Le
« Jour obscur » du 16 mai 1780 est entré dans l'histoire. Depuis les plaies
d'Égypte, l'humanité n'a pas enregistré un obscurcissement aussi étendu, aussi
dense et aussi prolongé. La description de cet événement, faite par des témoins
oculaires, n'est qu'un écho de la Parole de Dieu transmise par le moyen du
prophète Joël, vingt-cinq siècles à l'avance : « Le soleil se changera en
ténèbres, et la lune en sang, avant l'arrivée du jour de l'Éternel, de ce jour
grand et terrible. » (Joël 2.31) ...
Le temps d'apparition des signes
annonçant le retour de Jésus
Puis
il mentionne en ces termes certains événements qui devaient précéder sa venue,
en précisant comme suit le temps de l'apparition du premier de ces signes : «
Mais dans ces jours, après cette détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne
donnera plus sa lumière. » (Marc 13.24) Les mille deux cent soixante jours ou
années prirent fin en 1798, les persécutions ayant presque entièrement cessé un
quart de siècle plus tôt. Or, c'est après la persécution que, selon la
prédiction de Jésus, le soleil devait s'obscurcir. Cette prophétie s'est
accomplie le 19 mai 1780.
«
À peu près unique parmi les phénomènes de ce genre est l'événement mystérieux,
inexpliqué jusqu'à ce jour, connu sous le nom de jour obscur du 19 mai 1780,
que fut l'obscurcissement de tout le ciel visible et de l'atmosphère de la
Nouvelle Angleterre. » (R. H. Devens, Our First Century, p. 89.)
Description de l'événement
Un
témoin oculaire, qui se trouvait au Massachusetts, le décrit comme suit :
«
Radieux Ã
son lever, le soleil ne tarda pas à perdre son éclat. D'épais nuages
s'accumulèrent, bientôt sillonnés par des éclairs; le tonnerre gronda et la
pluie tomba. Vers les neuf heures, les nuages, moins opaques, prirent une
teinte cuivrée ou bronzée qui se refléta sur la terre, sur les rochers, les
arbres, les maisons, l'eau et les personnes. Quelques minutes plus tard, le
ciel entier s'étant couvert d'un épais nuage noir, qui ne laissa qu'une légère
frange à l'horizon, l'obscurité devint aussi grande qu'elle l'est en général Ã
neuf heures du soir par une nuit d'été....
»
La crainte, l'angoisse, la terreur s'emparèrent graduellement de tous les
esprits. Sur le seuil de leur porte, les femmes considéraient le lugubre
paysage; les laboureurs revenaient des champs; les charpentiers laissaient lÃ
leurs outils, les maréchaux quittaient leur forge et les marchands leur
comptoir. Les écoliers, congédiés, regagnaient leur demeure en tremblant. Les
voyageurs allaient demander asile à la première ferme se trouvant sur leur
chemin. Que va-t-il arriver? Cette question était sur toutes les lèvres et dans
tous les coeurs. Il semblait qu'une furieuse tempête allait éclater ou que le
jour de la consommation de toutes choses était arrivé.
« On
alluma les chandelles, et les âtres brillaient d'un aussi vif éclat que par une
nuit d'automne, sans lune... Les hôtes de la basse-cour se retirèrent sur leurs
perchoirs et s'endormirent; le bétail, mugissant, se réunit à la sortie des
pâturages; les grenouilles se mirent à coasser; les oiseaux firent entendre
leur chant du soir et les chauve-souris s'adonnèrent à leur ronde nocturne.
Mais les hommes savaient que ce n'était pas la nuit...
«
Le docteur Nathanael Whittaker, pasteur de l'église du Tabernacle, à Salem, y
présida des services religieux; au cours d'un sermon, il soutint que ces
ténèbres étaient surnaturelles. Des congrégations se réunirent en maints
endroits... Partout les prédicateurs choisirent des textes bibliques paraissant
indiquer un accomplissement prophétique. » (The Essex Antiquarian,
Salem, Mass., Avril 1899, vol. III, number 4, p. 53, 54.) C'est un peu après onze heures que les ténèbres
furent le plus denses. « Dans presque toute l'étendue du pays, l'obscurité fut
telle pendant la journée qu'il ne fut pas possible sans bougies de voir l'heure
à sa montre, ni de manger ou de vaquer à ses devoirs domestiques...
»
Ces ténèbres s'étendirent très loin. On les observa jusqu'à Falmouth, à l'est,
et jusqu'à l'extrémité du Connecticut, à l'ouest; au sud, jusque sur les côtes
de la mer, et au nord, aussi loin que s'étendaient les colonies américaines. » (Dr Wm Gordon,
Hist. of the Rise,Progress, and Estab. of the Indep. of the U.S.A., p. 57.)
Aux
ténèbres intenses de ce jour succéda, une heure ou deux avant le coucher du
soleil, un ciel partiellement clair, et le soleil brilla au travers d'un épais
brouillard.
«
Après le coucher du soleil, le ciel se couvrit de nouveau, et les ténèbres
devinrent rapidement très denses.... Les ténèbres de cette nuit ne furent pas
moins extraordinaires et terrifiantes que celles de la journée. Bien que la
lune fût presque dans son plein, on ne pouvait rien distinguer sans la lumière
artificielle qui, vue de près ou de loin, semblait barbouillée de ténèbres Ã
peu près opaques. » (Thomas, Massachusetts Spy; or American Oracle of
Liberty, vol. X, number 472, 25 mai 1780.)
Un
témoin oculaire écrivait : « Je ne
pouvais m'empêcher de me dire alors que si tous les corps lumineux de l'univers
avaient été enveloppés d'impénétrables ténèbres, ou s'ils avaient été
supprimés, l'obscurité n'eût pas pu être plus complète. » (Mass. Hist.
collections, 1792, vol. I, p. 97. Lettre du Dr Samuel Tenney, d'Exeter, N. H.,
déc. 1785.) Bien que la lune se fut levée vers les neuf heures, elle n'eut aucun
effet sur cette lugubre nuit. Après minuit, l'obscurité se dissipa, et la lune,
au moment où elle parut, avait la couleur du sang.
Le « Jour obscur » du
16 mai 1780 est entré dans l'histoire. Depuis les plaies d'Égypte, l'humanité
n'a pas enregistré un obscurcissement aussi étendu, aussi dense et aussi
prolongé. La description de cet événement, faite par des témoins oculaires,
n'est qu'un écho de la Parole de Dieu transmise par le moyen du prophète Joël,
vingt-cinq siècles à l'avance : « Le soleil se changera en ténèbres, et la
lune en sang, avant l'arrivée du jour de l'Éternel, de ce jour grand et
terrible. » (Joël 2.31)
(Ce
texte est extrait du livre La Tragédie des Siècles, chapitre "Les
précurseurs du matin". )
Source :
http://bibleparle.net