Or, quand un coup de déprime
persiste au retour du printemps, il faut peut-être s’interroger… On ne peut pas
tout mettre sur le dos de l’hiver ni sur le manque de vitamines D...
Aujourd’hui, je vais vous
raconter une expérience qui a donné naissance à deux articles. Il m’aura fallu
moins d’un an avant d’être persuadée de vous la partager ici.
Quand j’étais dans l’immobilier,
j’ai fait un burn out. J’ai su réagir et grâce à Dieu, je me suis vite
relevée.
Dix ans après, je remettais le
couvert : j’ai laissé un “cafard automnal” s’installer et devenir une grosse
bête que j’ai eu beaucoup de mal à combattre. Comment en suis-je arrivée là ?!
Certainement pour pouvoir vous en parler ! Et d’une certaine manière, vous
aider, si vous traversez des temps difficiles, comme le dit si bien l’apôtre
Paul ici :
Dieu nous réconforte dans toutes
nos détresses, afin qu’à notre tour nous soyons capables de réconforter ceux
qui passent par toutes sortes de détresses, en leur apportant le réconfort que
Dieu nous a apporté.
J’ai cru à un inoffensif coup de
déprime, or, j’ai compris que quelque chose clochait, quand je n’ai pas réussi
à m’en débarrasser ni avec mes forces ni avec ma volonté… Je
n’ai pourtant pas tiré la sonnette d’alarme :
·                               Â
Je ne l’ai pas raconté à Dieu…
·                               Â
Je ne me suis pas confiée à l’une de mes amies pour
prier...
·                               Â
Je n’ai pas pris rendez-vous avec mon pasteur…
Je me suis seulement traînée chez
mon docteur qui m’a prescrit une boîte de petites pilules bleues que j’ai
laissée au fond d’un tiroir.
Et puis, tant qu’on se prépare
tous les matins, qu’on va au travail, c’est qu’on n’est pas dépressif. Voilà ce
que j’ai pensé et je me suis presque convaincue…
Aussi, je ne m’aventurerais pas Ă
vous proposer “une méthode en 5 étapes” pour la vaincre. Je
prĂ©fère vous raconter comment j’ai rĂ©ussi Ă terrasser cette vilaine bĂŞte qui s’est insinuĂ©e peu Ă
peu dans mon quotidien.
Panne de courant
Ceux qui me connaissent bien me
décrivent comme une femme énergique, joyeuse et boute-en-train… Je reporte
rarement au lendemain tout ce que je trouve l’énergie de faire le jour même,
parce que j’aime mes journées, tout simplement. Elles me procurent un sentiment
de satisfaction du travail accompli et je remercie alors Dieu d’avoir tout
conduit.
Sauf un certain jour… Pour une
fois, j’ai dit :
- Je le ferai demain. Trop
fatiguée.
Ce “pour une fois” s’est
transformé chez moi en récurrence fatale… Jusqu'à ce que cela devienne mon pire
cauchemar. J’ai mis ma vie entre parenthèses pendant de longs mois.
Ma première panne de réveil en a
entraîné d’autres. Pas d’inspiration pour écrire, pas de motivation
pour aller en clientèle, pas envie d’aller à l’église, pas envie de voir du
monde, pas envie de bouger, pas envie de cuisiner, pas envie, envie de rien.
Quand j’ai réalisé que cette
procrastination soudaine avait envahi mon esprit comme une marée noire, j’ai
pris peur. Puis, j’ai culpabilisé. Et si j’étais devenue tout simplement
fainéante ? Je n’en parlais toujours pas à Dieu, à cause de ce sentiment de
paresse qui me rendait toute honteuse… et coupable.
Faiblesse ou paresse ?
Mes espaces préférés : mon
canapé et ma couette. Il faut avouer que ces pannes m’ont permis
d’attraper ma Bible et des tas d’ouvrages riches en ressources spirituelles qui
m’ont permis de comprendre ce par quoi je passais !
J’ai fini par en parler à l’une
de mes bonnes amies.
“Derrière
tes symptômes physiques ou psychologiques se cache un enjeu spirituel”.
Avec sa petite voix tranquille,
elle m’a déclaré que derrière mes symptômes physiques ou psychologiques se
cachait un enjeu spirituel.
Un enjeu ? De quel enjeu s’agit-il ?
·                               Â
Cela peut ĂŞtre une direction que vous avez prise pour
Dieu
·                               Â
Vous vous êtes engagé(e) dans une mission pour Lui
·                               Â
Vous êtes déjà impliqué(e) dans un service pour Lui
·                               Â
Vous évangélisez
·                               Â
Vous priez pour les malades
·                               Â
Vous bénissez les gens avec votre bénévolat
·                               Â
Etc.
Je vous suggère de rĂ©flĂ©chir Ă
ceci : tout ce que vous faites pour le Royaume de Dieu excite l’ennemi de Jésus
: le diable. Sans “voir le diable partout”, il faut en être conscient,
voilà tout ! Et je ne l’avais pas réalisé à ce point, jusque-là .
J’avais cette phrase terrible que
je passais en boucle dans ma tête : "comment vais-je m’en sortir ? Je n’y arrive
plus !" Or, Dieu Ă©tait lĂ , il veillait… Il prĂ©parait dĂ©jĂ
le moyen de me délivrer de cet épisode dépressif. Il utilisait sa Parole, mon
amie, ces lectures sur mon canapé...
Oui, je n’avais pas à  lutter contre la chair et le sang (en
d’autres termes : mon corps, ma fatigue, mes faiblesses) mais contre des
puissances bien réelles ! Quand je l’ai compris, tout a basculé !
La prochaine fois, je
vous raconterai comment j’ai réussi à vaincre mon méchant coup de déprime.
par Lisa Giondanella
Source :
TopChretien.com
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