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Le Dieu de la Sécurité
de JEROME PREKEL
Nos protections terrestres, si nous nous confions en elles, nous protègent “si bien” qu’elles couvrent aussi nos oreilles : elles nous rendent sourds à la voix de Dieu et provoquent l’aveuglement de nos entendements.



  

Dieu désire être notre sécurité. Dans les Psaumes, on voit apparaître d’une manière évidente et répétitive que David avait saisi cette dimension, et pas seulement à cause de ses années d’insécurité et de dangers. Mais également en raison d’une aspiration profonde dans son esprit à une communion avec son Dieu, une communion si étroite que c’est elle qui devient sa sécurité : «j’ai confiance en Dieu car je lui ai demandé une chose que je désire ardemment, c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie» (Ps 27). David avait expérimenté quelque chose de l’amour de Dieu, de la présence de Dieu dans sa vie, qui était devenu le centre de gravité de toute son existence.

 

 

Souvent (presque toujours d’ailleurs) David développe cet aspect de la sécurité de Dieu, qui est cherchée, trouvée, parfois perdue, désirée, retrouvée, louée, exaltée : «Mon Dieu : mon abri, ma forteresse, mon rocher, ma caverne, mon lieu fort…», des termes qui font DE DIEU LUI-MÊME la sécurité de David, dans la droite ligne de ce qui avait été révélé à Abraham : «Je suis l’Éternel … ton bouclier, et ta très grande récompense» (Gen. 15). C’est en Dieu que David satisfait le besoin de son âme à la sécurité parfaite : «même ma chair repose en assurance» (Ps. 16/9).

 

 

Il y a quelque chose dans l’homme naturel qui fait que nous comptons avant tout sur nous-mêmes pour notre sécurité. C’est un verrou profond, un mode de fonctionnement qui relève de l’instinctif, un blocage enfoui dans l’inconscient qui remonte sans doute au traumatisme originel : l’homme naturel a été coupé du Créateur, retranché du jardin d’Eden, chassé de Sa présence. Et comme Caïn s’est littéralement «éloigné de la face de Dieu» pour aller construire une ville — afin de recréer des conditions de protection et de sécurité — nous aussi, nous nous inscrivons dans ce fonctionnement-là, qui préside à l’ensemble de nos choix et de nos décisions : nous comptons instinctivement davantage sur nous-mêmes que sur Dieu, parce que, dans le naturel, nous y sommes contraints.

 

 

Mais Dieu a tendu sa main et Il a cherchĂ© sa crĂ©ature. Et David fait partie de ceux qui ont trouvĂ© cette communion, bien avant que l’heure de la RĂ©demption arrive : «Mon Dieu, en qui je me confie … En toi j’ai placĂ© ma confiance…» (Ps. 91/2 et PS. 31/1). Celui qui se confie en Dieu ne sera pas déçu, dit-il souvent, mais les angoisses de ceux qui s’y refusent seront multipliĂ©es : « Maudit l’homme qui se confie en l’homme, et qui prend la chair pour son appui» … (Jer. 17/5). Maudit ! C’est une pensĂ©e importante qui impute aux choix que nous faisons beaucoup d’angoisses et de dĂ©ceptions, beaucoup d’insĂ©curitĂ©.

 

 

Si ce principe (se confier en soi plutôt qu’en Dieu) n’est pas dévoilé en nous, si nous n’entrons pas en contradiction avec lui, en conflit, et s’il n’est pas remis en question fondamentalement jusqu’à l’étape où il sera abandonné, alors nous ne pourrons entrer (dans cette vie) dans la gloire du plein salut qui nous a été réservé. Parce que cela nous empêchera de sortir de l’auto-protection, résultat du système inauguré en Caïn : l’autonomie (Du grec autos : soi-même et nomos : loi, règle : vivre selon ses propres règles). C’est elle qui nous conduit à nous passer de Dieu, à vivre sans Dieu, à être des dieux parce que nous croyons être auto-suffisants.

 

 

Dans le Naturel, nous cherchons Ă  Ă©viter les mauvaises surprises grâce Ă  toutes sortes d’anticipations, au moyen de toutes sortes de boucliers matĂ©riels. Mais le cĹ“ur qui a trouvĂ© sa sĂ©curitĂ© en Dieu s’inscrit dans une autre logique, et sa sĂ©curitĂ© provient de son assurance dans la providence divine : «… AU MAUVAIS JOUR, il me gardera, il me protĂ©gera, il m’enveloppera, il me cachera â€¦Â» (Ps. 27 et Ps. 91).

Nos protections terrestres, si nous nous confions en elles, nous protègent “si bien” qu’elles couvrent aussi nos oreilles : elles nous rendent sourds à la voix de Dieu et provoquent l’aveuglement de nos entendements. Elles disent : je n’ai pas besoin de toi, je ne crois pas que tu ferais mieux que moi pour me protéger, me garder …

 

 

Trouver en l’Éternel sa sécurité parfaite est probablement la clé la plus importante de la véritable sanctification. D’une certaine manière, nous pourrions dire que le christianisme véritable consiste entièrement à marcher sur le chemin où Dieu DEVIENT notre sécurité, pleine et entière. Là où il devient pour nous «le Véritable» (1 Jean 5/20). Là où Sa grâce nous suffit (2 Cor. 12/9). «L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur ? L’Éternel est la force de ma vie : de qui aurais-je frayeur ?» (Ps. 27).

 

 

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