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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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Vous n'avez rien Ă  faire
de HENRI VIAUD-MURAT
"Si nous SAVONS que nous sommes, maintenant même, héritiers de Dieu, et co-héritiers de Christ, nous sommes dans le repos de la foi! Nous sommes à Christ, et tout est à nous en Christ!... Nous savons que nous n’avons rien à faire pour posséder cet héritage, puisque Dieu nous a dit que nous le possédons déjà!" (Un extrait de l'enseignement d'Henri Viaud-Murat)... Ce message vous fortifiera.



Oui, vous n’avez rien à faire pour obtenir tout ce que Dieu vous a déjà donné en Christ! Si Dieu vous dit que vous l’avez déjà obtenu, pourquoi cherchez-vous encore à l’obtenir?

Ne soyons pas comme un aveugle auquel on dirait qu’on lui a fait un beau cadeau, et qui rĂ©pondrait: « Tant que je ne le verrai pas, je ne croirai pas que je le possède! Â»

Le monde ne croit que ce qu’il voit, ou ce que les cinq sens lui révèlent. C’est la foi de Thomas:

« Thomas, appelĂ© Didyme, l’un des douze, n’était pas avec eux lorsque JĂ©sus vint. Les autres disciples lui dirent donc: Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit: Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son cĂ´tĂ©, je ne croirai point. Huit jours après, les disciples de JĂ©sus Ă©taient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. JĂ©sus vint, les portes Ă©tant fermĂ©es, se prĂ©senta au milieu d’eux, et dit: La paix soit avec vous! Puis il dit Ă  Thomas: Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon cĂ´tĂ©; et ne sois pas incrĂ©dule, mais crois. Thomas lui rĂ©pondit: Mon Seigneur et mon Dieu! JĂ©sus lui dit: (20-29) Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru! Â» (Jean 20: 24-29).

La foi de Thomas, c’est la foi du monde! La foi de Jésus, c’est de croire sans avoir vu d’abord, parce que nous nous confions en une Parole de Dieu!

C’est aussi la foi d’Abraham, qui n’avait pas de Bible à méditer comme nous! Mais il avait une Parole de Dieu, et il a eu confiance en cette Parole:

« Alors la parole de l’Eternel lui fut adressĂ©e ainsi: Ce n’est pas lui qui sera ton hĂ©ritier, mais c’est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton hĂ©ritier. Et après l’avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les Ă©toiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postĂ©ritĂ©. Abram eut confiance en l’Eternel, qui le lui imputa Ă  justice Â» (Genèse 15: 4-6).

Abraham savait que c’était l’Eternel, le seul vrai Dieu, qui lui avait parlé, et il eut confiance en l’Eternel. Pourquoi? Parce qu’il savait que s’il avait affaire à Dieu Lui-même, ce Dieu ne pouvait pas lui mentir, et que cette promesse était donc sûre et véritable! Il pouvait faire pleinement confiance à Celui qui S’était manifesté à lui et qui lui avait parlé!

Il avait 75 ans quand Dieu lui fit cette promesse. Et il n’eut son fils qu’à l’âge de 100 ans. Pendant ces 25 ans, tout ce qu’il pouvait voir ou sentir sur le plan matériel aurait pu contribuer à le faire douter: la vieillesse de son corps augmentait, il n’était physiquement plus en état d’engendrer un enfant, et le sein maternel de son épouse Sara était stérile.

Abraham ne pouvait certainement pas appuyer sa foi sur les choses visibles! Mais il avait toujours la Parole du Seigneur, qui n’avait pas changĂ©: « Tu auras un fils! Â»

« C’est pourquoi les hĂ©ritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurĂ©e Ă  toute la postĂ©ritĂ©, non seulement Ă  celle qui est sous la loi, mais aussi Ă  celle qui a la foi d’Abraham, notre père Ă  tous, selon qu’il est Ă©crit: Je t’ai Ă©tabli père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles Ă©taient. EspĂ©rant contre toute espĂ©rance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait Ă©tĂ© dit: Telle sera ta postĂ©ritĂ©. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considĂ©ra point que son corps Ă©tait dĂ©jĂ  usĂ©, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en Ă©tat d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrĂ©dulitĂ©, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifiĂ© par la foi, donnant gloire Ă  Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputĂ© Ă  justice Â» (Romains 4: 16-22).

Abraham n’avait rien à faire pour obtenir la réalisation de la promesse de Dieu! Il lui suffisait de continuer à croire à la fidélité de l’Eternel.

A un moment donnĂ©, sur le conseil de sa femme impatiente, il tenta pourtant de faire quelque chose par lui-mĂŞme. Sara lui suggĂ©ra de faire un enfant Ă  sa servante Egyptienne. Cet enfant devint le père de tous les Arabes.

Nous savons qu’un jour Egyptiens et Arabes seront unis à Israël pour former un peuple béni de Dieu.

« En ce mĂŞme temps, IsraĂ«l sera, lui troisième, uni Ă  l’Egypte et Ă  l’Assyrie, et ces pays seront l’objet d’une bĂ©nĂ©diction. L’Eternel des armĂ©es les bĂ©nira, en disant: BĂ©nis soient l’Egypte, mon peuple, et l’Assyrie, oeuvre de mes mains, et IsraĂ«l, mon hĂ©ritage! Â» (EsaĂŻe 19: 24-25).

Mais ce temps n’est pas encore venu et, en attendant, Israël doit encore supporter les conséquences du faux-pas d’Abraham!

Quand Dieu nous a promis ou annoncĂ© quelque chose, n’essayons pas de faire quoi que ce soit par nous-mĂŞmes pour « obtenir Â» ce qui nous a Ă©tĂ© promis ou annoncĂ©! Devons-nous faire des efforts pour prendre un cadeau qui nous est offert?

Contentons-nous de croire que ce que Dieu nous a donné nous appartient déjà, alors que nous n’avons encore rien vu! Et Dieu, qui est fidèle, nous fera voir ce que Sa Parole nous a promis ou annoncé!

En ce qui concerne le moment de la manifestation de la Parole du Seigneur, nous devons veiller Ă  bien faire la diffĂ©rence entre, d’une part, les promesses de Dieu, qui concernent des Ă©vĂ©nements futurs et, d’autre part, tout ce que Christ a obtenu pour nous par Sa mort et Sa rĂ©surrection, et dont nous pouvons profiter dès Ă  prĂ©sent, parce que ce sont des faits acquis, et non des promesses futures.

Par exemple, en ce qui concerne l’enlèvement de l’Epouse fidèle, nous devons croire que cette promesse est pour nous dès à présent, tout en sachant que nous ne pouvons pas en profiter maintenant, parce que le moment de cet enlèvement n’est pas encore arrivé.

En revanche, il y a des choses que Christ a acquises pour nous à la croix, et dont Il veut que nous profitions dès à présent. Quelles sont ces choses qui font partie de notre héritage? Nous pouvons citer, sans que ce soit une liste limitative:

Le pardon de tous nos péchés (Actes 10: 43; 1 Jean 1: 9).

La nouvelle naissance de notre esprit (2 Cor 5: 17; Eph 4: 24).

La guérison de nos maladies et de nos infirmités (Matthieu 8: 17).

La délivrance de toute malédiction (Galates 3: 13).

L’accès à la pleine bénédiction d’Abraham (Galates 3: 14).

La santé divine pour notre âme et notre corps (3 Jean 2).

La délivrance de toute oppression démoniaque (Luc 4: 19; Actes 10: 38).

La pleine victoire sur tous nos ennemis spirituels (Luc 10: 19; Rom 8: 37).

L’accès au baptême de l’Esprit (Actes 1: 5).

L’accès aux dons spirituels (1 Cor 12: 11).

La possibilité de marcher par l’esprit, et non plus par la chair (Romains 8: 2-4).

L’accès au ministère de la réconciliation (2 Cor 5: 18).

Le salut de notre famille (Actes 16: 31).

La prospérité à tous égards (3 Jean 2; 2 Cor 8: 9).

La satisfaction de tous nos besoins (Phil 4: 19).

Tout cela nous appartient dès maintenant! Comment se fait-il que tant de chrétiens n’en profitent pas?

La plupart des assemblées chrétiennes limitent au simple pardon de nos péchés la partie de l’oeuvre de Christ dont nous pouvons bénéficier dès à présent de manière certaine.

Certes, c’est le plus important, car sans le pardon de nos péchés, nous ne pouvons pas avoir accès à la vie éternelle.

Mais avons-nous bien conscience de la grandeur de la gloire de l’héritage que le Seigneur nous a déjà accordé en Christ (Eph 1: 18)?

Quelle est la part de cet hĂ©ritage dont nous bĂ©nĂ©ficions rĂ©ellement dès Ă  prĂ©sent?

Avons-nous surtout conscience que nous n’avons rien Ă  faire pour bĂ©nĂ©ficier de TOUT cet hĂ©ritage, sinon de croire qu’il nous appartient dĂ©jĂ ?

Oui! Nous n’avons pas à remplir d’autre condition que la foi en la Parole de notre Dieu!

Et la foi, nous l’avons, puisque c’est un don de Dieu pour tous (Romains 12: 3)!

Si nous n’avions pas la foi, nous ne serions pas même sauvés, puisque nous avons été sauvés par grâce, par le moyen de la foi (Eph 2: 8).

La grâce, c’est le don immérité que Dieu nous a fait, en Christ, de tout cet héritage magnifique.

La foi, c’est notre appropriation personnelle de tout ce que la grâce de Dieu a mis à notre disposition.

Frères et soeurs, les héritiers de Dieu le sont toujours par la foi, pour que ce soit par grâce!

Si nous devions mériter notre héritage, ou l’acquérir par nos propres efforts et nos propres oeuvres, ce ne serait plus une grâce, et PERSONNE ne pourrait recevoir un tel héritage!

C’est par amour que le Seigneur a voulu que les choses soient simples pour nous!

Il veut que nous SACHIONS tout ce qu’il y a dans l’héritage qu’Il nous a donné, et que nous CROYIONS que cet héritage nous appartient dès à présent!

C’est parce que le Seigneur Jésus est mort sur la croix pour nous, que Son testament a pu être ouvert, et que nous pouvons bénéficier de notre héritage.

« Et c’est pour cela qu’il est le mĂ©diateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort Ă©tant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont Ă©tĂ© appelĂ©s reçoivent l’hĂ©ritage Ă©ternel qui leur a Ă©tĂ© promis. Car lĂ  oĂą il y a un testament, il est nĂ©cessaire que la mort du testateur soit constatĂ©e. Un testament, en effet, n’est valable qu’en cas de mort, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur vit Â» (HĂ©breux 9: 15-17).

En outre, par Sa résurrection, le Seigneur Jésus est à présent Vivant pour veiller à l’exécution de Son testament, afin que nous puissions bénéficier de TOUTES ses dispositions.

« Car, tandis que les LĂ©vites sont devenus sacrificateurs sans serment, JĂ©sus l’est devenu avec serment par celui qui lui a dit: Le Seigneur a jurĂ©, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de MelchisĂ©dek. JĂ©sus est par cela mĂŞme le garant d’une alliance plus excellente Â» (HĂ©breux 7: 21-22).

Ainsi, chers frères et soeurs, si nous avons aujourd’hui besoin de quoi que ce soit qui fait partie de notre héritage, il nous suffit de nous présenter devant le trône de la grâce, de présenter à l’Eternel Sa propre Parole, et, humblement, mais avec une pleine assurance, de faire valoir nos droits, que le sang précieux de Jésus a acquis pour nous!

Nous sommes tous en droit de croire que tout l’hĂ©ritage qui nous a Ă©tĂ© acquis par Christ nous appartient dès Ă  prĂ©sent!

« Car si l’hĂ©ritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse; or, c’est par la promesse que Dieu a fait Ă  Abraham ce don de sa grâce Â» (Galates 3: 18).

« Et si vous ĂŞtes Ă  Christ, vous ĂŞtes donc la postĂ©ritĂ© d’Abraham, hĂ©ritiers selon la promesse Â» (Galates 3: 29).

Avez-vous bien compris? « Vous ĂŞtes (au prĂ©sent, MAINTENANT) hĂ©ritiers selon la promesse! Â»

Si nous SAVONS que nous sommes, maintenant même, héritiers de Dieu, et co-héritiers de Christ, nous sommes dans le repos de la foi! Nous sommes à Christ, et tout est à nous en Christ!

Nous savons que nous n’avons rien à faire pour posséder cet héritage, puisque Dieu nous a dit que nous le possédons déjà!

Il est insensé d’essayer de faire toutes sortes d’efforts pour obtenir ce qui nous appartient déjà!

Il suffit de tendre la main, de prendre notre cadeau, et de dire merci Ă  notre Seigneur!

N’écoutez plus les mensonges de l’ennemi, qui a réussi à vous faire croire que vous deviez remplir toutes sortes de conditions pour bénéficier de votre héritage!

Si nous devons travailler dur pour obtenir quelque chose, il s’agit, non plus d’un don, mais d’un salaire!

Un don, c’est un don, cela ne se mérite pas! Cela ne dépend pas de nos mérites ni de nos performances!

Nous n’avons rien mérité devant Dieu! Il nous a tout donné par grâce en Jésus-Christ!

Dieu est un Dieu de Parole! S’il nous dit que nous possédons un plein héritage en Christ, c’est que nous le possédons! Dès lors, pourquoi nous empêcherait-Il d’en profiter dès à présent?

Ce qui peut simplement nous empĂŞcher d’en profiter, c’est de ne pas savoir que nous sommes hĂ©ritiers, ou de ne pas croire que nous le sommes, parce que nous avons Ă©tĂ© trop habituĂ©s Ă  vivre comme des mendiants ou des SDF spirituels!

Nous passons souvent trop de temps à supplier Dieu de nous donner ce qu’Il nous a déjà donné! Comment s’étonner, dans ces conditions, que nous ne puissions pas davantage profiter de notre héritage?

Dieu n’arrĂŞte pas de nous dire: « Mais tout est Ă  toi! Sers-toi, et arrĂŞte de te plaindre! Â» Mais nous n’entendons pas Sa voix! Nous ne connaissons pas Sa Parole!

« Lui, qui n’a point Ă©pargnĂ© son propre Fils, mais qui l’a livrĂ© pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? Â» (Romains 8: 32).

« Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autoritĂ© Â» (Colossiens 2: 10).

« Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possĂ©dant toujours en toutes choses de quoi satisfaire Ă  tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre Â» (2 Cor 9: 8).

« Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions Â» (1 Tim 6: 17).

Un jour, quand tous ceux qui auront été enlevés en la présence du Seigneur, comprendront quelle était la grandeur de leur héritage, et le peu dont ils ont pu profiter quand ils vivaient sur la terre, il y aura beaucoup de regrets!

Ils diront alors: « Seigneur, nous rĂ©alisons maintenant Ă  quel point nous ne T’avons pas fait confiance! Nous comprenons Ă  quel point l’ennemi a pu nous sĂ©duire par ses mensonges! Nous voyons Ă  prĂ©sent combien Tu as dĂ» souffrir de voir que nous sommes passĂ©s Ă  cĂ´tĂ© de tant de bĂ©nĂ©dictions, que Tu nous avais pourtant acquises pour nous Ă  la croix! MĂŞme si, maintenant, l’éternitĂ© nous est ouverte avec Toi, nous regrettons tout de mĂŞme de T’avoir fait souffrir si souvent Ă  cause de notre incrĂ©dulitĂ©! Â»

Frères et soeurs, n’attendons pas de nous trouver nous-mêmes dans cette situation! Mais demandons à notre Sauveur de nous aider à bénéficier dès à présent de tout notre héritage!

Demandons-Lui de nous aider à renouveler notre intelligence, afin que nous soyons débarrassés de tous nos faux raisonnements, de toutes ces forteresses mentales construites en nous par l’ennemi, et de tout ce qui nous empêche de profiter pleinement de ce qui nous appartient déjà en Christ!

Il est encore temps pour nous, d’ici le retour pourtant très proche du Seigneur, de toucher des pans entier de notre héritage! Il nous suffit de croire qu’ils nous appartiennent! Et en croyant qu’ils nous appartiennent, Dieu, qui est fidèle, les manifestera concrètement dans notre vie, sans attendre, et nous pourrons en jouir avec reconnaissance!

Cela ne pourra qu’augmenter les actions de grâces et les louanges que nous pourrons alors faire monter vers Dieu notre Père, et vers notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ!

Source : https://bloghvm.wordpress.com



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