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Le témoignage remarquable d’un moine bouddhiste du Myanmar (Birmanie) qui est revenu à la vie totalement changé !



Le témoignage remarquable d’un moine bouddhiste du Myanmar (Birmanie) qui est revenu à la vie totalement changé !

 

 

L’histoire qui suit est tout simplement la traduction d’un tĂ©moignage documentĂ© d’un homme dont la vie a Ă©tĂ© changĂ©e.  Ce n’est pas une entrevue ou une biographie, mais simplement la traduction des paroles de l’homme lui-mĂŞme.  Les rĂ©actions des gens diffèrent Ă  la lecture de ce tĂ©moignage.  Certains sont inspirĂ©s, certains sceptiques, quelques-uns vont se moquer et ridiculiser, tandis que d’autres ont mĂŞme Ă©tĂ© remplis de rage et de colère, convaincus que ces mots sont les divagations d’un fou ou une mystification.  Certains chrĂ©tiens se sont opposĂ©s Ă  l’histoire tout simplement parce que les Ă©vĂ©nements radicaux et miraculeux dĂ©crits dans ce document ne correspondent pas Ă  leur image d’un Dieu Tout-Puissant.


Nous avons d’abord Ă©tĂ© mis au courant de cette histoire par plusieurs dirigeants de l’Église birmane qui l’ont partagĂ© avec nous.  Ces dirigeants ont Ă©tudiĂ© ce tĂ©moignage et n’ont pas trouvĂ© les signes d’un canular.  C’est avec ceci Ă  l’esprit que nous avons dĂ©cidĂ© de rĂ©vĂ©ler et de faire circuler ce tĂ©moignage.  Nous ne le faisons pas pour un quelconque gain monĂ©taire ou avec une motivation d’autopromotion.  Nous voulons juste que l’histoire parle d’elle-mĂŞme et nous invitons les croyants chrĂ©tiens Ă  la juger selon les Écritures.  Si Dieu veut que toute partie de ce tĂ©moignage soit destinĂ©e Ă  Sa gloire ou pour encourager Son peuple, alors, nous prions pour que Son Esprit travaille dans les cĹ“urs des lecteurs de cette manière.

 

Certaines personnes nous ont dit qu’elles pensaient que le moine dans cette histoire n’était jamais vraiment mort, mais qu’il a juste sombrĂ© dans l’inconscience et que les choses qu’il voyait et entendait faisaient partie d’une hallucination provoquĂ©e par sa fièvre.  Quoi que vous en pensiez, le fait demeure que les Ă©vĂ©nements de cette histoire ont transformĂ© cet homme tellement radicalement que sa vie a effectuĂ© un virage complet Ă  180 degrĂ©s suite Ă  son expĂ©rience dĂ©crite ci-dessous.

 

Il a racontĂ© courageusement et audacieusement son histoire Ă  grands frais personnels, y compris l’emprisonnement.  Il a Ă©tĂ© mĂ©prisĂ© par ses parents, ses amis et collègues, et a fait face Ă  des menaces de mort pour son refus de compromettre son message.

 

Qu’est-ce qui a motivĂ© cet homme Ă  ĂŞtre prĂŞt Ă  tout risquer ?  Que nous le croyons ou non, son histoire vaut sĂ»rement la peine d’être lue et examinĂ©e.  En Occident cynique, beaucoup de personnes demandent des preuves tangibles de ces choses, des preuves qui pourraient tenir debout devant une cour de justice.  Pouvons-nous garantir absolument, sans l’ombre d’un doute, que toutes ces choses sont arrivĂ©es ?  Non, nous ne le pouvons pas.  Mais nous pensons qu’il est utile de raconter l’histoire de cet homme dans ses propres mots afin que les lecteurs puissent juger par eux-mĂŞmes.

 

Mes premières années

 

Bonjour !  Mon nom est Athet Pyan Shinthaw Paulu.  Je suis du pays du Myanmar. Je voudrais partager avec vous mon tĂ©moignage, ce qui m’est arrivĂ©, mais d’abord, je voudrais donner quelques informations sur ma vie depuis mon enfance.

 

Je suis nĂ© en 1958 dans la ville de Bogale, dans la zone du delta d’Irrawaddy au sud du Myanmar (ex-Birmanie).  Mes parents, qui Ă©taient des bouddhistes dĂ©vots, comme la plupart des gens au Myanmar, m’ont appelĂ© Thitpin (ce qui signifie « arbre »).  Nos vies Ă©taient très simples oĂą j’ai grandi.  Ă€ l’âge de 13 ans, j’ai quittĂ© l’école et j’ai commencĂ© Ă  travailler sur un bateau de pĂŞche.  Nous avons pris des poissons et parfois aussi des crevettes dans les nombreuses rivières et ruisseaux de la rĂ©gion de l’Irrawaddy.  Ă€ l’âge de 16 ans, je suis devenu le dirigeant du bateau.  Ă€ cette Ă©poque, je vivais dans l’île Mainmahlagyon (ce qui signifie « ĂŽle de la Femme Magnifique »), juste au nord de Bogale oĂą je suis nĂ©.  Cet endroit est Ă  environ 100 milles au sud-ouest de Yangon (Rangoon), la capitale de notre nation.

 

Un jour, Ă  l’âge de 17 ans, nous avons pris un grand nombre de poissons dans nos filets.  En raison des nombreux poissons, un grand crocodile s’est intĂ©ressĂ© Ă  nous. Il a suivi notre bateau et a tentĂ© de nous attaquer.  Nous Ă©tions terrifiĂ©s et nous avons frĂ©nĂ©tiquement ramĂ© pour diriger nos bateaux vers la berge aussi vite que nous le pouvions.  Le crocodile nous a suivi et a fracassĂ© notre bateau avec sa queue.  Bien que personne n’ait Ă©tĂ© tuĂ© dans cet incident, l’attaque a grandement affectĂ© ma vie.  Je ne voulais plus pĂŞcher.  Notre petit bateau a coulĂ© Ă  cause de l’attaque du crocodile.  Nous avons dĂ» rentrer Ă  la maison au village cette nuit sur un bateau de passagers.

 

Peu de temps après, mon père a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă  la ville de Yangon (anciennement Rangoon).  Ă€ l’âge de 18 ans, j’ai Ă©tĂ© envoyĂ© dans un monastère bouddhiste pour ĂŞtre un moine novice.  La plupart des parents au Myanmar essaient d’envoyer leur fils dans un monastère bouddhiste, au moins pour un certain temps, parce que c’est considĂ©rĂ© comme un grand honneur d’avoir un fils servant de cette façon.  Nous avons observĂ© cette coutume depuis plusieurs centaines d’annĂ©es.

 

Un disciple zélé de Bouddha

 

Ă€ l’âge de 19 ans et 3 mois (en 1977), je suis devenu un moine normal.  Le moine supĂ©rieur de mon monastère m’a donnĂ© un nouveau nom bouddhiste, ce qui est la coutume dans notre pays.  Je m’appelais maintenant U Nata Pannita Ashinthuriya.  Quand nous devenons moine, nous n’utilisons plus le nom qui nous a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  la naissance par nos parents.  Le nom du monastère oĂą je vivais est Mandalay Kyaikasan Kyaing.  Le nom du moine supĂ©rieur Ă©tait U Zadila Kyar Ni Kan Sayadaw (U Zadila est son titre).  Il Ă©tait le plus cĂ©lèbre moine bouddhiste de tout le Myanmar Ă  l’époque.  Tout le monde savait qui il Ă©tait.  Il Ă©tait largement honorĂ© par le peuple et respectĂ© comme un grand maĂ®tre.  Je dis qu’il « Ă©tait » parce qu’en 1983, il mourut subitement quand il a Ă©tĂ© impliquĂ© dans un accident de voiture mortel.  Sa mort a choquĂ© tout le monde.  Ă€ l’époque j’avais Ă©tĂ© moine pendant six ans.

 

J’ai essayĂ© d’être le meilleur moine que je pouvais et de suivre tous les prĂ©ceptes du bouddhisme.  Ă€ un moment, j’ai dĂ©mĂ©nagĂ© dans un cimetière oĂą j’ai vĂ©cu et mĂ©ditĂ© continuellement.  Certains moines qui veulent vraiment connaĂ®tre les vĂ©ritĂ©s de Bouddha font ce genre de choses.  Certains se dĂ©placent profondĂ©ment dans les forĂŞts oĂą ils vivent une vie d’abnĂ©gation et de pauvretĂ©.  Je cherchais Ă  nier mes pensĂ©es et mes dĂ©sirs Ă©goĂŻstes, Ă  Ă©chapper Ă  la maladie et Ă  la souffrance, et Ă  me libĂ©rer du cycle de ce monde.  Au cimetière, je n’avais pas peur des fantĂ´mes.  J’ai essayĂ© d’atteindre une telle paix intĂ©rieure et la rĂ©alisation de soi que, quand un moustique atterrissait sur mon bras, je le laissais me piquer au lieu de le repousser !

 

Pendant des annĂ©es, je me suis efforcĂ© d’être le meilleur moine possible et de ne jamais nuire Ă  tout ĂŞtre vivant.  J’ai Ă©tudiĂ© les enseignements sacrĂ©s bouddhistes comme tous mes ancĂŞtres l’avaient fait avant moi.  Ma vie s’est dĂ©roulĂ©e comme un moine jusqu’à ce que je devienne malade, très malade.  J’étais Ă  Mandalay Ă  l’époque et j’ai dĂ» ĂŞtre transportĂ© Ă  l’hĂ´pital pour des traitements.  Les mĂ©decins ont fait quelques tests sur moi et m’ont dit que je devais avoir Ă  la fois la fièvre jaune et le paludisme en mĂŞme temps !  Après environ un mois Ă  l’hĂ´pital, je ne faisais qu’empirer.  Les mĂ©decins m’ont dit qu’il n’y avait aucune chance pour moi de rĂ©cupĂ©rer et ont commencĂ© Ă  prendre des dispositions pour ma mort.

 

Il s’agit d’une brève description de mon passĂ©.  Je voudrais maintenant vous raconter certaines des choses remarquables qui me sont arrivĂ©es par la suite …

 

Une vision qui a changé ma vie pour toujours

 

Après avoir Ă©tĂ© libĂ©rĂ© de l’hĂ´pital, je suis retournĂ© au monastère oĂą d’autres moines se sont occupĂ©s de moi.  Je suis devenu de plus en plus faible et j’ai commencĂ© Ă  sombrer dans l’inconscience.  J’ai appris plus tard que j’avais rĂ©ellement Ă©tĂ© mort pendant trois jours.  Mon corps pourrissait et puait la mort, et mon cĹ“ur s’est arrĂŞtĂ© de battre.  Mon corps a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© pour la crĂ©mation et a Ă©tĂ© soumis aux rites traditionnels de la purification bouddhiste.

 

Bien que mon corps s’éteignait, je me souviens que mon esprit Ă©tait en Ă©tat d’alerte. J’étais dans une tempĂŞte très, très puissante.  Un vent terrible aplatissait tout le paysage jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’arbres ou toute autre chose, juste une plaine.  Je marchais très vite le long de cette plaine depuis un certain temps.  Il n’y avait pas d’autres personnes, j’étais tout seul.  Après quelque temps, j’ai traversĂ© une rivière.  De l’autre cĂ´tĂ© de la rivière, j’ai vu un terrible, terrible lac de feu.  Dans le bouddhisme, nous n’avons pas de concept d’un lieu comme celui-ci.  Au dĂ©but, je ne comprenais pas et je ne savais pas que c’était l’enfer jusqu’à ce que je vois Yama, le roi de l’enfer (Yama est le nom attribuĂ© au roi de l’enfer dans de nombreuses cultures Ă  travers l’Asie).  Son visage ressemblait Ă  celui d’un lion, son corps Ă©tait comme un lion, mais ses jambes Ă©taient comme un naga (esprit du serpent).  Il avait un certain nombre de cornes sur la tĂŞte.  Son visage Ă©tait très fĂ©roce et j’étais terrifiĂ©.  Tremblant, je lui ai demandĂ© son nom.  Il rĂ©pondit : « Je suis le roi de l’enfer, le Destructeur ».

 

Le terrible, terrible lac de feu

 

Le roi de l’enfer m’a dit de regarder dans l’étang de feu.  J’ai regardĂ© et j’ai vu les robes de couleur safran que les moines bouddhistes portent au Myanmar.  J’ai regardĂ© de plus près et j’ai vu la tĂŞte rasĂ©e d’un homme.  Quand j’ai regardĂ© le visage de l’homme, j’ai vu que c’était U Zadila Kyar Ni Kan Sayadaw (le cĂ©lèbre moine qui Ă©tait mort dans un accident de voiture en 1983).  J’ai demandĂ© au roi de l’enfer pourquoi mon ancien dirigeant Ă©tait confinĂ© Ă  ce lac de tourment.  J’ai dit : « Pourquoi est-il dans ce lac de feu ?  Il Ă©tait un très bon professeur.  Il y avait mĂŞme une cassette d’enseignement appelĂ©e : « ĂŠtes-vous un homme ou un chien ? », ce qui a aidĂ© des milliers de gens Ă  comprendre que leur valeur en tant qu’être humain est beaucoup plus grande que celle des animaux ».  Le roi de l’enfer rĂ©pondit : « Oui, il Ă©tait un bon professeur, mais il ne croyait pas en JĂ©sus-Christ.  C’est pourquoi il est en enfer. »

 

On m’a dit de regarder une autre personne qui Ă©tait dans le feu.  J’ai vu un homme avec des cheveux très longs enroulĂ©s sur le cĂ´tĂ© gauche de sa tĂŞte.  Il portait Ă©galement une robe.  J’ai demandĂ© au roi de l’enfer, « Qui est cet homme ? »  Il rĂ©pondit : « C’est celui que vous adorez : Gautama (Bouddha). »  J’ai Ă©tĂ© très troublĂ© de voir Gautama en enfer.  J’ai protestĂ©, « Gautama avait une bonne moralitĂ©, pourquoi souffre-t-il dans ce lac de feu ? »  Le roi de l’enfer me rĂ©pondit : « Ce n’est pas important qu’il soit bon.  Il est dans cet endroit parce qu’il ne croyait pas dans le Dieu Ă©ternel. »

 

J’ai alors vu un autre homme qui semblait porter un uniforme de soldat.  Il avait une large blessure sur la poitrine.  J’ai demandĂ©, « Qui est cet homme ? »  Le roi de l’enfer dit : « C’est Aung San, le leader rĂ©volutionnaire du Myanmar. »  On m’a dit, « Aung San est ici parce qu’il a persĂ©cutĂ© et tuĂ© des chrĂ©tiens, mais surtout parce qu’il ne croyait pas en JĂ©sus-Christ. »  Au Myanmar, les gens ont un dicton, « Les soldats ne meurent jamais, ils vivent ».  On m’a dit que les lĂ©gions de l’enfer ont un dicton : « Les soldats ne meurent jamais, mais ils vont en enfer pour toujours. »

 

J’ai regardĂ© et j’ai vu un autre homme dans l’étang de feu.  C’était un homme très grand et il Ă©tait vĂŞtu d’une armure militaire.  Il tenait aussi une Ă©pĂ©e et un bouclier. Cet homme avait une blessure sur son front.  Cet homme Ă©tait plus grand que toute personne que j’avais pu jamais voir.  Il Ă©tait six fois la longueur d’entre le coude d’un homme et le bout de ses doigts quand il Ă©tire son bras droit devant, plus l’espace des doigts d’un homme quand il Ă©tend sa main.  Le roi de l’enfer dit : « Le nom de cet homme est Goliath.  Il est en enfer parce qu’il a blasphĂ©mĂ© contre L’Éternel Dieu et Son serviteur David. »  J’étais confus parce que je ne savais pas qui Ă©taient Goliath ou David.  Le roi de l’enfer dit : « Goliath est enregistrĂ© dans la Bible chrĂ©tienne.  Vous ne le connaissez pas maintenant, mais quand vous deviendrez chrĂ©tien vous saurez qui il est. »

 

J’ai ensuite Ă©tĂ© emmenĂ© dans un endroit oĂą j’ai vu des personnes riches et pauvres se prĂ©parant Ă  manger leur repas du soir.  J’ai demandĂ©, « Qui prĂ©pare la nourriture pour ces gens ? »  Le roi de l’enfer rĂ©pondit : « Les pauvres doivent prĂ©parer leur propre nourriture, mais les riches font cuisiner les autres pour eux. » Quand la nourriture avait Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e pour les riches, ils s’assirent pour manger. Dès qu’ils ont commencĂ© une Ă©paisse fumĂ©e a Ă©tĂ© soulevĂ©e.  Les riches mangeaient aussi vite qu’ils le pouvaient pour soulager leur conscience.  Ils avaient de la difficultĂ© Ă  respirer Ă  cause de la fumĂ©e.  Ils devaient manger très vite parce qu’ils avaient peur de perdre leur argent.  Leur argent est leur dieu.

 

Un autre roi de l’enfer est alors venu vers moi.  J’ai aussi vu un ĂŞtre dont le travail consiste Ă  attiser les feux sous le lac de feu, Ă  le garder très chaud.  Cet ĂŞtre m’a demandĂ© : « Allez-vous dans l’étang de feu aussi ? »  J’ai rĂ©pondu : « Non, je ne suis ici que pour observer ! »  L’apparition de cette crĂ©ature attisant le feu Ă©tait très terrifiante.  Il avait dix cornes sur la tĂŞte et une lance Ă  la main qui avait sept lames tranchantes en provenance de la fin.  La crĂ©ature m’a dit : « Vous avez raison. Vous n’êtes ici que pour observer.  Je ne peux pas trouver votre nom ici. »  Il a dit : « Vous devez maintenant retourner d’oĂą vous venez. »  Il m’a dirigĂ© vers la plaine dĂ©solĂ©e oĂą j’avais d’abord marchĂ© pendant un certain temps avant d’arriver Ă  l’étang de feu.

 

La route de la décision

 

J’ai marchĂ© longtemps, jusqu’à ce que je saigne.  J’avais chaud et en grandes douleurs.  Enfin, après avoir marchĂ© pendant environ trois heures, je suis arrivĂ© Ă  une route large.  J’ai marchĂ© le long de cette route pendant un certain temps jusqu’à ce que j’arrive Ă  un embranchement.  Une route, allant vers la gauche, Ă©tait large.  Une toute petite route se dirigeait du cĂ´tĂ© droit.  Il y avait un panneau Ă  la fourche disant que la route vers la gauche Ă©tait pour ceux qui ne croyaient pas en JĂ©sus-Christ.  La petite route vers la droite est pour les croyants en JĂ©sus.

 

J’étais intĂ©ressĂ© Ă  voir oĂą la route large menait, alors, j’ai commencĂ© la suivre.  Il y avait deux hommes qui marchaient Ă  environ 300 mètres devant moi.  J’ai essayĂ© de les rattraper afin de pouvoir marcher avec eux, mais, peu importe les efforts que j’y mettais, je ne pouvais pas les rattraper, donc, je me suis retournĂ© et j’ai rebroussĂ© chemin vers la bifurcation de la route.  J’ai continuĂ© Ă  regarder ces deux hommes alors qu’ils marchaient sur la route en s’éloignant de moi.  Quand ils ont atteint la fin de la route, ils ont soudainement Ă©tĂ© attaquĂ©s.  Ces deux hommes criaient en grandes douleurs !  J’ai aussi pleurĂ© quand j’ai vu ce qui leur Ă©tait arrivĂ© !  J’ai rĂ©alisĂ© que la plus grande route se terminait en grands dangers pour ceux qui y voyageaient.

 

En regardant dans le Ciel

 

Ă€ la place, j’ai commencĂ© Ă  marcher le long de la route des croyants.  Après avoir voyagĂ© pendant environ une heure, la surface de la route s’est transformĂ©e en or pur.  L’or Ă©tait si pur que quand je regardais vers le bas, je pouvais voir ma propre rĂ©flexion parfaitement.  J’ai alors vu un homme debout en face de moi.  Il Ă©tait vĂŞtu d’une robe blanche.  J’ai aussi entendu des chants magnifiques.  C’était tellement beau et pur !  C’était beaucoup mieux et plus significatif que le culte dans les Ă©glises que nous avons ici sur la terre.  L’homme Ă  la robe blanche m’a demandĂ© de marcher avec lui.  Je lui ai demandĂ© : « Quel est votre nom ? »  Mais, il n’a pas rĂ©pondu.  Après avoir demandĂ© son nom Ă  six reprises, l’homme rĂ©pondit : « Je suis celui qui dĂ©tient la clĂ© vers le Ciel.  Le Ciel est un très, très bel endroit.  Vous ne pouvez pas y aller maintenant, mais, si vous suivez JĂ©sus-Christ, vous pouvez y aller après la fin de votre vie sur la terre ».  Le nom de l’homme Ă©tait Pierre.

 

Pierre m’a alors demandĂ© de m’asseoir et il m’a montrĂ© un endroit au nord.  Pierre a dit : « Regarde vers le nord pour voir le Dieu qui a crĂ©Ă© l’homme. »  J’ai vu L’Éternel Dieu de loin.  Dieu a parlĂ© Ă  un ange, « Faisons l’homme. »  L’ange a parlĂ© avec Dieu en disant : « S’il Vous plaĂ®t, ne faites pas l’homme. Il fera ce qui est mauvais et Vous affligera. » (En birman littĂ©ralement : « Il va Vous faire perdre la face »).  Mais, Dieu a crĂ©Ă© un homme de toute façon.  Dieu souffla sur l’homme et l’homme est devenu vivant.  Il lui donna le nom d’« Adam ».

 

[Note : les bouddhistes ne croient pas en la création du monde ou de l'homme, de sorte que cette expérience a eu un impact significatif sur le moine].

 

Renvoyé avec un nouveau nom

 

Alors Pierre me dit : « Maintenant, lèves-toi et retourne d’oĂą tu viens.  Parles aux gens qui vĂ©nèrent Bouddha et qui adorent des idoles.  Dis-leur qu’ils iront en enfer s’ils ne changent pas.  Ceux qui construisent des temples et des idoles iront aussi en enfer.  Ceux qui donnent des offrandes aux moines pour gagner des mĂ©rites pour eux-mĂŞmes iront en enfer.  Tous ceux qui prient les moines et les appellent « Pra » (titre respectueux pour les moines) iront en enfer.  Ceux qui chantent et « donnent la vie » aux idoles iront en enfer.  Tous ceux qui ne croient pas en JĂ©sus-Christ iront en enfer. »  Pierre m’a dit de retourner sur la terre et de tĂ©moigner des choses que j’avais vues.  Il a Ă©galement dit : « Tu vas devoir parler avec ton nouveau nom.  DĂ©sormais, tu t’appelleras Athet Pyan Shinthaw Paulu « Paul qui revint Ă  la vie ».

 

Je ne voulais pas revenir en arrière.  Je voulais aller au Ciel.  Les anges ont ouvert un livre.  D’abord, ils ont cherchĂ© le nom d’enfance (Thitpin) dans le livre, mais, ils ne pouvaient pas le trouver.  Ils ont ensuite cherchĂ© le nom qu’on m’avait donnĂ© en devenant moine bouddhiste (U Nata Pannita Ashinthuriya), mais, ce n’était pas Ă©crit dans le livre non plus.  Alors Pierre a dit : « Ton nom n’est pas Ă©crit ici, tu dois retourner et tĂ©moigner de JĂ©sus au peuple bouddhiste. »

 

Je suis retournĂ© sur la route d’or.  Encore une fois, j’ai entendu les beaux chants, le genre dont je n’avais jamais entendu avant ou depuis.  Pierre a marchĂ© avec moi jusqu’au moment oĂą je suis retournĂ© sur la terre.  Il m’a montrĂ© une Ă©chelle qui descendait du Ciel dans les cieux.  L’échelle ne parvenait pas Ă  la terre, mais, elle s’arrĂŞtait Ă  mi-chemin.  Sur l’échelle, j’ai vu beaucoup d’anges, certains allant jusqu’au Ciel et certains descendant l’échelle.  Ils Ă©taient très occupĂ©s.  J’ai demandĂ© Ă  Pierre : « Qui sont-ils ? »  Pierre rĂ©pondit : « Ce sont les messagers de Dieu.  Ils rapportent au Ciel les noms de tous ceux qui croient en JĂ©sus-Christ et les noms de ceux qui n’y croient pas. »  Pierre m’a alors dit qu’il Ă©tait temps de revenir en arrière.

 

C’est un fantôme !

 

La prochaine chose que j’ai entendue Ă©tait le bruit des pleurs.  J’ai entendu ma mère crier : « Mon fils, pourquoi avoir quittĂ© maintenant ? »  J’ai aussi entendu beaucoup d’autres gens qui pleuraient.  J’ai rĂ©alisĂ© que je me trouvais dans une boĂ®te.  J’ai commencĂ© Ă  bouger.  Ma mère et mon père ont commencĂ© Ă  crier : « Il est vivant ! Il est vivant ! »  D’autres personnes qui se trouvaient plus loin ne croyaient pas mes parents.  J’ai alors placĂ© mes mains sur les cĂ´tĂ©s de la boĂ®te pour m’asseoir.  Beaucoup de gens ont Ă©tĂ© frappĂ©s de terreur.  Ils criaient : « C’est un fantĂ´me ! »  Et, ils s’enfuirent aussi vite que leurs jambes pouvaient les porter.

 

Ceux qui restaient Ă©taient sans voix et tremblaient.  J’ai remarquĂ© que j’étais assis dans un liquide malodorant et des fluides corporels, de quoi remplir environ trois tasses et demie.  C’était le liquide qui Ă©tait sorti de mon ventre et de mes entrailles tandis que mon corps Ă©tait couchĂ© dans le cercueil.  C’est pourquoi les gens savaient que j’avais rĂ©ellement Ă©tĂ© mort.  Ă€ l’intĂ©rieur du cercueil il y avait une sorte de feuille de plastique fixĂ©e au bois.  Cette feuille est placĂ©e lĂ  pour retenir les liquides d’un cadavre, parce que beaucoup de cadavres dĂ©gagent beaucoup de liquide comme je l’avais fait.

 

J’ai appris plus tard que j’étais Ă  quelques minutes de la crĂ©mation dans les flammes.  Au Myanmar, les gens sont placĂ©s dans un cercueil, le couvercle est alors clouĂ©, et tout le cercueil est brĂ»lĂ©.  Quand je suis revenu Ă  la vie, ma mère et mon père avaient Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  regarder mon corps pour la toute dernière fois. Quelques instants plus tard, le couvercle de mon cercueil aurait Ă©tĂ© clouĂ© et j’aurais Ă©tĂ© incinĂ©rĂ© !

 

J’ai immĂ©diatement commencĂ© Ă  expliquer les choses que j’avais vues et entendues. Les gens ont Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©s. Je leur ai parlĂ© des hommes que j’avais vus dans l’étang de feu et leur ai dit que seuls les chrĂ©tiens connaissaient la vĂ©ritĂ©, que nos ancĂŞtres et nous avons Ă©tĂ© trompĂ©s pendant des milliers d’annĂ©es !  Je leur ai dit que toutes nos croyances Ă©taient un mensonge.  Les gens Ă©taient Ă©tonnĂ©s parce qu’ils savaient quel genre de moine j’étais et comment j’étais très zĂ©lĂ© pour les enseignements du Bouddha.

 

Au Myanmar, quand une personne meurt, son nom et son âge sont Ă©crits sur le cĂ´tĂ© du cercueil.  Quand un moine meurt, le nom du moine, son âge et le nombre d’annĂ©es qu’il a servi en tant que moine sont Ă©crits sur le cĂ´tĂ© du cercueil.  J’avais dĂ©jĂ  Ă©tĂ© enregistrĂ© comme mort, mais, comme vous pouvez le voir, maintenant je suis vivant !

 

Épilogue

 

Depuis que « Paul qui est revenu Ă  la vie » a connu l’histoire ci-dessus, il est restĂ© un fidèle tĂ©moin du Seigneur JĂ©sus-Christ.  Les pasteurs birmans nous ont dit qu’il avait conduit des centaines d’autres moines Ă  la foi en JĂ©sus-Christ.  Son tĂ©moignage est Ă©videmment très intransigeant.  De ce fait, son message a offensĂ© beaucoup de gens qui ne peuvent pas accepter qu’il y ait un seul chemin vers le Ciel, Le Seigneur JĂ©sus-Christ.  MalgrĂ© une forte opposition, ses expĂ©riences ont Ă©tĂ© tellement rĂ©elles pour lui qu’il n’a jamais faibli.  Après de nombreuses annĂ©es comme moine bouddhiste, comme un disciple strict des enseignements bouddhistes, il a proclamĂ© immĂ©diatement l’Évangile de JĂ©sus-Christ après sa rĂ©surrection et exhortĂ© les autres moines Ă  abandonner tous les faux dieux et Ă  suivre JĂ©sus-Christ de tout leur cĹ“ur.  Avant la pĂ©riode de sa maladie et de sa mort, il n’avait jamais entendu parler des enseignements du christianisme.  Tout ce qu’il a appris pendant ces trois jours dans le tombeau Ă©tait nouveau Ă  son esprit.


Dans le but de faire passer son message au plus grand nombre possible de personnes, ce Lazare des temps a commencĂ© Ă  distribuer des cassettes audio et vidĂ©o contenant son histoire.  La police et les autoritĂ©s bouddhistes au Myanmar ont fait de leur mieux pour rassembler ces cassettes afin de les dĂ©truire. Le tĂ©moignage que vous venez de lire a Ă©tĂ© traduit Ă  partir d’une de ces cassettes. On nous dit qu’il est maintenant très dangereux pour les citoyens du Myanmar d’être en possession de ces cassettes.

 

Son tĂ©moignage courageux lui a valu la prison au moins une fois, oĂą les autoritĂ©s ont Ă©chouĂ© dans leur tentative de le faire taire.  Après sa libĂ©ration sa libĂ©ration, il a continuĂ© Ă  tĂ©moigner de ce qu’il avait vu et entendu. Sa situation actuelle est incertaine. Un informateur birman nous a dit qu’il Ă©tait en prison et qu’il pourrait avoir Ă©tĂ© tuĂ©, tandis qu’un autre informateur a dit qu’il est maintenant libĂ©rĂ© de prison et qu’il continue son ministère.

 

http://www.bibleprobe.com/backfromthedead.htm

 

Traduit par PLEINSFEUX.ORG 


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