©e dans un nouvel Ă©quilibre entre les crĂ©atures.

Au travers de cette Convention, c’est la toute premiĂšre fois qu’un texte supra-national d’une portĂ©e juridique contraignante, dĂ©finissait le «Genre», aprĂšs l’adoption de la RĂ©solution 1728 du Conseil de l’Europe du 29 avril 2010[23]. Les institutions europĂ©ennes peuvent donc, Ă  partir de ces textes adoptĂ©s, peser sur les pays afin d’établir des dispositions nouvelles, qui sont les germes d’une vĂ©ritable rĂ©volution socio-culturelle qui renverse des principes spirituels originels. À noter que ces textes dĂ©finissent des dĂ©lits dont seuls les hommes sont capables. Les Etats membres doivent mettre en place des dispositifs de dĂ©nonciation anonyme et peuvent relever les mĂ©decins du secret professionnel dĂšs le moindre soupçon d’actes de violence psychique (et Ă  plus forte raison physique).

La Recommandation CMRec(2010)5 du Conseil des Ministres du Conseil de l’Europe stipule quant Ă  elle : Â« aucune valeur culturelle, traditionnelle ou religieuse, ni aucun prĂ©cepte dĂ©coulant d’une « culture dominante » ne sauraient ĂȘtre invoquĂ©s pour justifier les discours de haine ou toutes autres formes de discrimination, y compris celles fondĂ©es sur l’orientation sexuelle ou l’identitĂ© de Genre ». On comprend bien ici que la stratĂ©gie de lĂ©gitimation de toute pratique sexuelle quelle qu’elle soit vient s’opposer frontalement aux fondements spirituels et religieux, en imposant le silence Ă  des articles bibliques que le christianisme considĂšre comme inspirĂ©s. Sera-t-il encore possible de dĂ©fendre un point de vue biblique en disant que l’homosexualitĂ© est considĂ©rĂ©e comme une pratique sexuelle rĂ©prouvĂ©e par Dieu ? Ou que dans la crĂ©ation initiale, la femme a Ă©tĂ© formĂ©e Ă  partir de l’homme et pour l’homme ? DĂšs Ă  prĂ©sent, ces lignes sont susceptibles d’entraĂźner des consĂ©quences pour ceux et celles qui les Ă©crivent et les enseignent.

Ces deux points nous montrent que les États DOIVENT maintenant appliquer les contraintes que les organisations mondiales IMPOSENT. Et s’il s’agit de lois iniques qui dĂ©multiplient les accĂšs au pĂ©chĂ©, selon des considĂ©rations chrĂ©tiennes; il s’agit donc d’une gĂ©nĂ©ralisation de ce que la Bible appelle «l’iniquité». D’un point de vue spirituel, cette configuration est dĂ©crite Ă  maintes reprises dans les Écritures, notamment dans le livre de l’Apocalypse (13) : l’ennemi de Dieu donne son pouvoir Ă  une « BĂȘte » qui est un systĂšme ou un ensemble de systĂšmes englobant toutes sortes d’influences et de pouvoirs : politique, Ă©conomique, lĂ©gislatif, social, moral, culturel 
 Ă  seule fin que le Mal augmente et Ă©gare les peuples de la terre. Et cette «BĂȘte» profĂšre de grands blasphĂšmes contre Dieu, contre son nom, son temple 
 et mĂšne une guerre contre les saints. Ce que nous voyons aujourd’hui.

«Le Gender n’est pas Ă  proprement parler une idĂ©ologie, mais un phĂ©nomĂšne culturel, un processus subtil de dĂ©construction culturelle et anthropologique. Le Gender considĂšre la vocation de la femme en tant que mĂšre et Ă©pouse comme une construction sociale contraire Ă  l’égalitĂ©, comme un «stĂ©rĂ©otype» Ă  dĂ©construire. La dĂ©construction se fait  prioritairement par l’éducation des enfants (Ă  l’insu des parents), mais aussi Ă  travers les media, les lĂ©gislations, les politiques, etc. Cette nouvelle culture favorise la promotion des divers droits des lesbiennes, homosexuels, bisexuels et transsexuels. Une nouvelle Ă©thique mondiale du « libre choix » ainsi compris menace de remplacer les cultures traditionnelles non-occidentales et l’éthique judĂ©o-chrĂ©tienne. On peut dire que le Gender a dĂ©jĂ  crĂ©Ă© une culture mondiale dans laquelle parler de complĂ©mentaritĂ© homme-femme est devenu discriminatoire et contraire Ă  l’éthique[24]».

6- RĂ©actions dans le domaine scientifique

Parmi les penseurs du Gender, Anne-Fausto-Sterling[25], biologiste, a trouvĂ© le moyen de brouiller les cartes Ă  dĂ©faut de pouvoir contester l’incontestable : elle serait Ă  l’origine du concept des cinq sexes : mĂąle, femelle, «merm», «ferm», et «herm» [26]. Les travaux et prises de positions de A. Fausto-Sterling ont eu beaucoup d’influence, non seulement parce qu’elle est une Ă©minente biologiste, Â«mais aussi parce qu’elle est une biologiste fĂ©ministe et homosexuelle, qui a engagĂ© un combat (un « duel » comme le souligne le titre du premier chapitre) face Ă  un quotidien (social et biologiste) opprimant»[27].

Quelques Ă©tudes s’inscrivent en faux, toujours dans le domaine biologique, qui fait figure d’arbitre incontournable. La biologie est un espace de rĂ©sistance dans le monde scientifique, oĂč les pro et anti Gender s’affrontent Ăąprement.

Dans le quotidien Le Figaro datĂ© du 10 juin 2013[28], Martine Perez publie une chronique dans laquelle elle affirme que la thĂ©orie du Genre, «n’en dĂ©plaise aux thĂ©oriciens du Genre, s’oppose inĂ©vitablement Ă  la rĂ©alitĂ© biologique et Ă  la gĂ©nĂ©tique. Rappelons que les thĂ©oriciens du Genre veulent s’affranchir du rĂ©el et laisser la place Ă  une vision totalement idĂ©ologique de l’humain en Ă©liminant toutes les particularitĂ©s qui fondent le fĂ©minin ou le masculin et imposer une nouvelle rĂ©volution culturelle pour faire Ă©merger l’ĂȘtre nouveau, libre de tout choix, professionnel, culturel, sexuel. Pourtant 20 ans aprĂšs avoir imposĂ© la thĂ©orie du Genre dans les Ă©coles et les crĂšches, les constats Ă©tablis dans certains pays d’Europe du Nord[29] sont sans appel : 80% des infirmiĂšres sont toujours des filles et 80% des ingĂ©nieurs toujours des garçons». NĂ©anmoins, il faut prĂ©ciser que nous ne disposons d’aucune Ă©tude statistiques sur les troubles identitaires qui auraient Ă©tĂ© gĂ©nĂ©rĂ©s parmi les enfants enseignĂ©s dĂšs leur plus jeune Ăąge Ă  considĂ©rer l’homosexualitĂ© comme une norme, contrairement Ă  ce que prĂ©conise la Bible.

Martine Perez s’étonne que Â«le dĂ©bat sur le Genre mobilise presque exclusivement des thĂ©oriciens, sociologues, philosophes, psychologues faisant fi des biologistes, des gĂ©nĂ©ticiens ou des endocrinologues. Or, biologiquement, la rĂ©alitĂ© est la suivante : la diffĂ©rence entre l’embryon fille (XX) et garçon (XY) existe dĂ©jĂ  au niveau chromosomique. Des Ă©tudes en imagerie du cerveau ont montrĂ© l’influence que peuvent avoir les hormones : l’hormone mĂąle, la testostĂ©rone est Ă  l’origine de la pilositĂ©, de la voix, de la musculature mais aussi de l’agressivitĂ© et de la libido. Les femmes, quant Ă  elles, n’ont pas de testostĂ©rone, (ou trĂšs peu), un Ă©lĂ©ment qui fait toute la diffĂ©rence en matiĂšre de comportement. En effet, elles sĂ©crĂštent des oestrogĂšnes qui façonnent leur fĂ©minitĂ© et de la progestĂ©rone qui aurait un impact sur le comportement. Par consĂ©quent, le cerveau serait sous influence hormonale ».

Les chercheurs en neurobiologie, en gĂ©nĂ©tique ou en psychologie cognitive sont partagĂ©s quant Ă  l’idĂ©e que le Genre serait indĂ©pendant du sexe biologique. Des travaux rĂ©cents insistent sur les Â« diffĂ©rences dues Ă  l’action des gĂšnes, des hormones, voire Ă  une organisation neuronale sexuĂ©e [30] Â».

Le chercheur australien Frank Salter prĂ©cise que les faits biologiques de la diffĂ©renciation sexuelle contredisent l’idĂ©e que le Genre est indĂ©pendant du sexe. Â« La biologie dĂ©termine si une personne est mĂąle ou femelle, par ses organes reproducteurs et correspond habituellement Ă  la sexualitĂ©, la structure du cerveau et aux prĂ©fĂ©rences. Aucun changement de coutumes, de lois, de croyances, d’endoctrinement ou de pratiques n’a ces effets ». Selon lui, les Ă©tudes de Genre font preuve d’une prĂ©vention contre la biologie (anti-biological bias)[31].

Lise Eliot, neurobiologiste, prĂ©cise que le processus de diffĂ©renciation sexuelle s’enclenche dĂšs le milieu du premier trimestre de grossesse, que Â« garçons et filles sont influencĂ©s dans l’utĂ©rus par diffĂ©rents gĂšnes et diffĂ©rentes hormones qui leur sont propres », notamment par la testostĂ©rone. Cela lui permet d’avancer que Â«longtemps avant qu’ils n’entrent en contact avec notre culture trĂšs codifiĂ©e entre masculin et fĂ©minin, leurs cerveaux sont prĂ©parĂ©s Ă  ne pas rĂ©agir tout Ă  fait de la mĂȘme maniĂšre Ă  certains aspects de notre environnement[32] Â».

7- Réaction dans le domaine législatif

Le ComitĂ© des Ministres du Conseil de l’Europe a Ă©tĂ© saisi le 4 juin 2013 d’une question Ă©crite[33] mettant en cause la volontĂ© du gouvernement français de Â«dĂ©construire les stĂ©rĂ©otypes de Genre» au moyen de l’école et ce, dĂšs l’ñge de 6 ans.

La DĂ©claration universelle des droits de l’homme reconnaĂźt que Â« la famille est l’élĂ©ment naturel et fondamental de la sociĂ©tĂ© » (art. 16.3) et que Â« les parents ont, par prioritĂ©, le droit de choisir le genre d’éducation Ă  donner Ă  leurs enfants » (art. 26.3). En ratifiant le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, les Etats membres de la CommunautĂ© EuropĂ©enne se sont engagĂ©s Â« Ă  respecter la libertĂ© des parents de faire assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants conformĂ©ment Ă  leurs propres convictions » (art. 18.4). De façon plus explicite encore, la Convention europĂ©enne des droits de l’homme Ă©nonce que Â« l’Etat, dans l’exercice des fonctions qu’il assumera dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, respectera le droit des parents d’assurer cette Ă©ducation et cet enseignement conformĂ©ment Ă  leurs convictions religieuses et philosophiques »(Protocole additionnel, art. 2).

8- RĂ©actions dans le domaine spirituel – traduction pratique

Il est impossible de rester sans rĂ©action face Ă  l’ampleur et Ă  la gravitĂ© du phĂ©nomĂšne mondial qui est en train de se dĂ©ployer dans nos sociĂ©tĂ©s dites dĂ©veloppĂ©es — et au-delĂ . La premiĂšre rĂ©action est spirituelle : bien que cette apostasie gĂ©nĂ©ralisĂ©e soit prophĂ©tisĂ©e dans la Bible[34], elle ne peut ĂȘtre laissĂ©e sans rĂ©ponse au niveau de l’intercession et de la priĂšre. La sous-information de beaucoup de chrĂ©tiens et de responsables, faute de temps, explique sans doute le manque de coordination spirituelle.

Le Seigneur revient bientĂŽt et nous assistons aux signes qui prĂ©cĂšdent sa venue prochaine ; dans cette attente, nous sommes avertis que le peuple de Dieu doit ĂȘtre trouvĂ© veillant et priant, puis en action, d’une maniĂšre inspirĂ©e. Sur un plan pratique, les chrĂ©tiens doivent se poser sĂ©rieusement la question de l’enseignement de leurs enfants. Le moment est sans doute venu d’examiner la possibilitĂ© de s’impliquer de maniĂšre sĂ©rieuse dans une Éducation qui est devenue complĂštement dĂ©voyĂ©e. C’est le cƓur de chaque foyer qui est maintenant touchĂ© et c’est de chaque foyer que devrait jaillir une rĂ©ponse spirituelle. Lorsque le temple de JĂ©rusalem a Ă©tĂ© dĂ©truit et que le peuple de Dieu a Ă©tĂ© transportĂ© Ă  Babylone, le centre de gravitĂ© du culte judaĂŻque s’est dĂ©placĂ© au cƓur mĂȘme de la famille, qui est devenue le temple, assurant ainsi la survivance de cette religion.

Nous constatons aujourd’hui que les appareils font dĂ©faut, que les institutions sont corrompues et que les États vendent leur Ăąme et celles de leurs peuples Ă  la «BĂȘte» : chaque famille et chaque Ă©glise devient une cellule de rĂ©sistance, pour former un seul corps. Le dĂ©fi est immense, et mĂȘme si le temps est court, comment pourrions-nous ne pas nous y engager ? L’école chrĂ©tienne doit se relever[35].

La Parole de Dieu contient une promesse : Â«quand l’ennemi viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Éternel lĂšvera un Ă©tendard contre lui» (EsaĂŻe 59/19). Nous sommes l’étendard de Dieu parce que nous sommes la lumiĂšre du monde et le sel de la terre. Plus loin, EsaĂŻe continue : Â«Et quant Ă  moi, c’est ici mon alliance avec eux, dit l’Éternel : Mon esprit qui est sur toi, et mes paroles que j’ai mises dans ta bouche, ne se retireront pas de ta bouche, ni de la bouche de ta semence, ni de la bouche de la semence de ta semence, dit l’Éternel, dĂšs maintenant et Ă  toujours».

Jerome Prekel©www.lesarment.com/07/2013

article en pdf :GENDER Sarment*

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Références et sources de lecture :

-Le genre dĂ©masquĂ©  : Homme ou femme ? le choix impossible
 (Elizabeth Montfort, juriste et philosophe.

Ancienne vice-prĂ©sidente du Conseil RĂ©gional d’Auvergne, et dĂ©putĂ© europĂ©en jusqu’en 2004, prĂ©sidente de l’Association pour un Nouveau FĂ©minisme EuropĂ©en.

- Le siĂšcle des fĂ©minismes, ouvrage collectif, Ă©d. de L’Atelier

- Â«La mondialisation de la rĂ©volution culturelle occidentale» Marguerite A. Peeters, journaliste.

- «La nouvelle Ă©thique mondiale, dĂ©fis pour l’Église», Marguerite A. Peeters, journaliste

- Wikipedia

-www.huffingtonpost.fr/2013/06/27/identite-de-theorie-du-genre_n_3504739.html?utm_hp_ref=france

- http://www.fiamc.org/bioethics/gender/

Dr Patrick Theillier (Fédération Internationale des Associations de Médecins Catholiques)

- http://www.youtube.com/watch?v=PfsJ5pyScPs

La thĂ©orie du genre expulsĂ©e de NorvĂšge : le paradoxe de l’égalitĂ© des sexes

- www.dialoguedynamics.com

Site dirigĂ© par Margerite A. Peeters, journaliste, fondatrice d’Interactive Information Services (ISS), un rĂ©seau d’informations privĂ©, devenu un observatoire des grands changements culturels et politiques mondiaux.

- www.femina-europa.org

Association loi 1901, fédérée à NWFE (New Women for Europe) en 2008.

- www.nouveaufeminisme.eu/

Le Nouveau FĂ©minisme EuropĂ©en est un Institut d’analyse et de proposition sur l’implication des femmes dans la vie familiale, sociale, professionnel et politique.

- www.unwomen.org/fr/

EntitĂ© des Nations Unies pour l’égalitĂ© des sexes et l’autonomisation des femmes

- http://www.libertepolitique.com

FondĂ©e en 1992 par de jeunes chrĂ©tiens responsables de la sociĂ©tĂ© civile, LibertĂ© Politique  a pour but d’affirmer la prĂ©sence des chrĂ©tiens dans les dĂ©bats politiques et sociaux : agir pour promouvoir des mesures politiques concrĂštes dans le respect des valeurs fondatrices de la sociĂ©tĂ©.

- www.genethique.org

Premier site francophone d’information et d’analyse de l’actualitĂ© en bioĂ©thique lancĂ© en 2000 par Jean-Marie Le MĂ©nĂ©, magistrat Ă  la Cour des Comptes et membre de l’AcadĂ©mie Pontificale Pour la Vie.

- http://www.ldh-france.org/

site de la Ligue des Droits de l’Homme

- http://www.creer-son-ecole.com/index.php

NOTES


[1] Un paradigme est une reprĂ©sentation du monde, un modĂšle cohĂ©rent de vision du monde. Dans les sciences sociales, le terme est employĂ© pour dĂ©crire l’ensemble d’expĂ©riences, de croyances et de valeurs qui influencent la façon dont un individu perçoit la rĂ©alitĂ© et rĂ©agit Ă  cette perception.

[2] Ă€ l’origine «tow`ebah» : une chose dĂ©goĂ»tante, abomination, abominable. LĂ©vitique 18/22 :  Â«Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est uneabomination.» LĂ©vitique 20/13 : Â«Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable [tow`ebah]; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux», Romains 1/27 : «  et de mĂȘme les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammĂ©s dans leurs dĂ©sirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infĂąmes, et recevant en eux-mĂȘmes le salaire que mĂ©ritait leur Ă©garement».

[3] Le siĂšcle des fĂ©minismes, ouvrage collectif, Ă©d. de L’Atelier

[4] Le patriarcat dĂ©signe «une forme d’organisation sociale et juridique fondĂ©e sur la dĂ©tention de l’autoritĂ© par les hommes». Dans l’entre-deux-guerres, le terme fut employĂ© en Allemagne par les fĂ©ministes proches du mouvement völkisch afin de mettre en avant la thĂšse antisĂ©mite d’un « complot judĂ©o-patriarcal Â». Depuis les annĂ©es 1970, le concept de patriarcat est utilisĂ© par le courant fĂ©ministe radical et les universitaires fĂ©ministes, pour dĂ©signer l’oppression systĂ©mique des femmes sous toutes ses formes, des plus ouvertes (violence contre les femmes) aux plus diffuses (Wikipedia).

[5] Le sexisme est un mot calquĂ© sur «racisme», qui a pour vocation de dĂ©noncer les croyances, valeurs et attitudes fondĂ©es sur un modĂšle stĂ©rĂ©otypĂ© : la construction genrĂ©e de la sociĂ©tĂ©. Le sexisme divise les rĂŽles, habiletĂ©s, intĂ©rĂȘts et comportements selon le sexe, avec des effets discriminatoires Ă  l’égard de l’un des sexes.

[6] Voir l’article http://www.lesarment.com/2013/06/lesprit-de-jezabel-1/

[7] Le site de l’OMS indique que sur les quelques 211 millions de grossesses qui surviennent chaque annĂ©e, 46 millions se terminent par un avortement provoquĂ©, soit plus de 20 % ! Ce chiffre est Ă  majorer par tous les actes clandestins, qui ne sont donc pas rĂ©pertoriĂ©s. http://www.who.int/whr/2005/chapter3/fr/index3.html

[8] Pour Monique Wittig, grande figure du mouvement lesbien en France, l’Ɠuvre littĂ©raire peut transformer le monde en devenant une Â« machine de guerre » qui va modifier notre vision du monde et les reprĂ©sentations qui sous-tendent notre comprĂ©hension du monde. Pour elle, Â« toute Ɠuvre littĂ©raire importante est, au moment de sa production, comme le cheval de Troie »car Â« son intention et son but sont de dĂ©molir les vieilles formes et les rĂšgles conventionnelles. Une telle Ɠuvre se produit toujours en territoire hostile. Et plus ce cheval de Troie apparaĂźt Ă©trange, non-conformiste, inassimilable, plus il lui faut de temps pour ĂȘtre acceptĂ©. »(communication orale reproduite dans Vlasta n° 4). M. Witting a fortement influencĂ© et inspirĂ© une tendance des gender studies que l’on appelle le mouvement Queer ou Queer Theory.

[9] de Women’s Studies ou de Feminists Studies

[10] Les chercheurs refusent l’utilisation du terme «thĂ©orie du genre», prĂ©fĂ©rant parler «d’études sur le genre», puisqu’il s’agit d’un vaste champ interdisciplinaire regroupant tous les pans des sciences humaines et sociales (histoire, sociologie, gĂ©ographie, anthropologie, Ă©conomie, sciences politiques
).

[11] Ă‰liane Elmaleh, Â« Les Women’s Studies aux États-Unis. Le fĂ©minisme et l’universitĂ© [archive] », Transatlica, 1 | 2003.

[12] Judith Butler est issue d’une famille juive et a reçu une Ă©ducation religieuse. Elle se dĂ©finit aujourd’hui comme Â« juive anti-sioniste Â». Lors d’une interview en mai 2001 elle dit Â« Je suis devenue lesbienne Ă  l’ñge de quatorze ans. Et je ne connaissais absolument rien Ă  la politique. Je suis devenue lesbienne parce que je voulais quelqu’un trĂšs profondĂ©ment. Et ensuite je suis devenue politique Ă  propos de ça, mais en tant que rĂ©sultat. Â»

http://www.univers-l.com/personnalite_judith_butler.html

[13] En 1960 en France, l’Amendement Mirguet avait classifiĂ© l’homosexualitĂ© dans la catĂ©gorie des « flĂ©aux sociaux », au mĂȘme titre que l’alcoolisme, la tuberculose, la toxicomanie, le proxĂ©nĂ©tisme et la prostitution, contre lesquels le gouvernement Ă©tait autorisĂ© Ă  lĂ©gifĂ©rer par ordonnances. La France avait adoptĂ© en 1968 la classification de l’Organisation Mondiale de la SantĂ© sur les maladies mentales, dans laquelle figurait, jusqu’en 1993, l’homosexualitĂ©.

[14] Marguerite A. Peeters, journaliste, auteur de «La mondialisation de la rĂ©volution culturelle occidentale» et directrice de Dialogue Dynamics (www.dialoguedynamics.com).

[15] Sondage IFOP rĂ©alisĂ© le 12 juin 2013 pour l’UNI et l’observatoire de la thĂ©orie du genre.

[16] La majoritĂ© des grandes religions actuelles, dans leurs textes fondateurs ou leurs pratiques, attribuent des fonctions diffĂ©rentes Ă  la femme et Ă  l’homme. C’est le cas pour les trois religions monothĂ©istes : christianisme, judaĂŻsme, islam. C’est aussi le cas de l’hindouisme du bouddhisme, ou du confucianisme. Plusieurs contre-exemples se trouvent dans des religions anciennes, telles que l’ancienne religion Ă©gyptienne,  l’ensemble des cultes de la pĂ©riode nĂ©olithique, et dans des crĂ©ations rĂ©centes telles que la Wicca, ou nĂ©o-paganisme (La femme et les religions, Wikipedia).

[17] FixĂ© aujourd’hui Ă  15 ans pour les relations hĂ©tĂ©ro et homosexuelles

[18] DĂ©but 2013, le Conseil FĂ©dĂ©ral de la Suisse a fait une proposition pour « dĂ©pĂ©naliser » l’inceste, c’est-Ă -dire les rapports sexuels entre un adulte consentant et ses parents (pĂšre et fille, mĂšre et fils, frĂšre et sƓur etc.). C’est une Ă©tape juridique qui ouvrira la voie Ă  de nouvelles modifications. C’est l’article 213 du code pĂ©nal suisse qui peut donc ĂȘtre supprimĂ©. C’est la troisiĂšme fois, aprĂšs 1981 et 1989, que ce Conseil FĂ©dĂ©ral veut supprimer cet article.

[19] http://www.unwomen.org/fr/

[20] The Origins of Gender Mainstreaming in the EU [archive]« , Academy of European Law online [archive]

[21] Le texte en italique est extrait de la page : http://fr.wikipedia.org/wiki/QuatriĂšme_confĂ©rence_mondiale_sur_les_femmes

[22] Ă  Istanbul, le 11 mai 2011, source des deux paragraphes : Wikipedia

[23] RĂ©solution qui incite les Etats membres Ă  “adopter et Ă  appliquer une lĂ©gislation antidiscrimination incluant l’orientation sexuelle et l’identitĂ© de genre” (http://assembly.coe.int/mainf.asp?Link=/documents/adoptedtext/ta10/fres1728.htm).

[24] Marguerite A. Peeters, journaliste, auteur de Â«La mondialisation de la rĂ©volution culturelle occidentale» et directrice de Dialogue Dynamics (www.dialoguedynamics.com).

[25] Â« Corps en tous genres. La dualitĂ© des sexes Ă  l’épreuve de la science», La DĂ©couverte, 2012, Ă©crit en 2000.

[26] A. Fausto-Sterling, Â« The Five Sexes: Why male and female are not enough » : divers stades entre l’hermaphrodisme et le masculin ou fĂ©minin.

[27] www.contretemps.eu/lectures/compte-rendu-corps-en-tous-genres-danne-fausto-sterling

[28] Â«Quand la thĂ©orie du genre fait face Ă  la biologie»  Sources: Le Figaro (Martine Perez) 10/06/2013

commentaire extrait de : www.genethique.org/?q=content/quand-la-théorie-du-genre-fait-face-à-la-biologie

[29] En 2008, la NorvĂšge a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e comme le pays qui respectait le plus l’égalitĂ© des genres. Consulter le documentaire : Â«le paradoxe de l’égalitĂ© des genres»http://www.youtube.com/watch?v=PfsJ5pyScPs

[30] Y a-t-il un Ă©ternel fĂ©minin ? [archive] Sarah Chiche, scienceshumaines.com

[31] The War against Human Nature II: Gender Studies (Part 2) [archive], Frank Salter, quadrant.org.au, juillet 2012

[32] Lise Eliot, Cerveau rose, cerveau bleu : Les neurones ont-ils un sexe ?, Ă©d. Robert Laffont, 2011

[33] Question Ă©crite No. 638 au ComitĂ© des Ministres | Doc. 13222 | 04 juin 2013 DĂ©construction obligatoire des « stĂ©rĂ©otypes de genre » et violation des droits des parents par : M. Luca VOLONTÈ, Italie, PPE/DC. Voir le texte intĂ©gral sur le site https://sites.google.com/site/lesparentsdeleveslimousin/plainte-sur-le-gender-au-conseil-de-l-europe.

[34] 2 TimothĂ©e 3/1 : Â« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront Ă©goĂŻstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphĂ©mateurs, rebelles Ă  leurs parents, ingrats, irrĂ©ligieux, insensibles, dĂ©loyaux, calomniateurs, intempĂ©rants, cruels, ennemis des gens de bien, traĂźtres, emportĂ©s, enflĂ©s d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piĂ©tĂ©, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là»; 1 TimothĂ©e 4/1 : Â«Mais l’Esprit dit expressĂ©ment que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher Ă  des esprits sĂ©ducteurs et Ă  des doctrines de dĂ©mons»; 2 TimothĂ©e 4/3 : Â« Car il viendra un temps oĂč les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la dĂ©mangeaison d’entendre des choses agrĂ©ables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres dĂ©sirs, dĂ©tourneront l’oreille de la vĂ©ritĂ©, et se tourneront vers les fables».

[35] http://www.creer-son-ecole.com/index.php

 

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