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La « Bête » établit son empire, mais qui la voit ?
de DIVERS AUTEURS
Le combat du chrétien ne consiste donc pas à se prémunir contre ce « signe » mais à marcher par la foi en nouveauté de vie, par le moyen du renouvellement de notre intelligence (Rom. 6 : 4 et 12 : 2.). Si nous sommes attentifs à la direction de l'Esprit et que notre conscience n'est pas étouffée, nous seront en mesure de « résister dans le mauvais jour après avoir tout surmonté. » (Eph. 6.)


 

Beaucoup ont déjà sa « marque » dans leurs actions (la main) et dans leurs schémas de pensée (le front), mais combien en sont conscients...

 

Quelle « marque » ?

 

Il existe actuellement une catégorie de chrétiens qui cherchent absolument à découvrir quelle sera cette fameuse « marque de la Bête » qui va être posée « sur le front ou sur la main » (Apoc. 13 : 14-18.). Il le font avec la louable intention de pouvoir discerner ce qu'ils pensent être un « objet » dangereux, puisqu'il serait capable de leur faire perdre leur salut. Ils s'imaginent qu'il suffirait de refuser de le porter pour avoir droit à la vie éternelle.

 

Mais est-vraiment ce que la Bible nous en dit ? Suffirait-il vraiment d'accepter -ou de refuser- de porter un objet ou une « marque », pour perdre son salut ou le conserver? N'y a-t-il pas des choses bien plus sérieuses et plus profondes à comprendre dans ce texte prophétique ? Un code-barre ou une puce électronique feront-ils vraiment la différence concernant notre destinée éternelle ?

 

J'ai bien peur qu'en recherchant des éléments concrets et scientifiques concernant la « marque de la Bête », on ne perde le sens de la vision spirituelle qui est inscrit dans ces Lignes Inspirées. Pour sonder plus profond que la surface des choses, il est donc intéressant de revenir au vocabulaire biblique et au sens des mots employés. Car le vocabulaire employé par le livre de l'Apocalypse et en référence constante aux autres livres prophétiques écrits avant lui.

 

Les livres de la Nouvelle Alliance ont été écrits en référence continuelle aux annonces prophétiques qui les ont précédés. C'est à dire que les concepts et le vocabulaire de l'Ancien Testament sont la source des écrits du Nouveau Testament. Lorsque l'Apocalypse nous parle d'une « marque » en précisant qu'elle sera « sur le front ou sur la main », c'est comme s'il nous disait : « regardez ce que dit l'Esprit éternel à propos de la main et du front chez les témoins qui m'ont précédé ».

 

Un « signe » sur « la main et le front ».

 

Il est important de savoir que cette expression est employée précisément à propos de la Pâque dans le livre de l'Exode (13 : 8-9) :

 

« Tu feras en ce jour un récit à ton fils, en disant : C'est à cause de ce que l'Éternel a fait pour moi, lorsque je suis sorti d'Égypte. Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un rappel entre tes yeux, afin que la loi de l'Éternel soit dans ta bouche ; car c'est d'une main puissante que l'Éternel t'a fait sortir d'Égypte. »

 

... et à propos du « plus grand commandement » dans le livre du Deutéronome (6 : 4-9) :

 

« Écoute, Israël ! L'Éternel, notre Dieu, l'Éternel est un. Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces paroles que je te donne aujourd'hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur ta main, et elles seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. »

 

... et Ă©galement en rapport avec la pratique de toute la Loi et en particulier concernant l'adoration d'un seul Dieu:

 

« Mettez dans votre coeur et dans votre âme ces paroles que je vous dis. Vous les lierez comme un signe sur vos mains, et elles seront comme des fronteaux entre vos yeux. Vous les enseignerez à vos enfants, et vous leur en parlerez quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » (Deut. 11: 18-19.)

 

Dans ces trois enseignements, nous comprenons bien que ce « signe » ne concerne pas un objet mais un principe et qu'il est à pratiquer et à mettre « dans votre coeur et dans votre âme ». Même si certains pharisiens littéralistes en ont fait des phylactères qu'ils s'attachent de façon concrète aux poignets et au front, n'oublions pas que le Christ a réprimé cette façon hypocrite d'afficher sa vie de croyant (Mat. 23: 5.). Il est intéressant de savoir que le mot « phylactère » est tiré d'un verbe grec qui signifie « garder », ou « observer », ou « pratiquer ». Ceux qui affichaient ainsi ces « signes visibles » voulaient montrer de façon ostentatoire et uniquement symbolique qu'ils étaient les observateurs et les gardiens de la Loi. Alors que pour l'Écriture il s'agissait plutôt de garder dans son coeur et ses pensées (le front) et dans ses actions (la main) l'oeuvre de salut de Dieu et la direction spirituelle qu'Il avait laissé.

 

En effet, si nous reprenons ces trois références à la main et au front, nous remarquons que la première est en rapport avec la transmission du souvenir de la liberté retrouvée grâce au sang de l'agneau lors du sacrifice de la Pâque (Ex. 13: 8.), alors que la deuxième référence est en rapport direct avec la conservation (et également la transmission) du souvenir du « plus grand commandement » (Deut. 6: 4.). La troisième faisant la synthèse des deux premières en abordant leurs conséquences (bonnes ou mauvaises selon l'attitude adoptée). Lorsque nous savons que la transmission d'un savoir chez les hébreux ne passait pas uniquement par des paroles théoriques, mais également par des actes pratiques, nous comprenons mieux ce que ce « signe » signifie. C'est encore plus parlant lorsque nous allons à la racine hébreu du mot « signe », qui signifie « accepter », « consentir », « être en accord ».

 

Résumons. Dans le contexte de ces trois références hébraïques à « la main et au front », le « signe » en question est donc l'acceptation et la transmission d'une œuvre de libération, ainsi que de la soumission aux commandements divins. Lorsque cette expression était employée, les juifs comprenaient donc qu'il était question d'acceptation et de transmission d'une croyance.

 

En sondant l'Exode et le Deutéronome, nous pouvons constater qu'il n'est pas question de signes concrets (phylactères et compagnies), mais d'une image de principes spirituels. Et c'est encore le cas dans le dernier livre de la Bible. Il est possible qu'il y ait également un accomplissement physique, mais ce n'est pas à ce moment là que que nous pourrons nous prémunir contre la séduction. Il est impératif de le faire en amont. Car le « signe » visible ne sera que la confirmation de l'état du coeur. Les gens ne seront pas perdus parce qu'ils accepteront « le signe de la Bête », mais beaucoup plus logiquement parce que leurs pensées ou leurs gestes seront en phase avec le règne de ce pouvoir tyrannique, et qu'ils ne verront aucune raison de refuser d'afficher publiquement ce moyen d'échange financier indispensable...

 

Le combat du chrétien ne consiste donc pas à se prémunir contre ce « signe » mais à marcher par la foi en nouveauté de vie, par le moyen du renouvellement de notre compréhension (Rom. 6 : 4 et 12 : 2.). Si nous sommes attentifs à la direction de l'Esprit et que notre conscience n'est pas étouffée, nous seront en mesure de « résister dans le mauvais jour après avoir tout surmonté. » (Eph. 6.)

 

Il me semble que c'est dans cette optique que nous pouvons chercher à sonder le sens spirituel de la « marque de la Bête » dont nous parle le livre de l'Apocalypse. Ne nous égarons pas dans la recherche de la forme physique que prendra éventuellement ce signe, mais cherchons plutôt à en comprendre les enjeux spirituels, afin de ne pas être entrainés dans le courant unanime qui l'adoptera comme signe visible de son acceptation de l'adoration de la « Bête » et de la mise en pratique de ses commandements.

 

Le livre de l'Apocalypse amène un nouvel élément, qui est l'aspect commercial. Car cette « marque » là a une utilité très pratique, elle concerne le commerce, l'échange de bien et de valeurs. C'est écrit très clairement:

 

« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la Bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la Bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante–six. » (Apoc. 13: 16-17.)

 

Je ne vais pas me livrer ici à ce calcul, mais nous pouvons néanmoins constater que les seules références au nombre six cent soixante–six que nous ayons dans l'Ancien Testament, concernent la quantité de talents d'or que Salomon importait chaque année (1 Rois 10: 14 – 2 Chr. 9: 13.) et aussi un dénombrement des fils d'Adonikam (nom qui signifie « un seigneur s'est levé ») dans Esdras 2: 13. Là encore nous avons les « deux ou trois témoins » que l'Écriture nous demande (Deut. 19: 15 – Mat. 18: 16 – 2 Cor. 13: 1.)

 

Si nous reprenons ces éléments, nous voyons donc que: « un seigneur s'est levé », qui prendra le contrôle de l'économie mondiale et qui voudra être servi comme on sert une divinité. Ceux qui refuseront de participer à ce « culte économique » seront mis à mort sur ordre de « l'image de la Bête ».

 

« Elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l’épée et qui vivait. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. » (Apoc. 13: 14-15.)

 

Ce n'est pas le refus de la « marque » qui sera la cause de mise à mort, mais bien le refus de servir la « Bête », c'est à dire le refus d'accepter son esprit. Le refus de penser (le front) et d'agir (la main) selon ces schémas de pensée économiques et marchants.

 

 

Qu'est-ce que l'Ancien Testament peut nous apprendre à propos du sens spirituel de la « Bête »?

 

- Le livre de Job nous parle de la Bête comme d'une entité puissante que les hommes ne peuvent pas dominer, ni contrôler (Job chap. 40 et 41.). Louis Segond traduit maladroitement par «hippopotame» et «crocodile», mais il est question en hébreu de « Béhémoth » (la « Bête ») et du « Léviathan », ce qui se voit facilement au travers de la description qui en est faite et qui ne correspond absolument pas aux habitants naturels des eaux du Nil ou de l'Euphrate.

 

- Le livre de Daniel nous parle d'empires représentés par des bêtes, ce qui nous ouvre une piste intéressante. Ces entités incontrôlables formeraient donc des empires incontrôlables et le dernier d'entre eux sera « différent de tous les autres » (Dan. 7: 9.):

 

« Il me parla ainsi: Le quatrième animal, c’est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera. »

 

Les royaumes précédents géraient des portions de la terre, le dernier empire la dominera en entier, la dévorera, la foulera et la brisera.

 

N'est-ce pas la description même de l'empire économique mondial qui est en train de se mettre en place? Qui remplit pratiquement toute la terre, la dévorant, la polluant et finissant carrément par la détruire (Apoc. 11: 18.)... Voilà donc la « Bête » qui étend sa domination sur le monde et qui mettra à mort ceux qui ne la serviront pas. Qui établit son empire par « la libre circulation des personnes et des biens » en prenant son éco au passage et qui s'enrichit par l'ampleur de son trafic.

 

L'Ancienne Alliance nous donne des « types », des images de ce combat entre deux « règnes » (1 Cor. 10: 6 et 11.). Celui des « marchants » (« cananéen » est synonyme de « marchant ») qui sont éliminés par un peuple de bergers (Israël).

 

Pour approfondir cette image des « marchants » et bien comprendre quel est la nature du conflit, voire ici :

 

http://blog-porte-parole.blogspot.com/2010/02/le-regne-du-don_27.html

 

 

L'avertissement du Seigneur

 

Notre Seigneur Jésus Christ lorsqu'Il était parmi nous, nous a laissé des mises-en-garde concernant cet empire. En particulier ici:

 

« Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. » (Mar. 6: 24 – Luc 16: 13.)

 

Ces deux avertissements du Christ sont insérés dans un contexte de rapport à l'argent, en particulier sur l'illusion de sécurité qu'il prétend procurer. Et le Fils de Dieu nous montre que ce rapport d'intérêt est semblable aux relations faussées que nous établissons avec la Divinité pour en obtenir quelque chose, alors que tout est déjà donné. Selon Lui, il s'agit réellement d'un culte rendu au principe du commerce, et pas simplement d'un point d'appui sécurisant qui serait amassé pour les temps difficiles. Il me semble qu'il serait bien de se laisser sonder par ses Paroles, car elles ont un travail thérapeutique à effectuer en chacun de nous, pour nous amener dans la bonne direction, de façon à travailler à établir le règne qui «subsistera éternellement» après avoir brisé et anéanti toutes les dominations, humaines et bestiales.

 

« Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un Royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces royaumes–là, et lui–même subsistera éternellement. » (Daniel 2: 44.)

 

Guerre entre deux règnes.

 

Il y aura donc cohabitation entre ces deux royaumes opposés, jusqu'à ce que le Règne de Dieu s'établisse «sur la terre comme au ciel».

 

La leçon que j'ai retiré de cette étude, c'est que nous avons à faire un choix entre deux façons de rendre un culte. Où une façon désintéressée, qui a compris par la foi que nous avons déjà accès aux promesses de Dieu (voir Matthieu 6 et Luc 16.); ou alors une façon intéressée (une relation marchande) où nos actes et nos pensées sont motivés par l'intérêt que nous pourrons en retirer.

 

Si nous ne marchons pas par la foi mais dans la crainte, si nous n'avons pas confiance dans les trésors d'amour et de sagesse du Dieu Eternel qui prend soin de ses enfants, nous courrons le risque de nous laisser peu à peu entrainer à «servir la créature au lieu du Créateur» (Rom. 1: 25.), et nous serons malheureusement alors mûrs pour recevoir le cadeau empoisonné que nous apportera « l’adversaire qui s’élève au–dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui–même Dieu. » (2 Tess. 2: 4.).

 

Ceux qui auront servi les divinités de l'acquisition de la richesse et la pensée commerciale du donnant-donnant, recevront donc la « marque » de leur maître. Il ne sera plus temps de la refuser à ce moment là, puisque leur vie et leur coeur témoigneront contre eux qu'ils sont vraiment les serviteurs de celui qui finit par faire haïr le Dieu Éternel. Vu sous cet angle là, les recherches sur la nature physique de la « marque de la Bête », ne présentent plus beaucoup d'intérêt, car c'est bien en amont que se passeront les décisions vitales.

 

Ce qui est important, c'est de prendre le temps maintenant de nous éprouver nous-mêmes pour savoir si nous sommes vraiment et uniquement dans la foi (1 Cor. 12: 5.), ou si nous cherchons parallèlement des points d'appui dans les biens terrestres et dans les investissements « rentables ». Si nous servons deux maîtres, nous finirons par être entraînés dans la haine. N'ayons donc pas un coeur partagé!

 

(Ă  suivre...)

 

Jean-Luc B

 

Source : http://blog-porte-parole.blogspot.fr 

 


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