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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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Leçons du Réveil de 1905 en Inde
de DIVERS AUTEURS
S‘empĂȘtrer dans le joug du commĂ©rage est un piĂšge et une illusion, c'est la destruction de l’amour, le meurtre du temps et une puissance qui sĂ©pare au-delĂ  du souvenir.



Ce soir-lĂ , une amie m’appela pour me voir; elle avait passĂ© de nombreuses annĂ©es en Inde, elle connaissait la vie, en avait retirĂ© des leçons et acquis de l’expĂ©rience. "J'Ă©tais dans le Grand RĂ©veil", me dit-elle. "J'Ă©tais lĂ -bas quand il a Ă©clatĂ© dans les Collines Khasya. Je te parlerai de cela." Et ainsi jusqu'Ă  minuit nous parlĂąmes, assises, de la puissance du Sang de l'Agneau qui accomplit des miracles et de l’Esprit donnant la vie envoyĂ© pour raviver les cƓurs. Elle avait une grande histoire Ă  raconter et celle-ci fit une impression telle sur moi que je ne voudrais jamais l’oublier.

Avec impatience, elle se plia en avant et son visage s’éclaira, lorsqu’elle commença Ă  raconter les merveilleux Ă©vĂ©nements qu'elle mĂȘme avait vus et vĂ©cus. C'Ă©tait Ă  l’époque du RĂ©veil du Pays de Galles oĂč le courrier hebdomadaire apportait des lettres nous relatant comment Dieu utilisait un seul homme pour remuer la principautĂ©; les pĂ©cheurs Ă©taient convaincus de pĂ©chĂ©, des villages entiers convertis et le Saint-Esprit travaillait avec puissance dans chaque ville et village qu'ils connaissaient. Une faim et une soif de Dieu avaient pris possession d'eux. La Mission Ă  laquelle ils appartenaient faisait partie de la mĂȘme Ă©glise au Pays de Galles qui fut saisie par le RĂ©veil. Il ne fallut pas longtemps avant qu’ils se rendissent compte que c'Ă©tait pour eux aussi et que la priĂšre Ă©tait essentielle. Ils sentaient la puissance Ă©manant des lettres reçues et ils savaient que c’était de Dieu et que rien d'autre ne les satisferait, mais qu'ils devraient aussi ĂȘtre dans un RĂ©veil, et donc ils se consacrĂšrent Ă  la priĂšre.

La PentecĂŽte Ă©tait leur besoin, la PentecĂŽte Ă©tait ce qu’ils avaient demandĂ© et ce fut la PentecĂŽte qu'ils reçurent. Dans une petite chapelle oĂč quelques chrĂ©tiens Ă©taient rĂ©unis dans la priĂšre, ils sentirent soudainement une Puissance Invisible et tous s’inclinĂšrent en Sa PrĂ©sence. Leurs cris montĂšrent comme un seul homme et le bruit fut si fort que les paĂŻens dans le village accoururent pour voir ce que c’était et une grande crainte s’empara d’eux. "Qu’est-ce que c’était que cette puissance ?" demandĂšrent-ils. "Pourquoi ces hommes ont-ils le visage Ă  terre ?" Et tandis qu'ils Ă©taient dans le questionnement mĂȘme, l'Esprit se mut sur eux et les fit se taire, et ils criĂšrent pour ĂȘtre sauvĂ©s.

Le RĂ©veil se rĂ©pandit; une station aprĂšs l’autre attrapa le feu et la gloire du Seigneur se rĂ©vĂ©la. Le chant, la priĂšre et l'adoration de Dieu continuĂšrent pendant la nuit et un groupe de chrĂ©tiens rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s fut ajoutĂ© au troupeau. Les missionnaires furent ravivĂ©s, une nouvelle vie leur fut donnĂ©e et cette amie missionnaire me dit : "Je n'ai jamais connu une telle gloire, partout oĂč nous sommes allĂ©s nous avons vu le travail du Saint-Esprit et nous nous sommes rĂ©unis pour partager l’un Ă  l’autre ce que nous savions. Nous avions lu les nouvelles du RĂ©veil au Pays de galles, mais nous l'avons expĂ©rimentĂ© dans les Collines Khasya et n’avions jamais vĂ©cu lĂ -bas une telle expĂ©rience auparavant ni n’en avons jamais revĂ©cu de semblable depuis lors. Le feu nous a fondus tous ensemble; nous avons vu le Seigneur et nous avons marchĂ© sur la voie cĂ©leste. Oh, c'Ă©tait glorieux rien que de marcher avec Lui."

"Je suis allĂ©e Ă  une autre station rencontrer quelques amis; d'autres sont arrivĂ©s en mĂȘme temps et on m’a mise dans une hutte en herbes, car la maison Ă©tait pleine. Il faisait froid et je me suis demandĂ© comment je pourrais avoir chaud. On avait placĂ© lĂ  une bouteille chaude pour moi; le sommeil ne venait pas, mais oh la gloire qui a rempli mon Ăąme! J’avais l’impression d’ĂȘtre dans le Ciel; la nuit glaciale Ă©tait remplie d’une sainte joie et j'ai chantĂ© au Seigneur dans une extase de joie ineffable et un amour inexprimable Ă©tait mien. Je savais que je L'avais trouvĂ© et Il m'avait trouvĂ© et le Saint-Esprit Ă©tait venu pour m'immerger en Lui afin que je puisse demeurer en Christ pour toujours."

"Je suis sortie du lit pour me mettre Ă  genoux devant Lui dans l'adoration et la contemplation. L'horloge a frappĂ© les coups de douze heures, puis ceux d’une heure et puis de deux heures, et j'ai vĂ©cu dans la gloire; mon cƓur Ă©tait dans la satisfaction et Sa PrĂ©sence a rempli la petite hutte. Avant que le petit dĂ©jeuner n'ait Ă©tĂ© servi le lendemain, nous nous sommes mis autour de la table et avons chantĂ© en Son honneur. Toute notre conversation L’avait pour sujet. D'une façon trĂšs rĂ©elle et intime Il Ă©tait venu Ă  nous. Le RĂ©veil du Pays de Galle avait atteint les Indes. Dieu nous avait parlĂ© et parlait par nous Ă  d'autres. Chaque jour nous entendions parler de ceux qui Ă©taient ajoutĂ©s Ă  l'Église. La conviction du pĂ©chĂ© Ă©tait trĂšs rĂ©elle; la repentance et la restitution venaient main dans la main et nous ressentions tous que nous avions vĂ©cu pour ce temps et tout mon ĂȘtre disait : 'Gloire'."

"Nous Ă©tions lĂ  depuis quelques jours et ensuite un ami m’a appelĂ©e pour venir me voir et nous avons commencĂ© Ă  mĂ©dire et Ă  critiquer les autres. Quelque chose a Ă©tĂ© dit qui Ă©tait nuisible Ă  autrui et alors que nous parlions quelque chose est arrivĂ©." La locutrice fit une pause et sa voix trembla: "J'ai perdu la gloire qui Ă©tait dans mon Ăąme; elle s'est juste Ă©chappĂ©e et je me tenais debout lĂ  aprĂšs que l'ami m’a quittĂ©e, avec l’impression que quelque chose avait Ă©tait tuĂ© en moi. Je suis allĂ©e Ă  ma hutte en herbes, mais il n'y avait aucune gloire. Je me suis mise Ă  genoux pour prier et je n’ai pu que pleurer. Je me suis mise Ă  genoux l’esprit en agonie. Qu'avais-je fait ? Pas grand’ chose, je m’étais seulement jointe Ă  des conversations qui m’avaient poussĂ©e Ă  mĂ©dire, et Ă  faire la lumiĂšre sur autrui et avec une rapiditĂ© drastique nous avions bafouĂ© la rĂ©putation de la personne et la gloire que j'avais reçue a quittĂ© mon Ăąme."

"Et ensuite ?" la questionnai-je. Elle secoua la tĂȘte et d’une voix trĂšs triste rĂ©pondit: "Je ne me suis jamais sentie la mĂȘme; cette gloire ne m'est pas revenue."

J'Ă©tais effrayĂ©e par l'histoire et je sentis son agonie. Oh, je voulais l’aider. "Vous n'irez pas ici et lĂ  comme un rapporteur" est-il Ă©crit dans le Livre et combien peu en avons-nous tenu compte! N’est-ce pas lĂ  la raison du fait que nous voyions si peu de Sa gloire ? me demandai-je. Alors le Psaume 101:5 vint Ă  mon esprit : "Celui qui calomnie en secret son prochain, Je l'anĂ©antirai " "ANEANTIR" ? Quelle est cette chose qui doit ĂȘtre traitĂ©e avec un traitement aussi drastique ? La calomnie est le fait d’accuser faussement autrui. Elle emporte au loin un nom honorable et met quelque chose d'autre Ă  la place. Elle commence gĂ©nĂ©ralement par un peu de commĂ©rage, aucun mal n’est mĂ©ditĂ©, mais le commĂ©rage mĂšne Ă  la critique et la critique tue l'amour et crĂ©e des pensĂ©es et des paroles hostiles et la calomnie est facilement faite. " Évitez le commĂ©rage, autant que vous Ă©vitez le diable" Ă©crivit celle qui sait ce dont elle parle et je me souvins alors d’elle. Nous Ă©tions assises dans le silence pendant un trĂšs long moment, puis nous nous mĂźmes Ă  genoux pour prier. Une aspiration qui Ă©tait inexprimable s’empara de moi et je priai que jamais je ne pusse oublier cette leçon.

Dieu connaĂźt tout ce qu'il y a Ă  connaĂźtre de nous. Il n'a rien Ă  dĂ©couvrir et aucun d'entre nous ne peut Le tromper. Quand Il nous a dit d'ĂȘtre saints dans toutes nos conversations, Il a voulu dire exactement ce qu'Il a dit. Il est possible que certains d'entre nous aient dĂ©viĂ© de la voie parce que nous n'avons pas contrĂŽlĂ© nos conversations comme il le fallait. S‘empĂȘtrer dans le joug du commĂ©rage est un piĂšge et une illusion, c'est la destruction de l’amour, le meurtre du temps et une puissance qui sĂ©pare au-delĂ  du souvenir, et c’est cela qui avait volĂ© la gloire de l'amie qui Ă©tait assise avec moi.

Nous nous tenions par la main pendant que nous Ă©tions debout Ă  la porte. Nous levĂąmes les yeux vers les Ă©toiles, puis elle sortit dans la nuit. Je rentrai dans la maison et commençai Ă  bien rĂ©flĂ©chir Ă  tout cela. Je savais que Dieu avait une raison spĂ©ciale de me faire entendre l'histoire et la responsabilitĂ© solennelle d’une vie empreinte de vĂ©ritĂ© prit possession de moi. J’étais assise lĂ  seule tandis qu'un long cortĂšge d'enfants de Dieu dĂ©filait devant mon esprit. Je vis des visions, entendis des paroles et rassemblai des pensĂ©es qui sont un signe et un avertissement. Il n'y a aucun raccourci sur le chemin de la saintetĂ©. Une parole irrĂ©flĂ©chie peut envoyer celui qui semblait en sĂ©curitĂ© en bas d’une pente raide. Un mot dit dans la lĂ©gĂšretĂ© peut dĂ©truire entiĂšrement le cƓur d'un brave guerrier et un mot propice retenu peut faire un mal indicible quand il aurait pu ĂȘtre dit.

Je mĂ©ditai sur la chose, il me sembla entendre les chuchotements de ces gens qui avaient vu les miracles du Sauveur. Étant jaloux de Sa rĂ©putation parce que les foules Le suivaient, ils avaient commencĂ© Ă  mĂ©dire. "Qui est-Il?" a demandĂ© l’un. "Il fait ce qui n'est pas lĂ©gal le jour du sabbat." "C'est quelqu’un sans importance." "N’est-ce pas le Fils du charpentier ?" Et comme ils parlaient, un autre rejoignit le groupe. "C’est un ami des publicains et des pĂ©cheurs. C’est un ivrogne. C’est un bĂątard." Et bien qu'ils connussent Sa vie, aient entendu Ses paroles et vu Ses miracles, ils Le rĂ©duisirent Ă  nĂ©ant. Qui aime ĂȘtre rĂ©duit Ă  nĂ©ant ? Pourtant, c’est ce qu’ils Lui firent. Les chefs religieux de l’époque Le firent venir et Lui demandĂšrent de s'expliquer, mais "Il ne leur rĂ©pondit rien."

Il comprend la souffrance causée par la critique hostile. Il a ouvert le chemin du silence au milieu de la cruelle et injuste accusation. Il a inauguré un clair chemin marqué par la croix pour ceux qui Le suivraient et si nous sommes jamais tentés de penser que nous souffrons injustement, un seul regard tourné vers Lui réduira au silence tout murmure, et dans la crainte respectueuse nous chanterons :

"Je suivrai, suivrai, je suivrai JĂ©sus-
N'importe oĂč, partout, je continuerai Ă  Le suivre.
Je suivrai, suivrai, je suivrai JĂ©sus,
Par le sentier marqué par la croix,
Jusqu'à ce que mon voyage s’achùve. 
"

Référence: "These Things I Have Seen" (Ces Choses Que J'Ai Vues), Marie Warburton Booth

Source: The Watchword 

Source : http://sentinellenehemie.free.fr






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